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On devient personne
— with Braxton
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« Mais tu ne le montres pas que tu l'es. » Il fit une moue boudeuse, comme déçu de ne pas te voir en train de sauter partout en criant. C'était exactement ce genre de réaction qu'attendait le prince, mais il avait aussi conscience que tu avais un blocage, un blocage qu'il se faisait pourtant toujours un plaisir de briser, il était tout de même Lysandre H. D'York. L'homme qui n'avait aucune barrière, celui qui n'avait pas peur des répercutions, au fond, c'était surtout cela qu'il attendait, il voulait que son père le regarde, il voulait qu'il vienne le voir, qu'il l'engueule même, mais pas qu'il se contente de lui donner plus d'argent, comme s'il était un enfant qu'il avait acheté sur le marché alors qu'ils avaient tout de même le même sang. C'était... tellement dégradant, tellement insultant. Alors, il continuait, il enchaînait ce qu'on pouvait appeler les conneries, il combinait les loisirs avec son plan, même s'il ne semblait toujours pas fonctionner. « Arrête d'avoir peur Brax' » Dit-il finalement tout en s'approchant de toi de nouveau, ayant le désir même de lever la main pour la passer dans tes cheveux, mais il se retenait, sa main allait sans attendre dans la poche de son jean, bien au chaud. « Tu sais quoi ? Pour la peine, on ne va pas aller à Miami, mais à Las Vegas, je sens que tu en as besoin. » Et il fit un petit sourire, comme fier de la proposition, il pourrait aller sans attendre à Miami, ce n'était pas un trop gros problème pour lui. « Alors... je te propose qu'on loue un camping-car et qu'on y aille avec... ou... sinon, on prend des billets classe affaire et dès demain, on y sera. » Il croisa les bras sur sa poitrine, la regardant droit dans les yeux, attendant son choix. Même si à ses yeux, ça lui était égal, tant qu'il arrivait dans cette ville pleine de lumière, il n'avait pas peur de ne rien prévoir, pas peur de partir même sans vêtement, avec juste sa carte d'identité et quelques cartes bancaires, il était tellement habitué que désormais... c'était une habitude, une habitude dont il n'arrivait plus à se passer. C'était des fugues, des échappatoires, c'était la liberté, comme un oiseau dans le ciel, il n'avait pas de compte à rendre, pas de grand frère de cœur pour le regarder d'un air réprobateur, oh non, rien de tout cela et putain que c'était exquis. « Alors, dépêche toi ! » Et il rit tout en se mettant à rejoindre le parking, là où se trouvait sa propre voiture, prêt à conduire en direction de son hôtel pour faire ses affaires et partir dès ce soir ou demain matin.
© SEAWOLF.
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