BRAX+CAS - i'm only a fool for you

I'M ONLY A FOOL FOR YOU

Tes yeux se posent sur ton ami qui prend une éternité à entrer dans la voiture, tu fronces les sourcils n'étant pas d'humeur à être patient, tu souffles un grand coup avant de klaxonner pour montrer que t'es pas content. Sale gosse, va. « Si tu entres pas dans cette voiture, j'te jure sur ma tête que j'vais me chercher à bouffer tout seul. J'ai la dalle, j'meurs de faim et toi... Tu.. Tu fous quoi, d'ailleurs ?! » Tu fronces les sourcils en pestant, encore et encore. Tu n'es pas toi-même quand tu as faim, on le remarque rapidement vu ton comportement avec ton ami. En même temps, pourquoi prendre son temps alors qu'il t'a dit que vous partiez maintenant ? Tu as du te presser pour te lever et t'habiller et il n'est même pas foutu de monter dans cette foutu voiture. Tu veux le tuer, tes envies de meurtres, tu les sens et t'aimerais bien lui faire du mal, là, que t'aurais aucune pitié pour lui. Aucune âme, ce gosse. Il te laisse mourir tranquillement sur le siège passager. De plus, il fait chaud. Trop chaud. Le soleil n'est pas ton meilleur ami et on le remarque à ta couleur de peau. T'es blanc comme un cul, Caspar. Tu l'sais, t'es au courant, t'as pas été bronzé beaucoup, ces temps-ci. En même temps, tu étais en cours, les vacances se présentant récemment, t'as plutôt traîné à ton bureau plutôt que te dorer la pilule. Ce n'est pas le soleil qui t'assureras un travail plus tard, tu en es bien conscient. Ton ami monte finalement dans sa voiture et tu soupires de soulagement. Celui-ci à la bonté de te ramener au McDo pour que tu t'enfiles une tonne de mal-bouffe. Beau, la jeunesse. Une fois votre 'repas' fini, tu sors de là, boisson à la main. Clairement, t'as besoin de boire. Autrement, on retrouverait un blond mort dans une voiture suite à la chaleur. Victime. Tu remontes dans la voiture où tu gardes la vitre fermé, ton ami s'est déjà occupé de cela en ouvrant toutes les fenêtres presque et toi, t'es spécial, tu fais dans l'original et t'oublies surtout d'ouvrir cette foutue fenêtre. Tu poses tes lunettes de soleil sur ton nez et tu observes les gens qui marchent dans la rue en sirotant ton coca, comme un enfant. C'est limite si tu aurais pu aller jouer dans les jeux pour les moins de cinq ans, tu as parfaitement ta place là-bas, tout le monde approuverait. Tu fronces les sourcils quand tu vois ton ami faire un détour sur le parking. Ta maison, elle est loin d'être là. Tu entends de la musique et rapidement, tu croises quelques filles en maillots de bains. Tu désespères. « T'es pas sérieux, là ? » T'es loin d'être quelqu'un qui se plaint tout le temps, mais voir des filles se frotter contre sa voiture, tu ne trouves pas cela excitant, toi. Alors que ce con à côté, il pense le contraire. Si ça c'est le futur, c'est mal barré. Tu poses ta main sur ton front et légèrement sur tes yeux quand tu le vois faire. « J'ai plus d'estime pour toi, sache-le.» Tu ne sors pas de la voiture, tu comptes laisser passer le temps en espérant que cela se finisse rapidement. En réalité, tu pourrais rentrer à pieds, mais tu as la flemme et donc, tu laisses ces filles s'amuser devant vous et tu laisses aussi ton ami profiter du spectacle pendant que toi, tu joueras à un jeu débile sur ton téléphone et c'est le scénario qui se produit. Jusqu'à ce que tes yeux de curieux regardent à travers la fenêtre et là, t'es pris d'un fou rire énorme. Tu penses rêver. Certes, c'est beau de voir cela, mais t'es surtout surpris. Braxton, en maillot de bains, dans le lot de filles. La jolie blonde, mais surtout la plus chiante que tu puisses connaître. Tu ne t'entends pas avec et elle te rappelle l'échec que tu as vécu à ce foutu concours. Tu sors de la voiture en faisant attention de ne pas blesser une fille en ouvrant la portière. Tu prends avec toi tout ton bordel, donc ton téléphone, ta boisson et tu gardes tes lunettes de soleil sur le nez. Tu as ce sourire de con sur le visage et tu ne te prives pas de regarder la blonde un peu plus que tu ne devrais. Rien de pervers. C'est comme un tableau dans un musé, c'est là pour que tu regardes. « Tiens, tiens, qui voilà. » Tu ne peux t'empêcher de rire à nouveau avant de pencher la tête. « Rosebury, je dois dire que tu m'épates pour le coup. » Tu la cherches et tu adores cela. T'es vraiment étonné, il n'y a pas à dire. D'habitude, tu la vois le pif dans les livres et là, c'est tout à fait différent de tes habitudes. Et elle peut déjà se douter que tu l'emmerderas à vie avec cela.

claude gueuse

I'm only a fool for you
— with Caspar

Un car wash sur le campus de l'université, voilà quel genre d'invitation Braxton avait reçu par sms il y a quelques jours de cela. Et inutile de vous dire que le message avait été aussitôt supprimé après sa lecture, parce que ce n'était probablement qu'une blague. Ou une intox, comme vous préférez. Et puis, même si ça n'était pas le cas, qu'est-ce que ça pouvait lui faire hein ? La personne qui lui avait envoyé ça ne croyait tout de même pas qu'elle allait accepter de se prêter à ce stupide jeu qui consistait à se frotter contre des voitures à moitié dénudée ? Ah ça non, ça ne valait pas la peine d'y réfléchir ne serait-ce que cinq secondes, la réponse était négative. Faire la bonne pour quelques dollars ? Très peu pour elle. L'argent, ce n'était pas ça qui lui manquait et elle ne voyait pas pourquoi elle devrait nettoyer des voitures qui n'étaient, en général, même pas sales et appartenaient à d'autres étudiants. Elle qui n'avait même pas son propre véhicule - ni le permis en fait - ça aurait été plus ironique qu'autre chose. Et pour ce qui était de se pavaner en maillot de bain, non merci, elle passait son tour. Ça ressemblait plus à de la prostitution qu'à un lavage de voiture... Puis, en y réfléchissant à deux fois, ça ne profitait qu'à qui, ce car wash ? Aux mecs, encore une fois. Encore et toujours. Parce que tous pouvaient venir se rincer l'oeil à leur bon vouloir sans même venir déposer leur bagnole, ce qui la dégoûtait rien que d'y penser. Sa mère ne l'avait pas élevée pour chauffer les mecs, mais pour les repousser. Et pourtant, en ce samedi après-midi, c'était bel et bien sur le parking d'Harvard que la Rosebury se trouvait, vêtue de son maillot de bain aux couleurs du drapeau américain ainsi que de son short en jean et d'une paire de converses blanches - pas question d'avoir mal aux pieds en plus de ça. Ouais ouais, pire que du foutage de gueule vous allez me dire, mais c'était évident que la blonde n'était pas là de son plein grès. On lui avait un peu - beaucoup - forcé la main avec en prime, tout un tas d'arguments sur le pourquoi elle devrait y participer. Alors, le bon côté des choses dans tout ça ? Ce car wash était l'idéal pour se fondre dans la foule d'étudiantes et par conséquent, de se faire passer pour n'importe quelle fille normale et stupide de ce campus. Et puis... pour ceux qui la connaissaient déjà - mais très mal - ce serait l'occasion de leur montrer qu'elle était loin d'être celle qu'ils pensaient, c'est à dire une fille à papa aux allures et caprices de princesse. Ce qui était déjà pas mal. Bon, elle ne le faisait pas avec le sourire, contrairement à d'autres, mais le faisait quand même. Avec de la bonne musique en fond, ça passait, ce n'était pas si terrible que ça. Jusqu'à ce que, alors qu'elle terminait avec une voiture désormais toute brillante, une voix derrière elle ne vienne lui hérisser tous les poils de son corps. C'était une blague, un rêve, un cauchemar ? Caspar. Qu'est-ce que ce mec foutait là sérieusement ? Ah non, en fait, ça c'était une évidence : il venait mater, comme tous les autres mecs. Pathétique. En tout cas, il pouvait toujours courir pour qu'elle ne s'occupe de lui. Tout simplement hors de question. Tout le monde mais pas lui quoi. Serrant la mâchoire, elle tourna les talons pour se retrouver face à ce grand blond platine qui ne pouvait que sourire, bien entendu. "Et toi, pas du tout. Vous êtes vraiment tous les mêmes." lâcha-t-elle froidement en le regardant avec noirceur. Bah ouais, il avait beau porter des lunettes de soleil, ce n'était pas difficile de deviner où ses yeux pouvaient se poser. Ce qu'il pouvait l'énerver, ce mec, à toujours fais son malin et se prendre pour le meilleur d'entre tous... Rah, ça ne faisait que deux minutes, même pas, et elle avait déjà envie de le claquer, lui et sa belle gueule.

(Invité)

I'M ONLY A FOOL FOR YOU

Tu souris en voyant la joie qu'elle porte quand elle t'aperçoit. En réalité, ça te touche en plein coeur. L'amour qu'elle te porte est si énorme qu'on ne peut le voir. Tu le vois ainsi. Brax, tu ne l'aimes pas. Tu ne l'aimes pas car tu la vois comme superficielle, fille à papa et surtout, une fille qui veut être parfaite. Tu n'aimes pas ce genre de fille et tu ne l'aimes donc pas, elle. Ce qui t'étonne aujourd'hui, c'est sa présence ici. Tu n'as regardé aucune fille, cela ne t'attire pas. Enfin, de voir une fille se frotter à une voiture pour de l'argent et pour faire bander des mecs derrière presque, ça n'a rien d'attirant pour ta propre personne. Après, ce n'est qu'un avis personnel et tu ne juges personne. Hormis l'autre con dans sa voiture entrain de baver. Là, tu peux juger et c'est ce que tu as fait et que tu fais toujours, dans un coin de ta tête. La seule fille que tu as regardé, c'est elle. Et pas que parce que tu t'adressais à elle. Ce n'est pas ton genre, de regarder ainsi les filles que tu n'aimes pas, mais la blonde reste encore la seule que tu regardes avec admiration. Son corps; tu peux le dire : tu l'apprécies. Par contre, c'est certainement la seule chose que tu aimes chez-elle. Le physique est là, mais le mental manque à l'appel, malheureusement. Tu penches la tête en fronçant la tête lorsqu'elle te dit que vous êtes tous les mêmes, les garçons. Tu ne peux t'empêcher de rire. Déjà, elle ne te connaît pas et n'a aucun droit de dire que tu es pareil à un autre et deuxièmement, on pourrait dire pareil des filles. Qu'est-ce qu'elle fait et que les autres font ? Elle excite les mecs en se frottant à une voiture, ce n'est pas mieux, tu penses. Tu remarquais, par la même occasion, le regard qu'elle te portait et tu ne pouvais que rouler des yeux. Pitoyable. T'as même pas été désagréable qu'elle te traite ainsi. «J'suis pas du genre à observer avec admiration.. ça.» Tu désignes alors toutes les filles autour et l'agitation. Tu lui souris avant de relever tes lunettes de soleil et de boire quelques gorgées de ta boisson. «Et avant que tu ne te mettes à penser des trucs, je n'ai regardé qu'une fille ici et c'est toi.» Tu lui souris, non pas fièrement, mais sincèrement. Tu hausses les épaules, tu connais certainement pleins d'autres filles ici et pourtant, t'es venu chez-elle. Tu te demandes pourquoi, en sachant qu'elle allait finir par te casser les burnes. «Enlève-moi ce regard, là. Madame est pas contente de voir l'homme de sa vie ?» Que tu lui balances comme si tout était normal, mais surtout pour la faire chier. En réalité, de le dire, ça te fait rire car tu sais que ce fait ne sera jamais réalisé. Jamais ça n'arrivera et ça, tout le monde s'en doute. Elle et toi, vous êtes fait pour les piques, les disputes et tout ce qui s'en suit.

claude gueuse

I'm only a fool for you
— with Caspar

Voilà qu'il se mettait à rire à cette remarque, censée à la base, être désagréable et lui donner envie de faire demi-tour aussi vite qu'il avait pointé le bout de son nez dans son secteur. Il n'y avait absolument rien de drôle pour le coup alors elle ne comprenait pas ce qu'il trouvait si amusant. Si ça se trouve, c'était juste un signe de gêne ou de vexation et dans ce cas, en effet, il y aurait de quoi rire. Mais Braxton doutait que ce soit le cas, puisque sinon, il ne serait sûrement pas venu lui parler. D'ailleurs, elle avait du mal à croire ce qu'il venait de lui sortir là, c'est à dire que tout ce "spectacle" ne l'intéressait pas. C'était un mec, alors ça devait forcément attirer son attention plus qu'autre chose et le captiver, il n'allait pas lui faire croire le contraire. Elle l'observa en plissant les yeux, méfiante et pas vraiment convaincue, avant de détourner le regard. "Alors qu'est-ce que tu fous là ?" lança-telle en attrapant un seau d'eau savonneuse posé au sol qu'elle transporta jusqu'à la prochaine voiture, en prenant bien soin d'ignorer Caspar lorsqu'elle passa devant lui. Mais la Rosebury tourna aussitôt les talons lorsqu'il reprit la parole, précisant qu'il ne l'avait regardée, qu'elle. Braxton fronça les sourcils en le regardant toujours aussi... méchamment, encore plus étonnée que ce qu'il avait pu dire précédemment. Là, c'était certain, elle ne le croyait pas. Parce qu'elle ne voyait pas pourquoi il l'aurait regardée, elle, plutôt qu'une autre. Surtout que ce n'était pas l'amour fou, entre eux. Et que d'autres filles étaient plus déshabillées et à l'aise qu'elle ne l'était. "T'avises pas de recommencer." Ouais, fallait surtout pas que ça devienne une habitude, surtout venant de sa part. C'était pire, en fait, de s'imaginer qu'il avait posé ses beaux yeux bleus sur elle plutôt que sur une autre. Lui qui venait de préciser qu'il n'était pas ce genre de mec, sa crédibilité retombait à zéro là, et même plus bas en fait. Fallait pas la prendre pour une conne, elle n'était pas aussi naïve que ce que les gens pouvaient croire, oh que non. Attrapant une éponge du seau, elle commença à frotter la carrosserie de la voiture devant elle, à sa façon hein, pas comme d'autres pimbêches pouvaient s'amuser à le faire. Elle était déterminée, elle voulait se concentrer sur cette tâche, histoire d'en finir au plus vite, mais maintenant que le blond lui avait dit ça, elle avait cette étrange impression que tous les regards se posaient sur elle, ce qui était plus que dérangeant. "En fait si !" dit-elle en reposant l'éponge sur le capot, un grand sourire aux lèvres. "Tu as même pensé à m'apporter à boire, c'est trop adorable ! S'exclama-elle en s'emparant de la boisson qu'il tenait à la main avant d'en boire une gorgée, ne le quittant pas des yeux une seule seconde, plutôt fière d'elle. Bah quoi ? Il faisait chaud, elle avait soif et lui, de quoi s'hydrater. Et puis, Braxton en avait plus besoin que lui. Après tout, ça ne demandait pas tellement d'effort de tenir sur ses deux jambes et de se rincer l'oeil.

(Invité)

I'M ONLY A FOOL FOR YOU

Pour l'instant, tu es certainement le garçon le plus innocent de l'endroit. Tu as accompagné un ami, tout simplement et maintenant, on te voit comme un garçon qui profite de mater ces filles entrain de laver des voitures. Ce n'est pas ton truc, loin de là. Mais ça, Braxton ne le sait pas car elle ne te connaît pas et qu'elle puisse penser que tu peux profiter d'elles ainsi, ça t'énerve au fond, parce que t'es pas un garçon comme ça. T'es encore un gars bien, dans ton genre, faut le dire. «J'accompagne un ami qui a voulu se rincer l'oeil sur ton corps et celui de tes copines.» Comme si elle allait te croire. Peut-être pensera-t-elle que tu mens, ce qui, en fait, n'est pas un mensonge, mais une réalité, la tienne et la leurs. T'es pas ici pour regarder, mais pour accompagner ton ami qui s'fait certainement plaisir aux yeux devant tout cela. Tu trouves cela minable, tu ne dis rien, qu'il fasse ce qu'il veuille, mais tu n'as pas envie d'être associé à ce genre d'individu. Pas du tout, en fait. «Il est resté dans sa voiture.» Logiquement, vu qu'il n'est ni à côté de toi et qu'aucun garçon ne tente de pécho une fille en étant tactile. Parce qu'il faut le préciser, ce gars est tactile avec les filles et d'après lui, c'est sa façon d'avoir des filles aux lits, le contact. Tu penses que c'est à cause de sa technique qu'il finit souvent seul la nuit devant son écran de portable, dans le plus grand des calmes. Et t'es pas le seul à penser la même chose, loin de là. Tu hausses les sourcils lorsqu'elle t'annonce que tu ne dois plus la regarder, du moins, tu ne dois plus le refaire. Tu secoues ta tête de droite à gauche avant de reposer ton regard sur elle et tu ne la lâches pas. Histoire qu'elle réalise que tu ne l'écoutes pas et que tu t'amuses. C'est pour cela que tu pourrais être comparé à un psychopathe sur le moment même, vu le regard que tu lui lances et vu l'insistance de celui-ci. T'es vraiment con, mais on t'aime bien pour ça. «Sinon quoi ? Tu comptes me refaire le portrait avec tes mains fragiles, blondie ?» Tu souris moqueur avant de te mettre à rire dans ton coin. Tu la regardais laver la voiture et tu remarquais bien vite qu'elle le faisait normalement et pas en se frottant comme d'autre. Rien de vulgaire, ni de provoquant dans sa manière de frotter la carrosserie de la voiture. Les garçons devaient être déçus, elle avait un beau corps, une belle gueule, mais elle n'était pas là pour les faire baver, mais bien pour nettoyer les voitures et là, tu te mis à la respecter un peu plus qu'au départ. Au final, t'avais été loin dans tes pensées. Toi qui pensais qu'elle se frottait contre les carrosseries, eh bien non. Tu n'étais pas déçu, au contraire. Tu l'observais faire un instant avant qu'elle ne se retourne et qu'elle n'attrape ton verre. Tu n'as pas eu le temps de faire quoi que ce soit qu'elle buvait déjà ta boisson. Tu la regardais en secouant la tête et en te mordant la langue avant de lui sourire de la façon la plus angélique possible. «Mais, mon bébé, tu sais à quel point je suis adorable, n'est-ce pas ?» Tu soupirais avant de rouler des yeux et d'aller t'appuyer sur la voiture en question, sans gêne. Tu gâchais le plaisir d'un mec, très certainement et c'était bien pour cela que tu prenais tes aises. «J'espère que tu t'étoufferas avec ce soda du plus profond de mon coeur, ma chérie.» Avec toujours cette pointe d'ironie à chaque phrase. Grave, bande de gosses.

claude gueuse

I'm only a fool for you
— with Caspar

Alors c'était donc ça, son excuse ? Monsieur n'était pas là pour se rincer l'oeil puisque ça ne l'intéressait pas, non, il faisait juste acte de présence pour son ami. Comme c'était généreux de sa part. Vraiment, c'est qu'il devait en avoir de la chance, l'autre, d'avoir un ami comme le blond. Ahah, sérieusement, Caspar aurait pu trouver mieux. Lui qui se ventait d'être si... intelligent et meilleur que tout le monde, c'était décevant. Surtout que, s'il était là pour son pote, ce dernier n'était même pas présent à ses côtés, alors niveau crédibilité, on repasserait. D'ailleurs, Braxton s'apprêtait à lui demander où se trouvait donc ce fameux "ami" mais le garçon fut plus rapide, lui donnant une réponse avant qu'elle n'ait pu lui poser la question. Bien, il anticipait... ou alors, il lisait dans les pensées. Avec une préférence pour la première option qui était, non seulement plus crédible mais aussi plus rassurante. Hors de question que quelqu'un ne puisse lire dans son esprit et encore moins ce grand blond en particulier. "Ah oui ? Et pourquoi tu l'accompagnes alors, si ça ne t'intéresse pas ?" Ouais tiens, réponds donc à ça, explique nous pourquoi t'es pas resté avec ou pourquoi t'es pas juste reparti, si ce n'est pour avoir une meilleure vue, sous un angle différent. Surtout qu'il venait d'avouer l'avoir regardée et qu'il ne se gênait pas pour continuer, malgré son petit avertissement. Elle non plus ne le lâchait pas du regard, y mettant toute la rage et l'agacement qu'elle pouvait, pour lui montrer que ça ne lui plaisait pas du tout. Furieuse, elle l'était, parce qu'il le faisait exprès, parce que ça l'amusait et qu'au final, lui aussi se croyait tout permis. Il avait de beaux yeux, de très beaux yeux bleus qu'il ne se gênait pas de poser où il le souhaitait et ça, c'était ce qu'il y avait de plus agaçant. Même si on pouvait s'y perdre, dans son regard, ce n'était pas Braxton qui allait s'arrêter à ça. Parce qu'il se foutait de sa gueule et qu'il la sous-estimait, en plus. "Tu serais surpris." De ce qu'une fille aux mains fragiles pourrait faire, si elle le voulait vraiment. Avec un peu de motivation, une super force n'était pas nécessaire. Alors si Caspar ne la croyait pas capable de se faire respecter, il se fourrait le doigt dans l'oeil. Méfiez-vous des apparences, c'était exactement ça avec la demoiselle. Et plutôt deux fois qu'une. Même si c'est ce qu'elle était en train de faire, ses jolies mains n'étaient pas faites pour laver des voitures. Disons que c'était une exception, la seule dans toute son existence, très certainement. Elle ne se gêna donc pas pour s'emparer de sa boisson et d'en profiter à la place du jeune homme qui cachait très bien son agacement, fallait l'avouer. Braxton se contenta de lui répondre en souriant, un beau grand et faux sourire, avant de reprendre une gorgée puis de poser le gobelet sur le capot pour se remettre au travail. "Dégage tu veux bien, tu m'empêches de travailler." Parce qu'il bloquait le passage et l'accès au pare-brise hein, pas parce qu'il la déconcentrait. Bon, peut-être que si en fait, mais juste un peu.

(Invité)

I'm only a fool for you
— with Caspar

« - Ah oui ? Et pourquoi tu l'accompagnes alors, si ça ne t'intéresse pas ? » Tu l'observes un instant avant de hausser des épaules. Il est vrai que tu aurais pu pousser tes explications un peu plus loin, tu te laisses juste passer pour un pervers idiot, ce que, bien évidemment, tu n'es pas. Tu attribuerais bien ce rôle à la blonde en face de toi, c'est idiot et on pourrait le voir d'un oeil pervers, ce qu'elle fait. Elle est en mauvaise position pour te dire quoi que ce soit, bien que tu ne lui en veuilles pas. Elle a ses droits, donc laver une voiture en maillot devant un tas d'hommes en chaleur, c'est son choix, mais tu ne le respectes pas pour autant. Justement, tu t'amuses avec cela, tu restes là et tu l'emmerdes rien qu'en restant près d'elle. C'est ainsi, ta présence lui suffit pour l'emmerder et tu ne pouvais pas rêver mieux. « - On est parti manger, il s'est arrêté ici et j'ai la flemme de me rendre chez-moi à pied parce que monsieur se lave l'oeil sur vos corps. J'attends, tout simplement. Madame est satisfaite ? » Après, qu'elle te croit ou pas, c'est une autre histoire. Tu t'en fous complètement, qu'elle reste sur son idée, tu resteras sur la tienne. Tu es un garçon assez têtu et tu l'es presque plus avec la blonde. Tu t'adosses à la voiture, tu la regardes boire ta boisson et derrière tes lunettes, tu la juges. T'aurais du y mettre du poison, par amour, vous savez. Tu l'aurais regardé se torde en deux avec amusement juste parce qu'elle t'avait volé ta boisson sans te le demander. Elle méritait que tu renverses celle-ci sur sa belle chevelure de princesse pour qu'elle comprenne que justement, elle n'est pas une princesse pour toi, mais une fille qui se croit permis de bien des choses. Faut qu'elle comprenne que t'es pas un pigeon, que tu la laisserais pas faire, que t'as plus d'un tour dans ton sac. Alors, vous vous provoquez et c'est certainement la plus belle chose dans votre relation. L'ironie de vos piques et les sourires tous aussi hypocrites les un que les autres. Tu les aimes, mine de rien. Braxton est toujours là pour rajouter du piment dans ta vie et tu ne peux qu'aimer. Tu adores cela, même. C'est devenu normal au fil du temps et tu ne peux que t'y être habitué. Normalement, tu es un garçon souriant et gentil, avec elle, tu te transformes en quelqu'un de provocateur et à la limite du salop par excellence. Mais, écoutes, la vie a fait que vous n'étiez pas fait pour vous entendre. Tu ne la connais pas par coeur, mais tu as eu un aperçu de la blonde qui t'a laissé ainsi, tu as cette image d'elle et personne ne te l'enlèvera. « - Je ne savais pas que tu avais besoin d'argent. Tu aurais pu trouver mieux, comme job. Je dis ça, je dis rien. » Tu ne t'attendais pas à une réponse par rapport à ta provocation. Braxton, pour toi, était fragile et elle ne pouvait te faire de mal. Tu souriais une nouvelle fois, elle ne manquait pas de cran et trouvais toujours à te répondre. Bref, le rêve. Tu n'allais pas la laisser avoir le dernier mot, tout simplement parce que entre vous, c'était ainsi. Le dernier qui avait le dernier mot repartait heureux. L'autre rageait dans son petit coin, en se taisant. Sauf que cela n'arrivait que rarement, vous trouviez toujours une réponse à telle ou telle provocation que ça en devenait limite fascinant. Jamais vous ne manquiez de ressource ou de mots, vous saviez quoi dire et à quel moment le dire. Et mine de rien, auparavant, tu ne savais pas le faire. Braxton t'a en quelque sorte appris, mais ce n'est pas pour autant que tu vas lui donner du respect. Braxton et Caspar, c'est loin de fonctionner ainsi, tout le monde le sait. « - Bébé, tu m'as caché des choses ? Comme ça, tu sais usé de tes mains ? Tu ne me l'as jamais montré. » Aucune allusion perverse, non, bien-sûr que non. Tu es bien au dessus de cela, c'est évident. Bon, pour le coup, tu es tombé bien bas, dans les abysses que tu ne veux pas rejoindre. Tu n'as pas ce niveau, mais faut que tu te l'avoues, avec Braxton, c'est toujours différent et ces abysses, tu vas les rejoindre si tu continues. Elle te cherche, tu trouves quoi répondre et tu te fous complètement des conneries que tu peux dire. Certes, c'est dégueulasse comme réponse, mais tu sais que tu ne la laisserais pas de marbre malgré tout. Tu provoques, comme à ton habitude fâcheuse. Tu fais mine d'être triste quand elle te dit de dégager, tu roules des yeux tout en souriant. Tu comprends qu'elle veut te voir partir et c'est donc pour cela que tu comptes rester. T'es un garçon très aimable, on t'a déjà mit au courant et elle te le fait comprendre chaque jour. « - Je sais que ma présence te rend heureuse malgré tout, Braxton. Arrête de le nier, tu n'es même pas crédible. » Tu lui souris avant de poser les yeux sur le gobelet qu'elle avait, quelques minutes avant, poser sur le capot de la voiture. T'étais un putain de génie. Un sourire innocent sur le visage, tu quittais ta place, la laissant travailler avant de t'avancer vers ce gobelet et de le faire tomber d'un petit mouvement de main. Il y avait encore de la boisson dedans, à ton plus grand bonheur. « - Oh mince alors, je suis vraiment désolé. » Tu t'éloignes, la suivant du regard, mais tu restes près de la voiture et d'elle. Tu ne veux pas partir, ce serait tellement dommage. « - Je t'aime aussi. » Tu as toujours été très marrant, Caspar, mais réaliste, ça ne t'arrives que très peu.

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I'm only a fool for you
— with Caspar

La dernière chose à laquelle Braxton s'attendait en posant cette question, c'est à une réponse crédible de la part du jeune homme. Enfin, c'est pas que c'était particulièrement crédible mais en l'écoutant parler, elle compris sans trop de mal qu'il était sincère. Il disait la vérité, ça se voyait et ça la faisait chier. En fait, elle aurait presque préféré qu'il soit ici de son plein grès, parce que ça aurait été plus simple comme ça. Non, au lieu de ça, monsieur était là juste parce qu'il attendait son pote alors résultat, c'était plus compliqué de le détester pour ça et de le faire passer pour un connard pervers. Mais bon, le petit côté "la flemme de rentrer à pieds", ça fallait avouer que c'était drôle quand même. D'ailleurs, elle ne se retint pas de sourire en haussant les sourcils lorsque le blond lui sortit ça, histoire de lui montrer que s'il y avait une part de flemme, il n'y avait sûrement pas que ça. "Ouais, bah tu pourrais attendre ailleurs." Satisfaite parce qu'elle avait eu sa réponse, oui, mais pas qu'il soit toujours là, à moitié allongé sur le capot de la voiture. Quitte à faire ça, autant qu'il enlève son t-shirt lui aussi, hein. Enfin non, peut-être pas en fait. C'était déjà assez gênant comme ça, fallait pas en rajouter une couche. Braxton devait se concentrer sur le lavage de voiture et non sur le blond qui ne semblait pas décidé à bouger de là malgré la manière désagréable avec laquelle elle s'adressait à lui. Encore un qu'elle ne parvenait pas à faire fuir, à croire que ça devenait de plus en plus courant. Mais le pire, c'est que monsieur se croyait drôle avec ses remarques complètement stupides et qui ne valaient même pas un sou. "Et toi je ne te savais pas si en manque. Tu sais, les poupées, ça se vend. Je dis ça, je dis rien." Nouveau sourire hypocrite avant de sortir un billet de la poche de son short et de le poser devant lui. "Tiens, au cas où ce serait trop cher pour toi." Oui, c'était n'importe quoi, Caspar venait de lui faire comprendre qu'il n'était pas là pour se rincer l'oeil à la base et voilà qu'elle recommençait avec ça. Mais fallait bien l'attaquer sur quelque chose et c'était ce qui lui venait à l'esprit en premier alors sorry, not sorry, il n'avait qu'à se taire ou s'en aller s'il n'était pas content. En attendant, elle n'allait pas s'arrêter de laver la voiture juste parce qu'il l'était là et s'il pouvait recevoir un peu d'eau et de savon par la même occasion, la blonde ne disait pas non. Pourtant à la nouvelle remarque du jeune homme, elle se stoppa net dans ce qu'elle était en train de faire, relevant les yeux sur lui, silencieuse. Grimaçant, elle le regarda avec le plus de dégoût possible avant de prendre la parole : "Pfff, tu me donnes envie de vomir." Et après, elle devait croire qu'il n'était pas là pour se rincer l'oeil ? Ahah, non mais la blague quoi. Il était aussi pervers que les autres parce que si ça ne l'intéressait vraiment pas, il serait reparti chez lui tout seul, comme un grand, à pieds ou en bus et voilà. Mais là, sa remarque pleine de sous-entendus, ça la dégoûtait, franchement. C'était exactement pour des choses comme celle-ci que la Rosebury repoussait la gente masculine à tout bout de champ. Et Caspar venait de lui prouver encore une fois qu'elle avait raison d'écouter sa génitrice. Elle n'avait même plus envie de lui répondre, préférant se concentrer sur une tâche qui ne voulait pas partir. Jusqu'à ce que monsieur ne se décide enfin à bouger, lui offrant un très court moment d'espoir, avant qu'il ne fasse tomber le gobelet - son gobelet, à lui - sur le sol. Serrant la mâchoire, sentant la colère monter petit à petit en elle, la blonde le regarda un instant avant de s'emparer du verre en carton et de lancer un plein sur Caspar - ou son dos pour être précis - avec rage. "T'as oublié ça !" hurla-t-elle, cette fois sans aucun sourire sur son visage, juste un regard noir, très noir. Elle n'avait plus envie de rire, plus du tout et s'il lui ressortait encore une allusion sexuelle, ce n'était pas un gobelet qu'il allait se prendre mais un sceau d'eau, rempli cette fois-ci.

(Invité)

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