get fresh ideas in the beach, magic. (Zéphyr)

Deux jours. Deux jours que je suis rentré à Boston pour recommencer mes études après deux mois d'absence. J'avais besoin de cette coupure pour revenir vivre ici. Je devais m'éloigner pour réfléchir sur certaines choses dans ma vie. Que ce soit sur ma relation avec Alaska comme celle avec Maxwell. Si je peux réussir à pardonner Alaska, je ne suis pas sûr d'y arriver avec Maxwell. Bref, après avoir rangé mes affaires dans ma nouvelle maison près de la plage, je file mettre un short de bain pour finalement descendre de ma terrasse vers la plage. Je me dirige doucement vers le bord de l'eau pour pouvoir avoir mes pieds dans l'eau. Je commence à marcher le long du sable en étant dans mes pensées. J'apprécie le paysage qui se trouve devant moi. Il devait être sept heures du matin et le soleil se lève à peine. Je profite pleinement d'être seul pour souffler et me détendre. J'ai passé toute ma nuit à ranger entièrement ma nouvelle villa. Je suis épuisé, si je m'allonge dans mon lit je m'écroulerais immédiatement. Mais, j'ai envie de profiter de ma journée avant de devoir retourner à l'université pour étudier. Ce n'est pas un drame, si ? Bref, je viens à m'asseoir sur le sable avec les pieds encore dans l'eau tout en admirant une nouvelle fois se lever de soleil. C'est agréable de voir cela, surtout quand y a personne sur la plage pour vous faire chier.

Tu te régales à regarder ce soleil levant avec tes pieds dans l'eau. Tu ne demandes rien d'autre. Un peu de solitude, la plage, rien de mieux pour toi. Tu te permets même de réfléchir un petit peu pendant ta marche. Quelques personnes passent devant toi sans te calculer. Cela te faisait sourire bêtement parce que c'était plaisant. C'est ce que tu désirais par-dessus tout. Tu continues de marcher tranquillement quand tu sors une jeune femme sortie de l'eau et de tomber la tête première dans le sable. Tu avais envie d'éclater de rire mais, tu te retiens. Tu te contentes de te précipiter vers elle pour l'aider à se relever. Une fois près d'elle, tu lui tends la main pour qu'elle puisse se relever avec ton aide. Finalement, tu as mis un laps de temps pour reconnaître Zéphyr. Cela faisait un bail que tu ne l'avais pas vu. D'un autre côté, cela te fait plaisir de voir sa bouille. Tu la regardes tout en lui essuyant le visage qui était rempli de sable. « En chair et en os. » Répliques-tu tout simplement. Tu es bien content de pouvoir la revoir. Elle t'avait manqué mine de rien. Tu es fait le constat ce matin en la revoyant devant toi. Tu lui souris tendrement tout en ancrant ton regard dans le sien. Tu continues à te perdre dans ses yeux bleus azurs. Elle a toujours ce petit charme qui t'avait fait craquer en septembre l'année dernière. Peut-être que tu pourrais craquer encore. Y a que l'avenir qui te le dira. « Ça me fait plaisir de te revoir Zéphyr. »

Tu as remarqué que la jeune femme n'était pas douée pour tenir sur ses deux jambes. La scène qui s'était offert à-toi fut extrêmement marrante. Mais, tu t'es retenu de rire pour lui venir en aide. Tu remets rapidement un nom sur ce joli minois. Ce n'était qu'autre que Zéphyr. Cela te fait plaisir de pouvoir la revoir. Étant donné qu'elle avait disparue de la circulation après avoir passé une nuit entière à t'embrasser. À l'époque, tu avais mal pris la chose. Tu avais eu l'impression que c'était de ta faute qu'elle avait disparue. Cependant, c'est de l'histoire ancienne. « À mes dernières nouvelles, elle se portait à la perfection. Puis elle était en très bonne compagnie avec un surfeur. » C'est même pour cette raison que tu as décidée de rentrer à Boston. Puisque Palmyr s'amusait plus avec ce surfeur qu'avec toi, alors que tu étais son petit-ami. Depuis, tu n'avais plus de nouvelle d'elle. Et rien que d'entendre son prénom te faisait un pincement au cœur. Tu suis de près Zéphyr pour qu'elle puisse récupérer sa serviette et la mettre autour de sa taille. « J'ai vu Hawaï, Cancùn, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Thaïlande, Miami, Rio de Janeiro et, encore pleins d'autres villes. Le monde se porte bien dans certains pays et moins dans d'autres ... » Dis-tu en marchant à côté de Zéphyr pour rejoindre ses affaires. « Si tu veux prendre une douche avant de rejoindre l'université tu peux la prendre chez moi, j'habite dans cette villa là-bas. » Répliques-tu en lui montrant du doigt la villa en question.

Tu aimes avoir ton petit moment qu'à toi. Cela a toujours été ainsi même quand tu étais petit. Tu avais beau être inséparable de Lincoln, tu aimais avoir ton moment de solitude. Chose que ton frère n'a jamais compris et ne comprendra probablement jamais. Alors, te retrouver seul face à cette immensité et se lever de soleil te fait un bien fou. Tu peux enfin respirer tranquillement et sans reproche pour ton départ soudain. Tu sais que tu devras donner des explications et pour l'instant t'en a pas envie. Tu préfères prolonger l'instant des explications le plus possible. Toutefois, de tomber sur Zéphyr sur cette plage, ne te dérange pas le moindre du monde. Elle t'a toujours plu que ce soit mentalement comme physiquement. Faut être complètement déluré pour dire qu'elle ne pourrait pas faire bander un homme. Elle a tout ce qu'il faut, là où il le faut. Or, tu es parti avec Palmyr parce que tu avais un vrai crush pour elle. « On aurait été censé l'être, comme tu dis. » Ce n'est pas le genre de ta Palmyr d'être comme ça. Mais, elle l'est devenue avec le temps. C'est pour ça que tu as le coeur brisé face à cette idée. Sinon tu continuerais de vivre pleinement ton amour avec elle. La réalité a été toute autre chose. « J'en ai pris pleins les yeux, crois-moi. » Tu te doutes que la réalité n'ait pas aussi belle que les paysages que tu as pu voir. Tu le sens déjà. Tu la regardes mettre son tee-shirt qui collait à sa peau et tu te mets à rire. C'est tellement bon de rire de n'importe quoi. Cela a toujours été ainsi entre Zéphyr et toi. « On peut passer du temps ensemble, dans ce cas ? » Ce n'est même pas une question, tu l'as kidnappe pour la journée et elle n'a pas son mot à dire. « Je suis dans la même situation, je vais passer mes examens de médecine ... mais, je pense que je vais devoir refaire ma troisième année. » Tu as besoin de relever des défis dans ta vie, cela te permet de rester vivant et de repousser tes limites. C'est plaisant à vivre ainsi. Tu l'as compris en t'éloignant deux mois de Cambridge.