save me please (dante)

save me pleaseCe soir, j'avais une petite soirée avec un homme que j'avais rencontré en boîte de nuit il y a quelques jours. Ce dernier était vraiment mignon et je ne pouvait pas dire non à une belle gueule comme la sienne. J'avais passé toute la journée à faire du shopping afin de trouver la robe idéale qui allait bien m'aller et que je puisse bien paraître devant lui. Il ne m'en fallut pas beaucoup de temps avant que je trouve mon bonheur et surtout de pouvoir arriver en quatrième vitesse dans ma villa afin de me préparer. Comme le temps passait vite, c'était déjà l'heure d'une soirée qui risquait de bien se terminer. À première vue, j'étais impatiente de voir comment la soirée allait se dérouler sauf que malheureusement pour moi, ce n'était plus vraiment le cas. J'ignorais pourquoi j'avais dis oui à ce mec, mais ce dernier avait l'air à insister. Bon je dois admettre, il était canon et vachement sympathique mais pas plus que cela. Assise sur la chaise en face de lui, je croisais donc les jambes avant de regarder autour de moi. Il parlait de tout et de rien sauf que son sujet de conversation ne m'attirait tellement pas. Évidemment, ce n'est en aucun cas mon genre de pouvoir laisser un rancart seul et que je puisse m'éclipser sauf que ce soir je n'avais pas le choix. Cela faisait une heure que nous étions tous les deux en train d'attendre le serveur que j'avais envie de m'endormir. Roulant les yeux, je passais ma main dans mes cheveux après avoir sortit mon miroir afin de me refaire une beauté. Ça me donnait envie de lui rire en pleine figure, il ne s'était même pas rendu compte de mon indifférence envers lui. Ayant une idée, je glissais ma main dans mes poches avant de me redresser. « Donne moi deux secondes, je reviens. » Lui adressant un sourire mignon avant de me redresser et me rendre jusqu'aux toilettes où j'envoyais plusieurs messages à Dante. C'était un signe de SOS. Revenant donc après quelques instants, je repris ma place et ce moulin à parole vint à parler.

save me please Une journée plutôt commune pour Basini. Après une nuit trop courte pour les gens normaux, à trainer dans les bas quartiers pour vendre de la marchandise à des clients peu fréquentable, l'italien était rentré à son hôtel sur les coups de 6 heure du matin, 2 heure plus tard, il était debout pour son footing matinal car il est comme il est, on ne le changera pas et le sport fait tout simplement partie de son hygiène de vie. S'en ai suivi du boulot avec son père en costume sur mesure, a rencontrer des clients de l'entreprise italienne. Les rendez vous s'enchainent et il a envie de se tirer une balle pendant les budget. Ouais, quand il n'a pas cours, au lieu de se prélasser près d'une piscine ou de faire les magasins, l'italien est lui à l'entreprise familial a apprendre le métier sur le terrain, car dans quelques années, il sera sur le siège du dirigeant. Il sera le grand patron des lieux. Autant celui de la mafia que celui de l'entreprise. De grand projet d'avenir qu'ils lui disent. Mais Dante a choisir, aurait fait autre chose. Ce monde, surtout la mafia, sont devenus son quotidien et plus il y plonge, plus une part de lui s'éteint, plus son contrôle s'envole. Avec le temps, il est devenu moins moralisateur, il se reproche moins de choses et bientôt, même une mort ne lui fera plus rien. Lui, si il avait pu choisir, il aurait pris la cuisine, il aurait ouvert son restaurant, dans un bled pommé non loin de Naples et aurait été heureux comme cela. Mais il devait s'y faire son avenir est tracé, sa naissance même était attendu depuis longtemps. Et les moments heureux de sa vie sont quand il est libre. D'ailleurs, 21 heure, la fin de journée de travail, l'italien ajuste son costume après s'être levé de son siège. Il salut son paternel d'une poignée de main et rejoint sa voiture à grand pas. De l'air, de l'espace et du fun. Il démarre sa voiture de luxe et commence à conduire quand son téléphone sonne. Lisant le message distraitement tout en conduisant, il répond à Willow qui lui demande de venir la rejoindre. La direction du Mamma Maria ça sera alors ! Une bonne chose : de base, il comptait y manger, ils y font les penn les meilleures de la ville. Une fois garé, il entre dans le restaurant et salut la patronne, qui se trouve à l'accueil. Une bise chaleureuse, quelques mots en italien et elle lui demande si il veut une table. Un refus poli et il cherche des yeux Willow. Il la trouve presque désespéré à sa table, face à un gars qui ne semble pas s'arrêter de parler. Il avance, grand sourire « Amore ! Tu es en avances je vois ! Je suis désolée, une réunion s'est éternisée » un air faussement désolé. Oui, il était entrain de faire le coup du copain qui arrive dans le restaurant et qui fait fuir l'indésirable. Il se penche et embrasse le coin des lèvres de la jolie italienne avant de regarder son compagnon de table, grand sourire « Merci d'avoir tenu compagnie à Amore mio en mon absence. C'est gentil. » avant d'ajouter pour le faire dégager. « Moi, c'est Dante. Enchanté... Bon, on ne va pas vous retenir plus longtemps ... Encore merci et bonne soirée. » voila comment virer quelqu'un de table et manger en charmante compagnie.

save me pleaseVoilà, le message à Dante avait été envoyé et déjà je me sentais soulagée. L'homme avec qui je parlais, était tout sauf super intéressant. Moi qui croyais que cette soirée allait être être un succès, je dois admettre que ça ne se déroulait pas comme je l'aurais cru. Bon sang, cet homme allait vraiment m'endormir avec ses belles paroles que ce n'était pas une bonne idée que je puisse rester dans ce restaurant une minute de plus. Il m'était arrivé de penser que je pouvais m'enfuir en arrière du restaurant et personne n'aurait remarquer ma disparition. Poussant donc un énième soupir je m'approchais de la fameuse table avant de m'asseoir en face de l'inconnu. Me refaisant donc une nouvelle beauté, l'homme continuait à parler comme un moulin à parole et je sirotais donc ma coupe de vin. « Amore ! Tu es en avances je vois ! Je suis désolée, une réunion s'est éternisée » Soudain, la voix de Dante surgit dans mes oreilles. J'entendais presque des oiseaux chanter dans ma tête. « Ah te voilà, c'était pas trop tôt. » Lui dis-je avec un charmant sourire. Laissant l'Italien embrasser le coin de mes lèvres, je lui fis les yeux doux afin d'entrer dans son petit jeu. L'homme ne comprenait presque pas ce qui se passait mais c'était quelque chose qui était indispensable en laissant des messages à mon ami. Je ne pouvais tout de même pas passer une soirée ringarde comme les gens normaux en avaient l'occasion. « Moi, c'est Dante. Enchanté... Bon, on ne va pas vous retenir plus longtemps ... Encore merci et bonne soirée. » Outch, ça devait faire mal. Ayant un énorme sourire sur les lèvres quand l'inconnu vint à quitter la table, je roulais les yeux avant de pousser un long soupir. « Ouf, je t'en dois une Dante. » Dis-je avant de pouvoir me redresser sur mes jambes et l'embrasser lentement sur la joue. La seule personne avec qui je pouvais m'amuser lors d'une soirée et de finir dans le même lit c'est bien ce bel Italien. Nous venions tous les deux du même pays et disons-le, nous étions pareils. Loin de m'imaginer que j'allais succomber à son charme mais pourquoi je laisserais tomber un tel commentaire ? Personne ne devait en être courant, personne.

save me please Le voila enfin dans le restaurant typiquement italien. Un restaurant qu'il affectionne vraiment. Ici on mange comme au pays, comme à la maison. Bien qu'il aime prendre le temps de cuisiner et déguster des plats qu'il fait lui même, il apprécie tout autant mettre les pieds sous la table et profiter d'un bon plat italien en charmante compagnie. Ce restaurant est connu dans la ville, pour avoir une place, il faut réserver ou être italien et connaitre les patrons pour avoir son passe droit. Vous imaginez bien que Dante lui, c'est la seconde option. Il connait tout le quartier, comme tout italien qui vit à Boston. Ce quartier, c'est un peu son refuge, son coin d'Italie personnel. Passons, après un bref salut à la patronne, je repère la blonde que je cherche et que je suis venu voir. Jouant le jeu du petit ami qui arrive en retard, je le joins à la table, souriant, en profitant pour l'embrasser au coin des lèvres avant de tenir mon speech dans lequel elle entre sans trop de mal. « Désolé amore, je saurais me faire pardonner ce soir. » sourire en coin lourd de sous entendu et il se reconcentre sur l'indésirable de la table, qui devient vite un paria, viré de sa propre chaise par l'italien qui lui fait clairement et simplement comprendre qu'il est temps pour lui de prendre congé. Il en est scotché, soufflé, il ne sait plus quoi dire. Il quitte la table, humilier et sans un mot, probablement sous le choc de la scène qu'il vient de vivre. Enfin disparu, la jeune blonde italienne se lève et vint embrasser la joue de son sauveur après des remerciements bien mérité. Sourire en coin, il la laisse s'installer de nouveau et il s'assied à la place de son ancien barbant date « Si l'envie te dis, tu pourras même me remercier de bien des manières. » un sous entendu même pas caché, il dit ses paroles avec un grand sourire charmeur. Il ne cache pas son attirance pour elle, Dante est ainsi, il est direct. Surtout avec elle. Pourquoi ? C'est une bonne question. Instantanément une femme apparait et tend la carte à Dante qui pose son regard sur elle « Tu as déjà commandé ? On va profiter de votre réservation quand même non ? » ils vont pas se priver si ? Surtout si la soirée tourne bien pour eux et qu'elle finit de manière sportive. Son regard se plonge dans les yeux de la charmante compagne de sa soirée improvisée.

save me pleaseEntendre la voix de Dante fut comme une mélodie à mes oreilles. Enfin, j'étais sauvée au moment où je ne m'y attendais même pas. Comme un preux chevalier. Ça n'en était presque banal comme situation, j'en avais presque la larme sur le coin de l'oeil. J'adorais jouer un personnage lorsque j'étais en compagnie de mon ami et ça venait presque momentanément. J'aurais dût devenir actrice ou quelque chose du genre, Tom Cruise ou Jason Statham raffoleraient de faire des films en ma compagnie. Bref, voyant le regard de l'inconnu, il semblait perdu même désemparé. Pauvre petit, il allait sans doute s'en remettre mais pour ce soir, j'avais déjà trouvé avec qui j'allais finir ce souper presque romantique. Le fait que Dante m'embrasse de cette façon, nous étions presque parfait dans le genre de petit couple cucu qu'on voyaient dans la vraie vie. « Désolé amore, je saurais me faire pardonner ce soir. » Je me mordillais la lèvre avant de lui faire un petit clin d'oeil. Pourquoi ne pas en mettre un petit peu. « Oh, j'ai déjà ma petite idée en tête. Tu dois te douter de ce qui va se passer. » Avant de poser mes prunelles vers le jeune homme qui était toujours resté assis sur sa chaise. « Malheureusement, je suis prise. Il reste quelques tables libres plus loin. » Il me lançait l'un de ces regards sauf que je m'en fichais, c'était le cadet de mes soucis. Heureusement, il ne dit pas un seul mot avant de s'éclipser vers l'extérieur du restaurant. Sans perdre une seule seconde, je m'approchais de mon interlocuteur avant de poser mes lèvres contre sa joue. Une victoire de plus pour le jeune Basini. Je repris donc ma place en face de lui avant de croiser mes jambes et de prendre ma coupe de vin dans mes mains. « Si l'envie te dis, tu pourras même me remercier de bien des manières. » Je arquais un sourcil avant de boire ma coupe sans lâcher le beau brun du regard. « Parles-moi en plus. Tu sembles avoir une idée derrière la tête. » Reposant la coupe de façon délicate, je posais mes prunelles vers le menu qui n'avait pas quitter la table encore. « Tu as déjà commandé ? On va profiter de votre réservation quand même non ? » Je pris donc la bouteille de vin afin de lui en servir un verre sans dire un mot de plus, me concentrant afin de ne pas en mettre partout sur la jolie table qui était dressée. « Bien sûr que non, je t'attendais. Tu sais bien que c'est impoli de ne pas attendre un invité. »

save me please C'est comme un jeu entre eux. En un regard elle comprend immédiatement son idée, son jeu, son manège, son plan machiavélique pour faire partir le pauvre abruti qui avait cassé l'ambiance de la soirée et qui n'avait pas su contenter la jolie blonde. Il lui réservait un genre bien cruel d'humiliation pour le faire déguerpir. Jouant le jeu du copain qui vient d'arriver, sa blonde sera celle qui s'est juste servi de son premier hôte mais qui finalement retrouvait les bras de son prince, bon, Basini n'est pas vraiment le prince charmant, plus le prince des ténèbres vu ses activités extra scolaire. Grand sourire, ses talents d'acteur font rage, autant que la jeune femme qui entre à la perfection dans son rôle. S'excusant platement de son retard, un regard presque pervers vu les idées qu'il se faisait sans réellement le vouloir dans sa tête suite à ses paroles, il reprend « Qui te dis que je n'ai même carrément pas fait exprès d'être en retard, juste pour que tu me dises ça Amore. » comment mettre mal à l'aise celui qui tient la chandelle, la victime de leur mauvaise blague en une phrase. Le pauvre gars est achevé et l'italienne lui demande même de partir. Ca c'est fait. Dans les dents mon ami. Il disparait et après un lent baiser sur sa joue, la jeune femme se réinstalle gracieusement de l'italien fait de même, prenant place en face d'elle, sourire en coin. Ses paroles sont lourdes de sous entendus et elle entre dans le jeu et il réplique au tac au tac à sa suite « Oh si tu savais, je n'ai pas qu'une idée en tête. » un clin d'oeil, il la toise du regard un instant avant d'attraper son verre de vin après un merci et la carte en main, il prend le temps de lui demander si elle a commandé. Face à sa réponse négative, il ajoute alors « Fais toi plaisir alors chérie, c'est moi qui régale. » parce que même si de base il vient pour lui sauver la mise, la galanterie oblige à ce que lui paye le repas et aussi tout simplement car c'est pour lui logique, elle mérite cette attention. Il regarde les plats écrits en italien qu'il connait par coeur et lève les yeux pour la regarder un instant avant de dire « Comment tu vas depuis l'autre fois ? » la dernière fois qu'il s'était vu, c'était il y a peu, mais en peu de temps, les choses peuvent changé, la preuve, elle avait troqué le caviar Basini pour passer une soirée en compagnie d'une vulgaire crevette pas fraiche qui venait de virer en deux deux.

save me pleasePauvre petit, il était presque en train de pleurer. Il faut le comprendre, il n'avait pas eut ce qu'il voulait parce que Dante s'était pointé le nez au bon moment. Bien sûr, j'aurais pût penser à une autre personne mais je voyais beaucoup trop bien le jeune Basini dans ce rôle. Il n'en fallait pas beaucoup pour qu'en un seul regard, je puisse savoir ce qu'il pensait. C'était comme un petit jeu qui se jouait à deux sauf que parfois, je me demandais si ça n'allait pas nous retomber sur le nez. C'est sûr que cette relation compliquée que nous avions tous les deux n'est sans doute pas une bonne chose et j'en suis consciente. Sauf que pour l'instant nous n'avions rien avouer et jamais ça risque de se produire. « Qui te dis que je n'ai même carrément pas fait exprès d'être en retard, juste pour que tu me dises ça Amore. » Je fis un rire qui sortait quand même assez fort, juste pour que l'autre imbécile puisse partir une bonne fois pour toute. « Oh arrête, sinon on va sauter directement au dessert. » Lui adressant un clin d'oeil, l'inconnu se redressait sans même rien dire et de quitter le restaurant. Il était temps, je commençais déjà à en avoir marre de voir son visage près du mien. Dante savait comment parler aux femmes si elles voulaient une amitié d'un soir et c'est exactement ce qui se produisait avec moi. « Oh si tu savais, je n'ai pas qu'une idée en tête. » Je passais lentement ma langue contre mes lèvres. Rien que pour lui faire encore plus d'effet qu'avant. « Alors, j'ai hâte au dessert. Je sent que cette soirée risque d'être aussi meilleure que toutes les autres. » Posant la coupe de vin après y avoir pris une gorgée, je répondit à sa phrase à savoir si j'avais déjà commander. Lorsque j'ai eue une réponse à son message texte, je me suis empressée de lui répondre et de l'attendre avant de manger. Hors de question que je puisse partager un souper en tête à tête avec un homme aussi impoli qu'étais cet inconnu. « Fais toi plaisir alors chérie, c'est moi qui régale. » Je lui fis un sourire. « Je devrai donc te rendre l'appareil. » Ce genre de phrase, il n'y avait que moi pour la sortir. Dante n'allait sans doute pas dire non à ça. Scrutant le menu, je fis donc mon choix avant de le glisser plus loin sur la table et attendre qu'on s'occupe de nous. « Comment tu vas depuis l'autre fois ? » Ouf, plusieurs trucs dont j'aimerais ne pas lui dire sauf que c'était impossible pour moi de le faire. « Quand même bien. Je profite pleinement de ma vie de célibataire et toi, que deviens-tu ? »

save me please Le jeu machiavélique des deux italiens s'enclenche en un regard. Un regard de la part de Basini et Sanchez comprend ce qu'il a en tête et c'est partie. Le couple acte I. Le pauvre gars assiste à la scène, tout penaud, sans vraiment comprendre, ça se lit dans son regard et Dante prendrait presque un plaisir malsaint de le voir aussi mal face à cette situation inédite. C'est un jeu dangereux leur jeu. Ils sont tous deux seuls. Ils sont tous deux dans le besoin d'affection parfois et ils sont tous les deux irrémédiablement attiré l'un par l'autre. L'italien aime ce charme indomptable de la jolie Willow. Une femme fatale voila ce qu'elle est. Elle ne se posera probablement jamais, trop avide de sa liberté et ça lui donne envie de l'attraper. C'est un sentiment étrange. C'est une partie d'échec, de bluf qui est bien risqué, mais finalement, sans risque, les choses valent-elles réellement le coup ? Non, je ne pense pas. Les provocations s'enchainent face à un guest qui assiste à cette mascarade et qui en devient livide. La réponse de Willow lui met le coup en plus mais Dante ajoute le coup de trop « Chiche ? On part maintenant et on fait l'amour dans ma voiture. » un sourire presque lubrique, son océan bleu dans le sien, il ne la lâche pas du regard jusqu'au départ de l'indésirable. Une fois face à elle, il lui avoue qu'il a bien des idées pour occuper leur soirée. Il faut être inventif après tout non ? Et puis, ils sont comme deux électrons, libre et libéré. La langue de la jeune femme passe sur ses lèvres et c'est incroyablement appétissant. Il lui adresse un sourire en coin « Me tente pas trop, sinon, tu vas me couper la faim et j'ai vraiment envie de dévorer un plat italien d'ici. » un sourire amusé, il finit par lui demander si elle a commandé et la réponse est non, elle l'attendait. Il lui annonce qu'il l'invite, ce n'est pas une grande surprise et sa réponse le ravie. Son regard quitte la carte pour le poser sur la jolie blonde « J'ai hâte. » oui, hâte d'être tranquille avec elle, on va pas se mentir, qui n'aurait pas hâte à sa place ? Il repose le menu après avoir choisi son plat et prend de ses nouvelles. Il répond à sa suite « Pareil, je profite de la vie en charmante compagnie comme tu peux le constater. » il attrape son verre pour le lever un instant, comme pour confirmer ses dires avant de reboire une gorgée de vin. Le serveur vient prendre la commande, Basini attend donc qu'elle commande avant de lui demander des pâtes carbo. Un classique, mais une tuerie dans ce resto. Les classiques sont les meilleurs en plus il parait.

save me pleaseIl n'y avait donc personne qui pouvait nous faire concurrence et surtout pas cet inconnu. Nous étions un duo infernal et ce depuis pas mal de temps. C'est bien pourquoi j'aimais passer du temps avec Dante, pour la simple raison que nous étions pareils. Pourquoi ne pas torturer une âme en peine et en rire un bon coup après ? Certains disaient que c'était cruel mais qu'est-ce qu'ils en savaient ? Pourquoi je devrais m'en faire de ce genre de paroles. Prenant part à ce complot, je lui fis un regard tout simplement charmeur plein de sous-entendus. « Chiche ? On part maintenant et on fait l'amour dans ma voiture. » Évidemment, il voulait que je prenne part à ce petit tour de manège et que l'homme s'éclipse direct. « Oh me amor. Tu sais qu'avec toi, partout, je ne peux pas dire non. » Bam, coup de final. Nous n'étions que tous les deux assis sur les chaises de cette table. Une autre partie terminée et que nous étions les deux seuls vainqueurs. Passant donc ma langue contre mes lèvres, je voyais bien que le jeune Basini ne pouvait pas résister bien longtemps. Il n'était pas infaillible et je dois admettre que ce n'est pas le cadet de mes soucis. Je savais comment le faire frémir, jouer avec lui jusqu'à ce qu'il n'en soit plus capable de rien. « Me tente pas trop, sinon, tu vas me couper la faim et j'ai vraiment envie de dévorer un plat italien d'ici. » Ah oui ? intéressant. Je fis exprès de me pencher, afin que le beau brun puisse avoir droit à la vue de mon décolletée. J'avais miser le tout pour le tout ce soir sauf que mon prétendant n'avait pas été à la hauteur. J'étais au courant que Dante allait être meilleur dans ce contexte que tous les autres. « J'aime bien te torturer un peu, comme on es des gens civilisés. Ça serait dommage de manquer un aussi bon plat qu'ici. » Lui faisant un clin d'oeil, je repris ma place initiale. Le bel italien m'avait donc dit qu'il m'invitait pour ce souper. Ce n'est pas comme si ça n'avait pas arriver souvent ce genre de situations. Puis, comme si j'allais devoir faire des mains et des pieds pour lui payer son dût. Je savais comment il aimait finir ses soirées alors je suis loin d'en faire des cauchemars. Prenant quelques minutes pour le choix de mon plat, je reposais donc le menu loin de moi et de montrer au serveur que nous étions prêts à commander. « Pareil, je profite de la vie en charmante compagnie comme tu peux le constater. » Je lui fis un large sourire en prenant ma coupe de vin. « Quelle chance tu as. » Dis-je avant de prendre une gorgée du vin Italien. Commandant donc une lasagne, je lui fis un sourire quand il s'en allait donc. Je reposais mon attention vers Dante. « J'ai entendu dire que tu es le meilleur Winthrop. Toutes mes félicitations, il faudra célébrer cela aussi. »

save me please Le petit jeu malsain entre les deux protagonistes semblent les amuser l'un comme l'autre, après tout, c'est un jeu pour eux, quand on joue on est censé s'amuser non ? Le regard joueur de l'italien planté dans celle de l'italienne semble indiquer que le jeu leur plait, l'un comme l'autre trouve de la satisfaction en faisant souffrir un pauvre type, peut être que ce genre de jeu pervers et déplacé deviendra leur quotidien plus tard ? Un peu à la Bass et la Waldorf avec leur jeu de manipulation mesquine. Peut être, ou pas. Personne ne sait si entre eux, les choses continueront, il y a cette alchimie, mais Willow a quelqu'un dans son coeur et Basini a le coeur vide après ses déboires. Ils se contentent de peu. De ça. De ce qu'ils ont. Les duos terribles ne se posent pas de question, il y a juste le jeu d'enclenché. Ce petit jeu entre eux. Sachant très bien comment les choses se finiraient entre eux, ce soir. Certains diront qu'ils ont une relation malsaine, qu'ils sont malsains ensemble, mais qu'en savent-ils ? Tant qu'ils en rigolent tant que ça leur plait, c'est le principal non ? Sourire aux lèvres suites aux paroles de la blonde et c'est le coup final, le gars ne tient plus, il part, enfin, voila la place de libre. Sourire satisfait, il s'installe à sa place, en face d'elle, il la fixe de ses yeux bleus azurs. A table, elle joue avec le feu, elle le provoque, elle le fait exprès. Elle joue avec ses nerfs, son envie et ça le fait rire, son audace et son côté tentatrice lui plait, qui n'aimerai pas ? Une vue plongeante sur son décolleté « Nouvelle dentelle ? Je l'ai jamais vu ce haut là. » faisant référence à son soutient gorge. Bientôt, à force de la voir, il devrait lui en offrir, histoire de varier qui sait ? Il se mord la lèvre inférieur et se force a reposer ses yeux dans ceux de la belle, restons concentré Basini « Me torturer un peu ? C'est pas de la petite torture là ... » oui, lui montrer son décolleté, comme ça, sans pudeur, ça donne envie. Surtout qu'entre eux c'est un peu un secret, c'est leur relation, leur intimité, le garder caché c'est un jeu pour eux, c'est excitant, c'est plaisant, mais là, Dante pourrait directement déserté la table pour l'entrainer dans les toilettes, ça serait plaisant non ? Mais autant rester classe et distingué, car après tout, ils le sont quand même. Ils ont bien des défauts, bien des perversions ensemble mais ils sont civilisés. Annonçant qu'il offre le diner, il a la carte en main et regarde le plat qu'il pourrait avoir. La commande passé, il boit un peut de son vin en l'écoutant et ajoute suite à ses propos avant d'avoir reposé son verre sur la table « Merci beaucoup » oui son prix, c'est un peu un truc dont il est fier, genre vraiment, meilleur Winthrop, c'est un prix prestigieux pour lui qui s'investit dans la maison, même plus que celui de roi. « On célèbre ça avec plaisir, quand tu veux. » sourire charmeur toujours ancré sur les lèvres, il ne la lâche pas du regard.