Le chaperon bleu (w/Cole)

LE CHAPERON BLEU
— cole & micky

Une soirée avec Cole, cela ne se refusait pas. Tout du moins à partir du moment où Micky avouait à son ami Eliot qu’elle comptait sortir, il n’était pas question que ce dernier ne soit pas de la partie. Avec le temps, il était devenu comme son chaperon, son protecteur, celui qui l’empêchait d’avoir de nouveaux ennuis, quels qu’ils soient. Même si elle ne lui disait pas toujours, la piquante blonde lui était très reconnaissante. Elle n’aurait pas supporté une nouvelle agression, la drague d’un type un peu lourd ou toute autre action qu’elle n’avait pas désiré la première. Voilà pourquoi ils étaient ensemble au Drink, bar branché que Micky affectionnait particulièrement et où elle passerait une belle soirée en compagnie de Cole, à n’en point douter. « Je paye la première tournée ? » proposa-t-elle d’un ton enjoué. Malgré la présence de son fauteuil roulant, ils ne tardèrent pas à trouver une table, Micky faisant fi des regards environnants… du moins essayait-elle. « Va falloir que tu me donne les derniers potins aussi, je suis en manque ! Avec les exams, on n’a pas pu trop se voir… et tu m'as manqué tu sais. »

(Invité)

Je savais que Micky avait du caractère, que malgré son fauteuil roulant elle ne se laissait pas enquiquiner et qu’en vérité elle n’avait pas vraiment besoin de moi pour l’accompagner lors de ses sorties, mais c’était plus fort que moi, quand la blondinette m’annonçait qu’elle partait en soirée, j’enfilais ma cape de super protecteur et je l’accompagnais jouer les chaperons. Fallait dire aussi que les soirées avec la miss étaient toujours un vrai plaisir et qu’on s’amusait beaucoup, ce qui rendait la mission de chaperon que je m’étais moi même confier encore plus agréable. D’ailleurs, direction le Drink, où la jeune femme se proposa de régler la première tournée. « Avec plaisir ma belle. Tu me connais mes goûts je te laisse choisir mon cocktail pour moi. » m’amusai-je à lui répondre, curieux de savoir quelle boisson elle allait commander pour moi. On se faufila jusqu’à une table de libre et la jeune femme réclama quasi aussitôt un petit topo sur les potins du moment. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres lorsqu’elle avoua que je lui avais manqué : « Toi aussi tu m’as manqué… J’ai même cru que tu ne voulais plus t’encombrer de ma présence en soirée, j’ai failli être vexé. » plaisantai-je en prenant une moue faussement boudeuse avant de reprendre plus sérieusement : « Je te raconte les derniers scoops du campus si tu me confies les derniers scoops sur toi Micky. » Donnant donnant, comme toujours avec moi.
(Invité)