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Aujourd'hui | elle avait rendez-vous pour une suite d'examens, afin de vérifier que tout aller bien. Que les médicaments qu'on lui avait donné n'allaient pas contre sa santé et qu'elle continué à guérir malgré les séquelles. Tu arrives quelques minutes après que l'infirmière l'est installée dans une chambre. Il ne faut pas se mentir, elle été vachement jolie. Tu l'avais d'ailleurs remarquer dans l'avion qui mener en Chilli, et planifié de la dragrouiller un peu, histoire de tâter le terrain. Qui aurait cru que votre première rencontre soit aussi explosive ? « Le docteur Halbestram va vous faire une prise de sang, ainsi que vérifié si tout va bien, d'accord ? » les infirmières sont toujours très douces avec les patients, ils les mettent en confiance. Tu arrives avec ta blouse et ton calepin et lui fait un signe de la main avant d'entrée dans la pièce et fermer la porte. « Bonjour, Mickaela Alekseïeva Stevenof. Est-ce que ça va depuis la dernière qu'on s'est vu ? » elle avait été un peu sous le choc, ne se rappelant plus vraiment de ce qui s'est passé. Tu avais fait des recherches sur le peu d'information qu'elle t'avait donné et utiliser les logiciels de ton frère pour retrouver sa véritable identité. Tu tâtes un peu sa tête, à la recherche de bosse, ou de quelques choses qui serait anormale, mais ne trouve rien, ouf, tant mieux. « Pas trop dure la reprise des cours ? » dis-tu en te posant en face d'elle et noter sur ton calepin que tout aller bien.
@Mecky A. Stevenof
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Un tremblement de terre. Si j'en avais vécu un au Chili, j'étais pour autant que je sache incapable de m'en souvenir. Cet événement faisait - comme bien d'autres - parti des choses dont mon esprit avait choisi de me soulager. Mais aussi étonnant et effrayant que cela puisse paraitre, il m'arrivait pourtant - et de manière récurrente - de me réveiller en suite après avoir épouvantée par un grondement provenant des entrailles de la terre. Un cauchemar qui revenait bien trop souvent tout comme ceux des enfants.
Je n'en avais parlé à personne encore, et ne comptais d'ailleurs pas commencer à en parler aujourd'hui. Cela dit si je tenais à ce que mes nuits soient moins tourmentées, il n'y avait qu'un médecin en qui j'avais suffisamment confiance pour aller jusqu'à me confier à lui. « Le docteur Halbestram va vous faire une prise de sang, ainsi que vérifié si tout va bien, d'accord ? » m'interpellait une des infirmières. Je me levais alors pour la suivre jusqu'à une autre pièce qui ressemblait fort à celle où je m'étais déjà rendue à de nombreuse reprise à l'hôpital de Puerto Mont. Des examens de contrôle, quelques réponses à donner, un éventuel ajustement de mon traitement.
Le doc' rentrait dans la pièce, je lui fis un mince sourire ravie de voir un autre visage familier. S'il se souvenait parfaitement de notre première rencontre le tout n'était que trop vague pour moi.
A l'instar du début de chacun de mes cauchemars, je me savais simplement allongée sur le sol humide, la végétation débordait de toute part autour de moi, il faisait chaud... Et il me fallait toujours une éternité pour réaliser que j'étais en réalité bloquée au sol par des amas de branches au feuillage touffu et que certes il faisait chaud mais j'avais surtout du mal à respirer. La panique m'envahissait, la crainte de mourir là, seule, prise au piège...
J'avais très vite compris que ce cauchemar, comme bien d'autres rêves n'étaient autre que des souvenirs.
Un sourire apparu immédiatement sur mes lèvres en l'entendant prononcer mon nom complet. En me réveillant dans l'une des chambre de l'hôpital de Puerto Mont, j'avais été trop faible pour parler et je m'étais contentée d'observer, tous ses soignants virevolter autour de moi tel des papillons affolés par le vent. Seulement parmi tous ses visages il y en avait un auquel je m'étais accrochée parce qu'il m'avait semblé familier. J'avais appris plus tard que c'était lui qui m'avait retrouvée dans la forêt. Bonjour... Docteur Halbestram. prononçais-je non sans effort. Non pas parce que son nom n'était pas commun, il en existait de plus imprononçable en Russie. Non... Il s'agissait surtout de ma gêne de devoir dans ce cadre l'appeler par son nom. Ca va oui... Tandis qu'il m'examinait, je restais silencieuse, laissant une fois encore mes souvenirs me transporter.
Lorsqu'il s'était adressé à moi la toute première fois, j'étais encore incapable de lui répondre. L'état de choc sans doute, ajouté à ma faiblesse corporelle. Je me voyais lui parler, lui répondre, lui dire que je resterai calme puisque c'est lui qui me commandait de le faire. Il m'avait demandé mon nom, m'avait demandé de rouvrir les yeux. J'avais bel et bien entendu tout cela. Je savais que c'était lui. Sa voix et son visage que je n'avais fait qu'entrevoir était resté dans ma mémoire eux... A défaut du reste !
J'avais cru bouger et lui répondre, mais aucun son n'était sorti de ma bouche ce jour là, lorsqu'il m'avait retrouvé... Non. Mais en revanche c'était à lui que j'avais parlé en premier dans cette chambre d'hôpital.
M'extirpant de mes pensées, je me répétais les paroles qu'ils m'avaient dites avant d'y répondre dans un léger haussement d'épaule. Je me suis présentée aux examens de fin d'année par principe, mais je vais sans doute devoir redoubler. Me remettre dans mes cours, m'avait demandé moins d'effort intellectuel que de me rappeler du prénom de toutes ces personnes que je croisais et qui semblait me connaitre. Je fais des cauchemars... lâchais-je soudain en cillant à deux ou trois reprises avant de détourner le regard et poursuivre ou plutôt répondre à sa toute première question à laquelle j'avais répondu précipitamment. La journée ça va... J'ai parfois des migraines mais c'est la nuit que... Je dors très mal. expliquais-je alors omettant de préciser qu'entre le dormir mal un soir, très peu, ou pas du tout, je préférais bien ne pas dormir pour évider d'être tourmentée.CODE BY RESSAPANDA.
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C'est pour cela que tu essaies de te montrer des plus doux avec elle, l'appelant par son nom complet pour la faire sourire, chose qui marche. « Tu sais que tu peux m'appeler Tom. » dis-tu dans un gloussement. Ce genre d'examen devait durait entre vingt et trente minutes, c'est la procédure normal pour ce type de situation. Mais tu veux plus de temps avec elle, pour qu'elle te parle de ce qui se passe en ce moment dans sa vie, et dans sa tête, qu'elle est une oreille attentive pour tout ce qu'elle a as dire. Tu voulais être cette personne-là, alors tu as prétexter devoir faire un bilan complet, en passant par la prise du sang et tout le bordel qui s'en suit. « Et bien, tout semble bon par ici. » tu venais de regarder ses plaies et les divers endroits où elle avait été recousu après l'accident. C'était assez barbare à l'hôpital Puerto Mont, quand elle venait à peine d'arriver. Ils l'avaient recousu à la va-vite pour éviter qu'il y est trop de sang qui coule. C'était horrible, et tu été là, totalement terroriser à l'idée que tu n'es pas réussi à la sauver entièrement. Une fois arrivé à Cambridge, les plais, c'était refermer, mais tu avais insisté pour les recoudre proprement, histoire qu'elle n'est pas honte de se montrer en petite tenue, ou souffre de complexe à cause de ses blessures de guerre.
Tu t'assoie en face d'elle, et finit de noter les quelques trucs que tu avais remarqués. Physiquement, tout aller bien, malgré le fait qu'elle soit rafistoler de partout, psychologiquement, c'était autre chose. Et tu le comprenais à travers ses réponses. « Tu aurais peut-être dur totalement arrêté les cours dans un premier temps. Le stress des exams, ne va pas t'aider à aller mieux. » tout ça été stressant en temps normaux, alors après un traumatisme comme celui-ci ça devait être pire. Comment elle faisait pour juste envisager de relire ses cours avec autant de chose qui flotter dans son crâne en parallèle ? Son regard se pose dans le tien, et tu le maintiens alors qu'elle te parle de ses cauchemar. « Quel genre de cauchemar ? » tu t'approches, en posant ta main sur la sienne, histoire qu'elle se sent plus apaisé et libre d'en parler. « C'est un peu personnel comme question, mais : est-ce que tu vis seule ? » des études prouvent que laisser quelqu'un ayant vécu un traumatisme n'était pas conseiller. « J'vais te donner des somnifères léger et.. mon numéro de téléphone. Comme ça tu pourras m'appeler quand tu te réveilleras en sursaut, et que t'as des pensers négatifs. Je serais disponible à toute heure, à tout instant. » tu te redresses, en lâchant sa main pour arracher une feuille qui traîner sur ton calepin et gribouiller ton numéro de téléphone dessus.
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Je savais ce que cet interne avait fait pour moi. Transmettre l'intégralité de mon dossier médical au staff de l'hôpital de neurochirurgie et de médecine général de Boston en attendant que je rejoigne le territoire en le proposant mon cas m'assurait en quelque sorte de bénéficier des meilleurs soins tout en poursuivant cette relation de confiance que nous avions instaurés lui et moi.
Je rougissais à ce rappel, à la fois gênée parce que je savais ce qu'en dirait ma mère si elle me voyait faire et ravie parce que finalement, je ne l'avais jamais appelé autrement ; là bas... Au Chili. Je répétais alors un petit : Bonjour.... Tom. assez timide.
Je me souvenais que l'une des première chose pour lesquelles j'avais été reconnaissante, était d'avoir été sur sa route. Combien de personne ne se serait pas préoccupé de mon cas s'il n'avait pas eu les enseignements nécessaires pour me savoir en vie ? Combien aurait préféré en sauvez cinq autres, plutôt que de s'attarder sur moi qui était dans un sale était au combien plus pitoyable que d'autres.
Le goût métallique de sang dans ma bouche et le bourdonnement incessant dans mes oreilles ne me disaient rien de bon. Pas plus que le fait que je ne me sente pas capable de bouger. Pourtant j'étais bien là ! Toujours là ! "Je t'entends Tom." avais-je envie de hurler lorsque mes yeux s'étaient entre-ouvert. C'était - semble t-il la seule partie de mon corps qui semblait partiellement m'obéir. Mais pas pour longtemps car de nouveau je sombrais dans l'obscurité, écoutant tandis que l'anxiété me rongeais les conversations des personnes autour de moi. Des dialogues que je ne comprenais pas car bien souvent ses dernières étaient en espagnol. Des dialogues espagnol entre médecins... Ou du moins je supposais. Ils semblaient tous d'accord pour m'ouvrir le crâne... C'était la seule chose que j'avais réussi à capter dans tout leur charabia médical. Une réaction musculaire au niveau de mes doigts avaient dû être remarqué par le doc, qui s'était précipité vers moi pour me rassurer. Cette voix, sa voix... C'était encore lui : Tom. Et de nouveau les appareils médicaux qui m'encadraient se mirent à biper dans tous les sens avant que je ne perde conscience une fois encore.
Quand je m'étais réveillée la fois d'après, j'avais attendu qu'il soit près de moi pour reprendre la parole. Il m'avait alors expliqué tout de qui s'était passé. Je comprenais que j'étais sorti d'affaire, mais - et c'était le mais le plus improbable de toute l'histoire des "mais" - il existait une zone d'ombre afin de conclure mon examen neuro et que je devais répondre à quelques questions. Le MMSE... Un examen d'une facilité effarante pour les personnes saines d'esprit et qui pouvait poser quelques difficultés à quelqu'un de désorienté. Et en l'occurrence, je ne connaissais ni mon nom, ni la date du jour, ni même le pays dans lequel je me trouvais avant l'incident... Et quel incident ?! Une nouvelle bouffée d'angoisse m'avait envahi avant que je ne sois calmée par... Devinez qui ?
Une petite semaine de temps de guérison supplémentaire, quelques unes de ses recherches et de multiples séances avec un psychothérapeute m'avaient rendu une partie de mes souvenirs qui s'arrêtaient à plusieurs moins après mon arrivé avec ma mère aux Etats Unis.
Arrêter les cours ? avait-il dit... En voilà une bien drôle d'idée ! C'était Harvard. Aurais-je seulement le droit à une deuxième chance ? Eh bien je... Je crois que j'avais besoin d'occuper mon esprit avec autre chose. avouais-je ensuite, même si je reconnaissais intérieurement que l'idée d'ajouter d'autres problématiques à celle que j'avais déjà ne pouvait pas être d'une si grande aide !
Abordant enfin mes cauchemars je pris le temps de me les remettre en tête malgré moi afin de répondre plus justement à sa question. Hum... hésitais-je plus ou mois en fronçant légèrement les sourcils. Mes yeux se posaient sur sa main, qu'il avait posé sur la mienne, puis je croisais son regard et après un mince sourire ma langue se déliait. Des souvenirs... J'ai l'impression. Autant du tremblement de terre qu'en rapport à des personnes que je vais croiser dans la journée. Je ne sais d'ailleurs pas faire la différence entre ce qui a été mon passé et ce qui est le fruit de mon imagination. expliquais-je tandis que je réalisais qu'une fois de plus il m'avait donné le courage de le faire.
Sa question me pris quelque peu au dépourvu mais je lui répondais sincèrement en secouant la tête ponctuant ma réponses de ses paroles : Je suis dans une colocation jusqu'à ce que ma sororité me soit moins étrangère. Je le regarde écrire ses coordonnées, gênée qu'il fasse preuve d'autant d'attention à mon égard. Etait-ce la gêne, ma timidité, l'émotion, ma fatigue ou un mélange de tout cela qui titilla mes glandes lacrymales, mais je fut prise d'une irrésistible envie de pleurer. Avalant péniblement ma salive, je baissais la tête comme pour me cacher en marmonnant une rapide merci, riant et pleurant en même temps tout en m'excusant pour cette attitude que je ne savais expliquer.CODE BY RESSAPANDA.
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