CECILIA&ELENA&FIDJI | may the forest be with us

Pourquoi Emilia et Athéna n'avait pas penser à prendre plus de bois au lieu d'envoyer des superbes nanas en plat de résistance dans les bois. Je me disais que si je devais crever dans les bois au moins, j'échapperais à mon mariage de convenance, j'allais mourir avec mes soeurs de coeur et bah Ariana aurait le trône, c'était finalement pas si mal comme plan de vie mais j'étais trop jeune encore, j'avais pas assez vécu d'aventures pour dire adieu à ce monde ici. ''Pleure pas Elena, je vais m'y mettre aussi. On est des femmes fortes, on ne cédera pas à la peur!''. Ok il fallait que je me rassure moi aussi avant de devenir folle. Le mec avec la tête de licorne nous avait vraiment foutu les jetons. J'avais presque l'impression de m'avoir pisser dessus sous le coup de la peur. Je fermais les yeux un moment, en voulant que le tout se termine rapidement. Je m'aggripais au siège de la voiture, tremblante comme une feuille quand mon regard distinguait quelque chose...''Attendez minute, vous vous foutez de moi? Elena arrête la voiture.''. Dès qu'elle le fit, je déverouillais la porte et sortait de la voiture, menant la piste que je venais de voir.

La forêt me faisait peur. J’étais effrayée tellement je n’arrivais pas à comprendre comment on était arrivée dans un tel désastre. Des larmes finissaient d’ailleurs par se balader sur ma joue tremblante, et même si les filles faisaient un effort pour se montrer courageuse, je n’arrivais pas à l’être, c’était au dessus de moi. Ma tête se tournait vers celle de Fidji. « Si c’est un coup des filles, je sens que du sang va couler à la cabot. » Ou pire, du vernis à ongle. J’allais démolir tout ce qui passerait sous mes mains si jamais tout ceci n’était qu’une blague, mais bon, en écoutant les filles je terminais par reprendre mes esprits et à me concentrer sur la tâche qui nous était donné. « Tu as raison Fidji, vaux mieux continuer. On ne sait jamais quel déluré est dans cette forêt. » Sous les ordres de Cecilia, j’arrêtais la voiture un peu plus loin, la regardant descendre d’un œil interrogateur. Je descendais d’un quinzième ma vitre pour pouvoir lui parler. « Qu’est-ce que tu fous ?! reviiiiens ! »

C’était évident, on était à deux doigts de se chier dessus et on détestait clairement les autres Cabots pour ça. Pourquoi nous, déjà, hein ? Je me grattais machinalement le front après l’apparition de ce fichu mec déguisé, et alors qu’Elena espérait que ce n’était pas un coup des filles, ce fut comme si une ampoule s’était allumée dans ma tête… Evidemment. C’était elles. « Mais c’est évident ! Elles nous envoient ici et se marrent bien à nous faire flipper ! Faut qu’on se calme, c’est elles qui ont tout manigancer pour qu’on panique ! » Et j’étais même certains qu’elles avaient dissimulé une caméra quelque part. Dans la voiture ou dans les bois, je n’en savais trop rien. Mais je sentais que tôt ou tard, on finirait affichées un peu partout sur le campus et dans la ville. Et à ce moment-là, je les détestais. Oh que oui, du vernis allait couler ! « La guerre est déclarée, mesdames ! » Mais à peine eu-je le temps de prononcer ces mots que l’une d’entre nous avait d’ores et déjà disparu de la voiture pour se pavaner au milieu des bois. Bordel. C’était peut-être l’une de leurs blagues, mais il n’empêchait qu’on avait aucune idée de ce qui se cachait par ici. « Reviens !! Déconne pas ! »