Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityCharline → S'affronter pour mieux s'éviter
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Charline → S'affronter pour mieux s'éviter

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My mind is up and away
“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”
I
l était bientôt 15h30, l'été arrive à grand pas, le soleil et la chaleur se mettent à rythmer nos journée. Quoi de mieux qu'une bonne petite balade au parc ? Un verre peut-être.. Je ne me promène pas seulement pour le plaisir, j'ai un rendez-vous avec ma chère Charline. C'est, ou du moins c'était un coup d'un soir, elle voulait voir ce que ça a dans le ventre un nain.. Faut croire qu'elle n'a pas été déçu, on s'est revu à maintes et maintes reprises, et on a toujours été plus loin, avec des idées particulièrement farfelues, parfois même flippantes. C'était surtout des idées de Charline à vrai dire, et ce n'était pas pour me déplaire, elle est plutôt bonne dans ce domaine. Je m'assieds sur un banc à côté de la verdure remplie d'étudiants. Certains font un pique-nique, d'autres révisent. Les dos musclés des mecs sont de sortis, tout comme les belles jambes de certaines demoiselles. Quant à moi, j'attends l'arrivée de Charline.
A
ssis confortablement sur mon banc, je me mets à penser à Charline. Elle avait pour habitude de m'envoyer des messages pour qu'on se revoie et prendre de mes nouvelles, mais elle ne m'en a plus envoyé pendant deux bonnes semaines. Cela m'intrigue, j'ai donc pris les choses en main, et l'ai convié à ce petit rendez-vous. Histoire que j'en sache un peu plus. Elle ne veut plus de moi ? Elle a trouvé quelqu'un avec qui se poser ? Je ne sais pas.. J'attends de longues minutes sur assis, à scruter mon téléphone, pour voir si elle ne m'appelle pas pour annuler.. Avec Charline on est sûr de rien. J'ai même le temps d'aller pisser et de revenir, toujours pas le moindre signe de vie. Je commence à désespéré.. Ça fait maintenant une heure que j'attends. Pour faire passer le temps, je ressasse les moments inoubliables que j'ai pu passer avec elle.. Elle me manque, j'ai envie de remettre le couvert, je ne suis pas amoureux d'elle, mais je ne sais pas, j'ai envie d'être avec elle. C'est vraiment un sentiment étrange.. Je n'ai pas de sentiments envers elle, mais je la veux.  
C
ela fait près d'une heure que j'attends, je m'impatiente, et suis énervé.. Elle aurait au moins pu prévenir si elle voulait pas venir.. J'en viens à penser que c'est moi le problème.. Ca ne sert à rien d'attendre plus longtemps, elle m'enverra surement un texto.. Je me lève, et puis la voilà.. enfin.. Il aura fallu que je me lève et soit prêt à m'en aller pour qu'elle se pointe.. Je la regarde et lui fait signe de la tête, de manière à ce qu'elle comprenne qu'elle déconne.. Je me dirige vers elle pour lui faire la bise, et lui glisse sèchement « Salut, t'es en retard non ? » Je ne lui laisse même pas le temps de s'expliquer, que j'enchaîne, tout aussi sèchement, « tu aurais pu au moins prévenir, c'est quoi ton problème en ce moment ? » Il faut absolument qu'on se livre pour savoir si on doit continuer à se voir..
© Starseed
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affronter c'est mieux que s'éviter. ★★★
Mes yeux s’ouvraient difficilement. Aujourd’hui, je n’avais envie de rien faire. Je me mis longuement à soupirer avant de mettre mon oreiller sur ma tête. Je n’étais pas d’humeur et pour couronner le tout j’avais une affreuse gueule de bois. Les soirées s’enchainaient et aujourd’hui mon corps semblait retrouver le calme d’antan. Je me tournais doucement pour regarder l’heure qu’affichait mon reveil. 15h20. Mes sourcils se froncèrent essayant de me souvenir de ce que j’avais bien pu manquer. Le haut de mon corps se redressa rapidement. « Merde» dis-je en poussant rapidement ma couette. Jonas. Il m’avait proposé ce rendez-vous et s’était avec plaisir que j’avais accepté. Sans trop m’attarder, je me levais de mon lit avant de subitement me stopper. C’est sa de boire Charline, c’est sa de ce lever trop vite. Mes yeux se fermèrent et mes mains cherchèrent un repère. « Rhaaaan» grognais-je. Je respirais profondément tentant de rendre les choses un peu plus faciles. Mon corps était à bout, je pouvais le sentir. Il ne suivait plus et il fallait dire que je ne le ménageais pas. Après plusieurs minutes, je décidais de me redresser avant de partir à la salle de bain. Une bonne douche était de mise. J’ouvris la porte de la salle de bain et y découvris Carl affalé sur les cuvettes des toilettes. Je restais immobile, face à un passé qui était douloureux et que m’offrait mon père. Il n’avait pas changé... la tête sur la cuvette. Il dormait paisiblement, une bière à la main. Sans trop savoir pourquoi, je lui mis une serviette sur la table. C’est on jamais si papa granger décidait de rouvrir les yeux au moment où je prenais ma douche. J’aurais au moins le temps d’attraper une serviette. Je me déshabillais et partie sous la douche. Au simple contact de l’eau, mes yeux se fermèrent. Les biens étaient d’une douche bien chaude. Je ne comprenais pas les gens qui n’aimaient pas se laver. Les minutes défilèrent. J’étais en retard autant l’être vraiment. Voilà ma logique. Jonas allait devoir attendre. Je sortis et Carl n’avait pas bougé d’un millimètre. «Bonne journée à toi aussi papa.» dis-je légèrement. Je quittais la pièce et me préparais. Une fois prête, je partis dans le salon. Mon colocataire n’était pas là, il avait décidé de prendre le large quelque temps. Ma gorge se noua en repensant à ce que Sloan lui avait fait. Il fallait absolument que je calme ce mal de tête. Je pris un cachet et mis mes lunettes de soleil. Je regardais ma montre qui indiquait 16h20. Une heure de retard. Jonas n’allait pas apprécier. Je le savais mais après il ne fallait rien espérer de moi. Ma confiance s’était envolé. Je partis de chez moi et marchais tranquillement vers le parc. Un peu d’air frais, voilà une idée grandiose. Au loin, je le remarquais. Il semblait décidé à partir. Je me baissais pour pouvoir lui faire la bise et il me fit : « Salut, t’es en retard non ?» je me mis à soupirer et lui fis : «Ouai en retard d’une heure !» dis-je sèchement. Je n’avais pas envie de me justifier. Oui, j’étais en retard. Il continua dans sa lancer. « Tu aurais pu au moins prévenir, c’est quoi ton problème en ce moment ?» et voilà que l’air me brûlait le visage. Ma chambre était sans doute l’endroit rêver. Je n’attirais pas l’attention et c’était ce que je voulais. «Ça te regarde pas ! cherche pas des explications Jonas. Je me suis pas réveillé et je suis désolée. Ok ?» dis-je en le fusillant du regard. Heureusement mes lunettes masquaient ma mauvaise humeur. Je marchais de quelques pas et me mis sur le banc. « Sa fait longtemps Jonas ! Comment tu vas ?» dis-je un peu plus fort l’obligeant à venir me rejoindre sur le banc.
(Invité)