Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityPourquoi j'ai accepté de te suivre? [PV Cameron]
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Pourquoi j'ai accepté de te suivre? [PV Cameron]

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Cameron & Brayden
Why did I accept to follow you?

La montagne. Si mes amis apprenaient que j'étais en vacances à la montagne, ils se seraient moqués de moi à gorge déployée. Je n'étais pas du genre à apprécier le paysage montagneux et je n'étais pas un amoureux de la nature comme certains pouvaient être. Le calme absolu, la tranquillité, ce n'était pas vraiment ce que je recherchais et pourtant Dieu sait que j'en avais bien besoin. Beaucoup d'évènements déroutants avaient bousculé ma vie. Entre ma vie à la fac, ma petite fille Ebony et les problèmes avec mon ex-petite amie, ma vie devenait lourde presque cauchemardesque. J'avais fini par prendre le rythme mais ce train de vie m'épuisait, ça me demandait trop d'énergie. Pour combler le tout, au lieu de profiter de ce court instant pour songer à autre chose, je ne songe qu'à mes problèmes personnelles qui, même à des kilomètres me tourmentent encore et encore.

Je marchai seul sur le chantier, le pas lourd, une clope à mes lèvres. Le ciel était dégagé et une journée plutôt chaude s'annonçait. Les rayons du soleil venaient brûler ma peau déjà assez bronzée. En sachant quelle température il allait faire, j'avais opté pour un short long, des baskets montantes et un simple débardeur. Je marchai sans grand but, distrait par le cliquetis de mes chaînes autour du cou. J'inhalai puis rejetai la fumée de mes lèvres. Un épais nuage se glissa entre mes lèvres et dessina un cercle dans l'air. Je regardai vaguement le paysage sans grand intérêt. Alors que d'autres restaient en totale admiration devant ce paysage inhabituel, moi, je restai indifférent et me demandai même quelle mouche m'avait piqué au moment où je me suis inscris pour participer au Summer Camp. J'étais resté en retrait depuis le début du Summer Camp et je pense que mon je m'en foutisme n'était pas passé inaperçu. Je n'avais pas la même motivation que les autres et j'aimais rester dans mon coin, m'isoler pour réfléchir, faire un bilan sur moi-même. Je ne partageais pas leur euphorie. Je devais passer pour un rabat-joie, un semeur de trouble ou un tue-l'ambiance mais je m'en foutais. Il y'a bien longtemps que je ne fais plus attention à ce que l'on peut dire sur moi.

Je m'ennuyais à mourir. Pour me divertir et faire passer le temps, je dessinai quelques cercles avec la fumée que je rejetais de ma bouche comme ce que faisaient avant les Indiens d'Amérique. Je souris en voyant que j'avais enfin réussi à donner quelque chose de satisfaisant. Ensuite, je me mis à arracher quelques feuilles des arbres mais l'ennui me regagna en quelques minutes. Soudain, j'entendis des pas. Ils se rapprochaient, devenaient de plus en plus audibles. Je me retournai. On ne savait jamais. Et si c'était un grizzly? Je n'avais pas peur mais je n'allais pas jouer les malins non plus. La prudence était de mise. Je me faisais peut-être un peu parfois des films mais à force de sous-estimer les choses, on finit par être sur le cul. Je tournai un peu mon visage discrètement en essayant de voir qui me suivait.



(c) B-NET
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Se perdre, c'est tout unart
Je m’ennuyais encore et encore. Je ne faisais que tourner en rond dans le Summer Camp depuis tout à l’heure, essayant tant bien que mal de me trouver une occupation. Il y avait bien mes coéquipier qui m’avait proposé d’aller manger une glace pour se rafraichir, mais je n’avais pas vraiment faim. Manger, ce n’était pas mon truc et je préférais glander que de devoir me forcer à faire des choses qui ne me tenaient pas à cœur. Pour faire passer le temps je regardais les arbres, le ciel, les quelques personnes qui m’étaient totalement inconnues, passer devant, je leur disais parfois bonjour et parfois je les ignorais. Ouais bon, ce n’était pas l’éclate et ça pouvait très facilement se lire sur mon visage. « Qu’est-ce qu’on se fait chier ! » ma plaignais-je alors que je faisais les cent pas dehors, car à l’intérieur il faisait un chaleur étouffante.

Comme un signe du destin, à croire que j’ai une bonne étoile, car je n’irais pas jusqu’à dire qu’il y a quelqu’un là haut, derrière les nuages, qui me surveille, je vis quelqu’un pénétrer dans un petit sentier. Un petit sentier très sympathique soit dit en passant, avec de la compagnie très chaleureuse. Je fus très soulagée de pouvoir enfin dire adieu à l’ennuie. J’esquivais un léger sourire pleins de malices avant de sortir ma boite orange transparente où se cachait mes amphétamines. Certaines personnes pouvaient croire que ce n’était que des médicaments après tout, mais c’était bien plus que ça. Prenant trois cachets que je déposa à l’intérieur de ma bouche, je ne me gênai pas pour interpeler quelqu’un afin de lui emprunter sa bouteille d’eau. J’étais à présent remontée à bloc, d’attaque à retrouver le jeune qui s’était introduit dans ces feuillages, ayant perdu pas mal de temps entre le moment où je l’ai vu et le moment où je m’étais moi aussi introduite dans le sentier.

C’était facile pour moi de marcher sur un chemin tout cabossé, remplit d’embûche et de pièges. Toujours dans la simplicité je portais des baskets blanche, avec un mini short de sport et un long débardeur ample de couleur noir avec des inscriptions rouge où il y avait écrit « I fuck the world ». Mes cheveux formaient une grosse tignasse et c’était bien le seul inconvénient d’avoir des cheveux longs après le fait de passer trois heures à vouloir essayer de les coiffer. J’étais satisfaite du chemin que je venais de parcourir, retrouvant enfin mon ami qui était en train de paniquer en entendant de drôles de bruits derrière, mais pas que, aussi autour de lui. J’avais changé de place afin de me positionner par derrière, et de le surprendre, même s’il devait déjà avoir assez peur comme ça.

« Alors comme ça mon bad boy préféré est terrorisé ? » mes deux vinrent se poser soudainement sur ses deux épaules, tandis que ma tête se glissais juste à côté de lui afin que mes yeux puissent mieux voir sa réaction. « T’aurais du voir ta tête, c’était assez marrant » je rigolais en le voyant et changea de nouveaux de places, me mettant alors en face de lui. « Alors…tu es parti prendre le grand air ? » demandais-je, assez curieuse de s’avoir ce qu’il faisait ici. Les camps de vacances ne devaient pas être son fort, il devait sans doute chercher à s’isoler. Je n’émis pas d’hypothèse et voulu connaître la vraie raison de son escapade ici. Là où on ne voyait que des arbres à pertes de vue. Je ne saurais m’y retrouvé là dedans, mais je n’oserais jamais avouer mon sens de l’orientation plus que merdique. « Si tu veux je peux sois partir, sois me joindre à toi » je fis quelques gestes avec mes mains afin de lui montrer par où je comptais partir s’il m’envoyer sur les roses, et par où je comptais aller s’il acceptait que je reste.
Fiche (c) Espe
(Invité)