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Petite soirée entre amis
L'amitié demande beaucoup d'efforts. Elle exige surtout de savoir offrir ce que l'on a de plus cher dans la vie: du temps.
L'eau chaude ruisselait sur son corps meveilleusement bien sculpté. Les yeux fermés, les paumes appuyées contre le mur devant lui, la tête baissée, Julian se laissait envahir par le bien-être et la détente. Toute la journée il avait pensé à son prochain check-up chez son oncologue. Voilà quatre ans qu'aucune trace de cellule cancéreuse n'était visible dans son organisme mais il appréhendait toujours ces rendez-vous. Si tout se passait bien, ce serait son avant-dernier rendez-vous avant longtemps. Effectivement, il fallait au moins cinq ans sans rechute pour considérer une personne ayant souffert d'un cancer en rémission. Le terme de "guéri" n'apparaîtrait, quant à lui, pas avant longtemps. Pour diminuer la peur et le stress qu'il ressentait, Ju' s'était plongé dans l'écriture de son doctorat. Lorsqu'il avait levé la tête pour regarder l'heure, il s'était alors affolé: il ne restait plus que deux heures avant l'arrivée de Pearl, sa meilleure amie, chez lui. Il avait alors rapidement rangé ses affaires et quitté la bilbiothèque du campus. Et le voilà qui prenait une bonne douche chaude pour se décontracter.
Une fois ses muscles détendus jusqu'au dernier, il éteignit l'eau, attrapa sa serviette sur le porte-serviettes chauffant et sortit de la douche. Il se sécha rapidement et, sa serviette nouée autour de sa taille et pantoufles aux pieds, il se dirigea dans la cuisine. Inutile de préciser que le jeune australien est une véritable catastrophe ambulante en cuisine. Par contre, il était capable de faire une salade, voire un dessert. Mais pour le plat principal, c'était une autre paire de manche! Il appela alors le traiteur pour lui rappeler que les plats devaient arriver dans l'heure. A l'autre bout du fil, l'employé lui assura que le livreur n'allait pas tarder à partir. Bon, une bonne chose de faite. Julian s'attaqua alors à la sauce à salade, livre de cuisine ouvert sur le porte-livre de son immense cuisine américaine. Tant qu'il suivait à la lettre la recette, tout irait bien. Il goûta et regoûta à maintes reprises la sauce et quand il la jugea parfaite il la mit au frigo. Le dessert, quant à lui, reposait déjà au réfrigérateur: un tiramisu.
Il passa dans sa chambre pour s'habiller et il ne fit pas bien long pour choisir ses vêtements: pantalon noir, chemise blanche. Il alla mettre de l'ordre dans ses cheveux avant que la sonnerie de la porte d'entrée ne retentisse dans son appartement. Le livreur, enfin! Il l'accompagna à la cuisine pour l'aider à poser les plats emballés sur le comptoir puis il régla la note. Julian s'occupa ensuite de dresser la table. Il posait le dernier verre sur la table avant d'entendre à nouveau sonner. Comme un gamin de cinq ans, il se précipita vers la porte, heureux à la perspective de voir sa meilleure amie. Il avait l'impression de ne pas l'avoir vue depuis des semaines alors qu'en réalité même pas un jour ne s'était écoulé depuis leur dernière rencontre. Comme quoi il était toujours en manque de Pearl! Il ouvrit la porte avec un grand sourire pour accueillir la jeune femme.
"Pile à l'heure, comme toujours!"
Il disait toujours ça, qu'elle soit en avance, à l'heure ou en retard. Mais ça valait à chaque fois la peine d'attendre car elle était toujours plus belle que précédemment et il se demandait comment c'était possible.
Une fois ses muscles détendus jusqu'au dernier, il éteignit l'eau, attrapa sa serviette sur le porte-serviettes chauffant et sortit de la douche. Il se sécha rapidement et, sa serviette nouée autour de sa taille et pantoufles aux pieds, il se dirigea dans la cuisine. Inutile de préciser que le jeune australien est une véritable catastrophe ambulante en cuisine. Par contre, il était capable de faire une salade, voire un dessert. Mais pour le plat principal, c'était une autre paire de manche! Il appela alors le traiteur pour lui rappeler que les plats devaient arriver dans l'heure. A l'autre bout du fil, l'employé lui assura que le livreur n'allait pas tarder à partir. Bon, une bonne chose de faite. Julian s'attaqua alors à la sauce à salade, livre de cuisine ouvert sur le porte-livre de son immense cuisine américaine. Tant qu'il suivait à la lettre la recette, tout irait bien. Il goûta et regoûta à maintes reprises la sauce et quand il la jugea parfaite il la mit au frigo. Le dessert, quant à lui, reposait déjà au réfrigérateur: un tiramisu.
Il passa dans sa chambre pour s'habiller et il ne fit pas bien long pour choisir ses vêtements: pantalon noir, chemise blanche. Il alla mettre de l'ordre dans ses cheveux avant que la sonnerie de la porte d'entrée ne retentisse dans son appartement. Le livreur, enfin! Il l'accompagna à la cuisine pour l'aider à poser les plats emballés sur le comptoir puis il régla la note. Julian s'occupa ensuite de dresser la table. Il posait le dernier verre sur la table avant d'entendre à nouveau sonner. Comme un gamin de cinq ans, il se précipita vers la porte, heureux à la perspective de voir sa meilleure amie. Il avait l'impression de ne pas l'avoir vue depuis des semaines alors qu'en réalité même pas un jour ne s'était écoulé depuis leur dernière rencontre. Comme quoi il était toujours en manque de Pearl! Il ouvrit la porte avec un grand sourire pour accueillir la jeune femme.
"Pile à l'heure, comme toujours!"
Il disait toujours ça, qu'elle soit en avance, à l'heure ou en retard. Mais ça valait à chaque fois la peine d'attendre car elle était toujours plus belle que précédemment et il se demandait comment c'était possible.
made by pandora.
(Invité)