j'sais pas choisir alors on dira parfum chocoanille + Parietta

j'sais pas choisir alors on dira parfum chocoanille.
— non en fait j'préfère pistaramel

Fin de soirée. J'avais donné rendez-vous vers 17h à Paris au Pinkberry. J'adorais leurs yaourt glacé, c'était sûrement un de mes endroits préférés de Boston. J'aimais bien me faire des petites sorties comme ça en fin de journée avec Paris. Tu décompressais, tu dégustais une bonne petite glace et après tu te promenais dans les rues de la ville avec ton ami. Le Summer Camp arrivait à grands pas et j'avais plus que hâte d'y être. L'été, les bikinis, les shorts.. En plus cette année on allait dans un endroit que je ne connaissais pas du tout : la nouvelle Ecosse, près du Canada. C'était un coin encore inexploré et tant mieux, j'aimais beaucoup voyager et découvrir de nouveaux paysages, de nouveaux endroits. Du coup j'avais hâte. Surtout que souvent,durant les Summer Camp tu rencontres de nouvelles têtes, tu te fais de nouveau amis et tout ça. J'espérais vraiment que j'allais passer un bon été, même si je ne voyais pas trop de raison pourquoi ça ne se passerait pas bien. J'arrivais en face du Pinkberry touut pile à l'heure, je ne savais pas si Paris était déjà arrivé ou pas.

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FEAT. GIULIETTA | Les pieds sur la table basse du salon de la Dunster House, Paris était en train de faire les comptes quand son portable vibra pour lui rappeler qu’il était plus que temps qu’il se bouge le cul s’il ne voulait pas être en retard pour son rendez-vous. Ces derniers temps, il était tellement occupé à compter le moindre dollar entrant dans la confrérie qu’il avait l’impression de s’être réincarné dans la peau d’un comptable dégarni. Il avait donc plus que hâte que l’année se termine et d’être fixé sur le sort de sa sororité mais également de partir en vacances. Mais là, il avait surtout hâte de retrouver la seule femme à avoir changé de bord après être passé dans son lit. C’était une petite blague personnelle qui ne rendait pas vraiment justice à leur relation. Deux minutes de retard. Il avait connu pire et elle aussi. « Salut ma belle ! Désolé pour le retard, j’étais pendu à la calculette une fois de plus » lui dit-il avec un léger sourire avant de se pencher pour lui faire la bise. « Comment ça va ?! » lui demanda-t-il, ravi de la revoir.

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— non en fait j'préfère pistaramel

Il était temps de manger une glace avec le dernier garçon avec lequel j'avais couché. Ouaaaah, c'est quand même très bizarre dit comme ça. C'est assez drôle en fait, j'étais repassé dans le lit de quelques garçons, Paris le dernier avant de me rendre compte que j'étais définitivement lesbienne. J'aimais bien le faire chier avec ça, même s'il savait qu'il était bien qu'il était loin d'être un mauvais coup. J'aimais bien le charrier, de toute façon, qui aime bien châtie bien, non?
Je le vois ensuite arriver vers moi, même si je n'avais pas eu à attendre bien longtemps pour que Paris pointe le bout de son nez. Salut ma belle ! Désolé pour le retard, j’étais pendu à la calculette une fois de plus. Je ris légèrement et lui fis la bise pour le saluer. Salut Paris! Ouais ouais, je comprends surtout que tu fais passer ta calculatrice avant moi. Très gentleman. Encore une fois, je le charriais. Je savais très bien que le budget de la Dunster était serré en ce moment, et que c'était plutôt chaud par rapport à ce que le Doyen avait dit sur les maisons. Du coup, non je ne lui en voulais pas d'avoir fait les comptes de la bourse de sa maison, c'était son bébé la Dunster. C'était normal. Comment ça va ?! me demanda t-il ensuite. Ca va super bien! J'suis impatiente d'être cet été pour partir avec l'université! Et toi? Tu le fais le Summer Camp, hein? Ah beh oui, un Summer Camp sans Paris ça allait pas être pareil.

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FEAT. GIULIETTA | Giulietta aimait bien le taquiner et autant vous le dire de suite, c’était un plaisir partagé. « En même temps, elle dit jamais non quand je veux la tripoter la calculette » rétorqua-t-il avec un léger sourire en coin. Bon sang, ça faisait bien longtemps qu’il n’avait pas tripoter une autre femme que Summer et cela ne lui manquait absolument pas. Déjà cinq mois de relation, il pétait tous ses records. Cette petite plaisanterie l’aida tout de même à se détendre et surtout à sortir son esprit des comptes de la Dunster House. « Hors de question que je rate le Summer Camp ! J’espère simplement qu’il ne se terminera pas avec une catastrophe comme le Spring Break car je sais pas toi mais j’ai envie d’avoir des vacances pénardes ! » lui dit-il avec un grand sourire tout en s’asseyant pour pouvoir jeter un coup d’œil rapide à la carte des glaces. « Tu as déjà commandé ? » lui demanda-t-il. « C’est moi qui invite aujourd’hui car j’ai comme qui dirait, pas mal de choses à te raconter » reprit-il sur un ton un peu mystérieux. Giul’ allait certainement en tomber sur le cul mais il fallait bien qu’il lui annonce les derniers changements dans sa vie.

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En même temps, elle dit jamais non quand je veux la tripoter la calculette. Je souris légèrement, et j'avais très envie de l'emmerder ce jour là alors je lui répondais, toujours pour rire. Bah moi je t'ai laisse me tripoter un jour et maintenant je ne couche plus avec les garçons. Biiiim. J'adorais taquiner Paris, c'était un de mes passe-temps préféré. Qui aime bien charrie bien, nan? Ensuite, j'abordais le sujet du Summer Camp, et Paris me disait qu'il était pour lui hors de question de le louper. Il avait bien raison, ça allait le détendre après toutes les galères que sa maison avait connue en ce moment par rapport à son budget. Je souriais, toute heureuse à l'idée de passer de bonnes vacances avec les autres étudiants. Oui. De bonnes vacances pénardes j'suis teellement d'accord. Même si on ne va pas sur une île paradisiaque, j'avais entendu que la Nouvelle Ecosse était un super endroit.
On s'asseyait par la suite à une table, alors qu'il me demandait si j'avais déjà commandé. Je secouais la tête. Noope. Pas encore. Puis, il me dit quelque chose qui me perturba un peu. C’est moi qui invite aujourd’hui car j’ai comme qui dirait, pas mal de choses à te raconter. Je penchais la tête et fronçais les sourcils. Oooh, j'ai hâte d'entendre tes petites histoires Paris.

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FEAT. GIULIETTA | C’était un coup bas qu’elle venait de lui sortir et Paris était mort de rire. « Charogne ! Tu savais surtout que tu ne retrouverais pas un amant à ma hauteur donc tu t’es surtout dit que cela ne valait plus le coup de continuer à coucher avec d’autres mecs… C’est la seule explication logique » rigola-t-il en secouant la tête. Ce sujet était toujours synonyme de taquinerie mais sur le coup, Paris se rappelait que cela l’avait moins fait rire. Attendez, son égo en avait pris un coup avant de comprendre que Giulietta préférait déjà les femmes. Heureusement qu’elle allait au Summer Camp sinon, elle lui manquerait. « Jamais encore visité, ça sera une grande première. La seule chose que je sais, c’est que je compte bien me la couler douce » dit-il avec un grand sourire. Pas question de compétition ou il ne savait quoi. Ce serait farniente, sexe et farniente. A la limite, il concevait l’idée de faire un peu de tourisme.

Son amie n’avait pas encore commandé ? Tant mieux, il allait pouvoir l’inviter car il avait de grandes nouvelles à lui confier. « Bon heureusement que tu es assise dans ce cas… La première est que j’ai demandé à Summer de se fiancer avec moi. Je te rassure, le mariage n’est pas pour tout de suite loin de là mais j’avais envie d’envisager cette possibilité… et elle a dit oui » lâcha-t-il sa première bombe. Au bout de cinq mois de relation presque six, on pouvait s’attendre à ce que le couple officialise un peu plus leur relation avec de longues (très longues) fiançailles car Paris n’était pas du tout prêt à passer à l’étape trois.

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Charogne ! Tu savais surtout que tu ne retrouverais pas un amant à ma hauteur donc tu t’es surtout dit que cela ne valait plus le coup de continuer à coucher avec d’autres mecs… C’est la seule explication logique me dit-il en riant alors que je venais de lui rétorquer mon homosexualité dans la tronche. Non mais bien sûr, rien de tout cela était vrai mais je ne pouvais m'empêcher de taquiner Paris. Je riais un peu à sa réponse en secouant la tête. Non non, je sais ce que je dis. C'est toi qui est aveugle, c'est tout. J'aimais vraiment passer du temps avec lui, on riait, on se prenait pas la tête et si on avait besoin de parler il n'y avait pas de problème et pas de tabou entre nous. C'est le genre d'amitié dont on ne se lasse pas. On parlait ensuite du Summer Camp et d'à quel point c'était LE truc à ne pas louper dans l'année à Harvard. Et c'était clair, surtout que cette année on allait dans un endroit qui semblait génial selon ce que j'avais vu en tapant "Nouvelle Ecosse" sur Google. Jamais encore visité, ça sera une grande première. La seule chose que je sais, c’est que je compte bien me la couler douce répondit-il. Je lui souris un peu, de toute façon le Summer Camp c'était fait pour s'amuser et pour prendre des vacances aussi. Tu vas participer aux activités ou tu t'es juste inscrits en vacancier? Il était pour moi impossible de passer des vacances à me prélasser, moi j'avais besoin de bouger, de visiter, de faire du sport.. quelque chose, quoi!

On était désormais assis à une table, à l'intérieur du glacier. Apparemment, il voulait m'inviter car il aurait quelque chose à me dire, quelque chose qui semblait assez important. Du coup, je l'écoutais avec les oreilles grandes ouvertes, curieuse comme je suis. Bon heureusement que tu est assise dans ce cas… La première est que j’ai demandé à Summer de se fiancer avec moi. Je te rassure, le mariage n’est pas pour tout de suite loin de là mais j’avais envie d’envisager cette possibilité… et elle a dit oui. Alors lààà. Heureusement que je n'avais encore rien commandé sinon j'aurais déjà recraché tout le contenu de ce que j'aurais eu dans la bouche. Quoi?! Paris fiancé?! Ouaaah je l'avais pas vu venir celle là. Un peu sous le choc, il me fallut quelques secondes pour réaliser. Certes, ils ne se marieraient pas tout de suite mais quand même, c'est un gros pas qu'ils avaient sautés! Je souriais lentement mais grandement, un sourire jusqu'aux oreilles. Naan? Vraiment! Ouaah félicitations! J'étais vraiment très heureuse pour mon ami, j'aurais jamais parié là dessus mais il avait trouvé la fille qui lui allait, et même si je ne connaissais pas la fameuse Summer dont il me parle depuis un bout de temps, j'avais confiance en lui et je me disais qu'il avait du choisir une fille bien. Je me levais pour aller le serrer quelques secondes dans mes bras, vraiment contente pour lui. C'est génial, vraiment!

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FEAT. GIULIETTA | « Je vais t’en foutre de : t’es aveugle » grommela-t-il. « Y a des fessées qui se perdent, c’est moi qui te le dit » rigola-t-il de bon cœur. Cette chamaillerie était typique de leur relation. Giu’ et lui aimaient se charrier au sujet de leur brève liaison -enfin si on pouvait appeler une nuit de débauche, une brève liaison ; mais dans le fond, ils s’adoraient. Paris appréciait de la retrouver pour un moment de franche rigolade mais son amie savait également qu’il répondrait présent s’il avait besoin de son aide. Elle était au même titre que Mira, comme une sœur pour lui. « Oh non, je fais déjà suffisamment d’activités toute l’année pour en prime, m’en taper l’été. Cette année, j’ai décidé que ça serait vraiment relâche. Bon, je dis pas que je continuerai pas à faire un peu de sport histoire de garder la forme mais en dehors de ça… je compte bien lâcher du lest » rétorqua-t-il en s’étirant. Oui, le Summer Camp allait être une bonne occasion de se poser et surtout de se remettre des dernières épreuves comme son accident en février, le départ de pas mal de ses proches, Ashlynn etc.

Le Dunster lâcha finalement sa bombe et attendit un peu avec appréhension la réaction de son ami mais ce fut avec soulagement qu’il constata la naissance de son sourire. « Merci, ça me tient à cœur que tu me soutiennes » lui dit-il en la serrant dans ses bras pour mieux se rasseoir ensuite. « Parce que tu vois, maintenant, je vais pouvoir t’annoncer la seconde nouvelle » grimaça-t-il car là, elle allait réellement tomber de sa chaise. « Ashlynn n’est pas ma sœur mais ma fille, je l’ai appris il y a quelques jours lors de l’audience pour la garde de mes frères et sœurs… que je n’ai pas obtenu » lui apprit-il. Giulietta était au courant pour son histoire familiale et elle savait qu’il avait demandé à obtenir la garde de ses cinq frères et sœurs car sa mère s’était tirée du jour au lendemain sans donner signe de vie. Elle était revenue quelques semaines plus tôt mais Paris avait maintenu sa demande pour au final perdre.

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