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before the dawn
CODE ROSE, CODE ROSE. Va savoir pourquoi vous avez appelé ça code rose, ou alors ça ne s'appelle pas comme ça, mais tes souvenirs sont flou quand vous avez fait la réunion avec Léonor et Palmyr, alors t'sais plus si c'est rose, gold ou argenté, mais t'as décrété que c'était code rose, là tout de suite, maintenant. T'avais revu Austin, beau et séduisant Austin avec qui tu as perdu ta fleur, et il est toujours aussi beau et séduisant et en plus de ça, il est mathers, mais depuis quand ? T'as pas l'impression de faire tes études ici, parce que tu sais quasiment rien sur personne, comme déconnecté du monde depuis que t'es revenue. Alors que merde, tu bosses ici, tu vois ces gens tous les jours et c'est écrit nul part que le grand, beau et sexy Austin, qui en a entre nous une bien grosse, est mathers ? Ça devrait être écrit dans l'annuaire, merde. Du coup, ça fou en rogner, ça te gave totalement de savoir qu'il est ici, que tu peux encore te le faire et t'as besoin d'un code rose pour t'en dissuadée. C'est-à-dire, des cupcakes et un verre de café froid, sauf qu'il est 23h et que Pinkberry est fermé. « FERMER DURANT UN CODE ROSE ? VOUS ALLEZ PERDRE DES PUTAINS DE CLIENT. » hurle-tu à la fenêtre, alors que tu es totalement désespéré. Tu envoies un message à Léonor pour qu'elle vienne te chercher et bien sur : « Rejoins moi chez pinkberry et prend un pied-de-biche. » parce que tu ne repartiras pas sans ton cupcake, fuck you gérant de merde.
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before the dawn
Ce soir, pour la première fois, Zéphyr avait fait appel au code rose. Vous avez bien lu, oui oui, le code rose. De toutes les couleurs, c'était la plus effrayante et nous ne l'utilisions qu'en cas d'extrême urgence. On n'allait pas prendre le noir ou le rouge, trop cliché, on vaut mieux que ça nous attends. Honnêtement je ne me souviens pas vraiment du code couleur de ce truc, mais je savais qu'on avait un code qui voulait dire "urgence" alors j'ai très vite compris que c'était celui-là. « Rejoins moi chez pinkberry et prend un pied-de-biche. » Je venais de faire un pied en dehors de chez moi quand je lisais ce message. On pouvait lire la surprise sur mon visage, alors qu'honnêtement je ne devrais pas être surprise c'est Zéphyr putain : je m'attendais à quoi ? « Ok. » Je réponds simplement. Remonte les escaliers et essaye de trouver un pied de biche. Je ne sais même pas ou je pourrais en trouver un, honnêtement, c'est le vrai bordel dans mon appartement et je ne sais même pas où se range ce genre de truc. Du coup je demande à google, qui me dirige vers Wikipédia. Ouais donc, non, je n'ai surement pas ce genre de chose chez moi, je ne suis pas une voleuse, le joker ou dans la construction. Quoi que, je me surprenais à avoir envie d'en utiliser une pour entrer par effraction quelques parts. C'est excitant. Et je suis pratiquement sûr d'avoir l'immunité diplomatique. (Probablement pas, mais j'aime le penser). Je ne me prenais pas la tête plus longtemps et allait en acheter un sur mon chemin vers le Pinkberry. Pas très cher, mais super lourd donc j'espère qu'elle sera reconnaissante. « C'est fermé ? » On pouvait lire la plus grande des déceptions sur mon visage. Sérieusement ? Pendant un Code Rose ? Les gens n'ont vraiment aucun respect, nono. Je tapotais sur le dos de mon âme sœur, sachant à quel point ce moment pouvait être dur et émotionnelle pour elle. Je voulais qu'elle sache que j'étais là, présente, compréhensive. Même si ma vie était loin d'être un exemple. « Ton pied de biche. Flambant neuf. Si tu veux braquer le Pinkberry je suis avec toi, jusqu'à ce que la mort nous sépare babe. Dans la maladie comme dans la bonne santé. D'un petit cambriolage au meurtre. »
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