Why So Soon ? ❥ Min Ji.

Panniquée, affolée, totalement perdue et à moitié terrorisée, Min Ji était venue le plus vite possible à l’hopital qui se trouvait proche du summer camp. Les secours l’avaient contactée quelques minutes plus tôt au sujet de JiWon et de son mari, et ils lui avaient rapidement expliqué qu’il y avait eu un accident de voiture assez grave un peu plus tôt. Ils lui donnèrent également l’adresse de l’hopital où son amie allait être transférée, et elle avait pris un taxis le plus vite possible, et elle ne fit même pas attention à la pluie qu’il y avait dehors. Elle pleurait en silence dans le véhicule, tellement inquiète pour sa cousine qu’elle avait l’impression de suffoquer. Quand le taxis se gara, elle sortit à toute vitesse et elle courut jusqu’à l’hopital. Elle demanda immédiatement dans quel service ils avaient été admis, mais la personne qui s’occupait de l’accueil lui expliqua qu’ils étaient toujours aux urgences. Elle qui n’était pourtant pas habituée à hausser la voix, elle suppliait la jeune femme de lui donner d’autres informations, lui dire ce qu’il en était, mais elle n’en savait pas plus. Elle s’installa sur l’une des chaises de la salle d’attente, la tête dans les mains, elle patienta plusieurs minutes, puis elle réalisa qu’elle n’avait même pas prévenu Jung, et quand elle y pensa, elle lui envoya rapidement un texto. « Ji est à l’hopital. C’est grave mais je n’en sais pas plus. » , lui avait-elle écrit. Elle n’avait pas eu la force d’écrire quoi que ce soit d’autre. Elle patienta dans la salle d’attente encore de nombreuses minutes, et elle entendit ensuite quelqu’un l’appeler.

« Madame Min Ji Kang » . Elle releva instinctivement la tête, les yeux rouges, et elle se dépêcha de venir vers le chirurgien qui venait de l’appeler. « Oui ? » , dit-elle, inquiète. « Votre cousine a subit un gros choc, mais elle s’en sort plus que bien. » . Elle pouvait respirer, maintenant. Ji s’en était sortie. « Elle a de nombreux hématomes, cependant, elle ne gardera pas de séquelle » . C’était un soulagement énorme. Elle patientait, le temps que le chirurgie continu, et qu’il lui donne surtout des nouvelles de son cousin par alliance, mais il ne dit plus un mot, et alors qu’elle était toute contente, elle réalisa que, peut-être, les nouvelles n’étaient pas très bonnes pour lui. « Et… Et pour Choi ? » , demanda-t-elle timidement. « Comment va-t-il ? » . Le chirurgien pris une inspiration. « Je suis désolée, Madame. Il est mort sur le coup, nous n’avons rien pu faire » . Et à ce moment là, Min Ji se remit à pleurer, tellement triste, à la fois pour elle, mais aussi pour JiWon. Ce n’était pas possible… C’était une plaisanterie de mauvais gout ?Il ne pouvait pas… Elle n’écouta pas plus ce que le chirurgien lui disait, et une fois qu’il partit, elle marcha le plus vite possible vers la chambre de sa cousine.

Comment pourrait-elle faire pour lui dire ce qui venait de se passer ? Min Ji était heureuse que sa cousine n’ait rien, mais pour Choi… Elle ne se sentait pas capable de lui dire. Quand elle arriva devant la porte de la chambre que le médecin lui avait indiquée, elle hésita avant d’entrer. Elle regarda dans le couloir, pour voir si Jung n’était pas là. Elle ne se sentait pas assez fortte pour lui dire toute seule, et elle aurait été tellement soulagée si Jung avait été là… Mais il était certainement occupé. Il n’avait même pas encore répondu à son messages alors peut-être que son téléphone était coupé. Elle prit une grande inspiration, et elle posa la main sur la poignet. Elle hésita encore un peu, à moitié paniquée, alors qu’elle se trouvait devant la porte de la chambre que sa cousine occupait, et elle se demandait si, finalement, elle ne ferait pas mieux de patienter un peu plus avant d’entrer dans la pièce. Elle était totalement choquée par la nouvelle qu’elle venait d’entendre, et peut-être qu’elle devrait essayer de se calmer pour être certaine d’être un minimum calme quand elle entrerait dans la chambre. Mais elle ne pouvait pas non plus rester devant la porte de cette chambre. Elle devait rentrer, et même si c’était trop dur, elle ne pouvait pas faire autrement. Elle essaya de respirer encore un peu et, après une nouvelle inspiration, elle appuya sur la poignet, et elle poussa la porte de la chambre de sa cousine. Elle l’entreballa tout juste, au départ, et elle regarda timidement à l’intérieur, puis elle entra et elle referma la porte derrière elle.

Elle approcha du lit où se trouvait sa cousine, un peu hésitante, et elle se posta au pied de son lit. Elle la regardait dormir, et une larme coula le long de sa joue, quand elle pensa à la peine qu’elle allait lui faire. Elle ne voulait pas la voir triste, et elle ne voulait pas la voir pleurer, et elle savait que c’était ce qui risquait d’arriver quand elle le lui dirait. Tout ce qu’elle pouvait peut-être faire, c’était de repousser le moment où elle le lui annoncerait. Elle s’assit sur le petit fauteuil qu’elle tira pour qu’il soit le plus proche possible de sa cousine, et elle regarda la pluie tomber au travers des baies vitrées de la chambre, tout en essayant de se préparer à ce qu’elle allait lui dire. Elle patienta peut-être une demi heure comme ça, sans rien faire, et elle vit ensuite que sa cousine commençait à se réveiller. « Ji ! JiWon ! » , cria-t-elle presque sous la surprise. Elle se jeta ensuite sur sa cousine, à moitié appuyée sur le lit, et elle la serra dans ses bras, alors qu’elle pleurait. « Tu m’as fait tellement peur Ji. Ne me refait plus jamais ça, je t’en supplie » , lui dit-elle, les joues pleines de larmes. Elle se redressa, de peur d’étouffer presque sa cousine tellement qu’elle la serrait dans ses bras, et elle essuya un peu ses larmes, avant de serrer ses mains dans les siennes. Elle lui fit un petit sourire d’excuse. Elle se disait qu’elle devait être sous l’effet des médicaments, encore, et qu’elle réagissait de façon trop vive, mais elle était tellement heureuse de la voir, saine et sauve. « Excuse-moi, c’est que… Je suis tellement soulagée.. » , dit-elle. Et elle se disait aussi que, si les rôles avaient été échangé, elle aurait pu ne jamais la revoir. « Tu as besoin de quelque chose ? » , continuait-elle de s’inquiéter. Elle lui fit un sourire.