Invité
est en ligne
Invité
I'M ONLY A FOOL FOR YOU
Tes yeux se posent sur ton ami qui prend une éternité à entrer dans la voiture, tu fronces les sourcils n'étant pas d'humeur à être patient, tu souffles un grand coup avant de klaxonner pour montrer que t'es pas content. Sale gosse, va. « Si tu entres pas dans cette voiture, j'te jure sur ma tête que j'vais me chercher à bouffer tout seul. J'ai la dalle, j'meurs de faim et toi... Tu.. Tu fous quoi, d'ailleurs ?! » Tu fronces les sourcils en pestant, encore et encore. Tu n'es pas toi-même quand tu as faim, on le remarque rapidement vu ton comportement avec ton ami. En même temps, pourquoi prendre son temps alors qu'il t'a dit que vous partiez maintenant ? Tu as du te presser pour te lever et t'habiller et il n'est même pas foutu de monter dans cette foutu voiture. Tu veux le tuer, tes envies de meurtres, tu les sens et t'aimerais bien lui faire du mal, là, que t'aurais aucune pitié pour lui. Aucune âme, ce gosse. Il te laisse mourir tranquillement sur le siège passager. De plus, il fait chaud. Trop chaud. Le soleil n'est pas ton meilleur ami et on le remarque à ta couleur de peau. T'es blanc comme un cul, Caspar. Tu l'sais, t'es au courant, t'as pas été bronzé beaucoup, ces temps-ci. En même temps, tu étais en cours, les vacances se présentant récemment, t'as plutôt traîné à ton bureau plutôt que te dorer la pilule. Ce n'est pas le soleil qui t'assureras un travail plus tard, tu en es bien conscient. Ton ami monte finalement dans sa voiture et tu soupires de soulagement. Celui-ci à la bonté de te ramener au McDo pour que tu t'enfiles une tonne de mal-bouffe. Beau, la jeunesse. Une fois votre 'repas' fini, tu sors de là, boisson à la main. Clairement, t'as besoin de boire. Autrement, on retrouverait un blond mort dans une voiture suite à la chaleur. Victime. Tu remontes dans la voiture où tu gardes la vitre fermé, ton ami s'est déjà occupé de cela en ouvrant toutes les fenêtres presque et toi, t'es spécial, tu fais dans l'original et t'oublies surtout d'ouvrir cette foutue fenêtre. Tu poses tes lunettes de soleil sur ton nez et tu observes les gens qui marchent dans la rue en sirotant ton coca, comme un enfant. C'est limite si tu aurais pu aller jouer dans les jeux pour les moins de cinq ans, tu as parfaitement ta place là-bas, tout le monde approuverait. Tu fronces les sourcils quand tu vois ton ami faire un détour sur le parking. Ta maison, elle est loin d'être là. Tu entends de la musique et rapidement, tu croises quelques filles en maillots de bains. Tu désespères. « T'es pas sérieux, là ? » T'es loin d'être quelqu'un qui se plaint tout le temps, mais voir des filles se frotter contre sa voiture, tu ne trouves pas cela excitant, toi. Alors que ce con à côté, il pense le contraire. Si ça c'est le futur, c'est mal barré. Tu poses ta main sur ton front et légèrement sur tes yeux quand tu le vois faire. « J'ai plus d'estime pour toi, sache-le.» Tu ne sors pas de la voiture, tu comptes laisser passer le temps en espérant que cela se finisse rapidement. En réalité, tu pourrais rentrer à pieds, mais tu as la flemme et donc, tu laisses ces filles s'amuser devant vous et tu laisses aussi ton ami profiter du spectacle pendant que toi, tu joueras à un jeu débile sur ton téléphone et c'est le scénario qui se produit. Jusqu'à ce que tes yeux de curieux regardent à travers la fenêtre et là, t'es pris d'un fou rire énorme. Tu penses rêver. Certes, c'est beau de voir cela, mais t'es surtout surpris. Braxton, en maillot de bains, dans le lot de filles. La jolie blonde, mais surtout la plus chiante que tu puisses connaître. Tu ne t'entends pas avec et elle te rappelle l'échec que tu as vécu à ce foutu concours. Tu sors de la voiture en faisant attention de ne pas blesser une fille en ouvrant la portière. Tu prends avec toi tout ton bordel, donc ton téléphone, ta boisson et tu gardes tes lunettes de soleil sur le nez. Tu as ce sourire de con sur le visage et tu ne te prives pas de regarder la blonde un peu plus que tu ne devrais. Rien de pervers. C'est comme un tableau dans un musé, c'est là pour que tu regardes. « Tiens, tiens, qui voilà. » Tu ne peux t'empêcher de rire à nouveau avant de pencher la tête. « Rosebury, je dois dire que tu m'épates pour le coup. » Tu la cherches et tu adores cela. T'es vraiment étonné, il n'y a pas à dire. D'habitude, tu la vois le pif dans les livres et là, c'est tout à fait différent de tes habitudes. Et elle peut déjà se douter que tu l'emmerderas à vie avec cela.
claude gueuse
(Invité)