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SABIELLA • “A single girl can be my pleasure; a single friend, my world.”

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You've gotta dance like there's nobody watching
Pour une fois que Sabian n'avait pas de combat ce soir, il allait pouvoir profiter de son vendredi soir pour sortir avec ses potes. Pour une fois, il n'allait pas finir la soirée à éclater la gueule d'un parfait inconnu pour gagner un peu d'argent. Non, il allait se la couler douce ce soir. Le jeune homme comptait bien profiter pour boire, fumer et draguer. Le trio gagnant pour une très bonne soirée. Sabian était plutôt de bonne humeur et ravi de pouvoir prendre un peu de bon temps pour lui. Il était arrivé tôt à cette soirée car c'était l'un de ses potes qui l'organisait. Il voulait se changer les idées et comptait bien tout mettre tout en oeuvre pour y arriver. Il ne fallait pas grand chose au beau brun pour s'évader. Rien que la weed dans la poche de son jean semblait faire l'affaire ce soir. Il était chez son pote depuis plus d'une heure, les gens commençaient à arriver. Le pote avait prévu large puisqu'il avait invité pas mal de monde. Sabian laissa les quelques étudiants déjà présents et sortit par la porte de derrière pour aller fumer un peu. L'envie de fumer était assez forte en ce moment et il s'en donnait à coeur joie. Déjà parce qu'il n'avait pas de combat de prévu pour les deux prochaines semaines mais aussi parce que la weed lui faisait oublier sa pitoyable existence. A peine dehors, il sentir l'air froid se plaquer violemment sur ses joues. Il faisait encore froid en cette saison et ce trou du cul aurait mieux fait de prendre une veste avant d'attraper froid. Ce n'est pas parce qu'il n'avait pas combat qu'il pouvait se permettre de tomber malade. Sabian avait besoin d'argent, ce n'était pas pour dépenser le peu qu'il avait dans des frais de médecin. Quoiqu'il en soit, il sortit rapidement la drogue de sa poche et se roula un joint bien chargé. Autant en temps normal, il n'était absolument pas soigneux, autant là il faisait attention à ses gestes. C'était trop important pour en mettre la moindre miette. Le jeune homme roula délicatement son joint avant de venir le poser sur le coin de ses lèvres. Il aimait être seul pour fumer, c'était devenu un petit rituel. Il fumait seul et profitait des effets en société. De son autre main libre, Sabian sortit son briquet et déclara le joint en inspirant profondément dedans. Il ferma les yeux en sentant la drogue pénétrer son organisme. C'était tellement délectable. Il faisait noir dehors et le beau brun se faisait discret, il ne voulait absolument pas être dérangé. Alors qu'il savourait littéralement son joint, il fit quelques pas dans la petite court et alla jusqu'à l'abri un peu plus loin. C'était une sorte de petite cabane où étaient rangés les outils du père de son pote. Il y avait également une table pour bricoler, non vraiment il était bien équipé. Et oui, Sabian et sa curiosité légendaire, on ne pouvait pas le refaire celui là. Il relâchait la pression de la semaine avec ce joint. L'étudiant prenait tout son temps pour le fumer, de toute façon il n'était pas pressée, les gens n'allaient pas s'évaporer comme par magie. Machinalement, il mit sa main libre dans la poche de son jean, vraiment il faisait froid. Sabian irait bien se mettre à l'abri dans la petite cabane mais cela faisait quelque peu toxico. Il se contentait de fumer dans le froid. Personne pour le déranger, c'était tant mieux. Les minutes passaient et le joint diminuait à vu d'oeil. Lorsqu'il eu terminé, le beau brun jeta la fin par terre et entra de nouveau à l'intérieur. Il faisait meilleur et les gens étaient beaucoup plus nombreux que tout à l'heure. Sabian se sentait beaucoup mieux, beaucoup plus apaisé. Il allait se chercher un verre et bu la moitié de son contenu d'une traite. Il allait devoir se réchauffer le pauvre petit. Il alla rejoindre des potes à lui dans le salon. C'était une grande fête, il y avait pas mal de monde et la musique était de rigueur. Génial, lui qui détestait complètement la musique qui criait. Bref, il se mêlait aux autres étudiants et profitait de cette petite soirée pour nouer des liens. Une bonne demi heure après, Sabian se rendit compte que son verre était de nouveau vide. Il se dirigea vers la cuisine pour aller se servir un autre verre. Il allait prendre quelque chose d'un peu plus fort. Il entra dans la cuisine le sourire aux lèvres mais c'était sans compter son regard qui croisa celui d'une belle blondinette. Le sourire posté sur la bouche de Sabian disparu presque aussitôt. « Qu'est-ce-que tu fou ici Scorsese ? » demanda-t-il sur un ton assez froid. Et oui, le jeune homme était assez malsain de nature, il n'allait donc pas se géner pour dire ce qu'il pensait. Plus aucun filtre n'était présent entre sa bouche et son cerveau. Il était honnête au moins, il disait ce qu'il voulait, quand il le voulait. Sabian se fichait royalement des conséquences de ses paroles. Il était franc et droit avec lui-même. Il avança jusqu'au petit bar et prit la bouteille pour se servir à boire. Il remplit le verre jusqu'en haut. Il allait avoir besoin de courage ce soir. « Dégage, c'est pas une soirée pour toi. Tu ne trouveras pas de champagne hors de prix ici. C'est pas la peine de chercher et c'est pas la peine de rester non plus. » lança-t-il le plus naturellement du monde. Non Sabian ne l'aimait pas mais pas du tout, ça se ressentait ?
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La soirée galère. C’était vraiment ce que c’était. Le genre de soirée où tu restes sans trop savoir pourquoi en te disant que la prochaine fois, t’y réfléchiras à deux fois. Tu ne savais même pas chez qui t’étais, l’organisateur étant l’ami du cousin du petit-ami d’une pote à toi. Déjà, ça sent le plan pourri quoi. Tu n’avais rien d’autre à faire ce soir, alors comme une petite idiote, tu avais accepté de venir. S’il y avait une chose que tu détestais plus que les soirées de merde, c’était les soirées solo. Tu préférais être mal accompagnée qu’être seule, c’était con mais c’était ainsi. La solitude te rendait folle. Alors même si la musique te bousillait le cerveau, si l’alcool était à vomir et l’ambiance à se pendre, ben c’était déjà mieux que de rester le cul vissé sur ton canapé à regarder Dieu sait quelle connerie à la télévision. Le pompon c’était sans conteste que ta pote s’était déjà barrée tu ne sais trop où. Tu l’as perdu de vue depuis une heure déjà, elle t’avait demandé de pas bouger le temps qu’elle arrive, alors depuis une heure t’es dans ton coin, à attendre de voir sa tête de lâcheuse revenir. Sans succès. Tu avais beau regarder un peu partout dans cette immense baraque, tu ne voyais pas d’autres assez familière pour que tu squattes avec. Tu roulas alors des yeux, au bord de ta vie. Tu voyais bien quelques regards curieux sur toi, et si d’abord tu vérifias ta tête sur le reflet de ton portable en croyant à un truc chelou accroché dessus, tu compris qu’il t’avait tout bêtement reconnu. Tu pouvais reconnaître ce genre de regard parmi mille, ceux qui s’disent qu’ils t’ont déjà vu quelque part, qui se demandent ce qu’une p’tite star comme toi fout ici. Alors bien sûr, tu leur lances un petit sourire. Parce que c’est comme ça, c’est ça qu’il faut faire quand on est connu, avoir l’air H24 heureux même quand à l’intérieur, t’as juste envie de mourir. Voilà déjà deux gamines, du genre à ne rien avoir à faire ici, qui se dirigent vers toi, les étoiles pleins les yeux avec leur portable en main. Les fans comme ça, ça peut paraître mignon au premier abord mais si tu oses refuser un selfie ou une connerie du genre, elles se transforment direct en harpie prête à te crever les yeux pour avoir refusé de céder à leur caprice. Alors qu’elles te demandent une photo – pour pas changer quoi – tu acceptes bien entendu, avec le plus grand et faux sourire aux lèvres. Le cliché terminé, elles tentent d’entrer en communication avec toi. Sérieusement ? T’as envie de tout sauf de parler là, en fait. T’as surtout envie de boire punaise, ça ferait passer la soirée bien plus vite. Tu pourrais juste te casser d’ici en fait, et c’est clair que t’en meurs d’envie. Mais t’as fait la connerie de te proposer pour ramener ta pote. Erreur à ne jamais commettre, tu finis toujours par regretter de le proposer et pourtant, tu recommences la fois suivante. Comme si l’idiotie était devenue un réflexe chez toi. Les deux boutonneuses sont encore là tiens, à te parler alors que tu les regardes le regard complétement vide. Si tu ne pars pas, elles vont pas te lâcher. Tu leur coupes alors gentiment la parole, prétextant une envie pressante pour vite t’éclipser. En réalité, c’est dans la cuisine que tu filas. Il y avait déjà moins de monde et ça te faisait un bien fou. T’aurais bien voulu aller dehors, mais quand t’es arrivée à la soirée un crétin a été rangé ta veste tu sais pas trop où. Hors de question d’attraper la crève, tu avais un casting dans quelques semaines, ne manquerait plus que tu perdes ta voix. Punaise, toi qui rêvais plus que jamais d’aller t’en fumer une. T’avais même pas de clopes sur toi, en fait t’en avais jamais, tu te contentais toujours de taxer les autres. Faute de pouvoir fumer, tu vins alors te rabattre sur la boisson en cherchant un nouveau truc à boire dans cette cuisine en bordel total. Depuis le début de cette soirée, tu carburais au vin rouge – tes joues pouvaient en témoigner – et t’avais envie de changer. Tu vis la bouteille de rhum te faire de l’œil, sans hésiter tu l’attrapas avant qu’on ne te la pique. Tu étais au bout de ta vie ce soir, littéralement. Tu pensais à ton lit, jamais il ne t’avait autant manqué et tu pensais déjà à la gueule que tu allais avoir demain au réveil. Foutue pour foutue, tu te versas une jolie dose de rhum que tu portas immédiatement à tes lèvres. En général, tu préférais mélanger cet alcool avec du sirop de sucre de canne. Mais là t’avais besoin de quelque chose de pur, la soirée promettait d’être encore bien longue.
Tu poussas le foutoir qu’il y avait sur le plan de travail, avant de venir t’y asseoir. Sans doute que ça ne se faisait pas mais déjà, tu n’étais pas vraiment dans ton meilleur état et puis surtout, tu t’en fichais complétement. Tu ne connaissais pas le mec à qui appartenait cette maison, tu ne connaissais même sans doute personne ici à part ta pote traîtresse, alors tu n’allais pas te gêner pour poser tes fesses sur son plan de travail. Une nouvelle gorgée, et le verre était déjà vide. Machinalement, tu y reversas un bon contenu. Tu hésites à reprendre directement une gorgée, tu devrais peut-être un peu freiner. Et puis, ton regard tombe droit dans celui de l’aut’con. Enfin, Sabian quoi mais t’avais pris l’habitude de lui donner ce sympathique surnom depuis le temps. Tu roulas à nouveau tes yeux au ciel, un peu comme un réflexe. Il te salua alors, bien à sa façon. Tellement agréable, comme à son habitude. Tu n’hésitas plus et bus d’une traite ton verre. Ta tête te faisait un mal fou, à tourner dans tous les sens, mais c’était déjà plus supportable que de devoir te confronter à ce mec. « Bonsoir à toi aussi Sabian. » Tu sifflais presque ta phrase, le regardant de haut comme tu savais si bien le faire. S’il voulait commencer les hostilités, tu saurais y répondre. Cette soirée était déjà assez merdique comme ça pour qu’il ne vienne y rajouter sa patte. Certes, mais le conflit était inévitable et tu le savais. D’ailleurs, tu ne faisais rien pour l’éviter, au contraire. Tu provoquais, car tu n’aimais pas te laisser marcher sur les pieds sans rien dire. Ça n’était pas ton genre, et ce n’est certainement pas parce que t’étais un tant soit peu connue que t’allais t’empêcher de t’énerver. Encore moins avec autant d’alcool dans le sang. Sabian te lançait déjà ses p’tites piques. Tu arquas d’un sourcil, ayant l’incontrôlable envie de lui rire au nez. Ouai il avait bien raison, ça n’était pas une soirée pour toi c’est clair. Mais il n’était personne pour te parler ainsi. « J’te demande pardon ? C’est ta maison ici ? Ça m’étonnerait tiens, comme si c’était le genre de baraque que tu pouvais t’permettre. Tu rias doucement, ne le lâchant pas une seconde du regard. Si tu pouvais être gentil et, toi, dégager d’ici. Tu pues la weed bon marché, bouge de là tu veux bien ? »

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Fumer lui avait fait du bien, Sabian se sentait déjà beaucoup plus détendu. Il savait néanmoins qu'un seul joint ne sera pas suffisant pour lui faire oublier sa putain d'existence. Il allait avoir besoin d'un deuxième voire même d'un troisième bien corsé pour se finir. Mais ce n'était pas ce qu'il cherchait pour l'instant. Non, il profitait d'une petite soirée au calme, pour se vider l'esprit et penser à autre chose. Il était comme ça, son côté autodestructeur était plus présent que jamais. L'étudiant essayait tant bien que mal de se contrôler mais c'était peine perdue. Il était trop malsain et ingérable pour tenter quoique ce soit. Habité par un désir impulsif, il ne pouvait pas vraiment changer ce qu'il était. Et puis, un Sabian doux comme un agneau ne serait pas un vrai Sabian. Il a toujours été aussi psychopathe mais jusqu'à présent, il n'avait tué personne. Fort heureusement pour son entourage, il épargnait relativement les gens qu'il aimait. Le jeune homme ne savait pas se contrôler et partait facilement en crise de colère, d'impulsivité. Il ne s'attendait vraiment pas à tomber sur la petite Antonella. Il ne supportait pas cette fille. En fait, c'était plus physique qu'autre chose. Techniquement, elle ne lui avait absolument rien fait. Ils n'avaient jamais prit le temps de parler calmement et mettre les choses au clair. Apparemment cette fille commençait à se faire connaitre mais Sabian ne s'y intéressait absolument pas. Il n'avait jamais vu cette nana ailleurs qu'à l'université et franchement, c'est amplement suffisant. Le beau brun ne supportait pas la Scorsese. Bien qu'elle ait un physique intéressant, elle se comportait comme une vraie garce. Vous savez, le genre de fille qui se repose sur les acquis de ses parents, incapable de se mouiller pour obtenir quelque chose. Née avec une petite cuillère en argent dans la bouche, elle se pavanait comme une dame et laissait apparaître un air hautin en toute circonstance. Sabian croisa son regard, un frisson de dégoût lui parcouru le corps. Il détestait cette fille et franchement, il ne comptait pas faire le moindre effort en sa présence. Il allait même s'en donner à coeur joie. Comme prévu, la Lowell répondit à son attaque. Une fille à papa ne serait complète si elle n'était pas une véritable garce. Le blondinette lui répondit alors en rigolant. Un large sourire amusé apparu sur le visage de Sabian. Il allait prendre un malin plaisir à la faire chier ce soir. « T'es mignonne ... de la weed bon marché ! Tu ne sais même pas de quoi tu parles » répliqua-t-il directement. Le jeune homme bu une énorme gorgée de son verre. Oh bordel, il allait devoir se donner du courage pour l'affronter. Si cela ne tenait qu'à lui, il serait parti de cette cuisine pour ne pas rester dans la même pièce qu'elle. Mais non, ils avaient tous les deux une fierté immense. Ce sera au premier qui craquera et quittera la cuisine. Passer pour un faible devant cette garce ne faisait pas parti de ses plans. Il allait l'affronter jusqu'au bout, même si pour ça, il devait entrer dans une rage sans précédent. Antonella lui avait demandé de partir, exactement comme il l'avait fait un peu plus tôt. Décidément, cette fille n'avait aucune personnalité. Sabian savait que sa présence était tout autant dérangeant pour elle que pour lui. Ils ne pouvaient pas se supporter, voilà tout. De nature très malsain, le beau comptait bien lui imposer sa présence pour la pousser hors de ses retranchements, tester ses limites. Elle était assise sur l'un des plans de travail de la cuisine et semblait se faire chier comme un rat mort. Sabian bu une autre gorgée de l'alcool contenu dans son verre et le posa sur la table. Il ne la lâchait pas des yeux, c'était entre elle et lui à présent. « T'as pas autre chose à faire Scorsese ? Une soirée mondaine, un cours de peinture sur soie ou une connerie du genre ? » demanda-t-il en s'approchant de quelques pas vers elle. Sabian plissa les yeux et afficha un petit rictus sur le coin de ses lèvres. « Qu'est ce que tu fou là ? » dit-il juste avant d'arriver à sa hauteur. Il se plaça juste devant elle. C'est bien la première fois qu'ils étaient aussi proche. Le beau brun parlait de manière assez froide et ne mâchait pas ses mots. Il semblait bien sur de lui. Sabian mit sa main dans la poche de son jean et sortit un deuxième joint, parfaitement roulé. Il l'apporta à sa bouche. « T'es venue chercher un peu d'adrénaline dans ta vie ennuyeuse et superficielle de princesse ? » lança-t-il ironiquement. Avec toute la douceur dont il était capable, il sortit son briquet, pencha la tête sur le côté et ferma les yeux pour allumer le joint. Délicatement, il inspira profondément dedans, laissa la drogue pénétrer ses poumons quelques secondes avant de recracher la fumée directement sur le visage de la poupée friquée. « Cherche bien, on t'attend surement ailleurs. Donc tu prends ton joli petit cul avec toi et tu dégages ! » conclut-il sur un ton sec. Il leva les yeux au ciel avant d'apporter une nouvelle fois son joint à la bouche.
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A ce moment précis, Dieu que tu aurais aimé pouvoir remonter le temps. Ne pas reprendre les mêmes décisions qui t’ont amené à cet instant, en envoyant balader cette amie qui t’avait invité par exemple. Pourtant, tu étais bien là. Perdue au milieu d’une bande d’inconnus, la tête embourbée par l’alcool tu aurais aimé partir loin d’ici. Laisser tes clés de voiture à ta pote s’il le fallait, repartir à pieds chez toi et rester recroquevillée sous tes couvertures des heures et des heures entières. Tu ne voulais parler à personne, étant très bien dans ton petit coin à toi, ta bulle que tu t’étais construire pour être tranquille. Passer le temps avec une bouteille ou deux, en attendant cette connasse, qui ne serait sans doute pas en état de conduire elle non plus. Soit, tu avais l’habitude de prendre le volant en ayant bu – même si ce soir, tu étais prête à battre ton record de grammes dans le sang. Et si par malheur, l’on venait à t’arrêter, comme ça t’était déjà arrivé, il te suffisait de leur dire ton nom pour que l’on te laisse partir. Les joies de la célébrité. Quoiqu’il en soit, ta bulle avait été éclaté, de manière assez violente et inattendue. Par Sabian, qui plus est. Qui d’autre arrive à te mettre aussi vite de mauvaise humeur ? C’était presqu’instinctif, en fait. Au simple regard croisé, juste au son de sa voix, tu sentais ta mâchoire se serrer. A chaque fois. Tu avais beau tout faire pour bien paraître devant les gens – ton image comptant énormément pour toi – tu restais humaine. Une jeune femme comme les autres, avec du sang chaud et impulsif coulant dans les veines. Ça n’avait rien à voir avec ton éducation, ton vécu ou toute autre connerie. Non, ce côté agressif avait toujours été en toi et tu savais plus ou moins le contrôler quand il le fallait. Mais ce soir, c’était différent. Tu te faisais chier à en t’en pendre, t’avais pas arrêté de boire depuis que tu étais arrivée, et c’était Sabian, putain. Peut-être qu’un « dégage » d’une autre personne, ça serait mieux passé. Tu aurais pu comprendre, tu aurais pu te dire que la personne était bourrée et tu aurais tracé ton chemin sans chercher à comprendre. Mais ça sortait de sa bouche, à lui. Tu ne pouvais pas passer à côté, tendre l’autre joue et accepter qu’il te parle ainsi. Qu’il te parle tout simplement, même.
Ses petites piques à peine achevées, tu ne pouvais t’empêcher de lui rire au nez. Tu le trouvais ridicule, lui et son attitude de je-m’en-foutisme de première. Une incroyable envie de le gifler te traversa le corps, difficilement contrôlable. Mais tu restas maître de toi-même. Hors de question de perdre tes moyens avec lui. Il ne méritait aucune réaction de ta part, d’ailleurs. Mais tu répondais sans trop réfléchir, ta fierté dominant sur toutes tes autres émotions. Fierté qu’il semblait partager avec toi, ce qui te fit penser que ouai, la soirée allait être foutrement longue. Tu bus alors ton nouveau verre d’une traite. Tu devrais sans doute arrêter de boire autant, et aussi vite, car tu sentais ta tête tournée de manière infernale dans tous les sens. Mais tu t’en foutais. Tu avais besoin de boire, de sentir l’alcool brûler ta gorge et ton corps. Ça te donnait suffisamment de force pour affronter Sabian. Le connaissant, il n’allait pas te lâcher de sitôt. Ton verre à présent vide, tu hésitas quelques instants à t’en reverser un autre ou non, pour finalement prendre la bouteille en main et y boire directement au goulot. Tu avais déjà bien entamé la bouteille, autant la terminer. Il se rapprochait alors de toi, ce qui eut le don de t’irriter un peu plus. Il était si près, bien trop près de toi pour que cela soit acceptable. Te retrouver dans la même pièce que lui était une épreuve en soit, alors avoir son visage presque face au tien, ça ne pouvait que te rendre un peu plus folle. « T’en poses des questions. Ma vie t’intéresse à ce point, c’est ça ? » Tu avais beau bouillir à l’intérieur, tu abordais toujours ce même petit et provoquant sourire de coin. A présent qu’il était face à toi, de plus, tu ne pouvais t’empêcher de scruter son regard. Ses yeux froids et durs lancés sur toi. C’était comme un défi que Sabian te lançait : qui allait craquer en premier ? Il était plutôt mal tombé avec toi, car tu allais tout faire pour gagner. En le voyant s’allumer un joint, tu te mordis légèrement les lèvres. Putain que t’en aurais besoin toi aussi, histoire de détendre ces nerfs mis à vifs. Mais ton sourire amusé s’estompa à l’instant où il vint te souffler sa fumée dans la face. Tes sourcils se levèrent, tandis que tes yeux s’étaient automatiquement fermés. Il cherchait vraiment à te mettre à bout, et il allait y arriver s’il continuait ainsi. Quel con. « Arrête de parler comme si tu me connaissais. Tu t’permets de juger les gens pour oublier quel genre de minable tu es. » A nouveau, en lançant ces remarques, tu ne pouvais t’empêcher de le regarder de haut en bas, avant de laisser tes yeux fixer les siens. Comme un duel digne de ce nom. Rapportant la bouteille à ta bouche, tu bus à nouveau quelques gorgées de rhum. Mais ça n’était pas suffisant. L’alcool à lui seul n’allait pas t’aider à affronter cet hostile entretien. Posant plus ou moins délicatement la bouteille à côté de toi, tu approchas ta main du visage de Sabian et attrapas, entre ton pouce et ton index, le joint allumé qu’il avait entre les lèvres. Tu le regardais toujours, le provoquant en prenant une moue moqueuse pour finalement porter le joint à tes lèvres et y tirer à ton tour dessus. Ça faisait tellement longtemps que tu n’avais pas touché à la drogue, tu avais oublié à quel point ça t’avait manqué. Après en avoir repris une large bouffée, tu gardas le joint entre tes doigts. Tu t’amusas à prendre une mine faussement dégoûtée. « Je confirme, une pure merde cette drogue. Ça ne m’étonne pas de ta part. » Tu n’étais surement pas crédible, puisque déjà tu refumas. C’était machinal, il était rare que tu fumes en réalité. Mais quand tu le faisais, difficile de t’arrêter. Encore plus dans ce genre de situation. Regardant une dernière fois Sabian droit dans les yeux, tu soupiras longuement. Tu levas alors ton pied, que tu posas au niveau du torse de ton agressant interlocuteur pour légèrement le pousser. Il était trop proche de toi depuis toute à l’heure, tu ne le supportais plus. « Et ne m’approche pas autant, ça a le don de m’irriter. »
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Son côté malsain n'avait d'égal que son côté pervers. Sabian détestait cette fille, elle le répugnait au plus haut point et pourtant, il s'était approché d'elle. Animé par un désir de provocation, il ne trouvait que très rarement ses limites et prenait un malin plaisir à les franchir allègrement. Il aimait partir dans les extrêmes et se montrait très difficile à cerner. L'étudiant n'a jamais fait dans la demi-mesure. Soit il t'appréciait ou soit, il te détestait. Un peu comme avec Antonella qu'il haïssait sans raison valable apparente. Il ne supportant pas la blondinette, cela en était devenu physique. Bien qu'elle soit plutôt bien foutue pour une snobinarde, elle restait une garce capricieuse et superficielle et ne présentait aucun intérêt pour lui. Bien au contraire, en sa présence, il se montrait plus impulsif et malsain que jamais. Elle ne faisait que ressort tout ce qu'il y avait de mauvais en lui. Et à ce moment prévis, il n'avait qu'une seule envie : l’encastrer dans un mur pour lui remettre les idées en place. Sabian jugeait sans la connaître, il tirait des conclusions hâtives mais dans le fond, il s'en foutait royalement. Après tout, Antonella laissait apparaître une image tellement négative et imbus de sa propre personne, qu'il ne voyait pas l'intérêt de creuser un peu. Et pour y découvrir quoi ? Une garce riche et doit disant connue, qui ne juge que par son petit nombril ? Très probablement. Le jeune homme n'avait pas de temps à perdre avec autant de futilité. Elle ne l'intéressait pas et connaissait ce genre de fille, elle ne devait pas l'aimer beaucoup non plus. Un dégoût réciproque pour une ambiance très tendue. Sa présence, à quelques mètres d'elle, traduisait une certaine perversion et un sens développé pour l'auto-destruction. Sabian ne l'aimait pas et pourtant, il s'était approché uniquement pour la faire chier, pour la provoquer. Il l'écoutait parler, répondre à ses petits pics, il n'en attendait pas moins de sa part. Tout ceci ne faisait qu'attiser une relation déjà malsaine à la base. Cela le confortait dans son idée, cette fille était bel et bien, une petite conne. A plusieurs reprise, elle le dévisagea, le regarda de haut en bas. Sabian avait ce petit rictus sur le coin des lèvres qui ne le quittait pas. C'était purement provocateur car l'envie de vomir devant une personnalité aussi exécrable était quand même bien présente. Pour faire face à cette nausée, il avait déclaré un joint. Il avait fumé la première taffe, rejetant, sans le moindre scrupule, la fumée sur le visage d'Antonella. Cette dernière voulait jouer aux grandes, parfait, ils allaient s'amuser. Délicatement, la blondinette ferma les yeux pour éviter que la fumée ne lui irrite la prunelle de ses beaux yeux. En plus de tout le reste, elle était nunuche, bonjour le cadeau.  L'étudiant leva les yeux au ciel en la voyant faire autant de manières. Contre toute attente, alors que le beau brun avait déposé son joint sur le bord de ses lèvres pour en tirer une nouvelle bouffée, elle prit le roulé pour faire de même. Étonnant de sa part. Quoique, finalement, cela ne l'était pas tant que ça. Ils étaient tous les deux dans la provocation et leur but restait, fatalement, de faire chier l'autre. « Fais gaffe princesse, tu risques de te brûler. » dit-il ironiquement. Une petit sourire narquois apparu alors sur le visage de Sabian qui baissa les yeux pour regarder le joint délicatement posé sur ses lèvres. Ses joues se creusèrent lorsqu'elle aspira la drogue. Silencieusement, il déglutis. Antonella lança une remarque déplacée sur la qualité de son pétard avant de tirer une nouvelle fois dessus. Pas très convaincante sa remarque. « C'est d'un pathétique... » ironisa-t-il en tournant légèrement sa tête de gauche à droite. Il reporta son attention sur le regarde perplexe de la blondinette. « Tu t'sens mieux ? T'as fumé de la weed ce soir. Génial, t'auras enfin un truc passionnant à écrire dans ton journal intime, tu pourras le raconter à tes copines. » dit-il avant de plisser les yeux. Non mais quel connard franchement. Le beau brun aurait bien aimé partager son joint avec une belle italienne mais non, c'était plus fort que lui. Leur petite querelle en était presque devenue un jeu. a croire que tout ceci l'amusait. A défaut d'avoir le joint entre les mains, Sabian prit une bouteille qui traînait là et bu quelques gorgées. L'alcool vint directement lui brûler la gorge mais c'était ça qui était bon. Il reposa ensuite la bouteille sur le plan de travail. Sans vraiment savoir pourquoi, Antonella leva son pied pour venir directement le poser en plein milieu de son torse. Elle effectua une légère pression et l'obligea à se reculer. Cela aurait très bien pu en rester là mais la petite remarque désobligeante de la blondinette lui rappela à quel point il n'aimait pas qu'on lui dicte sa conduite. L'étudiant détestait qu'on lui dise quoi faire et ne supportait pas obéir. Il a toujours été ainsi et a toujours eu un problème avec l'autorité. Evidemment, elle lui avait demandé de se reculer, il allait faire l'inverse, évidemment. Ravi de pouvoir exploiter son côté malsain, Sabian prit le pied de la Lowell et le décolla de son torse. Sans quitter l'italienne des yeux, il décala son pied vers la droite, l'obligeant ainsi à écarter les cuisses. Profitant de cette légère confusion, il s'avança et vint se caler contre elle. Un large sourire satisfait apparu ses sur visage. « Tu m'excuseras mais l'envie de t'irriter un peu plus, est trop forte. » lança-t-il en la défiant du regard. Bonjour la phrase lourde de sens. Ils étaient proches, beaucoup trop proches. Cela devait être assez perturbant, surtout pour elle. Sabian, lui, se complaisait dans son rôle de psychopathe. Encore que là, il était relativement soft avec elle. On l'a connu plus acharné le garçon. Avec Antonella, ce n'était pas pareil, il détestait cette fille et pourtant, il s'en rapprochait dangereusement. L'étudiant était un paradoxe à lui tout seul. Il baissa les yeux vers le joint qu'elle tenait entre ses petits doigts boudinés. « Tu comptes partager ou t'es définitivement une petite peste égoïste ? » lança-t-il sur un ton plutôt léger. Et alors qu'il allait lui chouraver le joint, une voix masculine lui fit perdre le fil de ses pensées. « Putain Sabian, je t'avais dit pas de weed à l'intérieur ! » Sabian tourna la tête avant de froncer les sourcils. Qui osait le déranger ? Surtout pour lui sortir une connerie pareille. C'était le propriétaire des lieux, un pote à lui. « Sérieux tu fais chier, vas-y dégage. Tu ne respecte jamais rien, va te faire foutre sale enfoiré. » dit-il sur un ton agressif. Sans vraiment chercher à comprendre, le beau brun se décolla d'Antonella et s'approcha du mec. Il était complètement saoul mais cela n'empêchait pas Sabian de mal prendre sa remarque. Il avait beau être ivre mort, il n'avait pas à lui parler comme ça. « C'est quoi ton problème ? » demanda alors Sabian. S'embrouiller avec un pote n'était pas un problème pour lui. Il s'était approché de son pote avec une certaine froideur. Il n'était pas bon qu'il s'énerve. « C'est pas la première fois que tu me cherche la merde. Si t'as un problème avec moi, viens on va le régler. Ma parole, tu ne tiens pas à ta vie toi. » répondit-il les poings serrés. Son visage était beaucoup plus tendus que tout à l'heure, il sentait la haine monter en lui. Voyant que ça pourrait mal tourner, un pote à eux qui se trouvait juste à côté, s'interposa entre les deux hommes. « C'est bon Sabian, toi et ta gonzesse dégagez, on en reparle plus tard. » Sabian tourna son regard vers le fou qui osait lui parler ainsi. Rapidement, il reporta son attention sur l'autre gars. « C'est ça, barre-toi » dit-il le souffle coupé. Sabian leva la main vers le propriétaire des yeux et le pointa du doigt. « T'es un homme mort ! » le menaça-t-il sur un ton glacial. Sabian ne plaisantait pas du tout. Le dernier à qui il avait fait une telle menace s'était retrouvé dix mois à l'hôpital. Le jeune homme ne supportait pas s'être fait ridiculisé devant Antonella. D'un geste assez brusque, il arracha son joint des mains de la blondinette et parti dehors, énervé. « Dégage aussi toi. » lança ensuite le propriétaire à Antonella. Sabian traversa le couloir rempli de monde et emprunta la porte derrière. A peine arrivé dans la petite courette de tout à l'heure, il mit le joint à sa bouche et le ralluma. Ok il était en rage et allait devoir gérer ses pulsions impulsives et violentes. Bonne chance !
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Tu avais toujours eu un problème avec l’alcool. D’aussi loin que tu te souviennes, la boisson n’a jamais été une bonne amie pour toi. Tu n’en étais pas au niveau de ta grande-sœur, addictive à la drogue et dépravée comme personne. Non, tu n’étais pas encore comme elle, et tu peux remercier tes parents pour cela, qui ont toujours tout fait pour que tu ne suives pas le même chemin. Pour que tu réussisses ta carrière au cinéma, que tu sois une jeune femme exemplaire, qui fait honneur à son nom. Au lieu de cela, tu te retrouves à une soirée, entourée d’inconnus complétement pétée, en train de tirer sur le joint du mec de la fac que tu détestes sans doute le plus. Désolée papa maman, mais tu n’es pas la jeune femme idéale qu’ils s’imaginent. Tu adores boire, sans t’en rendre compte tu vois tous les jours en fait. Du simple verre de vin pétillant en rentrant de cours, à la murge totale à base de rhum et de whisky pendant des soirées, l’alcool fait partie de ta vie bien malgré ton gré. Tu n’as jamais pris conscience de cette addiction, et ce n’est sûrement pas ce soir que tu allais avoir une soudaine illumination sur ton état de santé. Au contraire, tu t’enfiles cette pitié cette bouteille sans goût, buvant juste pour boire et non pour l’apprécier. Et tu ressens l’effluve brûlante prendre contrôle de tes émotions comme de ta raison, un peu mise en sourdine depuis quelques minutes d’ailleurs. Seul ton ressenti ressort, ta haine donc. Une haine pour Sabian, encore une fois, que tu ne saurais expliquer ni comprendre. Mais tu t’en fiches. Ce soir, tu t’en fiches de savoir pourquoi ceci ou cela, tu sais juste que sa présence te les brises et ça, ça te suffit amplement comme raison de lui cracher ton venin. Ses petits yeux sournois t’agacent, son sourire de coin suffisant t’agace, sa proximité t’agace, sa simple voix t’agace. Non, ce soir il n’y a plus de Scorsese, ton image de célébrité tu l’oublies, étant sous l’entière emprise de ta rancœur. Tu es juste Antonella, Anto qui a trop bu. Anto qui a le sang qui bouillonne tout au fond d’elle. Anto qui est en train de jouer avec le feu, mais qui aime ça. C’est bien pour ça que tu soutiens le regard de Sabian. Tu joues à ce stupide jeu, sans savoir à quoi cette petite guéguerre va te mener. Il va comprendre que t’es loin d’être du genre à abandonner dès la première manche, et qu’il t’en faudra un peu plus qu’une irritante fumée crachée à la gueule pour agiter le drapeau blanc. Bien au contraire. Plus l’aut’con te provoque, plus cela te pousse à aller un peu plus loin. En vrai, tu oscilles entre la pure colère, et l’amusement. Tu es comme ça, toujours à aller au-delà de tes limites, à te redécouvrir chaque jour. Et aujourd’hui, c’est une jeune femme mauvaise que tu découvres.
Il parle il parle, mais tout ce que tu entends dans ta tête à ce moment c’est « blablabla ». Il a au moins le don de t’insupporter comme personne d’autre. Ce mec ne mérite que des baffes sur sa jolie p’tite gueule, c’est tout. Et bordel, ta main rêve de lui en coller une. Mais tu sais encore te retenir, pour le moment. Tu te contentes de le fixer, toujours, avec cet air hautain que tu adores prendre quand quelqu’un te fait chier. Tu joues tellement bien la petite snob imbue d’elle-même, sans pour autant réellement l’être. Sabian pense que tu l’es, et pas qu’un peu et en vrai, t’as pas envie de lui prouver que c’n’est pas vrai. Ce qu’il pense de toi, tu t’en carres les fesses. Bien sûr, tu avais du mal à supporter qu’il te parle ainsi, fierté oblige encore une fois. Mais ces gamineries te passaient au-dessus. Ton sourire provocateur s’estompa alors assez rapidement, quand la sale main du student s’enroula autour de ta cheville. Ton cerveau embrumé eu du mal à suivre ce qu’il était en train de faire, mais ton corps lui compris bien assez vite puisqu’il se raidit instantanément. Tes jambes écartées, Sabian entre elles, putain tu t’y attendais pas. Pendant quelques secondes, ton visage montra ton inquiétude. Tu n’avais pas peur, encore une fois merci l’alcool mais tu n’avais plus aucune notion du danger. Non, tu t’étais juste faite avoir à ton propre jeu, et le sentir ainsi contre toi, ça te rendait bien trop nerveuse. Son visage était si proche, t’étais déstabilisée ma pauvre. Tu n’avais plus aucune pique à lancer, plus aucune répartie en réponse à ses provocations. Et pourtant, ton regard était toujours dans le sien. Ha ça, t’abandonnerais pas le duel de regards de sitôt. « Non mais.. » Ouai, juste deux mots, même pas une phrase entièrement construite. Tu étais juste capable de ça, là tout de suite. Et puis enfin, sauvée par le gong. Pas tout à fait, en fait. Le fameux propriétaire de la maison arriva et s’énerva sur Sabian pour être en train de fumer un joint à l’intérieur. Oui donc tu confirmais, tu ne le connaissais pas ce mec, tu n’avais vraiment rien à foutre dans cette soirée. L’autre con se sépara enfin de toi, qui fut soudainement moins tendue de ne plus l’avoir en face de toi. Une embrouille éclata plus vite que prévue, avec toi au milieu qui ne savait pas trop quoi faire, à part fermer ta gueule. Sabian était vraiment effrayant. Il n’était plus au stade de la provocation ou du jeu avec ces mecs. Tu voyais très bien qu’à la moindre remarque de travers, il était prêt à leur sauter au cou. Mais dans quoi tu t’étais embarquée putain ? Un autre mec était intervenu sans pour autant arranger les choses. Tes oreilles grincèrent tellement quand tu entendis qu’il te prenait pour la « gonzesse » de Sabian. Sérieusement ? C’était quoi ces blaireaux ? La confrontation se passa très rapidement en fait, si bien qu’après avoir profané une menace plus que convaincante, le fumeur de weed bon marché t’arrachas le joint de tes mains pour se barrer. Enfin ! Putain, t’avais l’impression d’avoir gagné ce petit duel jusqu’à ce que le proprio te regarde à ton tour et te demande, de la manière la plus élégante qui soit, de dégager. « T’es sérieux là ? C’est mort j’bouge pas d’là, fais pas chier. » Hors de question de partir, t’avais une pétasse à attendre et à ramener chez elle. Mais bon, c’est surtout parce que t’aimes pas obéir à ce genre de petit con. On parle pas comme ça à mini Scorsese. Sauf que le voilà s’approchant de toi, à son tour, te prenant par le bras pour te faire bouger. Aussitôt, tu dégages sa main de toi en un geste brusque, le foudroyant de tes yeux bleus. « Dégage, me touche pas j’te préviens. C'est bon, j'me casse de ta soirée d'mes deux. » Un dernier regard empli de haine en sa direction, et tu pris rapidement ta bouteille entamée en main pour te diriger directement vers la sortie de derrière. C’était la moindre des choses. Arrivée dans la petite courée, tu retombas sur Sabian. Ô joie intense. Tant mieux dans un sens, car tu n’en avais pas fini avec lui. Jamais, après des centaines de soirées, on ne t’avait mise à la porte. Tu n’avais jamais eu aussi honte que ce soir, et tu savais qui remercier pour cela. La rage dans le regard, tu te mis en face de lui, plantant tes yeux droits dans les siens. Putain il t’avait mis à bout. Ta main libre partie directement frapper sa joue, le claquement de la gifle résonnant dans la nuit. Tu n’avais pas réfléchi. Tu ne regrettais pas ce geste, parce que bordel que ça te démangeait depuis toute à l’heure, mais tu savais très bien qu’il serait lourd de conséquences. « T’es qu’un putain d’enfoiré Sabian ! j’ai jamais eu aussi honte de ma vie ! Tu t’en branles toi, mais ce genre d’histoire ça peut nuire à ma carrière !, tu n’arrêtais pas de le pointer du doigt tout en parlant, telle une véritable hystérique. Tu fais chier putain, casse-toi maintenant ! » Et en guise de dernière provocation, soulevée par toute la colère qui était en toi, tu vins le bousculer de tes petites mains. Tu étais en train d’exploser. Il n’y avait que lui pour réussir à te mettre dans un tel état.
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Autant la soirée avait plutôt bien commencée, autant là, elle virait en un véritable fiasco. Sabian est un mec impulsif et violent, ce n'est malheureusement un secret pour personne. Les gens ne devaient donc pas s'étonner s'il s'emportait pour un oui ou pour un non. Evidemment, son pote l'avait provoqué et ne devait pas demander son reste. Le beau brun mit environ trois secondes et demi avant de s'énerver et de retourner la situation. On lui avait interdit de fumer de la weed à l'intérieur, il en était donc conscient. Néanmoins, il ne s'était pas gêné pour déclarer un nouveau joint en plein milieu de la cuisine. Ce n'était pas du tout malin de sa part mais cela révélait bien le caractère jementousime et auto-destructeur du jeune homme. Il ne prenait rien au sérieux et démarrait au quart de tour. Il partait vite dans les extrêmes et il était très difficile pour lui de mesurer ses mots et ses gestes. Bien souvent,  il perdait le contrôle de lui même et s'embarquait dans ses situations pas possibles. Le ton était très vite monté entre Sabian et son pote. Ce dernier lui avait fait une simple remarque sur la drogue et ça ne lui avait pas plus. Certes le propriétaire des lieux était complètement saoul mais ce n'était pas une raison pour le traiter ainsi, surtout connaissant l'impulsif qu'est le Lindley. Sa réaction ne se fit pas attendre. Il le menaça sur un ton sec et glacial. Ce n'était pas des paroles en l'air. De nature assez rancunier, il n'oubliait jamais une menace ou un mot de travers. Le jeune homme était déterminé à se venger et l'envie de réagir à chaud était bien présente. Sans chercher à comprendre, il apporta le joint à sa bouche et le ralluma. Il inspira profondément pour en extraire un maximum de drogue, il avait besoin de se calmer et cela devenait légèrement urgent. Il se sentait énervé et à cran. Il savait qu'avec ce genre d'émotions, il montait vite en puissance. Les traits de son visage étaient tirés et son poing serré. Sabian essayait tant bien que mal de calmer sa respiration, en vain. Il était trop énervé pour réfléchir ou pour prendre le moindre recul. Machinalement il avança dans la cours et se retourna pour revenir sur ses pas. L'envie d'aller lui régler son compte devenait une obsession à présent. Son esprit restait embrouillé par cette confrontation mais aussi par l'humiliation qu'il avait subit devant Antonella. Comment avait-il pu se laisser parler ainsi devant l'italienne. C'était impensable, inimaginable. Il avait l'impression d'avoir perdu toute crédibilité et cette idée lui était juste insupportable. Ah elle devait jouir de cette humiliation, la salope. Le beau brun était bouillant, il tirait sur son joint et tenait une cadence relativement élevée. D'ailleurs le joint ne tarda pas à être entièrement fumé. Une fois terminé, l'étudiant balança le reste par terre et se passa la main dans les cheveux. Il n'arrivait clairement pas à se calmer et l'arrivée de la petite Scorsese n'arrangeait rien à son état mental. Lorsqu'elle débarqua dans la cours, Sabian la fusilla du regard, il n'avait pas envie de la voir et ce n'était pas vraiment le moment de venir l'emmerder. Il était hors de lui et rien ne semblait pouvoir le calmer, ni la drogue, ni l'alcool, ni l'infime partie de lucidité qu'il lui restait encore. Son regard était semblable à celui d'un fou tandis que son côté psychopathe se délectait d'un peu de compagnie féminine. Antonella s'avança comme une furie sur l'étudiant et lui donna une gifle qui raisonna dans ses oreilles. Sabian inspira bruyamment avant d'ouvrir la bouche et de décaler légèrement sa mâchoire pour laisser passer le coup. Son regard vers elle était glacial et perturbant. Ce contact imprévu n'était pas au goût du beau brun qui déglutis pour éviter de lui sauter à la gorge. Elle était complètement folle et son geste était dangereux et démesuré. Et comme si cela ne suffisait pas, elle lui hurla dessus. Sabian n'écouta pas la moitié de ce qu'elle disait, il restait obnubilé par ses pensées négatives. Il devait se contrôler, il le devait. Il réussissait à rester calme mais une phrase attira son attention, ce genre d’histoire ça peut nuire à ma carrière. Elle se permit même de le pousser avec son doigt. C'était la goutte de trop. Son sang ne fit qu'un tour. Le jeune homme attrapa les poignées d'Antonella qu'il serra entre ses mains. « Qu'est ce que j'en ai à foutre de ta carrière de merde. Tu t'prends pour qui ? T'es personne ici, redescend sur terre. » dit-il sur un ton cynique. Son regard était dur et perçant. Antonella essaya de se détacher de son emprise mais il serra un peu plus fort. Sabian n'avait aucune limite ni aucune morale, il ne lui laissait pas le temps d'en placer une. Il avança vers elle, l'obligeant à reculer. Franchement, il devait lui faire mal. « T'es qu'une garce insolente et prétentieuse. Tu te prends pour une princesse mais t'es personne. T'es imbus de ta personne, fière et arrogante. » lança-t-il tout en continuant de reculer. Sabian leva les yeux et vit le mur de la maison approcher, il la fit reculer brutalement pour la plaquer contre le mur. Sa respiration était audible, on voyait bien qu'il ne contrôlait plus grand chose. Inconsciemment, il s'approcha toujours un peu plus d'elle. « Arrête de te croire supérieure aux autres. » grogna-t-il. C'était son jugement, la pauvre. Sabian plissa les yeux méchamment. « ARRÊTE. » Aussi délirant que ça puisse paraître, une pulsion sexuelle lui traversa l'esprit. Sans savoir pourquoi, le jeune homme avança son visage et vint capturer ses lèvres. Le temps semblait s'arrêter, il pouvait ressentir la peur et la colère d'Antonella. Sabian quitta ses lèvres et garda cette proximité. Cette même pulsion vint lui chatouiller l'esprit une seconde fois, un frisson lui parcouru le corps. Il ne cherchait pas à comprendre et ne lâchait pas ses poignées. Il entrouvrit les yeux avant de l'embrasser fougueusement. Mais t'as perdu la tête Sabian ?
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Dans quoi t’étais-tu encore embarquée ? Tu n’avais qu’à partir sans regarder derrière toi. Oublier cette soirée pire que catastrophique, oublier cette confrontation que tu te serais bien épargnée. Oublier que t’as foutu les pieds dans la merde, et juste passer à autre chose. Mais non, il avait fallu que tu reviennes à la charge, toi qui étais pourtant sur le point de partir. On s’amusait souvent à dire que tu avais le sang chaud des italiens, mais malheureusement c’était bien vrai. Un sang chaud méditerranéen mélangé à quelques grammes d’alcool forcément, ça allait éclater à un moment ou un autre. Tu avais beau être éméchée et fatiguée, tu pensais toujours à ta précieuse carrière. Tu t’arrêtais d’y penser très rarement, en fait. Tu es une Scorsese, tu as l’image de toute une famille à porter sur tes seules épaules. Alors oui, tu ne faisais que penser à ton image de célébrité grandissante. A chaque instant, à chaque minute tu ne pouvais t’empêcher d’y penser. Tu ne connaissais que trop bien les journalistes, toujours prêt à avoir le moindre scoop sur ta petite personne. Parce que tu avais le malheur de te nommer Scorsese. Et c’est bien pour ça, pour toutes ces raisons que non, tu n’allais pas laisser passer cet odieux affront que tu venais de subir. Cette honte de te faire mettre à la porte, ce qui ne t’était jamais arrivée auparavant. Impardonnable. Alors oui, tu t’étais jetée comme une furie sur Sabian pour lui en foutre une. Oui, tu savais à peu près quels risques tu prenais par ce geste. Oui, il allait sans doute rétorquer. Non, tu ne le regrettais absolument pas. Le coup partit, le visage du fauteur du trouble se fit d’un glacial que tu n’avais jamais vu. Par réflexe, tu déglutis. Tu as pu à l’instant avoir un exemple de comment il pouvait être une fois énervé. Et encore, il avait bondi pour de simples mots. Tu n’osais pas imaginer ce qui pouvait se tramer dans sa petite tête, en ce moment même. Mais son regard t’en donnait un réel aperçu et, tu n’allais pas te le cacher, tes frissons vinrent parcourir ton corps tout entier. Cependant, bornée comme tu étais, toujours aucune trace de remord pour cette gifle plus que méritée. Véritable inconsciente que tu étais. Et alors que tu ne cessais de lui cracher ton venin au visage, ses brutes de mains attrapèrent tes frêles poignées. Tes sourcils se froncèrent instantanément, sentir ses mains sur toi te rendant bien plus folle de rage. Mais tu n’avais plus de temps pour aucune colère, car bientôt il déversa à son tour une pluie de remarques, plus vexantes les unes que les autres. Si seulement tu pouvais lui en remettre une, mon Dieu. Mais il serrait fort, assez fort pour que la peur vienne se lire sur ton visage. Sabian ne s’arrêtait plus, ton cœur ne supportait pas toutes ces cruautés injustifiées. A nouveau, il osait te parler comme s’il te connaissait réellement. Si tu n’étais pas autant pétrifiée, à cet instant, tu ne te serais pas gênée pour rétorquer. Pour le remettre à sa place. Mais non, tu n’y arrivais pas. Alors qu’il te forçait à reculer, alors qu’il se faisait dangereusement proche, tu restais sans voix. Seuls quelques gémissements de douleur arrivaient à sortir de ta bouche entrouverte. D’autant plus lorsque ton corps vint violemment se plaquer contre un mur. Tu avais beau te débattre comme tu le pouvais, la pression qu’il exerçait sur tes poignées endoloris était bien trop forte pour que tu puises te libérer de son emprise. Ses paroles, bientôt transformées en cris refaisaient revenir cette rage, cette rancœur qu’il t’inspirait tant. Mais il était proche, tellement proche. Et, comme venu de nulle part, ses lèvres s’emparèrent des tiennes. Bien trop inattendu pour que tu puisses comprendre ce qu’il se passait. Tes pensées se vidèrent d’une traite et ton souffle vint dangereusement s’accélérer. Quand Sabian lâcha tes lèvres, ton regard se plongea dans le sien. Il n’y avait plus aucune trace de rage, de peur ou d’aigreur dans tes pupilles. Juste une espèce de soudaine passion bestiale qui envahissant à présent tout ton corps. Quand il revint t’embrasser, tes yeux se fermèrent automatiquement comme pour mieux te délecter de cet échange. Tu n’essayais même plus de te débattre, allant même prolonger sauvagement son baiser fougueux. Tu n’avais aucune idée de ce que tu étais en train de faire. La seule chose présentement claire dans ton esprit, embrumé par tout cet alcool, c’était que t’en avais envie. Plus rien n’avait d’importance, seul le désir de cette étreinte avec Sabian comptait alors pour toi. Quand ses lèvres lâchèrent à nouveau les tiennes, tu rouvris les yeux et plongeas encore ton regard provocateur dans le sien. Ton souffle se faisait de plus en plus entendre alors que ton cœur battait sans relâche sous ta poitrine. Après un moment à scruter le regard de l’étudiant, un léger sourire vint inconsciemment se poser au coin de ta bouche. « Tu fais chier. » Le dernier mot ayant à peine le temps de sortir, tu reviens à la charge en capturant violemment ses lèvres qui, soudainement, devenaient une obsession pour toi. Vos deux corps étaient si proches, bientôt collé l’un à l’autre. Oui, impossible pour toi de retenir ces envies soudaines. Que la raison aille se faire, le désir dominait ton esprit. Joueuse, tu mordis la lèvre inférieure de Sabian jusqu’au sang, ton regard ne cessant de le défier. Ta langue vint bientôt caresser la légère entaille que tu venais de lui créer, tandis que ton corps bouillonnait de plus en plus. Encore une fois, tu ne savais pas dans quoi tu étais en train de t’embarquer. Ce soir, il n’y avait plus aucune place pour un quelconque raisonnement, tu te contentais de répondre à ces pulsions qui t’envahissaient de toute part.
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Sabian ne semblait pas être conscient de ce qu'il était en train de faire. Alors qu'il détestait cette fille au plus haut point, il s'était jeté sur elle pour l'embrasser. Sa rage avait atteint un tel degrés qu'il succombait à toutes les pulsions qui l'animait à cet instant précis. Malheureusement pour Antonella, ses pulsions n'étaient pas toutes catholiques et il se laissa guider par la première qui lui vint à l'esprit, l'excitation. Le beau brun a toujours été un dominateur dans l'âme, il aimait contrôler la situation et mettre en avant son propre plaisir avant celui des autres. Il était avide pouvoir et de sensations fortes, l'adrénaline rythmait littéralement sa vie. Finalement, ce n'était pas si étonnant qu'il se soit jeter sur la bouche de la Scorsese. Après tout, c'était une très jolie femme, il ne pouvait pas le nier. Déjà elle était blonde, Sabian avait un petit faible pour les blondes. Elle avait de beaux yeux bleus et un joli sourire. Toute cette haine qu'il ressentait pour elle serait en réalité, que de l'attirance physique ? Non, impossible. La blondinette insupportait au plus haut point et il ne pouvait pas en être autrement. Il détestait sa personnalité et était attiré physiquement par elle. Voilà, c'était déjà un peu plus logique dans ce sens là. Antonella se pavanait toute la journée et avait ce petit côté garce capricieuse, avide de célébrité et de reconnaissance. Cela en était écœurant. Elle semblait tellement snobinarde et prête à tout pour y arriver. Vous savez le genre de meuf qui prend rapidement la grosse tête et qui dénigre les gens beaucoup trop ordinaires à leurs goûts. Le silence régnait en maître sur les deux étudiants qui se regardaient dans le blanc des yeux. Le mal était fait, Sabian venait de l'embrasser sans vraiment réfléchir. Il avait agit sous le coup de l'impulsivité et ne semblait pas vraiment regretter son choix. Il afficha un petit sourire lorsqu'il vit Antonella sourire. Au moins, elle n'allait pas lui foutre un pain dans la gueule, c'était déjà ça. Elle lui avoua qu'il faisait chier, son sourire ne faisait que de s'élargir sous son murmure. La blondinette revint à la charge et attrapa ses lèvres du bout des lèvres et le mordit. Le jeune homme fronça alors les sourcils en la sentant faire et lorsqu'elle recula son visage pour le regarder, il rigola légèrement. « Je ne te savais pas aussi sauvage, Scorsese. » dit-il faiblement. Oui bah c'était plut fort que lui, il fallait qu'il parle. Il a toujours été habitué à la tailler, ce n'est pas maintenant que ça allait changer. Sans trop chercher plus loin, Sabian posa sa main dans la nuque d'Antonella pour prolonger ce baiser fougueux et passionné qu'ils échangeaient avec énormément de conviction. Le beau brun se colla un peu plus à elle et se redressa. Toutes les tensions semblaient s'être évaporés et ils se laisser animer par leurs pulsions aussi primaires soient-elles. Leurs souffles se mélangeaient, leurs langes s'enlaçaient et leurs rythmes cardiaques semblaient s'emballer. Une passion sauvage les avait envahis et les poussaient dans les bras de l'autre. On aurait dit à Sabian qu'il allait se retrouver en train d'embrasser à pleine bouche la petite Scorsese, il aurait éclaté de rire. Et pourtant, c'était bien réel. Il avait envie d'elle. Le désir commençait à se faire sentir chez le jeune homme qui n'hésita pas une seule seconde à se coller à elle. Il posa sa main libre sur sa hanche et la rapprocha délicatement de lui. Enfin délicatement était un bien grand mot, surtout pour Sabian. Il se laissait transporter par ce baiser torride et terriblement excitant. Sa main, toujours posé sur sa hanche, descendit calmement et il agrippa sa fesse. C'est bon, on commençait à le perdre. Il descendit son autre main, se pencha légèrement vers l'avant et attrapa ses cuisses. D'un geste contrôlé et viril, il la souleva et la plaqua toujours un peu plus contre le mur. Il recula son visage et vint l'embrasser dans le cou. Il resserra ses mains sur ses cuisses pour donner de l'intensité à ses baisers. Oh bordel, il avait envie de son corps et la drogue et l'alcool ingurgités n'arrangeaient absolument rien. Sabian laissa sa langue parcourir la peau nue de son cou. Il remonta vers son oreille où il vint mordre le lobe de son oreille. « J'espère pour toi que tu es consciente de ce que tu fais ... » murmura-t-il en serrant toujours un peu plus ses mains sur ses cuisses. Il commençait à s'exciter et Antonella ferait mieux de mettre les holas tout de suite, si elle ne voulait pas qu'il perde définitivement le contrôle de lui-même et qu'il ne puisse plus faire demi-tour.
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