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DANTE ∇ oops i did it again.

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❝ de aime 'm' à haine 'n' il n'y a qu'une lettre ❞
l'amour est un jeu dont nous sommes les pions

Le passé nous rattrape forcément. Tôt ou tard, il est là, à notre porte et il ne demande pas la permission pour rentrer. Il vous bouscule et passe à côté de vous sans demander son reste. Il s'installe, prend ses aises et reste sans cesse contre vous. Il vous hante, vous absorbe votre énergie et tout votre morale. C'est une maladie qui tourne sans fin et qui ne vous lâche jamais. Parfois, on arrive à moins y penser et d'autres fois.. C'est pire. Un cercle vicieux qui n'a aucune fin et dont on ne peut rien faire. Il faut juste subir et survivre. Car la vie est une succession de période de survie. Personne n'est libre de rien. Nous restons toujours tributaire du passé et cette nostalgie que l'on veut douce et bienveillante se transforme en un cauchemar quotidien. Cette soirée était un enchaînement de situation sans réellement de sens. De toute façon, Elena s'en moquait de ce bal et elle n'y était venue que pour rendre à mal Dante et Baptiste. Ceux deux hommes qu'elle aime tant tout comme elle les déteste à la fois. Ce besoin vital qu'ils s'occupent d'elle la ronge et elle savait parfaitement que d'ici peu, elle se mettrait ces deux hommes à dos. Peu importe ce qu'elle ferait pour cela, ce serait trop extrême, mais.. Ils avaient l'air tellement occupé l'un comme l'autre ce soir que la brune avait pris plaisir à faire parler d'elle. Rien qu'un petit peu. Ce n'était pas elle qui allait être choquée d'avoir embrasser deux filles, mais son frère et son premier amour.. C'était tout autre chose. Si seulement ils avaient réagi, mais non. Au contraire, leur ignorance était bien trop lourde à supporter, alors quand Xavi, un.. comment dire.. « compagnon » de voyage durant sa phase de « suicide » avait fait irruption au bal, danser avec lui avait été un pur bonheur. Ça et les baisers échangés, c'était indéniable. Dans ses bras, elle s'apaisait et.. elle redevenait la Elena d'avant. Mieux, même, Sarah redevenait avec son côté doux et calme.

Mais la rancœur est toujours là, pas très loin. Alors sans réfléchir, Elena échangeait des baisers passionnés avec cette homme qui lui mettait du baume au cœur. Une façon de le remercier d'être là, à Harvard et que sa présence était plus que bénéfique à ses yeux. Encore une fois, s'arrêter là serait trop facile. Blasée d'avoir perdu son beau cavalier de danse, prendre l'air avait calmé ses idées de vengeance.. Ou pas tout à fait. Un beau métis avait croisé sa route et la demoiselle n'allait pas se gênée pour se rapprocher davantage de ce mignon libraire qu'elle avait rencontré quelques mois auparavant. Une rencontre qu'elle avait mis de côté avant de partir en vrille. De fil en aiguille et grâce à une bouteille de champagne pour le garçon, ils avaient fini sous une table. Pas que pour se faire des bisous ou se chauffer, mais pour coucher ensemble. Là ou dans les toilettes, quel importance ? Elle avait passé un moment magique et même si le confort n'était pas au rendez-vous, elle ne regrettait pas un seul instant. Souriant comme une idiote à côté de Kyle, son regard ne se privait pas pour détailler encore ce magnifique corps qu'était celui de cet homme. Elle savait que les gens de cette table pouvait revenir à n'importe quel moment et qu'elle ne pourrait pas y passer cacher toute sa vie avec lui. C'était bien dommage.. « On sort de là ? Je vais étouffer avec cette chaleur » rit-elle en se rhabillant tranquillement. Le laissant faire de même, un baiser fut claqué sur ses lèvres avant de passer la tête dehors et là..

« Dante » dit-elle d'une voix un peu trop calme en voyant les chaussures de l'homme imposant qui se trouvait debout devant la table. Remontant les yeux, c'était effectivement bien lui et.. À en juger par son regard, Elena allait passer un sale quart d'heure. Pour ne rien arranger, le métis sortait sa tête aussi et là.. Elle savait qu'il fallait qu'elle se dépêche de réagir si elle ne voulait voir personne s'entre-tue. « Je te rejoinds dehors, j'arrive » lui dit-elle en se remettant debout, la table la bloquant derrière et son italien étant droit comme un « i » devant son petit corps. Laissant son libraire préféré s'enfuir, la carrure du Winthrop ne lui fit ni chaud ni froid. De toute manière, ils allait se disputer, donc.. Pourquoi ne pas ouvrir les hostilités ? « Tiens.. C'est ta table ? Désolée, le sol ne sera pas très propre » fit-elle avec un sourire des plus faux. De toute manière, que pouvait-il bien faire ? Ce n'était pas comme s'il avait le droit de protester sur elle. Ils ne sont ni ensemble, ni rien du tout. Depuis le coup de « au fait, je suis marié », il n'avait rien à lui dire. Adossant ses fesses à la table, son regard défiait celui qu'elle connaissait si bien. Le pire dans tout cela, c'était qu'au fond d'elle.. La jeune Archibald n'avait jamais réussi à l'oublier. Apprendre qu'il avait couché avec sa meilleure amie, qui était marié et j'en passe des meilleurs n'amusait pas du tout la jeune femme. Comme elle n'arrivait toujours pas à lui dire la vérité sur l'enfant qu'elle aurait du avoir, elle préférait continuer à lui en mettre plein la tête. Parce que c'est toujours plus facile d'être détester que d'être aimé. Quand on vous aime, on attend parfois beaucoup trop alors que quand on ne peut pas se voir une personne.. On ne peut rien attendre. C'est plus facile à vivre et à supporter.
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La rage au coeur
La haine s'immisce dans les veines comme un poison mortel
✧ Danlena ✧
La colère, l'énervement, tout ça vient toujours de quelques parts. Tout le monde a une bonne raison de la ressentir, la haine, la colère, les gens ne sont pas fou, les sentiments sont irrationnels et la haine est un sentiment irrationnel. C'est un des sentiments les plus puissants, de l'amour à la haine, on y passe en un clin d’œil, un évènement, une parole de trop et le cerveau vrille et ce qui était si beau, si passionnel se transforme en un amas de déchet, de cris, de sang et haine. La haine s’immisce dans les veines de sa victime pour faire le plus de dégât possible. Les crimes passionnels viennent de là après tout, une haine, une trahison amoureuse, une impression de mort et on tire sur la détente, on enfonce le couteau, on met du cyanure dans le plat de pâtes. La haine pousse les hommes au plus irrationnelle des comportements, car quand on aime, on peut décrocher, quand on hait, on peut tout détruire. Il suffit de savoir bien taper, taper juste, taper bien, faire le plus mal possible. Haine rime avec sentiment négatif, cruauté, douleur intérieur. La haine, elle fait tellement de dégâts pour parfois si peu. La haine, elle peut faire bien des dommages en si peu de temps, la haine peut prendre n'importe qui, elle n'a pas de limite, pas de temps défini ... La haine c'est un amour malsain, qui finit par faire tellement mal. Mais oui, la haine, ce n'est pas le contraire de l'amour c'est son complément. Avec cette haine, on finit par ne plus pouvoir se regarder dans les yeux sans avoir envie de vomir, sans avoir envie de commettre un meurtre.

La haine avait prit sa place dans le corps de Basini, elle y avait fait son nid, elle y était, elle s'était installée, pour bien des raisons. La première était sa famille ce qu'il était forcé de faire pour elle, la seconde, c'était elle. L'amour passionnelle entre eux avait tourné, le vent glacial de la trahison et de la mort avait tout emporté. Elle avait ravagé tout ça, tous ces sentiments positifs, il ne restait plus que haine, douleur, souffrance et trahison. Il ne restait plus de place pour le positif comme l'amour, non tout ça c'était partie ou bien masqué par cette colère qui le rongeait de l'intérieur. C'est cette colère qui l'avait renfermé sur lui même quand elle était "morte", cette colère qui l'avait rendu fou pendant si longtemps, il aurait pu frapper dans un mur jusqu'à se casser les doigts sans vraiment s'en rendre compte. Cette colère l'avait fait faire tellement de chose quand on y pense, tellement horrible ... Il avait fait de tout, des conneries de toutes sortes : bagarre, alcool, drogues, cigarette mais le pire fût le meurtre. Persuadé qu'on l'avait assassiné, elle, son amour de sang froid, il n'a pas supporté il a fait son manège, monté son plan, comme un vrai maniaque, comme un vrai sadique, préparant le tout, jusqu'à réussir à avoir l'accord même des italiens et puis, quand on lui a tendu l'arme pour abattre cette homme qui avait été dans sa vie depuis l'enfance, cet homme qui n'est autre que son cousin, il ne s'est pas posé une seule question, il n'a pas eu la moindre peur dans le corps, la moindre pitié, il avait planté son regard azure dans le sien et un tire, franc, les éclats de cervelle avait tâché son jean, le sang sur les mains quand il l'a chargé dans une voiture, sur la chemise et ce sentiment étrange quand on prend une vie ne l'avait pas freinée, ca n'avait rien arrangé, non ça avait empirer le truc, il en voulait encore à la terre entière pour elle. La haine dans les veines, la rage au cœur, il avait vécu comme ça pendant si longtemps, à en perdre la tête, à en devenir fou.

Et maintenant quoi ? Elle était revenue, elle n'était pas morte mais après la joie de la retrouvée, la culpabilité s'en est prise à lui, surtout en apprenant tous les évènements tragiques auxquels elle avait dû faire face, pensant à tord le protéger. Perdant leur bébé, fruit de cet amour interdit, risquant les viols et les agressions dans les pays où elle allait. Oui, avec elle, il connaissait absolument tous les sentiments, dans les débuts, l'amour, le sentiment d'invincibilité, de bonheur qui s'immisce en lui, puis la haine, la rage, le désire de vengeance et là, la culpabilité, la dépression de ce qu'il a fait. Surtout qu'elle, elle n'arrange rien, bien loin de le rassurer et de lui affirmer que ce n'est pas sa faute, c'est sa haine qu'il se prend en pleine gueule, la haine d'une femme blessée et elle lui remet tout sur le dos. Lui reprochant ses actions pendant ces 3 ans de deuil, empirant son état déjà pas bien glorieux, les pensées s'entrent choc dans sa tête d'italien bien pleine déjà pas un tas de pensées et elle lui crache sa haine au visage, en pleine gueule sans se privé, parce que toutes cette souffrance qu'elle a vécu, pour elle, c'est de sa faute, et loin d'être rationnelle et objective, elle voit en ces 3 ans pour lui, une balade de santé où sa famille l'a "marié" avec une fille italienne comme lui. Elle se trompe, rien n'a été facile ou beau, a aucun moment, mais elle est trop prise dans sa colère pour ouvrir les yeux sur ça.

Dans cette colère, dans cet amas de haine, elle tire la corde, elle veut lui faire mal je pense, autant qu'elle, elle a mal de savoir ça. Lui n'était peut être pas bien, mais il avait sa vie avec sa famille et ses amis quand elle, était en exil pour lui en partie. Et lui quoi ? Pas d'excuse ? Il en emmène une autre au bal ? Par vengeance, une pure vengeance à la Elena, elle lui impose sous les yeux des baisers. Deux jeunes femmes et l'italien ne peut la lâcher du regard quand il assiste à ça. Puis une danse sensuel avec un pauvre con qu'elle finit par embrasser, là, il se serait cru en boite quand il l'avait sorti des mains perverses d'un abruti, mais elle le faisait exprès, il le savait, alors il va prendre l'air l'italien, histoire de se calmer, une cigarette, des discussions avec d'autres et il retourne pour s'asseoir à sa table, pensif, avec l'envie de partir, si il savait dans 30 secondes, il aura encore plus envie de partir. De tout casser et là, la haine s’immiscera de nouveau en lui, vraiment.

Du bruit alors il fait un pas en arrière et une tête sort de sous la nappe : Elena. Elle reconnait ses chaussures à l'italienne, qu'il affectionne tant. Elle se relève et un connard sort de sous la table, poing serrer, bien conscient de ce qu'elle faisait, il a envie de le frapper, mais il se contente de la fixer, avec tout le dégoût possible. Elle est vraiment allée jusque là ? Elle se respecte si peu pour tomber si bas ? Elle fait partir l'homme, heureusement, son self contrôle n'aurait pas tant durer. Rien que 1 seconde de plus et c'était le coup de poing dans la gueule. Mais le pire, c'est elle, au summum de la cruauté malsaine dont elle sait tant faire preuve avec lui, ses paroles s'enchainent et il sent juste la colère et le rouge lui monter aux joues. Il ne dit rien, il la fixe. Son océan bleu ancré de le brun ébène de la jeune femme, sans dire un mot de plus. Que dire de plus ? Des insultes ? Des phrases acerbes et assassines ? Non, elle ne mérite pas un tel intérêt. Alors il tourne les talons, il doit sortir, prendre l'air, mais ailleurs que ce connard, il doit sortir et respirer, se calmer, car en pleine cartoon, de la fumée sortirai de ses oreilles. Comment ne pas le prendre mal ? Elle fait tout, tout pour le pousser. Mais cette satisfaction, elle ne l'aura pas. Attrapant un verre au passage, il serre l'objet dans sa main avec force tout en traversant le couloir lumineux et en sortant dehors, sans faire attention au monde autour, sans faire attention aux gens. De l'air, vite. De l'air, ou bien il va exploser.

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❝ de aime 'm' à haine 'n' il n'y a qu'une lettre ❞
l'amour est un jeu dont nous sommes les pions

Plus rien n'avait de sens depuis son départ. Ou bien étais-ce bien avant ? Tout avait commencé à partir en vrille le jour où la drogue avait commencé à devenir plus important que le reste. Depuis, tout n'était qu'un champ de bataille. D'abord la déchéance de son couple avec Dante, puis cette grossesse tout sauf prévue, sa soit-disant mort, ces hommes étranges en Orient, sa fausse couche, son départ pour le Canada, ses « retrouvailles » avec son frère, son envie de revenir, son retour, la première nuit avec Dante, les retrouvailles avec Baptiste et Naïma, son frère en string rose, revoir Sanaa, rencontrer Kyle, faire la fête avec Megan et Vega, rencontrer Jaysaël et Kyla, revoir Luke, être au plus mal face à Dante, venir avec Vega au bal, l'embrasser puis embrasser Lana, danser avec Xavi et l'embrasser, sortir prendre l'air, retrouver Kyla, l'amener sous une table, coucher avec lui et.. Là. Sortir de la table et croiser ces putains de chaussures italienne. Elena savait pertinemment ce qui l'attendait et, voulant épargner la vie du beau métis avec qui elle venait de partager un très agréable moment, il était préférable pour sa survie qu'il parte au plus vite. Heureusement pour lui, l'homme qui se trouvait debout en face d'elle n'eut pas le temps de l'attraper. Sinon ? Oh elle se rappelait légèrement ce qui était arrivée au dernier homme qui s'était approchée trop près d'elle. Elle savait parfaitement ce dont il était capable, et pourtant.. Depuis le début de la soirée, la demoiselle faisait tout pour le narguer. Ça pourrait être limite malsain tellement elle prenait plaisir à le voir souffrir. Enfin, elle ne veut pas lui faire mal.. Juste le faire regretter et qu'il sache à quel point ça fait mal de voir celui que l'on aime – ou que l'on a aimé – oublier l'autre et vivre tout à fait normalement. Ce n'était pas juste que ce soit uniquement à elle d'avoir mal alors.. Elle lui rendait simplement la monnaie de sa pièce. Si lui pouvait faire ce qu'il voulait, elle ne se priverait de rien ce soir. Des baisers, des danses, et même du sexe. De toute façon, Dante comme son frère avaient sûrement très vite compris qu'elle n'avait plus aucune limite et que ça ne lui faisait ni chaud ni froid de toute faire pour qu'ils se préoccupent d'elle. Ou bien n'ont-ils pas encore compris que c'est simplement un appel à l'aide très maladroit pour leur dire que leur distance lui font du mal et qu'elle ne supporte plus de n'être qu'un seconde choix à leurs yeux ? Même Dante commençaient à lui manquer.. Si ce n'est dire à quel point ce sentiment de vide la tourmente en ce moment.

Son regard se relevait alors pour tomber dans celui si déçu de son beau mafieux. Elena savait parfaitement ce qu'il y avait dans ses yeux : du dégoût. Il avait très bien compris ce qu'elle venait de faire sous cette table avec le libraire et sans rien de plus, elle se levait tout simplement. Son regard à elle se voulait froid et hautain. Oui, le fait qu'elle soit tombée sous la table de Basini était un véritable hasard, mais.. Qu'est-ce qu'elle en était fière. Les prunelles fiévreuses de haine de cet homme qu'elle a tant aimé de la choque pas. Elle savait ce qui allait se passer et s'il n'avait pas été là pour la voir sortir de sous la table, il y aurait bien eu un moment dans la soirée où il serait venu la trouver pour mettre cette situation au clair. Mais.. Lui devait-elle réellement des explications ? Après tout, elle est libre de faire ce qu'elle voulait et cela, depuis bien longtemps. Oui, la faiblesse l'avait rattrapé il y a quelques semaines quand elle lui avait demandé de la chercher alors qu'elle se trouvait dans un état accablant avec un inconnu mais.. Sinon, rien de plus. Les joues du bel italien se teinte de cette couleur sang que sa famille aime tant. Cette putain de famille qui les avait séparé pendant deux ans et qui avait détruit tout ce qu'il pouvait rester de leur amour. Leur bébé, leur sentiment, leur promesse, leur regard si doux et bien loin de ceux qu'ils échangeaient en ce moment-même. Ses paroles avaient claqué l'air et elle attendait, triomphante, une réaction de sa part. Un mot, un geste, peu importe. De toute façon, la dispute devait avoir lieu tout ou tard. Tant pis si cela se passait ce soir en public, ça n'avait pas d'importance. De toute manière, cette soirée avait tellement mal commencé qu'il faudrait au moins la finir en beauté. Elle savait que Kyle l'attendait dehors, mais pour le moment.. La jeune Archibald n'avait pas dit son dernier mot et son premier amour n'aurait qu'à bien se tenir et-

Pardon. Ses prunelles bleus et noirs venaient de quitter les siennes et tout son corps s'envolait d'un coup. Il partait. Extérieurement, Elena ne montrait rien, mais intérieurement.. C'était l'apocalypse. Il ne pouvait pas s'en aller, comme ça, d'un coup et sans explication. Parce que ça.. C'était son truc à elle. Serrant des dents, la demoiselle ne fit même pas attention aux gens autant d'elle alors qu'elle le suivait à la trace. Pas besoin d'un verre, elle préférait nettement garder la tête froide pour le coup. Sortant au grand air, la fraîcheur de la nuit lui mordait la peau de toute part. Cette fois-ci, elle n'aurait pas son beau métis pour lui donner chaud. Cette fois-ci, elle aurait uniquement le droit au mur de glace qui lui faisait dos. Tout pourrait s'arrêter là. Elle pourrait rentrer avec Kyle et la soirée serait terminée. Jamais rien ne se termine si facilement avec elle. Ce serait comme de croire que tout est acquis dans la vie. Foutaise. « Tu as perdu ta langue, Basini ? Tu l'as laissé dans la bouche de ta femme ? » claqua-t-elle avec violence dans l'air. Parce que non, la jeune femme douce et charmante n'était plus là ce soir. Elle devait vider son sac et régler ses comptes. Ce serait tout aussi violent que lors de ses retrouvailles avec son frère, mais cela devait sortir ce soir. Abordant un sourire des plus effrontée, la colère qu'elle canalisait depuis son retour tendait à exploser. Tous ces foutus secrets qu'il n'avait pas su lui avouer tout de suite la rongeait de l'intérieur tout comme cet amour de merde qu'elle continuait à éprouver à son égard. Quelle connerie, quand elle voyait qu'il préférait rester avec cette femme qu'il n'aime même pas. Toutes ces histoires à cause de cette saleté de famille qui était la sienne. Se rendait-il compte de tout ce qu'il avait perdu à cause d'eux et de tout ce qu'elle faisait sur lui ? Sans cesse, elle le détruisait, petit à petit, lentement et longuement, chaque jour.. Et même s'il ne semblait pas encore avoir conscience, elle aura sa mort comme elle le désire, telle une torture que l'on inflige chaque jour à ceux que l'on déteste le plus au monde.
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La rage au coeur
La haine s'immisce dans les veines comme un poison mortel
✧ Danlena ✧
Très loin d'être bien, le jeune italien a le regard bleu calme et énigmatique qui se transforme en rage quand il entend du bruit sous la table. Du bruit et surtout une voix qu'il reconnaitrait entre mille. La sienne. Cette jolie voix, si mélodieuse, qui, il y a 5 ans, prononçait son prénom comme la plus belle des chansons. Cette voix, qu'il avait entendu chaque matin. Cette voix ... Cette voix qu'il a chéri, si bien que le répondeur, où il pouvait encore l'entendre était devenu son meilleur ami. Sa voix... Une si belle voix. Un si beau rire. Il l'entend, elle, l'appeler, toutes les fois où elle l'a fait, pour lui crier dessus pour lui dire qu'elle l'aime, pour lui dire qu'elle est désolée pour lui faire une surprise. Il entend dans sa tête chaque intonation dans sa tête. De cette voix. Si douce, si féminine. Qui a cette place dans son coeur. La voix de cette fille. Cette voix parle avec une voix rauque, masculine, ils reprennent leur souffle. Après un moment de plaisir dégradant dans un endroit confinée et exposé.

Basini est devant cette table et il sait, il sait d'avance ce qu'il va voir. Son coeur lui crit de tourner les talons avant qu'elle sorte. Lui cri de partir de ne pas s'imposer ça, mais il est pétrifier, incapable de parler. Incapable de bouger pendant quelques secondes. Il regarde juste le drap blanc, long qui cache ce spectacle de débauche extrême, sous sa propre table. Elle vient de le faire sous sa propre table. Preuve irréfutable de sa haine envers lui et de cette envie de le détruire. De cette envie de le démonter comme un jouet. Cet acte prouve l'amour disparu qu'elle a eu pour lui. Le peu de considération qu'elle lui porte. Elle aurait pu choisir n'importe quelle table mais c'est la sienne qu'elle avait choisit. Et elle savait d'avance que l'italien était à cette table. Avec Kyla et les amis de Kyla. Elle le sait car avant ça, ses vacheries s'étaient déjà rependu. Les lèvres de deux filles différentes avaient touchées les siennes, et les lèvres de l'ex d'Athéna aussi avec qui elle avait dansé bien sensuellement, et bien dans son axe de vue. Pourquoi s'impose t-il cette vision alors ? Il en a assez vu pour savoir qu'elle n'en vaut plus la peine. Mais il reste là. Il fixe la nappe. Son coeur s'arrête. Elle va sortir, il le sait. Elle vient de le dire. Ils vont sortir et il va avoir la confirmation de la pire chose qu'elle aurait pu lui faire pendant ce bal. Même pas la classe de se faire prendre dans les chiottes. Non. Sous la table de Basini c'est mieux. Dans les chiottes, il n'aurait pas vu ce spectacle déplorable de la bêtise humaine. Dans les chiottes, il n'aurait rien su. Dans les chiottes, ça aurait pas été assez perfide. Un trop petit niveau pour elle. Experte pour écraser son coeur, pour le faire saigner, pour le rendre dingue. Pour le pousser à bout. Pour lui faire mal. Pour assouvir cette vengeance. Une vengeance pour la souffrance qu'elle a subit. Elle ne se rend pas compte qu'il en a eu aussi de la souffrance. Qu'il a frôlé la folie. Et bien qu'entouré, il avait été seul ces années là. Sans elle, il avait été perdu et maintenant qu'elle était là, il sentait juste ses vieux démons revenir. Elle fait ressortir le pire en lui avec son comportement, elle le sait, elle en joue. Elle piétine son coeur. Elle piétine leur amour. Elle le dégrade et en rigole.

Son regard croise le sien et il voit l'homme partir. Basini sert les dents en le regardant s'éloigner. Quel sombre connard. Ah le voila le respect des femmes. Ah la voila l'estime de lui même. Ce vermisseau, il pourrait l'écraser. Ou bien utiliser le genre de violence mafieuse. La torture avant de le tuer. Il en a envie, les scénarios de meurtre passent dans sa tête, mais il subit. En silence. Son regard bleu planté dans les yeux bruns de la jeune femme, elle enfonce un peu plus le couteau. Il est à deux doigts de se vider de son sang, métaphoriquement parlant. Il serre les dents. Sa mâchoire carrée se contracte. Son regard change, il est furieux. La rage dans le regard. La rage au coeur. Sa fréquence cardiaque s’intensifie en signe du stresse de l'énervement. Comment ne pas l'être après ça ? Comment ne pas péter un câble après une provocation pareille ? Et son sourire à elle. Non de Dieu. Elle est satisfaite. Ca lui fait plaisir, ça l'amuse de le provoquer un peu plus. Il ne lui fera pas ce plaisir. Mâchoire bloquée, contractée, poings serrés le long de sa carrure de sportif. Elle, elle le regarde, elle le défit du regard, elle attend une réponse. N'importe laquelle. Ou non, une bien précise : elle veut surement qu'il cri, qu'il s'énerve, qu'il lui dise à quel point elle le dégoûte, à quel point il la haie là maintenant. Elle veut qu'il avoue qu'il a mal. Elle veut qu'il se livre. Mais non. Un pas en arrière et ses yeux perdent les deux perlent brune face à lui qui le fixe.

Les pas s'enchainent, de l'air, de l'air. S'il vous plait, de l'air. Faites qu'il puisse enfin avoir de l'air. Il ne peut plus. De l'air. Ses pas s'accélèrent, ses tempes tapent fort, il bouscule le monde sur son passage. Une sortie, de l'air. La porte s'ouvre, grinçant. Le cœur à 10 000, les pensées meurtrières qui ne le piquent pas. Mais pourtant, ce sentiment qu'il est entrain d'étouffer. Il est entrain de se noyer. Il ne peut pas respirer. Sa cravate le serre. D'un geste vif, il la désert, il fait sauter le premier bouton de sa chemise. Mon dieu, avec de l'alcool, ça serait tellement plus facile. Il pourrait oublier cette horrible soirée. Un verre dans la main, il s'intime à lui même de respirer. Il a envie de silence, de calme. Histoire que sa fréquence cardiaque redescende. Mais non. Il n'aura pas sa plaisir. Prise dans ce jeu malsain, Elena continue. Elle continue. Elle ne lâche rien. Arrivant dehors, elle se plante devant lui, lui claque des mots, acerbe, cru, féroce. Il la regarde un instant, rien qu'un instant, plus et il pourrait vomir ses tripes. Quoi que, si il lui vomissait dessus, elle serait pas plus dégradé, après la semence de ce charmant connard, pourquoi pas du vomis sur sa robe ? Il siffle son verre d'une traite, non il ne parlera pas avec elle. Il n'y compte pas. Pourtant, les mots s'échappent d'entre ses lèvres « Tu veux que je te dise quoi ? » son regard bleu se plante de nouveau dans ses yeux ébène. Que veut-elle entendre ? Des insultes ? De l'énervement ? Non. Son ton est calme, maitrisé. Sa question, il la pose, sourcils haussés. Il finit par pousser un soupire, faisant non de la tête en signe de désespoirs, de dégout, prouvant le peu d'estime qu'il lui porte en cet instant précis. « T'as raison, je crois que je devrais aller l'embrasser, ma femme, plutôt que de perdre mon temps avec ... » une moue de dégoût car c'est ce qu'il ressent pour elle, du dégoût après ce qu'elle a fait. Mais à quoi s'attendait-elle en faisant ça ? Qu'il lui saute dans les bras et la supplie de revenir ? Non. Clairement non. Il cherche ses mots, un instant et finit par dire « discuter avec ça » ça, ce genre de fille qu'elle devient. Ce genre de filles détestables. Ce genre de personnes qu'il ne cottoira jamais. Visiblement, l'éloignement les a mis sur deux chemins différents et il n'y a plus que cette haine viscérale entre eux qui perdure. Mais il ne s'énerve pas. Non, la meilleure des réponses, c'est le mépris et l'ignorance et c'est ce qu'il compte appliquer. Il lui faut tout son self contrôle pour ne pas s'énerver, toute sa force mais il y arrive. Il finit par avoir un petit sourire, s'approchant un peu plus près du visage de cet ancien ange. « Il y a pleins d'autres tables que vous pouvez tester. Ne te prive pas surtout. » Oui qu'elle assouvisse entièrement sa vengeance, un peu plus un peu moins, de toute façon ... Les paroles sortent de sa bouche et ce n'est que la haine qui parle. Il est calme, trop calme enfaite, pour ne pas péter un câble. Un air de défi dans le regard. Car la meilleure des défenses, c'est l'attaque avec elle. Alors Elena, tu réponds quoi à ce genre de paroles ? Tu vas lui dire quoi ? Tu vas le frapper ou rester stoïque et lui balancer comme tu as pris ton pieds ? Ta réaction sera décisive sur la suite de votre discussion car pour le moment, l'italien n'est pas prêt à crier.

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❝ de aime 'm' à haine 'n' il n'y a qu'une lettre ❞
l'amour est un jeu dont nous sommes les pions

À ses yeux, tout était la faute de ce bel italien. Depuis son retour, Elena avait fait en sorte de retrouver sa vie d'avant, cette vie parfaite qu'elle avait créé avant d'y mettre le feu en tombant dans la drogue. C'était stupide, car elle avait tout : son frère, son amour, sa meilleure amie et ses proches. Le destin en a voulu autrement et c'était sans réellement s'en rendre compte qu'elle avait pris le pli de consommer à outrance et faire la fête comme la plus grande des insouciantes à un moment de sa vie où elle aurait du grandir, se poser et juste profiter d'être heureuse. Sa vie avec Dante aurait été un doux conte de fée – ou pas, vu sa famille – mais ils s'en seraient sortis à deux et ils y seraient arrivés. Malheureusement pour eux, la brune avait salement baissé les bras au moment le plus compliqué de la vie de ce si magnifique homme. Égoïste, égocentrique, perfide. Voilà des mots qui la qualifiaient pleinement à ce moment-là. Leur relation avait terni de jour en jour et la jeune femme n'avait rien fait pour raviver cette flamme qui n'attendait que cela entre eux. Douce utopie que de croire que tout finirait par aller mieux alors qu'au final.. Ce ne fut que de pire en pire. L'annonce de sa grossesse fut le plus gros choc de toute sa vie. Même le fait de savoir que Naïma et Dante ont un jour couché ensemble ne fut pas aussi violent. Là, c'était.. ça la touchait personnellement et dans un cadre de vie comme elle s'engouffrait, aucun enfant n'aurait jamais pu y survivre. Partir avait été la seule option et, même si elle savait que c'était un choix de vie ou de mort.. Elle finissait par s'en vouloir d'être partie. Qu'aurait été sa vie si elle l'avait annoncé à Baptiste, Dante et Naïma ? Aurait-il trouvé une solution, tous les quatre, comme avant ? Probablement, oui. Mais son frère aurait flippé d'être oncle et ne parlons même pas du père qui lui aurait sûrement dit d'avorter. Pourquoi ? Parce qu'un Basini non accepté par la famille aurait été un enfant mort avant même d'être né. Sa famille ne l'appréciait déjà pas, alors si elle était venue avec une progéniture qui n'était pas prévue.. Deux corps auraient été très vite découverts. Est-ce que cela aurait été plus dur comme épreuve pour le mafieux que de faire semblant d'être morte et de revenir, sans jamais parler de ce bébé qui aurait du voir le jour ? Elena ne le saura probablement jamais, car elle n'aurait pas le cran de lui avouer la réelle raison de son départ si rapide pour l'autre bout du monde. Quitte à être détester par l'homme que l'on aime, autant bien faire les choses.. Pas vrai ?

En tout cas, ce soir.. Encore une fois, la brunette faisait les choses « biens » pour faire monter son ancien petit ami dans les tours. La vengeance était bien trop plaisante pour ne pas l'utiliser en ce soir de bal de fin d'année. Les baisers, les danses avant de finir par coucher avec un homme sous une table. Si elle se rendait compte de ce qu'elle faisait ? Elle répondrait sûrement oui et non à la fois. Coucher avec Kyle n'avait rien de très gratifiant sous une table, mais.. Bon, c'était fait et elle ne changerait rien à cette soirée. Tout aurait été différent si Monsieur Basini l'avait invité elle et non une autre. Pourquoi l'avait-il à ce point mise de côté ces derniers temps ? Que cachait-il ? En plus d'avoir une sublime colocataire, une chambre en collocation, une femme et une famille de malade.. Que ne lui disait-il pas ? Avait-il honte de quelque chose en particulier ? Alors sa présence ne lâchait plus ce pauvre homme qu'elle venait de bafouer sans aucune pitié. Qu'il crie, hurle, l'insulte, tout était bon à prendre. Elle souhaitait le pousser à la faute pour qu'il largue tout. Ses mensonges, ses secrets, ses hontes, tout. Bien entendu, il la connaissait par cœur et jouer à ce jeu avec lui n'était en rien une mince affaire. Cependant, elle savait qu'il n'était pas capable de l'ignorer éternellement. Pousser dans le fond de ses retranchements, il venait déjà de faire la plus grande des fautes : lui répondre. En guise de première réponse, Elena affichait un sourire fière et non dissimulée. Elle avait gagné et il s'en faudrait de peu pour le faire céder. Les yeux dans les yeux, pour le moment, l'italien était bien trop calme, mais elle le laissait continuer sa tirade. Au plus elle avance, au plus elle recule pour le laisser avancer vers elle. Fuis-moi, je te suis. Une chose restait certaine : il ne devait pas croire qu'il gagnerait avec elle ce soir. Elle lui avait déjà prouvé qu'il avait beaucoup perdu et elle, de son côté.. N'avait désormais plus rien à perdre, car elle savait pertinemment que tout était déjà perdu avec lui. Il fallait être aveugle pour ne pas s'en rendre compte et autant égoïste et narcissique qu'elle pouvait être, la demoiselle se rendait plus compte que tout était fini entre eux. L'accepter n'était pas encore tout à fait réaliser, mais l'été approchait et les vacances lui permettraient sûrement de tourner la page. Peu importe de quelle façon.

La suite faillit fait ciller la jeune Archibald. Que de méchantes paroles, venant de lui. Réduite à un simple « ça », la brune le dévisageait, quelque peu contrariée. Était-ce cela, sa mince défense face à ses paroles crues et explosives ? Elle allait le terrassée en moins de deux minutes, s'il restait ainsi. « Tu as perdu tes bonnes manières, dis-donc » sourit-elle, faussement. « Qu'est-ce qui t'en empêches, Dante ? Pourquoi est-ce que tu restes là, avec moi, si tu ne rêves que d'aller emballer ta femme ? » attaqua-t-elle sans ménagement. Elle le sait, pourquoi il reste avec elle. Il n'a beau pas l'assumer, tout comme elle, mais une partie de chacun d'entre eux n'avait pas tirer un trait sur l'autre et ça.. C'était ce qui les bouffait intérieurement l'un comme l'autre. Parce que lui avait passé chaque jour, pendant deux années, à lui laisser des messages sur son répondeur et qu'elle avait dut faire le deuil, seule, d'un enfant d'eux deux, de leur amour qui avait volé en éclat par sa faute, mais.. un enfant qu'elle aurait terriblement aimé de tout son cœur. La haine, la colère, le dégoût et toutes ces émotions qu'il essayait de lui envoyer en pleine figure de la décontenançait pas un seul instant. Il pourrait lui mettre un revolver sur la tempe qu'elle ne se tairait pas. Elle n'a pas peur de lui et même s'il cherchait à la mettre en déroute, elle ne plierait pas face à lui. Jamais. Un léger sourire naquit sur les lèvres de cet homme qu'elle aim..ait tant. Ses pas se rapprochèrent aussi, mais cela ne lui fit rien. Du moins, elle ne montrait toujours rien. S'il la troublait ? Toujours autant, mais elle érigeait un mur de pierre entre ses sentiments et sa revanche. Et vu qu'il a tenté le diable en faisant un pas vers elle, la jeune demoiselle avance à son tour, sans jamais le toucher pour venir souffler à son oreille « je pense plutôt que tu nous entendras jouir depuis le quartier d'Italie » Une corde sensible. Beaucoup trop pour jouer avec, mais elle ne pouvait plus reculer. C'était bas, tellement bas de lui faire croire qu'ils allaient une seconde fois coucher ensemble et de plus, dans leur lit dans leur appartement.

Néanmoins, Elena restait constamment figée sur le fait que c'était à lui de souffrir le plus des deux. À lui de la pousser, lui crier à quel point il la hait, de l'insulter de fille facile, de lui cracher à la gueule tant elle le dégoûte. Montre moi ton vrai visage, Dante. Celui que tu me caches depuis mon retour. Car elle commence à comprendre. Cet air trop calme, son visage empreint par la haine et la colère. Tout commençait à être bien plus clair, en plus de ce mariage auquel il n'attachait aucune importance. « En fait, tu es devenu comme eux » lâcha-t-elle subitement. Violemment. Posément, mais si tristement. Oui, sa conclusion était claire et nette. La famille Basini avait totalement ôté ce qu'il y avait de bon en lui. Peut-être arrivait-il à faire semblant avec les autres. Avec Baptiste ou même les autres de ses proches. Sauf qu'elle voyait tout. La première nuit, quand elle est revenue, il y avait encore une once d'espoir.. mais on lui avait prise. Elle s'était batture corps et âme pour qu'il ne finisse pas comme eux.. mais il n'avait pas réussi à le faire seul et il avait juste mis genoux à terre et il avait accepté de faire ce qu'ils voulaient et la gorge du petit bout de femme qui se trouvait en face d'elle se serrait grandement. « Tu auras beau dire et redire que je ne suis plus la femme que tu as aimé » dit-elle, en reculant d'un pas. « Tu n'es plus non plus l'homme dont je suis tombée amoureuse » Le silence retombait d'un coup entre eux. Cela sonnait affreusement comme un adieu entre eux. Ce n'était pas encore terminé, probablement, mais la plus grande partie de ce qui devait être dit l'était. À lui de voir s'il avait ne serais-ce que le plus petit argument pour se protéger du fait qu'Elena avait parfaitement vu clair en lui et qu'il n'avait en rien réussi à gagner.
© LOYALS.
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