never trust a lady (charlie)

never trust a lady

feat. Charlie I. Wilcox

Lorsque j'étais libre dans mon temps, je tentais de revenir à Harvard dans l'unique but de me redonner des souvenirs ou même de tomber sur un visage que je connaissais. Depuis que je n'étais plus dans mes études, je ne pouvais sans doute pas me dire que mon avenir était compromise. Depuis que Tate m'avait fait le coup, j'avais besoin de me changer les idées et comme je n'avais plus la tête à sortir avec un homme, je voulais m'amuser un peu. La boutique fonctionnait très bien et donc mes employés travaillaient si bien que je n'avais pas besoin d'être présente à toutes les heures de la journée. Gardant mon sac à main sur le bras, je continuais à marcher jusqu'au bar sur le campus. La musique semblait quand même assez entraînante et pourquoi ne pas aller prendre un verre afin de me changer les idées. J'avais pas mal de choses aussi à fêter à propos de mon statut de nouvelle propriétaire de la boutique Prada à Boston. Poussant donc la porte sur mon chemin, j'entrais à l'intérieur avant de m'approcher du comptoir. Il n'y avait pas tant de monde que cela mais je pouvais au moins prendre mon temps et qu'il n'y ait pas de personnes ivres qui étaient collés à moi. Commandant un cosmopolitan, je tournais la tête avant de voir si un homme intéressant était présent jusqu'à ce que mon regard puisse se poser sur l'un d'entre eux. Un petit sourire sur le visage, je pris mon verre avant de m'approcher de cet inconnu que je n'avais pas vraiment reconnu sur le coup. « Bonsoir, alors que fais un bel homme comme toi seul. »

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Je regardais fixement la pile de linge posé sur l'énorme table en ovale devant moi. Que des chemises. De marque. Forcément. Comme à son habitude, Reagan avait fait les courses à ma place, et ne s'était pas fait prier pour m'acheter des vêtements sans mon consentement. Ralph Lauren et j'en passe, aucun motif, c'est sobre, élégant à première vue, mais pas du tout moi. Que c'est étonnant. Je me doutais que ce genre de tissu était réservé pour les grandes occasions, je pouvais donc garder avec plaisir mon jogging que j'avais actuellement. Encore heureux. Faisant étonnement chaud ses temps-ci, j'en profitais pour me découvrir et ainsi flâner dans mon immense demeure torse nue sans entendre l'autre furie me faire la morale. Que je sis affreux, étonnement ballonné aujourd'hui et d'autre chose toutes aussi mignonnes sortant de sa cruelle bouche. Impossible que j'ai pris du poids, je ne faisais que ça du sport depuis que j'étais revenue, et j'avais même perdu durant mes quelques mois en France à cause du stresse, de mon travaille et de mes problèmes. De toute manière, je comptais bien lui faire payer ses mots un jour. Du genre en écrasant ses rouges à lèvres sur les carreaux des baies vitrés ou bien cacher l'une de ses pairs préférés de Louboutin. Je trouverai, c'est toujours moi qui gagnerait à la fin. A coup sûr. Rangeant la pile de linge dans mon armoire, l'ennuie me tombait soudainement dessus. Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir faire ? Sérieusement ? J'avais besoin de sortir, de sentir l'air frais de Cambridge, de m'éclater un peu. De me faire plaisir. Troquant mon jogging pour un jean un peu plus serré bleu marin, j'enfilais mes chaussures, un tee-shirt blanc ainsi que ma veste en cuir noir. L'envie de danser s'emparait de moi, de me défouler de tout ça, de m'échapper de mes soucis qui me m'étouffais. Arrivant rapidement à un bar, le premier en vu, je commandais un verre. Pas de folie ce soir, mais juste de quoi bouger. C'était la promesse que je me faisais et dont je n'avais aucun le droit d'échapper. Après plusieurs minutes où je commençais à me sentir un peu plus détendu, quelqu'un m'interpellais. Je me faisais draguer ? Je souriais en me tournant vers une jolie jeune femme, grande et blonde. Will ? « Je n'attendais plus que toi. » Répondis-je en lui envoyant un clin d'oeil suggestif. Je n'aimais pas cette femme, il était clair, qu'elle avait quelque chose d'irritant dans le regard. Je savais pas ce que c'était mais, ça me rendait dingue. Mais malheureusement pour moi, elle était tout aussi canon, qu'incroyablement hautaine et j'en passais. J'avais prononcé cette phrase avec ironie. Je l'a cherchais tout le temps, histoire d'assouvir les pulsions négatives et positives que j’avais en moi.

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never trust a lady

feat. Charlie I. Wilcox

À voir le regard de Charlie, il ne semblait pas emballer de me voir dans les parages. Évidemment, je sentais que ce soir j'allais m'amuser comme bon me semble et c'était avec le beau brun que ça allait se passer. Peu m'importait si il était marié ou célibataire, tant que je pouvais briser quelques coups. Depuis ce qui s'était passé avec Tate, j'en voulais à la terre entière alors il n'y avait rien qui me ferait le plus plaisir de voir que ça ne fonctionnait pas pour eux. J'étais cruelle mais c'était un bon plan pour voir qu'on avait pas besoin d'être avec quelqu'un pour être totalement heureux. On m'avait tellement fait souffert dans ma vie qu'il est hors de question que je puisse continuer sur cette voie. C'est pourquoi j'ai jeter mon dévolu sur ce bel étudiant. Bien sûr, notre relation n'était pas la plus parfaite qui soit à ce jour et en plus j'ignorais même ce qu'il pensait de moi. Qu'est-ce que ça pourrait lui faire ? Je m'en fichais de ce que les autres pensaient de moi, tant qu'ils en parlaient le reste m'était bien égal. M'approchant un peu plus de lui, je lui fis un sourire charmeur sur les lèvres même si ça me dégoûtait. « Je n'attendais plus que toi. » Je glissais mes mains sur son torse après avoir poser mon verre sur le coin de la table. « Oh, comme c'est une délicate attention de ta part. Je n'aurais jamais cru possible venant de toi. » Me reculant finalement de lui, je pris le verre que j'avais posée sur la table avant de prendre une gorgée sans détacher une seule seconde mon regard du sien. Il savait ce que ça voulait dire et j'étais prête à tout à ce que ça puisse arriver. C'était plus un trophée de chasse qu'autre chose. Il était hors de question que je puisse le laisser filer retrouver sa petite amie puisque ce soir, il savait qu'il était entre de bonnes mains. Nous n'avions pas beaucoup de points en communs mais le seul qui me venait en tête c'était que nous nous détestions plus que tout. Il me trouvait hautaine et je le trouvais trop renfermer sur lui avec sa petite mariée. Finissant donc mon verre, je le regardais de haut en bas. « Alors, on s'est mis sur son 36 ce soir. Ta petite femme ne sera pas trop déçue si je lui emprunte son homme ce soir. » Me mordillant la lèvre inférieure, je fis tout pour le faire craquer.

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