you expected not to see me, right? (alaska)

Cela fait une semaine que je suis rentré à Boston. Une semaine où je me suis démené à tout retrouver mes papiers pour mon inscription à l'université. Le directeur venait de me recevoir, il était même content de me revoir dans les couloirs. Faut dire que j'avais de bonne note pour étudier la médecine. Puis, je n'ai jamais créé d'histoire, alors il n'avait pas de raison pour qu'il me refuse. J'ai même demandé si je pouvais participé au summer camp et il avait accepté sans rechigner. Chose qui m'a surpris légèrement. Après avoir quitté l'université, je me dirige machinalement vers les habitations du quartier Along Charles River. Je voulais faire une surprise à Alaska que je n'ai pas revue depuis plus de deux mois. Elle n'était pas au courant que j'étais de retour. En même temps, je n'ai pas eu le temps de prévenir tout le monde. Bref, je m'arrête à un fleuriste pour acheter un bouquet de fleur et ensuite au starbuck coffee pour prendre deux cafés latte ainsi que des viennoiseries. Elle avait bien le droit à un petit-déjeuner quand même. Je rentre dans la cage d'escalier et je monte jusqu'au numéro du studio d'Alaska. Une fois devant la porte, je viens à frapper deux coups et j'attends calmement avec le bouquet de fleur dans une main et les cafés ainsi que les viennoiseries de l'autre, tout cela accompagné d'un beau et grand sourire sur mes commissures de lèvres.

C'était un véritable carnage. Mon appartement. Ouais, mon petit studio était dans un état que je commençais à en perdre patience. Je n'étais pas une fille maniaque, genre vraiment pas, mais il y avait un moment où quand c'était vraiment le bordel, je commençais à péter un plomb et il fallait que je range absolument tout l'appartement. Je profitais de ce qu'Osean parte pour l'un de ses derniers cours pour me sortir du lit et ouvrir les fenêtres en grand. Il faisait beau en ce moment et c'était super agréable pour changer l'air. Je me transformais en tornade et je rangeais absolument tout, dépoussiérais les moindres recoins. C'était vraiment important de vivre dans un environnement propre pour se sentir bien. Ma jolie Neytiri n'osait pas bouger de sur le lit, me recardant faire des allers-retours avant de finalement s'étendre et s'endormir. Je crois que je voudrais être un chat. Je m'arrêtais finalement quand quelqu'un frappa à la porte. J'ouvrais aussitôt et je fus plus que surprise de tomber nez à nez avec Samaël. Un large sourire apparut sur mes lèvres, « Tu es rentré ! » m'exclamais-je à l'encontre de mon ancien colocataire. Je vins me réfugier dans ses bras malgré qu'ils soient chargés de plein de belles choses. « Tu tombes bien, je n'ai pas encore pris de petit déjeuner » m'exclamais-je avec un large sourire, le laissant entrer dans le studio. Quant au bouquet de fleurs qu'il tenait dans ses mains, il allait être la cerise sur le gâteau du ménage que je venais de faire.

Samaël était de retour. Je trouvais ça chouette de revoir mes amis proches revenir comme ça à Boston. Peut-être qu'un jour, c'était moi qui partirais et qui réapparaîtrais sans rien dire, j’espérais que les gens soient contents de me revoir. Faut dire qu'avec mon caractère de merde, je serais capable de me mettre tout le monde à dos avant de partir. J'en savais trop rien. Je crois qu'en amitié, je n'étais pas très rancunière ou alors, j'avais un seuil. Avec Sam, il n'y avait pas de raison pour que je boude son retour et j'étais même tellement heureuse que j'avais foncée dans ses bras, un large sourire sur les lèvres. Il avait apporté le petit déjeuner et avec le ménage matinal que je venais de faire, je crois bien qu'il tombait à pique. Je riais à sa remarque avant de le laisser entrer. « C'est parce que tu as vécu avec moi, je me connais bien... » J'attrapais un vase pour y mettre de l'eau et les fleurs. « Oh merci, c'est assez modeste et j'avoue qu'il n'était pas dans cet état quand je l'ai récupéré ! » Ouais, il avait fallu beaucoup de ménage pour en arriver là. Il y avait un coin bar/table haute au niveau de la cuisine, c'était le seul endroit du studio où je pouvais manger en réalité. « Prend places » lui proposais-je, on avait une petit déjeuner à prendre.