Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityNOAGE • " I think i know he don't love me, that's why i fuck him right ! "
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NOAGE • " I think i know he don't love me, that's why i fuck him right ! "

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Tu longes le long du couloir, cherchant la bonne porte des yeux, tu marches d'un pas certain avec une touche d'hésitation, est-ce que c'est une bonne idée de partir à sa rencontre une nouvelle fois ? Tu aurais pu lui faire passer son portable via Ana mais tu préfères le faire toi même pour pouvoir cracher ton venin à la gueule, tu veux te venger inconsciemment de ce qu'il peut faire ressortir chez toi. Qui l'aurait cru ? Après une lourde déception, pouvoir réveiller en toi des sentiments que tu as enfermé à double tout pour éviter de souffrir une deuxième fois. Et, il a débarqué, lui, sortit du cul du loup, avec sa façon de toujours être bien apprêté, de prendre les gens de haut alors qu'il n'est absolument rien sur cette terre, au final il crèvera comme toi, comme tout le monde et n'aura pas de traitement de faveur, ne sera pas immortel alors quel est sa raison de se sentir autant supérieur ? Tu craches sur ce qu'il est, sur sa façon d'être, tu craches sur lui tout court parce qu'il te mène par le bout du nez, son odeur t'appelle et ton Coeur ne cesse de le réclamer depuis que vous vous êtes quittez. Tu fais glisser ton gilet le long de tes bras pour te débarrasser de son étreinte, la tenant d'une main, tu es seule dans cette allée vide de vie, aussi vide que toi en fait. Tu croises la bonne porte, tu vérifies sur son portable, ouais c'est bien celle-là, il ne reste que deux,trois minutes avant la fin du cours. Ton coeur se serre en sachant qu'il est juste derrière, qu'un bout de bois bien travaillé vous séparent, tu te sens en protection derrière cette porte et, tu sais que d'ici peu de temps tu ne le sera plus. Tu t'en fou, tu lui balance son portable et puis basta, tu te casse, sans te retourner, jamais. Il n'en vaut pas la peine, tu le sais, il n'est là que pour te faire du mal, il n'arrivera pas à être à la hauteur de tes attentes trop imposantes pour quelqu'un comme lui. Il sera plus facile pour toi de le détester que de l'aimer. Tu regardes toutes les secondes ta montre, attendant l'heure de ton entré en enfer. T'as peur de ce qu'il peut se passer, de ce qu'il peut t'emmener à faire, t'as peur de toi même quand t'es avec lui. Il te fait perdre la tête, la raison.. Tu sais qu'il va sortir d'une minute à l'autre et, un court instant, tu penses à fuir loin, à prendre tes jambes à ton cou et te barrer d'ici mais, tu restes planter là malgré ton désir de partir pour assurer ta survie, tu restes là. T'es agitée, il fait monter ton stress que tu évacues par de multiples façon, comme faire bouger ta jambe nerveusement, changer de position au moins dix fois par seconde, te toucher les cheveux, te ronger les ongles et fouiller dans ton sac pour ne rien y trouver. Tu sursautes à la sonnerie qui vient éclater tes tympans, voilà, on y est.. Tu te décales de l'entrée pour laisser la place aux étudiants de sortir, te posant, adossé sur un mur en scrutant chaque visage qui passe le pas de la porte jusqu'à apercevoir celle que tu ne voulais surtout pas rater. Tu te redresse d'un bond pour venir derrière lui, te faisant grandir de quelques centimètres en te mettant sur la pointe des pieds pour venir tapoter son épaule, bien trop haute pour toi.
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« Je vois que ça vous a fait du bien de vous faire un peu remonter les bretelles Monsieur d’Aremberg », dit le professeur en glissant ma copie sur mon pupitre. C+, ce n’est pas si mal. Je souris jaune, bien hypocrite, pour lui faire comprendre que je n’en ai strictement rien à foutre de ses leçons, jugements ou quelques autres remarques. Dans cinq minutes le cours est terminé. L’année est terminée. A part quelques petites heures sporadiques étalées sur les derniers jours, je n’ai plus d’obligation de présence, plus d’examen à passer. Il reste cinq minutes et je le sais parce que je n’ai pas cessé de suivre la grande aiguille des yeux depuis le début du cours. Je ne suis pas concentré, je veux me barrer. J’étouffe ici, j’en peux plus de cette fac, des gens, de … de tout. Je me suis fait allumer comme un chien par mon père pour la voiture. D’ailleurs, il ne faut pas que j’oublie d’aller signer les papiers ce soir. C’est finit, ma Mustang part à la casse et avec elle, écrasés sous deux tonnes de fonte, les souvenirs de cette putain de journée. Je pourrais mentir, me mentir à moi-même, dire que je n’y ai pas repensé, que je n’y pense pas. Je pourrais, mais ça ne sert à rien. Là, dans ma tête, personne ne l’entend. Je peux m’épancher, je peux me vider : je n’ai pas cessé de penser à cette fille, pas une seule seconde depuis le moment où je l’ai quitté. J’ai même faillis chialer devant Ana putain. Je ne sais pas qui elle ni ce qu’elle m’a fait pour me mettre dans cet état là mais … putain je l’oublie pas. Je ne la chasse pas de ma tête, de mon esprit. Elle est là tout le temps, elle cogne, elle me réveille, elle accompagne mes rêves, elle ne me laisse pas tranquille et je n’en peux plus. Et ça se voit. J’ai les yeux cernés tant je suis épuisé, le ventre creux le teint pâle et …. DRIIIIIIIING. Libération. Enfin. Va te faire foutre monsieur connard, je ne verrais plus ta sale gueule de rat corrompu. Je range mes affaires dans le brouhaha ambiant, me dirige vers la porte sans trop me mélanger à l’effet d’attroupement. Je laisse tout le monde sortir et sort en suivant, me grattant la nuque et l’arrière de la tête d’une main quand …. Un tapotement sur l’épaule. Je déteste qu’on me touche, pourquoi est-ce que les gens se sentent toujours autant obligé de toucher ? Je me retourne lentement prêt à insulter mon assaillant quand ma voix se bloque, mon visage se fige, ma bouche sèche tout d’un coup. Elle. Elle est encore là. Partout, où que j’aille, même dans la réalité, elle apparait quand je ne l’attends pas. C’est insupportable. Je ne veux pas ressentir ça, ta gueule Noah, putain ta gueule. Et je ne l’empêche pas. Je n’arrive pas à retenir mes yeux de la dévisager, doucement, lentement, comme si je l’effleurais du bout des doigts pour vérifier que ce n’est pas un mensonge, que ce n’est pas une illusion. Je n’arrive pas à m’empêcher de la trouver belle et …. Putain ce que t’es belle. Court instant de silence au cours duquel tout s’évanouit, le bruit autour, les étudiants qui passent à côté de nous, même le gars qui me bouscule à l’épaule je l’ignore. Je suis paralysé, tétanisé, là à la regarder, et … et je ne sais pas quoi faire. Pour la première fois de ma vie, je ne sais absolument pas quoi faire. Je romps le contact visuel, incapable de comprendre ce qu’elle pense, ce qu’elle ressent, baisse la tête, la secoue comme pour me réveiller avant de lui faire face de nouveau : « Qu’est ce que tu veux ? ». Voix las,basse, fatiguée, feignant l’ennuie. Je veux lui faire croire qu’elle m’ennuie, que je ne veux pas la voir, que je n’ai rien à lui dire. Mais putain mes yeux … je ne les retiens pas, je n’y arrive pas, il ne la lâche pas …




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Je ne savais toujours pas comment j'avais trouvé le courage mais, surtout le culot de venir me pointer encore une fois devant lui, devant sa gueule de petit merdeux dépravé que je ne supporte pas, plus, que j'adore, que j'ai envie de voir tous les jours en fait.. Putain, voilà que ça recommence, j'aimerais faire taire les putains de voix qui se promènent dans ma tête disant tout un tas de choses beaucoup trop belles pour quelqu'un comme lui, chasser les papillons dans mon ventre quand j'sens qu'il est tout près de moi. Cassez-vous ! Bordel, laissez moi tranquille, j'avais rien demandé à part quelques minutes de tranquillité et pouvoir mettre le nez dans ma poudre. Décidément, le destin avait une mission en c'qui me concerne et, ça, depuis mon plus jeune âge en fait; me pourrir la vie. Alors, okay, pas de soucis, vraiment, aucun problème mais, maintenant j'allais devenir la pire des garces puisque c'est ce qu'on me pousse à devenir depuis des années. Eh bien, soit, ça sera fait ! J'ai bien compris maintenant, j'en avais marre de toujours fermer ma gueule, de paraître faible, d'montrer un peu de moi et qu'on me crache dessus, qu'on me piétine à chaque fois. Ce sera différent cette fois, cette fois c'est moi qui fera du mal, c'est moi qui fera verser les larmes et pas les miennes qui couleront.. Encore. Ma mâchoire se contracte quand il se retourne vers moi, j'ai envie de faire un pas en arrière mais, non je ne perds pas mon sang froids. C'est pas ce pauvre con qui me mettrait dans des états pas possible avec tout ce que j'ai pu vivre. - C'que je veux ? Je répète ses mots, un sourire mesquin sur les lèvres, limite arrogant, j'avais bien le droit de prendre sa place et qu'il prenne un peu la mienne. - Je veux.. Te rendre quelque chose.. Répliquais-je alors en soupirant. Je fais glisser ma langue sur l'email de mes dents avant de plonger ma main dans mon sac, cherchant le contact de son portable que je trouve rapidement. - Ça ! Je sors son portable de mon sac fièrement, gardant la main levé quelques instants avant de lui tendre. Mes yeux fusillent les siens et en même temps ils crient mon amour, tout ce que j'peux ressentir derrière la haine mais.. Il m'a enlevé toute dignité la dernière fois, me laissant là-bas, seule, après avoir couché avec moi.. Bon je suis partie aussi mais il aurait pu me rattraper. - Mais avant je tenais à te dire quelque chose.. Je me rétracte en ramenant le portable vers moi. Je balançais mes cheveux en arrière, venant me rapprocher de lui juste pour pouvoir admirer son visage se décomposer, cette rage dans ses yeux. À croire que j'étais une fanatique de la douleur et de la tristesse, que je trouvais ça excitant au fond. - J'ai pu le fouiller de fond en comble et, tu vois, j'ai appris pas mal de choses intéressantes sur toi.. Comme ton goût pour l'alcool.. Je viens alors plus près de son oreille comme pour lui murmurer un secret. - Les filles, les soirées, tes yeux rougis.. Un rire étouffé s'échappe de ma bouche laissant un souffle chaud caresser sa nuque, me redressant et faisant quelques pas en arrière pour remettre de la distance. Son corps m'appelle, il m'appelle encore malgré tout ça, et ma libido est en folie rien qu'à son odeur.. - Je suis certain que papa pourrait bien croire que cette couleur dans tes yeux est l'effet de la drogue.. J'en ai aucun doute ! Dis-je sur un ton sarcastique en lui refilant son portable, le plaquant contre son abdomen violemment.- Et ne te fatigue pas à tout effacer, j'ai tout transféré dans mon ordi. J'arque un sourcil, croisant les bras sur ma poitrine. J'avais mal de lui faire du mal. J'en avais la nausée, moi qui voulait le protéger, il a préféré me pousser à le haïr. C'était sûrement la meilleure décision après tout. - T'avait tout faux l'autre jour, c'est ici que ton enfer commence.. À trop jouer, faut assumer les conséquences. Je lançais d'une voix sèche avant de tourner les talons. Je reprenais mon souffle, fermant les yeux quelques secondes, je me détestais de lui faire ça, je serrais les poings à en planter mes ongles dans ma chaire..
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La voir là, comme ça, devant moi, alors que je ne m'y attendais pas, ça me fait l'effet d'une bombe. Putain de bombe en pleine déflagration dans mon estomac. J'ai la bouche sèche, le cœur qui bat vite, trop vite. Je me sens comme un gosse, incapable de discerner le bien du mal, de distinguer ses émotions, ou de réagir sans se paralyser. Elle est là, réelle et putain ce qu’elle est belle. Je l’ai lâché au milieu de nulle part l’autre nuit. Une partie de moi, infime partie, trop humaine pour que je la laisse s’exprimer souvent, est soulagée. Soulagée de la voir ici, indemne. Soulagée de la voir tout court. Frustrée d’avoir à ce point envie d’être avec elle sans pouvoir se l’avouer. Je ne sais pas comment elle s’appelle, qui elle est, ce qu’elle fait. Où la chercher, comment la trouver. Je ne connais rien, et je veux en connaitre le moins possible de manière à ne plus succomber. Je ne veux pas me laisser faire, je ne veux pas m’enfermer dans ses filets, je ne veux pas et … ce qu’elle est belle. Je suis là, comme un con, inconstant et stupide, mécanique comme un robot, je la fixe le temps de déglutir et fais passer ça pour de l’arrogance. Qu’est ce que tu veux. La seule phrase qui sort de ma bouche, pleine de dédain pour déguiser mon appréhension, masquer mes tremblements, la flamme qui se rallume dans mes yeux. Et elle parle. Et j’aime sa voix. J’aime sa voix, autant que je déteste ce qu’elle dit. Je comprends à son air suffisant qu’elle n’est pas venue pour me dire bonjour ou me souhaiter une bonne journée. Elle n’est pas venue pour s’amuser comme j’aime m’amuser. Mon visage se décompose au fur et à mesure de ses propos : c’est définitif, je la hais, je vais la tuer. Elle me tend mon téléphone, je le regarde, figé, sans esquisser le moindre geste. Qu’est ce que j’ai pu être con. Comment n’ais-je pas pu réfléchir à ça. La salope a retrouvé mon nom et les pires dossiers qui soient sur moi dans ce putain de téléphone. Je relève les yeux vers elle, rouge de rage tandis qu’elle s’approche pour me narguer un peu plus. Ma respiration est haletante, sauf que cette fois, c’est la colère qui parle, pas les papillons, pas les coups de couteaux dans le ventre ni même l’envie de lui sauter dessus. Je sers le poing comme je ne l’ai jamais serré, me retenant de l’envie fulgurante de la fracasser ici, maintenant, dans ce couloir. Je ne récupère pas le téléphone et la laisse le garder, stoïque comme du marbre : « Tu n’es vraiment qu’une garce », je murmure entre mes lèvres, entre mes dents serrées avant de la regarder dans les yeux cette fois. Tu vois comme je te fusille ? Dans ma tête t’es morte dix fois. Elle plaque violemment le téléphone contre mon torse et je ne l’attrape pas. Je ne le veux pas, je n’en veux plus, barre toi, putain barre toi. Elle a touché mon point faible de plein fouet : mon père. Elle n’a aucune idée de ce qu’elle vient de déclencher, de ce qu’elle tient là entre ses doigts rongés. Le téléphone tombe au sol en un bruit fracassant, elle croise les bras sur son torse. Je la vois sa tête satisfaite, son regard de vainqueur. Je la vois et ça me fait encore plus rager : « Tu veux m’emmener en enfer ? Soit. Je t’embarque avec moi ». J’attrape violemment sa main et la tire avec moi dans le couloir, d’un pas déterminé, serrant son poignet un peu trop fort. Plus aucune retenue, la bestialité à l’état pure. Plus aucune éducation ni savoir vivre, je viens de me transformer en la bête, en monstre. Je vais la faire souffrir, j’en suis convaincu. Je ne m’arrêterais pas tant que je ne l’aurais pas vu pleurer toutes les larmes de son corps. Je la tire jusqu’aux toilettes. C’est là que tout a commencé. Je pousse brusquement la porte, heureusement il n’y a personne, la referme en un claquement avant de m’appuyer dessus tirant la jeune fille à moi par le bras cette fois. Un mouvement de pivot, et la voilà elle plaquée dos à la porte, moi face à elle : «C’est toi qui a tout faux. L’enfer, c’est toi et moi. Tu n’as aucune idée d’à quel point je peux rendre tout cela détestable. D’à quel point je peux rendre tout ceci pénible ». Et je fonce à ses lèvres, sans préavis aucun, une morsure cannibale, un baiser animal. Avec la rage, la colère, le désir est décuplé. Il s’envenime, se foudroie, il devient un tas de cendre incontrôlable. Je l’embrasse sans lui laisser le choix, gagné par la frénésie de la douleur, par le gout amer de la défaite que je viens de subir. Sauvages, mes mains se glissent sur son corps, arrachent presque ses vêtements, trop encombrants. Je me colle à elle et l’embrasse encore : « Je te déteste, je te déteste, je te jure que je te déteste », et je suis fous de toi. Mais ça, je le garde pour moi.




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J'étais fière de moi, fière de lui faire du mal, comment je pouvais être aussi mauvaise ? Je me découvre une nature que je ne connaissais pas encore, une petite partie de mon caractère que je n'ai jamais déclaré au grand jour et, cette partie là, c'est lui et lui seul qui en fait la découverte, les frais. Il est là en face de moi, je vois la rage dans son regard, j'aime ça autant que je déteste le voir souffrir.. Non, mon amour, pardonne moi, vient on se barre d'ici, vient on quitte tout juste pour être tous les deux.. C'est les mots qui restent coincés au fond de ma gorge, qui ne sortent pas, qui ont peur de se dévoiler devant lui. Il me tétanise, il brûle tout ce que je peux ressentir pour lui, sans laisser aucune chance à mes sentiments. Je le hais de ne pas pouvoir me laisser m'exprimer, de ne pas le laisser l'aimer comme je le voudrais, comme tout mon être crie de vouloir le faire. Et un sourire sadique se dessine face à ses insultes, elles me tordent le ventre au fond, j'ai mal de le faire me détester.. Mais j'aime tellement ça. J'aime son bon autant que son mauvais côté, son côté sombre que je vénère au fond mais que je refuse d'admettre. Ses lèvres bougent à peine dans son murmure et, je suis là devant lui, faible, mon envie de les embrasser est irrépressible, insoutenable à souhait et me ronge de l'intérieur. Le bruit sourd de son portable qui s'écrase au sol me fait légèrement sursauter, je ne lâche pas son regard, j'essaye de ne pas ciller face à lui, je ne veux pas m'écraser, je veux lui montrer de l'ampleur de ma ténacité. Après ma vengeance personnelle, je tourne les talons mais je n'ai pas le temps d'aller bien loin, je sens sa main se poser sur moi. Mon regard se baisse jusqu'à elle,  sans pouvoir bouger, je me rends à nouveau compte à quel point son contact et dangereux.. À quel point la sensation de son touché fait frémir mon corps entier ainsi que ma conscience. Elle m'ordonne de fuir, et cette fois je tente de me dégager de son emprise mais, elle est bien trop puissante pour moi... Ou peut-être que je ne le voulais tout simplement pas, partir.  - Putain mais lâche moi ! M'écriais-je en essayant de retirer ses doigts qui enferment mon poignet. Je vois le regard de quelques étudiants, incompréhensifs envers ce geste, je comprends vite que je ne peux pas lutter, pas contre lui, jamais. On retourne sur les lieux de la scène de crime, là où j'ai réellement perdu mon âme, au fond de ces chiottes, je dévisage la pièce derrière lui, me rappelant de chaque mot prononcé, chaque geste fait, chaque sensation de la première fois où nos deux corps se sont cherchés.. J'avale difficilement ma salive, je n'ai que quelques secondes de souvenirs avant qu'il m'entraîne d'un geste violent contre la porte. Je ferme les yeux, mon dos se heurte violemment contre la porte. Je contiens mes tremblements comme je le peux, croisant son regard, je le laisse débiter ses paroles menaçantes qui m'arrache un faible sourire en coin. Narguant. Arrogant. J'arque un sourcil de mon air je m'en foutiste, comme si tout ce qu'il pouvait me faire ne faisait peur.   - Tout quoi ? Je demande alors naïvement, fronçant les sourcils sans quitter ce petit sourire des lèvres.  - Tout quoi hein ?! Dis-je en haussant le ton de ma voix, le secouant avec rage, mon regard avait changé, je passais de la provocation à la haine en une fraction de seconde, plus rien sur mon visage n'avait de bon sens, de gentillesse.  - Il n'y a rien qui peut nous rassembler toi et moi comme tu dis.. Rien. L'autre jours n'était qu'une erreur de parcours, un putain d'erreur ! Je lui faisais ressortir toute la peine qu'il m'avait fait subir l'autre fois, tout ça camouflé par la colère.  - Tu n'es rien pour moi, absolument rien.. Non, tu es tout ce que j'ai toujours voulu, je n'ai plus de sommeil depuis la dernière fois, depuis que j'ai croisé ta route, je me sens morte quand je ne suis pas près de toi, j'ai envie que tu me fasse l'amour, ici même, maintenant parce que ton corps m'a tellement manqué. Et je suis dingue de toi, je suis folle de toi, prête à être interné par la faute de ce que j'éprouve à l'égard de ta misérable personne. Je maintenais mon regard, planté dans le sien, lui montrant tout ce que je n'ose pas dire malgré la force que je donne pour ne rien laissé paraître. Je ne comprends plus, la seconde d'après ses lèvres son accrochés aux miennes et, je ne prends pas le temps de comprendre en fait.. Je l'embrasse, encore et encore, assouvir ce manque, le manque de lui, de tout ce qu'il est, du goût de ses lèvres, inoubliables. Détestables. Addictives. Et son corps se ramène à moi, mes mains dans ses cheveux, ses mains autour de mon corps, nos baisers qui se font de plus en plus sauvages, douloureux. Ma lèvre saigne sous la morsure, j'aime le mal qu'il me fait. Je saute dans ses bras, enroulant mes jambes autour de ses hanches, je veux ne faire qu'un avec lui. Maintenant. Tout de suite. Que le temps s'arrête. Je recule légèrement mon visage, le souffle saccadé, le dévisageant, je passe ma main sur son cou que j'encercle.  - Va te faire foutre ! Lançais-je avant de revenir m'attaquer de nouveau à ses lèvres. Ma main glissant de son cou à sa nuque où j'y viens planter le peu d'ongles qu'il me reste.    
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A quel point je pouvais la détester. A quel point je pouvais lui en vouloir. A quel point je la trouvais esthétiquement délectable. Je la regarde, figé, avalant ses propos comme on avale un sabre. Ne voulant rien laisser transparaitre de mon mal-être. Si mon père voit ces photos, c’est la morgue assurée pour moi. Elle ne sait pas ce qu’elle fait, elle ne sait pas à quoi elle me condamne. Elle veut me faire chanter, mais elle n’a aucune idée du mal qu’elle peut engendrer là, tout de suite, en un claquement de doigt. Si mon père voit ces photos, je recevrais la raclée de ma vie, une de plus, encore, plus forte que les précédentes, surlignée d’un billet retour définitif pour Amsterdam. Au fond de moi, j’ai peur. Terriblement peur. J’ai envie de chialer tant elle a touché le point sensible par excellence. Je voudrais la supplier d’effacer tout ça, d’imposer des limites à notre jeu, au moins celle là mais … non Noah, tu t’entends parler ? Des limites ? Des supplications ? Ce n’est pas toi, et puis quoi encore, un peu de dignité. Je sers les dents dans un élan de rage, plus encore quand elle se moque de mon insulte et me promet à moi-même de trouver le moyen de la faire souffrir. Affreusement souffrir. La mettre dans une situation plus inconfortable encore que la mienne et la laisser crever. Je la hais pour ce qu’elle me fait. Je te déteste, t’entend ? Mes yeux te le hurlent, je te déteste. Et je la vois satisfaite qui fait volte face et s’apprête à partir, ni une ni deux, je l’attrape par le bras et la traine dans les couloirs. Et tant pis pour ces connards qui nous regarde ahuris, et tant pis pour ses cris ou l’hématome que je laisse sur son poignet. C’est elle qu’a commencé, alors on va jouer. Je ne prête aucune attention à ses sommations et voilà que je la pousse dans les toilettes. Les toilettes de notre rencontre. Le symbole est fort, c’est ici que tout a commencé. C’est ici qu’on lance les dés pour de bon, elle et moi. Avec la certitude qu’on ne se perdra plus jamais de vue, que quoiqu’il advienne on sera là, inlassablement, dans la vie l’un de l’autre. Du moins, c’est la promesse que je me fais. Pas une seconde de répit, pas une journée tranquille. Elle m’aura sur le dos tous les jours de sa putain de vie jusqu’à ce que je me lasse définitivement de la torturer. Je la plaque contre la porte avec une violence inouïe, la regarde sourire en me répétant « tout quoi ». Je ne réponds pas. Gagnant en arrogance lorsque je la vois s’agacer et s’énerver contre moi. Je lis la haine dans son regard, elle perd de sa superbe, me rejoint dans la sphère infernale de la colère. Je lis la rage et ça m’excite, elle m’excite. Pourquoi comme ça, là, d’un coup ? Parce que s’il y a bien une chose que j’ai appris dans ma vie, c’est qu’il faut céder du lest à la tentation. Plus il y a de haine, plus il y a de plaisir, et plus il y a de plaisir, plus il y a de désir. Un désir inavoué est meilleur à la consommation. C’est comme ça, incontrôlable. Je n’ai aucune idée de la manière dont je vais m’y prendre pour récupérer ces photos, mais là, tout de suite, contre cette porte, je vais la baiser. Lui faire ressentir ce que je ressens : à quel point c’est douloureux d’aimer ça, à quel point c’est douloureux de m’aimer moi : « Tu peux tenter de te convaincre par tous les mensonges du monde, tu n'es pas entrain de me repousser. Et si c'était une erreur, je te garantis qu'on va se tromper. Encore beaucoup. ». Mon phrasé lent, ma voix taciturne, je la nargue de mon regard noir, pas de sournoiserie, pas de sourire narquois. Je la nargue comme un bourreau qu’annonce la peine définitive. On se regarde intensément, l’instant d’après, sans qu’elle ne voit rien venir, je fonce à ses lèvres. Un baiser brutal, animal, douloureux. Elle saigne, je le sens sur ma langue. Un sourire satisfait se dégage d’entre mes baisers, et je me colle à elle avec plus de véhémence, mes mains glissant jusqu’à mon pantalon pour en défaire les boutons. Je l’embrasse avec toute la sauvagerie, la passion, la bestialité qui sied à deux personnes pleine de haine et de rage qui s’adore sans se l’avouer. Je la prends dans mes bras quand elle y saute, en profitant pour la caresser de toute part. J’adore cette sensation, l’avoir prés de moi, là comme ça, tout contre moi. Je la déteste et je l’adore, c’est putain de bandant, putain de déroutant. Je fais quelques pas en arrière, mes lèvres ne la quitte pas, nos yeux ne se quittent pas non plus. Je crois qu’il y a dans ce moment quelque chose d’assez explosif, une relation en bombe, insatisfaite d’elle-même, impossible de s’arrêter. Elle me dit un va ta faire foutre qui ne me fait même pas sourire, mon souffle rompu martèle ma cage thoracique, mes lèvres humides et je la regarde comme elle me regarde : « Ferme-la ». Direct, abrasif. Et voilà qu’on s’embrasse de nouveau. Je recule de quelques pas. Je la pose sur les lavabos derrière nous, là même où elle se tapait ses rails la première fois, et me décolle à peine, juste le temps d’arracher son pantalon et sa petite culotte d’un coup brutal avant de les laisser tomber au sol. Je la reprends dans mes bras, elle et ses ongles qui s’enfoncent dans mon dos brulant, elle et ses lèvres qui m’attirent, qui m’aspirent, elle et cette sensation horrible de plénitude qu’elle me procure. Moi entre ses jambes, notre reflet dans le miroir derrière, sa crinière indomptable, ma main qui s’y agrippe. Et nous voilà unit, l’acte souligné par une morsure amère que je lui fais sur le menton. Je veux que ce soit douloureux, comme nous deux. Et je lui fais l’amour là, sur ce lavabo. Pas de manière, pas de caresse, pas de sensualité. Je lui fais l’amour d’une manière brutale qui me rompt les os des hanches, qui claque, qui tape, qui fait le bruit du tonnerre. Là, avec elle, j’entre en enfer.




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C'est pas juste.. Non, c'était pas comme ça que j'devais finir, c'était pas cet amour là que j'avais envie de vivre, j'voulais la touche de bonheur que j'ai attendu dans ma vie et.. Même ça, j'suis obligé de le chercher dans le mal, dans la douleur. Et j'en veux à la vie, ah ouais je lui en veux tellement d'vouloir m'user à l'usure, parce qu'elle m'aura un jour, je perdrais face à elle face à tout le monde un jour. J'me sens faiblir, j'sens que j'ai vraiment plus la force d'encaisser et encore moins de me relever si j'chute encore. Alors, pourquoi jouer ? Pourquoi j'me laisse bercer par la tentation et le danger en côtoyant ce mec, j'connais rien de lui, même pas son putain de prénom et j'veux surtout pas le connaître.. Non ! Surtout pas ! Il finira par me hanter, plus que son visage en ce moment, son prénom sera dans ma tête constamment, son image dans tout mes rêves, mes cauchemars, je vivrais à travers lui, pour lui, je crèverais pour ses beaux yeux. Je crèverais dans un de ses baisers mortels, dans une de ses caresses destructrices. Et voilà que j'suis résumé à vivre dans l'ombre d'un amour inconditionnel, absolu, funeste, cruel. Je me recule, me collant me peu plus à la porte qui m'enferme avec cette bête sauvage en face de moi, je voulais qu'il me libère de son emprise, c'était déjà un supplice.. Je voulais plus de tout ça, je veux plus de lui, je veux pouvoir oublier son visage, sa voix et même notre première fois dans cette voiture. Je veux t'oublier, oui t'oublier parce que j'irais tellement mieux après, parce que je veux reprendre ma liberté, ne plus être torturé. Je plisse légèrement les yeux, le fusillant du regard, je déteste sa façon d'avoir raison, de percer mon côté sadomasochiste.. J'ouvre à peine la bouche, voulant rétorquer, répliquer, l'agresser mais aucun son n'en sort. Non, je deviens muette pour quelques minutes en sa présence. Je n'arrive plus à dire quoi que ce soit et, mon cœur se serre d'être aussi lamentable devant lui. Je perds tout contrôle et il sait tout de moi, il arrive à lire en moi quand je fais tout pour me fermer comme une huître en sa présence, quand je fais en sorte de ne rien laisser percevoir.. Il pique là où il faut, quand il le faut. Nous ne sommes jamais aussi mal protégé contre la souffrance que lorsque nous aimons. Et cette citation de Freud prend automatiquement tout son sens, en un moment, en quelques mots, en deux, trois regards.. Et dans une fougue sans nom, ses lèvres sur les miennes, mon corps dans ses bras dans une confiance inexplicable, dans un élan de désir et de passion qui me submerge. Et je sens son odeur, j'aime son odeur, ses mains sur mon corps, j'en gémis doucement. Tout se déroule si vite, mes ongles plantés dans sa nuque, j'y laisse une salle griffure, des fragments de peau reste sous mes ongles et je sens sa bouche se crisper sous la mienne par la douleur que je viens de lui procurer. Je t'aime autant que je te hais. Et le mal que je te fait, que je te ferais sera la preuve de tout l'amour que j'ai pour toi. Nos langues ne se décollent pas, elles s'imprègnent l'une de l'autre autant que nos deux corps à moitié nus maintenant. Il me dépose sur le lavabo, mes jambes enroulant ses cuisses de parts et d'autres, je le veux. De suite. Mon cœur est prêt à bondir hors de ma poitrine tant je suis en plein extase, et mes tremblements deviennent indomptables.. Ses dents se plantent dans mon menton, laissant un petit bruit torturé sortir d'entre mes lèvres.  Et c'est bon tellement bon, nous ne faisions plus qu'un et, c'est dans ce genre de moment où j'évalue l'immensité de mes sentiments naissants pour lui. Pour cet amour interdit qui nous réunis. Et je resserre l'étreinte de nos deux corps, je ne veux plus avoir un millimètre d'espace entre nous deux. Les coups violents m'arrachent plusieurs soupirs que j'étouffe contre son épaule suante. Mes mains glissent le long de son dos jusqu'à ses fesses, appuyant dessus en suivant la cadence devenant plus rapide. On est de nouveau seul au monde, dans notre monde. Et à chacun de ses coups de hanches secs et violents mes larmes coulent le long de mes joues, je prends du plaisir dans la tristesse, la honte. Et je t'aime. Pourtant je t'aime.


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Coups de reins violents, brutaux, lourds. Ils s’accentuent à mesure que montent plaisirs et excitations. A mesure que j’entends ses gémissements, sa voix suave à mi-chemin entre la plainte et la jouissance. Je la veux là, contre moi, tout contre moi, ne jamais me décoller, ne jamais la lâcher. Je m’en veux, je m’en veux tellement de me sentir à ce point complet avec elle. Je la déteste, je la hais. Plus je la hais, plus je frappe fort, comme si je voulais laisser mon emprunte là, à l’intérieur d’elle. Son corps me plait, son corps tout entier. Elle m’avait tellement marqué, tellement manqué. Je ne sais pas qui elle. Et pourtant j’en suis fou, c’est comme ça, insolent, immature, inconscient. J’en suis complètement dingue. De sa bouche que j’embrasse à en perdre le souffle, de ses lèvres que je mords, de son cou que je tiens tout entier dans ma main, mon pouce posé sur sa joue. De son parfum saturé d’adrénaline, de ses cheveux en bataille qui me chatouillent les narines. Je la veux, je la désire, et je ne saurais trouver de mots assez forts encore pour le dire. Dans mon ventre, le carnage. J’ai l’impression qu’un cheptel fou roule sur mon estomac de part et d’autre. Je ne sais pas si c’est la douleur que je ressens à cet instant, de nos à-coups, de mon âme, qui fait monter le plaisir. Ou bien si c’est le plaisir qui est tellement fort qu’il en devient insupportablement douloureux. Putain, ce que je suis bien avec elle, à glisser ma langue jusqu’au lobe de son oreille, à embrasser son cou, sucer sa peau jusqu’à ce qu’elle soit recouverte de bleues et de violet. A accélérer mon mouvement quand elle pose ses mains sur mes fesses, à coller son corps au mien jusqu’à sentir ses tétons pointer contre mon torse. Putain ce que je suis bien à la baiser comme si tout aller se terminer, comme si nous allions mourir, comme si c’était la dernière fois. J’ai tellement peur que ce soit la dernière fois. Encore plus peur de lui dire que je ne veux pas que ça se termine, jamais. Je la déteste d’avoir fait ce qu’elle a fait, d’avoir gardé mes photos, de m’avoir nargué, menacé. Et bordel ce que je l’aime pour tout ce qu’elle est. Elle est moi, elle est une partie de moi. C’est elle, je le sais, c’est elle, c’est comme ça, c’est plus fort que moi et …. Putain de merde, je divague, le plaisir m’étourdis, je suis en extase contre elle, ma bouche sur sa bouche, je ne peux pas m’en décoller, je ne veux pas arrêter de l’embrasser. Même quand je gémis c’est à la commissure de ses lèvres, même quand elle cri, c’est dans ma bouche. Ma main dans son cou glisse à sa nuque, que je sers, que je sers fort, trop fort. L’autre main posée sur sa cuisse sert encore plus fort, je sens presque l’ecchymose se former sous mes doigts. Et je jouis, là comme ça, contre elle, avec elle, face à elle, en elle. C’est affreusement douloureux, horriblement bon. J’ai l’impression que je vais m’évanouir, mes jambes fléchissent, je me retiens pour ne pas tomber, collé à elle. Dans un silence mortuaire, comme si nous étions tout deux recouverts par la honte. La honte d’être autant attiré l’un par l’autre. Silence mortuaire, mon corps raide comme un piqué, ses jambes encore autour de moi, ma tête prés de la sienne, à côté. Je ne la regarde pas, je fixe le miroir en face de moi, derrière elle. Je sens l’humidité sur mon épaule et devine à ses soupirs retenus qu’elle pleure. Et j’ai envie de pleurer. Je reste là quelques secondes, sans rien dire, essoufflé, fixant mon reflet dans le miroir. Mes yeux rougis par la fatigue, la rage, la tristesse. Elle ne me voit pas. Elle ne peut qu’entendre ma respiration rompue là, tout prés de son oreille. Je me regarde et j’ai envie de disparaitre. Juste …. Disparaitre, complètement, intégralement. La vue de mon propre visage m’insupporte, je baisse la tête et les yeux, mes lèvres se posent sur l’épaule dénudée de la jeune fille. Et je ne dis toujours rien. Elle ne dit rien non plus. C’est lourd, intense, trop pour nos deux cœurs déchirés. J’ai jamais autant souffert et été aussi heureux à la fois. C’est foutu, je suis tombé.




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Mais bordel qu'est ce que j'ai fait ?.. Et je me sens de nouveau salle, désespéré, là au creux de ses bras, après l'acte, ma tête tourne, l'effet est triplement pire que celui d'un bon spliff. Je n'arrive plus à faire un seul geste de plus, de par l'épuisement et l'angoisse qui vient de m'envahir comprenant un peu plus comme cette relation était dangereuse entre nous. Comme cette attraction nous mènera à notre perte à tous les deux. Je m'effondre en sanglots, ma bouche contre son épaule, appuyant un peu plus fort contre sa peau comme pour empêcher mes pleurs de se faire entendre. Mes bras autour de son cou, je serre un peu plus fort au même moment où les gémissements se font plus forts, pas les mêmes gémissements non.. Ceux-là sont ceux de la lamentation, de l'agonie, du chagrin qui vient de s'installer en moi arrivant en même temps que son coup de rein fatal. Je ne vis que pour t'aimer, je suis réellement vivante que quand tu es là, que quand le bout de tes doigts glacés se balade sur ma peau, que lorsque tes lèvres s'emparent des miennes sans aucune pitié. Tu es devenu une partie de moi, toi, toi qui me détruis à petit feu, qui rendra ma vie en cendres à ton départ, parce qu'ouais, tu ne resteras pas, pas éternellement. Tu finiras par comprendre qu'il faut me fuir comme la peste, tu finiras par connaître mes secrets les plus sombres, les squelettes au fond de mon placard et tu me tourneras le dos, ouais alors tu t'en iras. Sans un mot, sans une larme, sans un au revoir. Tu me laisseras là, agenouillé au sol, sous la pluie, te priant de rester, que sans toi je ne suis plus rien, que mes jours ne comptent plus sans toi.. Mais tu partiras quand même, sans te retourner, sans jamais revenir et, je n'aurais plus que mes souvenirs et des fragments de joie à quoi me retenir. Et ça sera triste, ça sera horrible et je sais que c'est moi qui en payerai les pots cassés au final, que toi tu finiras par aller mieux mais moi, je resterais là à t'attendre encore et toujours, agenouillé au beau milieu de la route sous la pluie. - Je te haïs.. Je viens murmurais-je dans son oreille en abandonnant le dernier souffle de sanglot qu'il me reste. Je me contracte, serrant les dents, fronçant les sourcils et je le repousse avec violence, mon regard aspiré au dégoût, c'était comme si je ne voulais plus jamais qu'il me touche, comme si mon corps en était allergique tout en sachant pertinemment que ça ne durera pas, qu'il me manque déjà. Revient vers moi, maintenant, je t'en prie.. Revient. Je saute de ce lavabo où j'ai connu l'apocalypse, le septième ciel, là où jamais personne ne m'a emmené. Ma main glisse le long de la vasque encore chaude sous la pression de mon corps, attrapant mes vêtements et je viens les enfiler un à un lui tournant le dos, silencieuse, une dernière larme coule le long de mon nez pour venir s'écraser au sol. Je me retourne enfin, faisant un pas en avant, puis un pas en arrière comme si grillage électrique nous sépare désormais. - Oublie-moi, oublie tout. Fait comme si je n'avais jamais existé, t'as ton portable, plus rien ne nous relie maintenant ! La voix tremblotante, le ventre qui se noue, le cœur en mille morceaux, je ne veux pas l'oublier, jamais.. Je ne pourrais pas, jamais.

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Mon corps essoufflé contre le sien blasé. Mon souffle courant à son oreille étourdie les larmes me montent, les larmes me crient de ne pas la laisser faire, de ne pas succomber. Et c’est trop tard, je suis tombé. De sa bouche à ses yeux, de sa voix à son corps voluptueux, je suis tombé. J’ai mal aux hanches, mal aux jambes, mal au ventre. C’était l’extase absolue et pourtant je ne suis pas rassasié. Et ça me perturbe, et ça m’écorche. D’être là, face à ce miroir, de voir mon visage sincère pour la première fois. De savoir que je ne pourrais plus jamais m’en passer, de ça, d’elle. C’est trop parfait pour être stoppé. Je ne suis qu’une merde, une grosse merde, traître à son rang, à son sang, à ses gens. Une grosse merde écarlate de honte tombant amoureux de l’archétype de ce que je déteste. A mon épaule sa bouche, ses soupirs étouffés. Sa larme qui coule, brulante ou glacé. Je me regarde encore, là en face, incapable de bouger. Ma propre bouche sur son épaule à elle, l’électricité naissante, comme si nos corps se repoussaient, comme s’ils hurlaient à la mort quand nous étions trop prés : cessez, cessez, vous allez nous tuer. Et je me tue. Par elle je meurs, par elle je vie. Elle est tellement belle, tellement tellement belle. Je ne sais pas pourquoi au moment où je pense ces mots mes mains se resserrent dans le bas de son dos. Geste instinctif qui ne veut pas que ça s’arrête, qui ne veut pas être abandonné. Alors que mon âme toute entière m’hurle de fuir. Je me regarde dans le miroir et je respire son odeur. Je m’en enivre, comme si je respirais du carbone. Et je repense à ces vers : « Avons-nous donc commis une action étrange ? Explique si tu le peux, mon trouble et mon effroi. Je frissonne de peur quand tu me dis mon ange et cependant je sens ma bouche aller vers toi. Ne me regarde pas ainsi, toi ma pensée, toi que j’aime à jamais, ma sœur d’élection. Quand même tu serais une embuche dressée et le commencement de ma perdition ». Mes pensées s’interrompent quand sa voix s’éveille dans le silence pour me lancer un je te hais à l’oreille. Mes yeux se ferment fort, comme s’ils voulaient faire disparaitre ce moment. J’ai l’impression qu’on m’arrache le cœur. Et je me retrouve violemment propulsé en arrière, je la méprise, je la déteste : « C’est partagé. Mon corps tout entier te hais, chaque parcelle de ma peau, chaque atome, chaque molécule de ma personne, te hais », dis-je en la regardant froidement dans les yeux avant de réajuster mon pantalon et de la regarder se retourner pour s’habiller. Elle est dos à moi, mais en face, dans le miroir, je vois son visage qui m’ignore. Elle fait comme si je n’existais pas et ça me met hors de moi. Je fixe le miroir, rage aux lèvres, en remettant mon tee-shirt et le reste de mes vêtements quand elle se retourne enfin dans un geste de dégout. Je lui crache dessus vingt fois, là, dans l’immédiat. Elle sort son monologue lamentable et c’est le tonnerre dans mon ventre. C’est ce que je veux, c’est ce que je veux bordel, t’oublier, ne pas avoir envie de toi, te faire dégager de ma tête et de ma vie. J’acquiesce, bien énervé en attrapant mon téléphone qu’elle me tend de nouveau : « Parfait », et d’un coup brusque, dû à mon impulsion violente légendaire, j’envoie le téléphone de toutes mes forces s’exploser contre le miroir en face. Pile entre nos deux reflets : « ça n’a jamais existé », répétais-je, insistant du regard encore quelques secondes, le souffle lourd, l’envie de tout péter. Avant de tourner les talons et de partir, claquant brutalement la porte derrière moi.



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