let's have the time of our lives ✩ jorden

drive my heart
into the night

Six heures du matin. Tu n'avais pas dormis de la nuit, surement trop occuper à garder tes vieux démon éveillé. Tu ne savais pas vraiment quoi faire alors que ton réveil te rappel qu'il faut retourne dans le monde réel, ça te fait peur. Tu ne veux pas. T'as eu cette étrange idée de revenir à Cambridge en janvier, et depuis.. depuis tu ère. Tu n'avais aucunement l'intention de retourner en cours, ça te faisait beaucoup trop peur de devoir retourner dans la foule ,sans Palmyr, sans personne, juste toi et le monde extérieur. Alors tu as tout stoppé, tu as fait semblant d'y aller tous les jours,et au lieu de ça, tu t'es mis à faire des choses inutiles comme apprend le tricot ou commenter des séries sur périscope. Tes parents n'en savaient rien et tu ne voulais pas qu'ils sachent, ils avaient d'autre chose à faire, ils avaient Luna à voir grandir, et pas besoin d'avoir une jeune adulte en plus entre les quatre murs de leur maison. Cet appartement été trop gros, et le vide et le silence y régner trop souvent. Tu avais une soudaine envie de monde, de foule, de personnes déjanté, mais il été six heures du matin, et à cette heure-ci on ne trouvais rien de cela. Alors tu t'es dis : « Je veux voir des poissons. » Pourquoi ? Va savoir, parfois t'fais des trucs que ne t'arrive même pas à comprendre toi-même, tu veux juste voir des poissons, nager, sans société qui les dominent et sans réelle crainte, ils ne sont tellement pas apeurer ces petites bêtes qu'ils vont caca partout, comme ça, sans honte ni dégout de la part de leurs confrères. Tu t'habilles, roules sur ton skate jusqu'à l'aquarium et.. te rend compte que ce truc est fermé. Qu'y avait pas un chat, que t'étais toute seule, encore, sans personne à qui parler. Alors t'envoie un message à la dernière personne à qui tu as parlé : jorden. Tu lui parles souvent, parce que ça toujours été facile de lui parler, et parce qu'il sait écouter, sans interrompre. « Rejoint moi à l'aquarium, avec un pied-de-biche. »

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let's have the time of our lives
— jordyr

Les couilles à l’air. Les couilles au vent. Courant d’air frais qui rentre au travers de ta chambre. Fenêtre laissée ouverte la nuit entière. Tu voulais juste rester allongé. Incapable d’te lever, même d’y penser. Torture morale. Des minutes défilées à se transformer en heure le temps de calculer. Est-ce que tu dois te lever. Fermer fenêtre, ranger ton corps d’handicapé dans tes draps. Est-ce que tu dois vraiment donner cette peine. Souffrance formelle. T’es en galère d’ta vie. T’es la victime, l’calimero à t’plaindre à toi même. Les couilles à l’air par flemme de te lever. D’pousser tes muscles flasques d’endormi pour couper cet air. Air frais qui te laisse frissons le long d’ta chair découverte. Pupilles serrées, brulées. Luminosité trop élevée, d’un coup à t’donner migraine. Six heures. Les bras ballants, soupire lâché emporté par souffle froid qui continue d’te rétrécir le paquet. Sourire à déchiffrer sur tes joues d’hamster. Doux prénom affiché sur ton écran. Comme souffrance délivrée. Vision adoucie par l’évidence. Rejoins-moi à l'aquarium, avec un pied-de-biche. Tu l’sais. Elle est comme ça. Directe, sans chemins, sans autres options. Tu sais que t’as pas l’choix. Tu sais que tu dois êtres la. T’as pas mis longtemps, pour t’lever. Enfiler vertement, enfiler ta décence à sortir. Assez de temps pour scratcher attelle. Prise de conscience que tu pourras pas aller aussi vite que tu voudrais. Fusée à rejoindre la tempête. Jorden et sa jambe à trainer. A te prendre pour un fou. Arme de crime entre les doigts. Balancés contre toi. Tu as ce qu’elle veut, tu as la clé de votre complot à deux. Soleil sur tes pupilles. Soleil qui se lève. Contre jour, tu ne vois qu’elle, sa silhouette fine. Dégaine de noir et d’ombre. C’est quoi le plan, tu veux fish pédicure gratuite maintenant ? Tu t’approches d’elle, corps à quelques centimètres, simple distance. T’as le Grand Canyon sous les yeux, j’suppose que j’dois pas poser d’question ? Y’a rien à demander, t’auras surement pas la réponse désirée. Tu t’en fous. Zéphyr, c’est elle. Le grand courant d’air qu’il ne faut pas gêner. Tu regardes la porte, close, devant vous. L’impatience d’la femme qui te fait rire. Si tu sais vraiment pas quoi faire pendant deux heures à attendre que ça ouvre j’veux bien t’aider à t’occuper hein. Dégages tes pensées t’pervers.

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Un sourire se dessine sur tes lèvres alors que tu entend des pas derrière toi. Au début, tu penses que c'est les éboueurs qui commence doucement à faire leurs boulots, mais très vite tu reconnais la voix de Jorden, et roule des yeux avant de le poussait légèrement du bout de l'épaule. « J'ai envie de nager dans le gros bocal comme Miley Cyrus dans the Last Song. » rien que ça. Pourquoi dans les films, ces choses-là sont si accessibles ? Elles font rêver les jeunes adolescentes en pensant que le mec de leur rêve vont se fatiguer à venir regarder les bébés tortue éclos, mais dans la vrai vie ça se passe pas comme ça. Et tu le sais, tout le monde le sait. Faut être son propre prince charmant, et dans ce cas-là, toi, Zéphyr Van Der Woodson tu veux être ton propre prince charmant en t'offrant une baignade avec les poissons. « ça fait six nuits que je ne dors pas.. je commence à me dire que j'ai un problème. » mais ça, tu le savais déjà, t'évites juste d'y penser trop souvent, ça risque de t'abîmer. T'avais passé les quarante dernières minutes à dessiner un plan parfait dans ta tête, pour ne pas te faire repéré et entrée à l'intérieur sans qu'aucune alarme ne se déclenche. Ce n'était pas super laborieux comme plan, mais t'avait besoin d'essai, te tromper s'il le faut, et re-essayer un autre jour peut être, mais tu ne peut pas rentrer chez toi et te dire que tu n'as rien fait. Tu fais un signe à Jorden pour qu'il te suive jusqu'à la porte des employées, vous vous arrêtez un peu avant que l'angle de la caméra ne vous voie et tu utilises un énorme caillou pour briser celle-ci. « Pas de blague sexuel avant que j'arrive à l'intérieur. » tu avais le don d'être clair ,quand tu voulais quelques choses, tu ne voulais pas être interrompue et il le savait. Une fois tache finit, et aucune preuve de vous faire attraper, tu utilises le pied-de-biche pour ouvrir la porte des employées, attraper le premier badge qui passe sous la main et l'utiliser pour désarmer les signaux d'alarme. Une fois à l'intérieur, tu préfères te la joué discret en utilisant des lampes de poche et non des grandes lumières. « Je suis mon propre Liam Hemsworth, je devrais sortir avec moi-même. » dis-tu dans un rire, alors que tu entre dans le domaine, munis de ta lampe de poche.

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— jordyr

Six nuits qu’elle ne dort pas, ça t’étonne à peine. Son cerveau en marche continuel pour s’embrouiller tout seul. T’aimerais pas te trouver entre les deux hémisphères de son cerveau qui se connectent suffisamment pour en laisser briller étincelles d’idées à la con. Un pied de biche pour rentrer dans un aquarium fermé, à six heures du matin. Est-ce que c’est étonnant, tu devrais peut-être te laisser loin d’elle, des folles, t’en a fait assez. Des folles, t’en connais. A devenir aussi égaré que ces nanas qui ne savent même pas ce qu’elles veulent elles même. Tu sais que c’est con, de s’accrocher à ce genre de meuf. Tu le veux, tu t’y pousses. T’aimes bien. Fidèle à la connerie. Tu la regardes faire, sourire sur ton visage. T’en rigoles, elle t’laisse rire. Sa manière de tout faire à sa façon sans rien demander. Sa manière d’te repousser en te rattrapant juste après. Sa manière d’te laisser en plan les bras ballants derrière elle parce qu’elle veut prendre les commandes. Pas de blague sexuel avant que j'arrive à l'intérieur. A l’intérieur tu peux être lourd. Tu peux faire le chiant. L’sens logique n’est pas présent. Vous entrez dedans, sans un mot. Sans oser interrompre reine aux bras d’fer. La lumière de sa lampe pour éclairer. L’entrée, cette odeur de poissons qui te dégoute. Senteur bouillabaisse du dimanche sur le vieux port Marseillais. Je suis mon propre Liam Hemsworth, je devrais sortir avec moi-même. Et toi t’es qui Miley Cyrus ? Le corps au yoga. Les poumons fouettés par les joints de pseudo vegan. L’herbe c’est cool, on ne mange pas les animaux. Tu ricanes, sarcastique. L’brin de voix qui cherche, à rendre fou. Effectivement t’es dans l’même genre à lâcher ta meuf sans rien dire. Tu t’en fous. T’es loin d’tout ça, longtemps que tu lui a pardonné, si il y avait quelque à pardonné. T’es l’conard qui touille dans la plaie. T’es vraiment venue pour nager là au milieu des p’tits némos ? Tu feras coucou à Bruce d’ma part. Elle, c’est bien elle le Bruce de l’histoire. Toi, t’es l’némo et sa nageoire qui part en couille. L’estropié d’la team. L’débile qui s’fait prendre dans un filet. T’avances à travers l’allée, guidé par la simple lumière d’la gonzesse qui se veut bonhomme avec toi. Tu crois qu’on peut aller prendre dans l’stand de bouffe ? Les p’tits cornets calamar c’est cool. Ta silhouette qui s’enfonce dans l’noir à ne pas savoir où aller. Ombre bancale de ta jambe déboitée.

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drive my heart
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Bien sur que tu as un problème, un énorme problème même. Mais ça ne se voit pas tout le temps sur ton visage, bien que parfois ça peut se lire sur les traits fatigués qui tirent sur ton visage, ou alors ses douves qui se sont creusées, tout seul, sous tes yeux. Ça va aller. Peut être que non, mais tant que tu continueras à dire que oui, et que ton esprit continue à être occupé, alors tu te dit que oui : tu vas bien. Le plan est déjà établi dans ta tête, alors tu ne fais que suivre tout ce qu'il te dit de faire, abattre la preuve de votre passage, ouvrir la porte sans trop l'abîmer, prétendre que c'est un autre qui est venu ici, désinstaller le système de sécurité et les vidéos de surveillance. Nager avec Flipper le dauphin. C'était simple, c'était ce dont tu avait penser pendant une heure entière en fixant la façade du bâtiment. Jorden te suis sans ronchonner, ni poser de question, ni même faire des bruits étrange de hurlement ou de visage d'étonnement quand il te voit agir. C'est la raison pourquoi tu l'avais appelé lui et pas un autre, parce qu'il ne disait rien, il te laisser agir dans ta folie et après seulement, il te faisait la moral, si il la faisait, parfois il est d'accord, alors vous restez silencieux. Pas les silences gênant ou les silences qu'il faut combler, non, un silence ou tout vas bien, ou on n'a pas besoin de parler pour savoir que c'était un bon moment, ce genre de silence là. Tu te tournes vers lui lorsqu'il lêche son pique. « Touché, Miley. Un point pour Jorden, Zéro pour Zéphyr. » dis-tu en lui mettant la lampe de poche dans le visage, un rire aux lèvres. Ce n'était pas méchant, il avait raison, tu avais été lâche, comme toujours, mais c'était pardonné, sinon il ne serait pas là, sinon il aurait déjà appelé les flics et il t'aurais juste regardé te faire arrêter et pourrir dans une cellule jusqu'à demain matin. Vous continuez à marcher à la seule lumière de ta lampe de poche, bien que certain endroit n'est pas besoin de ça pour être éclairé, tu te tournes de nouveau vers lui quand il te demande si c'était vraiment ce que tu voulais, t'en savait rien. Tu sais jamais. Faire le plan te passionne plus que ce qui vient après. « Je sais pas.. j'ai vraiment envie de voir ce que c'est que de nager avec les poissons, mais en même temps j'ai envie de plein d'autre truc, là tout de suite. » comme boire du coca cola , bonne idée. Tu secoues la tête pour dire oui et te dirige vers le stand. Une fois sur place, tu laisses la lampe sur le stand et te glisses de l'autre côté du comptoir. « Voyons voir ce que ce coca à 7$ vaut plus que celui à 3,50$ du campus. - tu avales une gorge et hausse les épaules. - c'est ce que j'me disait : rien. » tu lâches un rire et fait un signe de la tête pour que Jorden te rejoigne de ce côté là. Sauf si c'était trop dur pour lui, étant donné qu'il a une jambe en boit. Tu ne savais pas trop quoi prendre maintenant que t'as le choix, c'est surement le dilemme de Kylie Jenner à chaque fois qu'elle se lève : qu'est-ce que je vais mettre maintenant que j'ai tout American Apparel dans mon placard ? « Si tu veux, on peut juste aller dans le couloir à requin et les regarder jusqu'à ce que le mec de la sécurité arrive ? » puisqu'il ne peut pas nager, et c'est assez romantique. Tu ne sais pas encore si t'as envie de le faire ou pas, ça fait longtemps, mais ça te déplairais pas de le faire devant une tonne de poisson qui vous admire.

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