(haidry) i missed you, i guess.

Tu soupires, balançant tes pieds dans le vide, allongée sur le lit king size de ta chambre d'hôtel. Qu'est ce que tu fous la ? T'en sais rien. Tu te lèves, attache tes cheveux en un chignon rapide avant de regarder dans ta valise ce qui t'irait bien et ce qui irait surtout avec un match de foot. Qu'est ce que tu ne ferais pas pour faire plaisir à ta colocataire. Pendant que tu l'entends dans sa douche qui chantonne, tu te poses à la fenêtre, tu consommes ton joint et tu regardes en face de toi, l'immensité du paysage. Tu tires inlassablement sur ton joint en recrachant la fumée et tu balances ton mégot au dessus du balcon avant de rentrer et d'enfiler une tenue tout droit sortie de ta valise. T'aimerais faire des visites, mais non, tu dois aller voir un match de foot. Tu enfiles tes baskets, tu les laces, claques la porte et monte dans l'ascenseur, Valentina te rejoindras qu'elle vient de te dire. Tant pis. Quand tu arrives devant le stade et tu montres ton invitation au vigile et tu es accueillie par une hôtesse qui pue le faux à plein nez et qui te dévisages de haut en bas à cause de tes tatouages. Elle n'a jamais vu quelqu'un avec des tatouages ou quoi ? Tu mordilles ta lèvre pour éviter de lui en coller une et tu acceptes la flûte de champagne quand un serveur passe. Tu t'installes sur une chaise et tu regardes le match qui se déroule sous tes yeux, ta gauloise au bec. Puis tu le vois, ton cœur se serre, t'as envie de vomir. Tu vois le nom sur le tee-shirt et t'as l'impression que ton monde s'écroule. T'aimerais fuir mais tu ne peux pas, et Valentina n'est pas là. Et tu sais qu'après le match, tu devras fréquenter les joueurs de l'équipe et ça te tue. Ca te fait flipper, et t'as l'impression que tu vas devenir complètement tarée.

La Copa America ! Cette année, les Etats-Unis d’Amérique organiseraient le Centenaire de cette belle compétition qui oppose les Sélections de l’Amérique du Sud et les Sélections de l’Amérique du Nord. J’ai été sélectionné de nouveau comme en 2014 pour le Mondial au Brésil et j’étais bien content que mon sélectionneur, Klinsmann me prenne dans l’équipe alors que ma saison 2015-2016 n’était pas aussi transcendante que les deux dernières saisons. Néanmoins j’ai été assez régulier et les USA avaient besoin d’un buteur, par conséquent j’ai répondu présent à l’appel du sélectionneur. Etant la nation hôte de la compétition, c’était donc à nous d’ouvrir les hostilités sauf que dès le premier match, la Colombie nous a infligé une sévère défaite 2-0… Cela faisait très mal au moral quand même mais nous nous sommes bien battus par la suite ! Nous avions gagné notre deuxième match 4-0 contre le Costa Rica et j’ai inscrit un doublé. On va dire que j’étais complètement euphorique et le match suivant se déroulait aujourd’hui. Nous devions gagner ce match si nous voulons continuer dans cette compétition que notre belle Nation organisait… Et alors qu’on gagnait notre troisième match, nos adversaires directs, la Colombie était en train de perdre contre le Costa Rica… Par conséquent, nous étions non seulement qualifiés pour les quarts de finale mais en plus nous étions premiers de notre poule ! La classe non ? Ma dernière blessure me lançait un peu mais j’évitais de le montrer au coach… Ce soir c’était la fête alors ! Après la douche, c’était l’heure des conférences de presse. Ce que je déteste le plus quoi mais je m’y plie avec brio. J’allais maintenant rejoindre mes coéquipiers qui étaient dans la grande salle où se trouvaient nos VIP etc… Sauf qu’en arrivant je m’arrêtais subitement en reconnaissant Hailee… Mon ex-fiancée ! Mes coéquipiers me tapaient sur l’épaule alors que pour ma part, j’étais toujours pétrifié en reconnaissant la jolie blonde.

Même si tu rechignais à venir à cet événement sportif t'étais contente d'être là. Après tout, t'aimais le sport, et t'en faisais assez souvent. Bon, pas du soccer mais quand même, t'avais un minimum de connaissance pour pouvoir tenir un semblant de conversation avec une personne qui aime cela. Et t'étais plutôt fière des connaissances que tu avais apprise dans ce domaine, rien qu'en regardant des matchs avec ton dernier beau-père, le dimanche. T'étais un peu sa perle rare, puisque son autre fille détestait le foot et préférait le vernis à ongles, le maquillage hors de prix et les chaussures à talons. Toi t'aimais le sport, les tatouages et le maquillage. T'étais un peu une fille bâclée en vérité. A moitié fille, à moitié garçon. Plus garçon que fille certains jours mais t'étais plutôt fière. Aujourd'hui t'étais mi-fille, mi-garçon. Ta tenue prouvait au monde entier que tu faisais partie de la gente féminine, mais le fait que tu hurles comme une fanatique faisait ressortir ton côté garçon. L'euphorie passée, tu te retrouvais dans le quartier réservé aux VIP et tu déambulais dans la pièce avec ton verre de champagne à la main, te gavant des petits fours végétariens qu'ils proposaient. Lorsque tout le monde applaudissait l'équipe qui venait d'entrer, tu souriais et tu imitais la foule avant de te figer. Lui. Putain. Tu te mords l'intérieur de la joue, tu le fixes sans pouvoir cligner des yeux et quand tu prends soin de regarder autour de toi, tu te rapproches d'un joueur de l'équipe qui semblait te faire les yeux doux. « Bonsoir ! Beau match ! » Tu déposais une main sur son épaule en riant, baissant la tête et laissant aller ton regard pour le chercher des yeux. Pourquoi qu'il ne vienne pas te parler, tu ne l'avais pas revu depuis votre mariage avorté et t'avais un peu peur de ce qu'il pouvait te dire.

Dernier match de poule et encore une victoire pour les Etats-Unis ! Cela voulait dire que nous étions qualifiés pour la suite de la compétition ! Cette Copa America nous appartenait et nous allions tout faire pour la gagner à domicile surtout qu’elle avait un parfum particulier : c’est le Centenaire de la Compétition ! Donc il est normal que nous nous battions d’arrache-pied pour la gagner et montrer au monde entier que le soccer américain se développe de plus en plus ; ainsi cela nous préparerait pour la World Cup 2018 qui se déroulera en Russie. Il va s’en dire que je vais continuer de travailler pour pouvoir faire partie des 23 joueurs de la Sélection américaine si nous nous qualifions pour ce nouveau Mondial. L’euphorie était juste incroyable à l’issue de ce match qui nous a non seulement qualifiés pour les quarts mais aussi qui nous a offert la première place du groupe. Il fallait qu’on rejoigne le quartier VIP pour les interviews télé, le cocktail et tout le tralala mais je dois avouer que je suis totalement rincé et tout ce dont je rêve actuellement c’est me poser dans un lit bien douillet. J’ai envie de dormir mais c’est impossible pour le moment donc je suis tout le monde, sauf que je ne m’attendais vraiment pas à la voir ce soir. Je déglutis légèrement et pendant que plusieurs questions me trottaient dans la tête, elle est allée rejoindre un de mes coéquipiers… Je ressens une petite pointe de jalousie alors je me dirige vers le buffet pour manger un amuse-gueule, boire une coupe de champagne. Je fus accosté par le sénateur de l’Etat du Massachusetts qui commençait à me parler et comme je suis du genre poli en toutes circonstances, je lui répondais avec courtoisie sans cesser de regarder ce que faisait mon ex… Une fois que je pus me défaire de l’emprise du sénateur, je me dirige vers la jeune femme tout en disant à mon coéquipier : « Hey, je peux t’emprunter la miss quelques minutes. Je compte lui offrir une petite danse. ». Celui-ci n’était pas vraiment dupe mais il me laisse tout de même seul avec Hailee. Je me tourne vers elle à ce moment-là avant de dire : « Tu vas bien ? »

tout te remonte à la surface, les moments que t'as passé avec lui, dans le lit, dans la piscine, dans le jacuzzi de l'hôtel où il t'avait emmené. Le moment ou il t'avait demandé en fiançailles et que t'as dit oui parce que t'étais persuadée d'être amoureuse de lui. Le sourire te gagne quand tu repenses à ça mais il s'efface directement quand tu penses à ce que tu lui a fait. Après tout, en vérité, tu voulais juste le préserver, t'es pas bonne pour lui, il mérite mieux que toi. Tu le sais, tu le sens et t'as pas envie de lui donner de faux espoirs. Mais il te manque, à en crever, chaque matin, chaque soir quand tu t'endors et qu'il n'est pas à côté de toi. T'as envie de revivre ça, les sentiments qui te prennent à la gorge, les cris de plaisirs qui s'échappent de tes lèvres entrouvertes. T'as jamais retrouvé la sensation qui t'animait quand t'es avec un autre mec ou avec une fille. Non, personne n'est lui et personne ne sera jamais lui. Mais tu t'habitues avec la force du temps à te dire que c'était peut-être mieux comme ça. De toutes façons, t'as jamais été aussi heureuse qu'après ce mariage avorté quand t'as fait le tour du monde. Quand t'as fréquenté tant de cultures que tu pourrais écrire un bouquin ou même exposer tes photos. T'es tellement heureuse que même le moment que t'es en train de vivre ne te le retirera pas. Quand tu le vois qui arrive, tu sens ton coeur qui accélère ostensiblement mais tu ne laisses rien paraître, souriant à l'homme dont tu fais office de compagnie. Puis tu l'entend, sa voix qui t'électrise, qui te rends folle et qui te perfore de part en part. Tu regardes son coéquipier qui part et t'attrape le petit papier avec son numéro dessus et tu souris avant de le ranger dans tes poches. Lorsqu'il te fait face, tu arbores un petit sourire avant de répondre « Je vais extrêmement bien, et toi ? » Tu déposes alors tes lèvres sur sa joue avant de te reculer et de dire « Bon match ! Je ne t'avais pas reconnu avant, sinon tu peux être sûre que je t'aurais bien plus encourager. » Menteuse.

Que faisait ton ex ici ? Tu ne le savais pas trop et tu te demandais si tu aurais l’audace, ou pire les couilles d’aller la voir et lui parler. Or pendant que tu cogitais tout seul, elle s’en était allée voir un de tes collègues et tu ne l’avouerais jamais mais tu ressentais une petite pointe de jalousie en voyant ça. sauf que pour le moment, tu ne pouvais pas encore aller la voir puisque tu étais accaparé par d’autres personnes qui venaient te féliciter pour tes performances actuelles au sein de la Sélection américaine. Même si la dernière victoire de l’équipe qui vous qualifiait en quarts de finale de la Copa America n’était pas vraiment de ton fait, il se trouve que tu avais distillé la passe fabuleuse sur le but de la victoire donc il va de soit que tu avais également le mérite de cette victoire. Tu étais bien heureux et honnêtement, tu pressentais que l’équipe pourrait aller jusqu’au bout de la compétition… Du moins tu l’espérais au plus profond de ton âme. Qu’importe, une fois libre tu te décidais d’aller voir Hailee tout en demandant au préalable à ton coéquipier si tu pouvais la prendre avec toi parce que tu avais des choses à lui dire. Une fois un peu plus éloignés, tu engageais finalement la conversation par la question la plus banale qui soit. Alors qu’elle te répondait qu’elle allait bien, elle te donnait un baiser sur la joue, ce qui eut le don de t’électriser… Tu ne t’y attendais pas vraiment mais cela te plut tout de même. « Moi je vais bien. Gagner ce match et être qualifié pour la suite de la compétition, ça fait plaisir. » dis-tu avec un petit sourire tandis qu’elle poursuivait sur le fait qu’elle ne t’avait pas reconnu sinon ses encouragements auraient été plus forts… « Ne t’en fais pas, j’ai un peu changé depuis le temps. Le fait que tu sois venue encourager les USA, ça donne du baume au cœur des joueurs dont le mien. On trinque à ces retrouvailles ? ».

tu te sens un peu mal, t'as pas envie d'être ici en fait et t'es triste que ta colocataire ne soit pas là, elle aurait pu te sauver la vie. Même si t'as tenté de lui échapper dès le moment où ton regard s'est posé sur lui, t'as eu l'impression que ton coeur allait s'échapper de ta poitrine et tu ne te sens pas bien, alors tu te contentes juste de boire ta coupe de champagne que tu tiens dans tes mains tremblantes. En fait, quand tu le revois, tu te rends compte de tout ce que tu as loupé. Du mariage que tu as tristement abandonné et tu t'en veux. Non, tu ne penses pas au fait qu'il soit reconnu dans le monde du football, mais que c'était le seul qui te faisait un tant soi peu vibrer. T'aimerais t'excuser, mais tu ne sais pas si le moment est bien choisi. Tu sais que ce n'est pas le cas, alors tu te retiens. Et tu choisis d'entamer sur des conversations banales. Après tout, il y aura toujours matière à discussions. « J'essaierais de venir à plus de match alors, belle qualification en tout cas ! » T'as l'impression de te répéter. « On trinque. » tu fais claquer ton verre contre le sien, et tu lui souris avant de déposer doucement ta main sur sa joue, la caressant du bout des doigts, puis quand tu te rends compte de ce que tu fais, tu retires ta main et tu vides ta coupe avant de la déposer sur un plateau et d'en reprendre une. « Je ne sais pas ce qu'il m'a prit je suis désolée. Tu... tu sors avec moi ? Enfin, je veux dire, dehors. Genre, pour que je puisse fumer. » Tu te mords la lèvre et tu passes ta main dans tes cheveux, le cœur battant, le cœur au bord de l'explosion.

Je ne m’attendais vraiment pas à tomber sur Hailee ce soir mais en vrai au lieu d’avoir de la rancœur envers elle, je n’avais qu’une envie : me retrouver à ses côtés afin de discuter et une partie de mon cœur avait envie de l’embrasser parce qu’elle m’avait manqué mine de rien. Fin bref, j’étais légèrement partagé actuellement mais une chose était sûre, c’était que j’avais sûrement pris la meilleure des décisions en venant lui parler ce soir parce que cela nous permettrait peut-être de mettre un terme à toutes les questions non éludées suite à notre mariage raté. Néanmoins la conversation actuelle n’était que très banale et cela me permettait de ne pas penser à notre relation passée, même s’il fallait être aveugle pour ne pas se rendre compte qu’il y avait une certaine tension entre nous. « Merci. Il nous reste encore trois matchs pour devenir champions et on va les jouer à fond ! » dis-je avec une fierté égale à moi-même, en effet j’étais vraiment heureux de pouvoir faire partie de la sélection américaine alors que je me demandais sérieusement si j’allais pouvoir y être à cause de mes récentes blessures… Ma saison était un peu ternie par celles-ci mais j’ai su persévérer et le résultat était tel que je me retrouvais dans les meilleurs buteurs de la compétition. Nous nous mîmes à trinquer par la suite avant que je ne me fige parce qu’elle était en train de caresser ma joue du bout des doigts… Elle faisait souvent ça quand nous sortions ensemble. Elle semblait finalement prendre conscience de ce qu’elle était en train de faire puisqu’elle s’empressait de finir sa coupe de champagne, puis elle s’excusait rapidement avant de me demander si je voulais sortir avec elle à l’extérieur… Parce qu’elle devait fumer ! Je ne pus m’empêcher de lui sourire avant de hocher la tête et répondre : « Je te suis alors ». Je lui emboîtais le pas avant de me retrouver à l’extérieur où je pus finalement prendre une bonne bouffée d’air frais. « Enfin un peu d’air ! Le calme après la tempête ! »

 même si t'as pas envie de te prendre la tête ce soir, tu te demandes bien comment va se dérouler la soirée. Est-ce que vous allez finir votre soirée ensemble ? Est-ce que tu vas rentrer dans ta chambre d'hôtel toute seule ? Est-ce que vous allez finalement retrouver ses moments intimes qui ne tenaient qu'à vous ? Peut-être, t'en sais rien. T'étouffes la dedans, t'as l'impression que ton cœur va exploser, t'as l'impression que tes vêtements te collent à la peau pour te rendre inconfortable. T'as l'impression que t'es pas à ta place en vérité. Tout ce monde huppé, toutes ces personnes et toi, t'es là, un peu décalée. Mais t'es bien là, à côté de lui. T'aimerais lui dire, lui avouer mais t'oses pas. Après tout, c'est toi qui est partie devant l'autel, c'est toi qui t'es barré à bord de la voiture de ta meilleure amie dans ta robe blanche déchirée parce que tu l'avais coincé dans la porte comme une pauvre fille. Et tu te souviens aussi que tu avais pleuré, tellement pleuré que t'avais ruiné le maquillage que tu t'étais fait toi même faute de moyen. Et maintenant, t'es là, près de lui. Et toutes les sensations te reviennent en mémoire. Tu gardes ton sourire quand il te répond et quand tu parviens enfin à sortir dehors, tu soupires. Soupir de soulagement. Tu attrapes une cigarette dans ton sac en te battant un peu avec la fermeture de ta pochette et tu te mords la lèvre avant de coincer la cancéreuse entre tes lèvres. « Oui ça fait du bien. » Tu te rapproche alors de lui, la cigarette éteinte entre les lèvres et tu caresses doucement sa joue, du bout des doigts, gênée.  « ça me fait du bien de te voir. je... je suis désolée. »tu l'dis, tu l'pense et tu sais qu'il t'en veut, mais t'as envie de le dire, là, devant lui, dans les yeux pour qu'il te sache sincère.

Clairement je ne m’attendais pas du tout à me retrouver en compagnie d’Hailee mais le hasard faisait bien les choses puisqu’elle s’était retrouvée ici dans cette petite réception post-victoire de la Sélection Américaine qui s’était brillamment qualifiée pour les quarts de finale de la Copa America que nous organisons pour cette édition du Centenaire. Nous allions très probablement affronter l’Equateur en quarts de finale et ça allait être un match beaucoup plus engagé que notre dernier match actuel. Néanmoins je n’y pensais même plus puisque la personne à mes côtés ne cessait maintenant d’occuper mes pensées… Et dire qu’elle aurait pu s’appeler Mme Wakefield si elle ne m’avait pas laissé devant l’autel quelques temps auparavant mais la tristesse et la colère passées, j’étais tout de même content que ça ne soit pas arrivé parce que si ça se trouve, on aurait regretté par la suite et ce même si je l’ai aimée de tout mon cœur. Alors que nous étions en train de discuter, nous nous retrouvions rapidement à l’extérieur afin qu’elle puisse fumer et pour ma part, prendre un peu d’air pour souffler suite à la pression exercée et subie pendant toute la partie du jour. Elle s’était soudainement rapprochée de moi pour me caresser doucement la joue avant de me dire que ça lui faisait du bien de me voir et qu’elle était désolée. N’hésitant qu’une fraction de seconde, je pose mes lèvres sur les siennes avant de murmurer légèrement : [color:9d6b=eb0000]« Ne sois pas désolée… Je ne t’en veux plus aujourd’hui et tu m’as manqué. Je suis content de te voir. »