Un frère et une soeur s'en allèrent pv SABIAN (a)

un frère et une soeur s'en allèrent ★★★

Ma respiration était rapide et mon souffle court. Un nouveau cauchemar et une nouvelle nuit à ne pas réussir à dormir. Mes insomnies étaient devenue depuis quelques jours de plus en plus prononcer. Des souvenirs me revenaient en tête et mes craintes semblaient vouloir refaire surface. Ma tête se tourna sur le côté pour regarder l'heure qu'indiquait mon réveil. Il était trois heures du matin. Un silence pesant régnait dans mon appartement. Sans vraiment réfléchir, je sortis de mon lit avant d'enfiler un survêtement. J'avais besoin de légèreté et les seuls bras qui pouvaient m'apporter le réconfort auquel j'avais besoin été ceux de Sabian. La tête dans les pastèques, je mis mes chaussures et partie en direction de l'appartement de mon frère jumeau. Sabian habitait à une dizaine de maisons de chez moi. J'étais assez proche pour me permettre de le rejoindre dans la nuit. Les rues étaient sombres et calmes. Je croisais le regard de quelques étudiants trop bourrés pour se soucier de moi. Mon pas était rapide et parfaitement contrôler pour quelqu'un qui venait juste de se réveiller. Il ne me fallut qu'une dizaine de minutes avant d'apercevoir l'appartement de Sabian et de ces colocataires. J'approchais de la porte d'entrer avant de tapoter le code d'accès. La porte s'ouvrit et je me mis à monter les escaliers. Ma gorge était nouée et mes pensées se bousculaient. J'avais besoin de mon frère jumeau, besoin de sentir qu'il était présent pour moi. J'avais tout simplement besoin de lui. Mon boulot, mes études et ma famille nous avaient depuis plusieurs semaines éloignées mais ce soir Sabian était la seule à pouvoir véritablement me calmer. Une fois devant sa porte je me mis sur la pointe des pieds pour attraper le double des clés. Ce n'était pas la première fois que je venais en plein milieu de la nuit pour aller rejoindre mon frère. Ils avaient l'habitude autant mon frère que ces colocataires. Doucement, j'ouvris la porte avant de la refermer aussitôt. Je pausais la clé sur un petit meuble qui se trouvait à l'entrer avant de rejoindre la chambre de Sabian. J'espérai qu'il soit là et surtout j'espère ne pas le déranger au milieu de ces ébats quotidiens. J'ouvris la porte et un fin sourire s'afficha sur mes lèvres. Il dormait comme un bébé. Une main sur le haut de son torse, la tête légèrement sur le côté. Il affichait un sourire paisible. C'était rassurant de le voir comme ça. Aussitôt rentrer, je partis dans son lit. Je m'allongeai auprès de lui avant que d'entourer son corps chaud de mes bras et un souffle s'en dégagea. Voilà où était donc ma légèreté. " pas de panique... ce n'est pas une de tes conquêtes ! " dis-je doucement. J'avais besoin de le serrer dans mes bras, s'en était devenu vitale.

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Sabian était à bout de force. Epuisé par son combat de ce soir, il ne voulait qu'une seule chose, retrouver son lit et dormir. La victoire fut amère, il n'était pas très fier du combat qu'il avait mené. Le jeune homme n'avait pas gagné par ko et honnêtement, cela lui faisait défaut. Il s’entraînait beaucoup pour s'améliorer mais surtout pour évoluer. Il gagnait de plus en plus d'argent grâce aux affrontements et commençait à se faire un nom dans le dur monde de la rue. Sabian gérait plutôt bien la situation et faisait en sorte de ne pas se prendre trop de coup. Il ne voulait pas que ses proches ne savent pour ces combats. C'était son seul moyen de gagner de l'argent mais surtout de se défouler et d'évacuer toutes ces émotions négatives qu'il gardait en lui. Se battre était pour lui une vraie délivrance, il pouvait enfin laisser sortir toute cette rage qu'il accumulait au quotidien. Par contre, cela faisait défaut avec son impulsivité et sa violence. A peine rentré dans son appart, le beau brun balança sa veste sur le canapé et prit la direction de la salle de bain. Il entra directement dans la douche et laissa l'eau chaude couler sur lui. Sabian était un peu sonné de son combat et avait du mal à s'en remettre. Il baissa la tête et vit un petit filet de sang s'évacuer par les tuyaux. Il s'était fait exploser l'arcade et avait mal à une côte. Il soupira bruyamment avant de se laver. Ses gestes étaient plutôt lents, étonnant connaissant le pépére. Le jeune homme sortit de la douche et enfila un caleçon. Sans trop chercher à comprendre, il ouvrit le tiroir et sortit le désinfectant. Il arracha un peu de coton qu'il imbiba de produit. Du revers de la main, il sécha la buée présente sur la vitre. Il tapota sa plaie ouverte. Il était crevé et franchement, il abandonna rapidement l'idée de se désinfecter. Il jeta le coton et partit dans sa chambre. Il s'installa confortablement dans son lit et ferma les yeux. Sabian mit exactement douze secondes avant de s'endormir. Il était épuisé le pauvre. Il était bien dans son lit, au calme. Il n'y avait pas un bruit dans l'appartement et c'était appréciable. Il s'abandonnait littéralement dans les bras de Morphée. Après quelques heures de sommeil profond, le beau brun sentit une présence non loin de lui. C'était surement Lewis qui n'arrivait pas à dormir et qui venait l'emmerder un peu. Sabian ouvrit un oeil et eu l'agréable surprise de voir sa soeur jumelle. Il ne calculait pas tout mais il aimait quand sa soeur venait lui faire la surprise de squatter son lit à l'improviste. Lorsque la blondinette entra dans son lit, il ne bougea pas, il avait trop mal aux côtes et était trop bien pour ça. Il sentit sa soeur se blottir contre lui et lui murmurer quelques mots. Un mince sourire vint alors s'afficher sur son visage. « Tu fais bien de préciser. » bredouilla-t-il la bouche à moitié ouverte. Sabian ouvrit les yeux lorsqu'il sentit Billie l'enlacer. Elle était la peau froide et c'était plutôt agréable. Un câlin de sa soeur, il ne pouvait pas demander mieux. Il bougea ses bras avec pas mal de difficulté et vint l'enlacer à son tour. « De toute façon je suis trop naze pour avoir la gaule. » lança-t-il le plus naturellement du monde. Sabian était plutôt cru dans ses paroles et parler ainsi devant sa soeur ne le dérangeait absolument pas, c'était même tout à fait naturel. Le doux parfum de la blondinette vint aux narines du jeune homme qui ferma les yeux. C'était vraiment apaisant. « T'as fait un cauchemar ? » demanda-t-il calmement. Sabian se réveillait petit à petit. Il resserra son étreinte contre elle pour la rassurer mais surtout pour se rassurer lui même. Il souffrait d'un manque d'attentions plus que visible.

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Privée du véritable amour parentale, je trouvais refuge dans ses bras comme autrefois. Mes bras enroulèrent délicatement le torse de mon frère et ma tête se nicha au creux de son cou. Il était mon repère, celui à laquelle je me rattachais. " Tu fais bien de préciser. " un fin sourire s'afficha sur mes lèvres. Quel abruti. Ses bras s'enroulèrent ensuite autour de moi et ma respiration se stabilisa doucement. Mes yeux se fermèrent tandis que j'essayai de chasser les souvenirs de ce cauchemar. Tout m'avait paru si réelle... j'en étais encore déstabilisée. Les paroles de Sabian me ramenaient à la réalité " De toute façon je suis trop naze pour avoir la gaule." ma tête se redressa et mon regard croisa difficilement celui de mon frangin. Ses paroles ne m'étonnaient pas, autant son langage n'était pas apprécié de ma famille adoptive autant elles ne me dérangeaient pas. J'y étais habituée et bizarrement elles apportaient la légèreté dont j'avais besoin " met sa sur le compte de la fatigue. Ouai ouai. " malgré une mine fatigué, un sourire amusée s'afficha sur mes lèvres avant de finalement reprendre ma position de départ. Ma tête retrouva sa position de base et mon sourire s'effaça doucement. " T'as fait un cauchemar ? " il n'était pas difficile pour Sabian de deviner qu'un cauchemar avait une nouvelle fois perturbée mon sommeil. Ces derniers temps, ils s'étaient estompés. J'avais besoin de savoir ou étais ma réalité. Mes sourcils se froncèrent légèrement en y repensant. " encore oui... " ma gorge se noua. Mes cauchemars se basaient bien souvent au souvenir que j'avais de mon enfance. Une enfance particulièrement difficile dont seul Sabian avait le secret. Mes mains se superposaient sur le torse de Sabian et ma tête se posa dessus. Mon regard chercha celui de mon frangin. Difficile d'apercevoir les traits de son visage. La pénombre baignait la chambre dans laquelle nous nous trouvions. " j'ai rêvé qu'on était resté là bas... et que tu étais parti le premier en famille d'accueil. Et j'avais aucun moyen de te joindre " cette orphelinat au allure de film d'horreur. Difficile de contenir les larmes qui ne demandaient qu'à couler depuis tout à l'heure. " imagine on se serait pas retrouver, imagine on se serait perdu de vu " dis-je doucement avant de finalement grimacer. Ce cauchemars auraient pu être réalité et c'était bien sa qui était le plus effrayant. Doucement mon corps se décolla de celui de mon frangin pour aller allumer la lampe de chevet. Mon regard se reporta sur Sabian qui ferma aussitôt les yeux. Mes sourcils se frondèrent légèrement en apercevant la blessure qu'il avait sur l'arcade. " C'est quoi ce bordel Sabian ? " je m'approchais de lui avant de retirer la couverture qui le recouvrait. Mon regard s'arrêta sur l'hématome qu'il avait sur le ventre. " Tu m'expliques ? "

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Sabian était posé dans son lit et franchement, le voir aussi calme était appréciable. Lui qui d'habitude est toujours sur la défensive, lui qui s'énerve et s'emporte pour un oui ou pour un non. Là il était dans les bras de sa soeur jumelle et il était bien. Il ne demandait rien de plus qu'une pause dans sa vie, un petit moment de répit où il pourrait souffler et relâcher la pression. Ce n'était vraiment pas évident de vivre au rythme du Lindley, toujours à cent à l'heure il vivait sa vie avec énormément d'impulsivité. Les instants où Sabian s'accordait une pause étaient plutôt exceptionnels. Même en dormant il se torturait l'esprit avec des pensées qui ne l'abandonnaient jamais. Les sujets de réflexions étaient nombreux chez l'étudiant et cela crée un réel paradoxe avec son mode de vie irréfléchi. Le jeune homme était du genre à agir sans réfléchir, il faisait les choses en se laissant guider par une impulsivité omniprésente. Cela lui faisait souvent défaut mais il était ainsi et vouloir le changer ne rimait à rien. Sabian n'a jamais essayer de changer et ce n'est pas maintenant qu'il va s'y mettre. Il est comme il est et aucune personne au monde ne pourrait le faire changer, pas même sa soeur Billie. Cette dernière bougea légèrement suite à sa question. Il est vrai qu'ils avaient un passé très lourd et que la blondinette avait parfois beaucoup de mal à y faire face. Elle faisait régulièrement des cauchemars de l'orphelinat et du fait d'avoir été séparé de son frère. Le jeune homme resserra encore un peu plus son étreinte pour la coller contre lui. Ils se rassurant mutuellement. Sabian n'aimait pas repenser à cette période plutôt triste de sa jeunesse. Dans cette histoire, les deux étaient à blâmer mais Billie eut quand même beaucoup plus de chance que lui. Elle trouva une famille riche qui voulait bien d'elle... Cette même famille qui a abandonné Sabian car trop turbulent à leur goût et qui ont, de ce fait, séparés les jumeaux. Le beau brun n'aimait pas la famille de Billie et c'était visiblement réciproque. Il s'était retrouvé livré à lui et dépourvu du seul repère qu'il avait sur terre. Il a très mal vécu cette séparation et c'est à partie de ce moment là qu'il développa un certain intérêt pour l'impulsivité. Repenser à cette période n'était pas bon pour lui et c'est pour cette raison qu'il évoquait le sujet le moins possible. C'était en quelque sorte sa petite faiblesse, sa soeur était tout pour lui et elle était bien la seule personne au monde à avoir cette place là dans sa vie. Il l'écoutait raconter son cauchemar avec un pincement au coeur. Il savait Billie sensible à propos de leur passé commun mais à la différence d'elle, Sabian ne le montrait pas et ne laissait rien paraître.  « C'est tout, n'y pense plus. On s'est retrouvé et cest tout ce quil faut retenir. » répondit-il d'une voix chaude et rassurante. L'étudiant n'a jamais été doué pour réconforter les gens mais il faisait de son maximum. Déjà il était présent pour elle et dans cette situation, un câlin valait bien tous les mots du monde. La blondinette se redressa alors et alluma la lumière. Sabian eu un mouvement de recul et se cacha les yeux de son bras libre. « Putain Billie, tu fais chier ! Préviens la prochaine fois. » grogna-t-il de mauvaise foi. Il s'était juste cramé les pupilles car monsieur avait les yeux ouverts. Bref, il se frotta les yeux et ne pu s'empêcher de sentir le regard de sa soeur sur lui. Sabian ouvrit un oeil puis l'autre et fronça les sourcils en entendant la remarque de Billie. Elle voulait savoir d'où venait son arcade défoncée. Elle ne mit pas longtemps avant d'avoir des soupçons et de tirer la couette pour voir le reste de son corps. Malheureusement pour lui, le bleu au niveau de sa côte était déjà sorti. Sa jumelle lui demanda alors de s'expliquer sur le sujet. Avec difficulté,  le beau brun se redressa et posa son dos contre le mur. Il avait mal mais ne le montrait pas. « Occupe toi de ton cul Billie, ça vaut mieux. » répondit-il sur un ton un peu agacé. S'il y a bien une chose que Sabian détestait c'était de devoir se justifier. Il était indépendant et ne devait rendre des comptes à personnes. Il fronça les sourcils avant de dire d'une voix glaciale. « Une dispute qui a mal finit. » dit-il en la regardant droit dans les yeux. Il savait qu'elle n'allait pas lâcher l'affaire aussi facilement. Sabian ne voulait pas se justifier et cela se voyait. Le connaissant, sa petite excuse pouvait facilement passer.

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Sabian avait toujours été le plus renfermé de nous deux. Sa carapace était tellement dure qu'il m'arrivait parfois d'avoir du mal à y entrer. Il ne laissait place qu'à très peu de personnes dans vie et les rares personnes qui avaient la chance de pouvoir y participer, devaient se limiter à ce qu'il voulait bien dire de lui. J'étais de celle qui n'aimait pas être mise de côté. Il le savait d'ailleurs très bien. La lumière éclairait la chambre de Sabian et mon regard s'était arrêté sur l'arcade abimée de mon frangin. " Putain Billie, tu fais chier ! Préviens la prochaine fois. " je ne faisais pas attention à ces paroles et pour tout vous dires elle me passait bien au-dessus de la tête. Mon attention se portait sur son visage. Il était abimé de partout ou du moins on pouvait sentir la force des coups qu'il avait pris sur le visage. Je ne mis pas longtemps à retirer la couverture pour y découvrir d'autres marques. Mon regard s'était durci. Il n'était plus question de mes cauchemars et ma fatigue semblait s'être envolé en quelques secondes. Il se redressa difficilement. Il ne grimaça pas mais sa lassitude montrait qu'il souffrait. Je restais sur le rebord du lit attendant des explications. "Occupes-toi de ton cul Billie, ça vaut mieux." mes bras se croisèrent contre moi et mon regard le fixait froidement. " Ne t'inquiète pas de mon cul Sab'. Il se porte très bien. " dis-je froidement attendant un peu plus de détail de sa part. Il savait que je n'allais pas me contenter de rien du tout. Il me connaissait que trop bien et c'est pour cela qu'il ajouta " Une dispute qui a mal fini." mes yeux se froncèrent tentant de percevoir les degrés de sincérité qu'il y avait dans ces paroles. Ces coups-là n'avaient rien à voir avec les autres coups que j'avais pu voir autrefois. Ils étaient plus prononcés et beaucoup plus dévastateur aussi. Je m'approchais de lui et sans vraiment faire attention j'inspectais son corps. " Tu te fous de ma gueule ! T'es recouvert de bleu Sabian... et tu vas pas me faire croire que tu te disputes tous les soirs. " ma main se posa sur sa cuise. On pouvait y voir un bleu plus estompé. " Et celui-là il date de quand ? " ma main remonta pour se rapprocher de sa côte. C'était moche, vraiment moche. " t'as mal ? " dis-je en relevant le regard l'obligeant à me dire la vérité.

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Sabian avait un don pour se mettre dans des situations de merde et il l'assumait. Il attirait les emmerde comme un véritable aimant. Il ne le faisait pas exprès et pourtant, il s'y mettait tout seul, comme un grand. C'était comme ça, le jeune homme aimait le danger et l'adrénaline que cela pouvait lui procurer. Hors de question pour lui de tomber dans une banale routine, il avait besoin de folie pour vivre. En réalité, il enchaînait juste les conneries pour se faire remarquer et attirer l'attention sur lui. Sabian savait qu'un jour où l'autre, Billie allait découvrir son petit manège. Effectivement, elle lui poser tout un tas de question et il allait devoir répondre de ses faits et gestes Il ne supportait pas de devoir se justifier, il prônait l'indépendance et ne devait rendre des comptes à personne. Même pas à sa soeur jumelle, sa seule famille. Alors qu'ils étaient calmement en train de faire un câlin, dans les bras l'un de l'autre, il a fallu qu'elle gâche tout. La blondinette lui demandait des explications et ne le lâchera pas tant qu'elle ne les aura pas eu. Elle était aussi bornée que son frère. Elle râlait sur Sabian et inspecta minutieusement son corps, à la recherche du moindre coup, du moindre bleu. Le jeune homme leva les yeux au ciel et soupira bruyamment. Il ne voulait pas se prendre la tête avec Billie. Pas ce soir en tout cas. Délicatement, elle posa sa main sur sa cuisse. Il eut un leger mouvement de recul. Même si c'était sa soeur jumelle et qu'elle le connaissait, il détestait qu'on le touche. Rare étaient les personnes qui pouvaient le toucher facilement. Il ne se laissait pas approcher comme ça, il devait l'avoir décidé avant. En règle général, il n'autorisait pas les contacts imprévus sous peine de se voir partir dans une impulsivité sans précédent. Sabian se montrer facilement violent envers les autres, il fallait se méfier de lui comme de la peste. « Vas-y lâche moi ! » dit-il sèchement avant de se lever brusquement du lit. Il détestait la tournure que les événements prenaient. C'était plus fort que lui, il sentait la colère monter et préférait s'éloigner de sa soeur plutôt que de risquer d'être violent envers elle. « Si ça fait mal ? Evidemment, c'est le principe des bleus. » lança-t-il agressivement. Il ne fallait pas grand chose au beau brun pour se mettre en colère. Il se mettait tout seul la pression, il ne lui en fallait pas plus pour serrer les poings et commencer à marcher pour se calmer. « Cherche pas plus loin Billie. Arrête de vouloir tout contrôler. T'es pas ma mère donc je te le demande une dernière fois, lâche l'affaire ! » conclu-t-il d'un ton très sec. Il ne voulait pas en parler et n'allait faire absolument aucun effort.

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" Vas-y lâche moi ! " mes sourcils se froncèrent et mon regard venait à se durcir. Ces blessures m'intriguaient et son explication n'avait pas l'air de vouloir me satisfaire. Mon analyse et son explication ne tenaient pas la route. Il me mentait et je le sentais. Il se leva rapidement pour s'éloigner de moi. Mon regard lui ne s'adoucissait pas. Je le fusillais d'un regard noir. Vexé et en colère de savoir qu'il venait tout juste de me mentir. J'avais besoin de savoir et je n'allais pas bouger d'ici avant d'avoir eu des explications logiques. " Si ça fait mal ? Évidemment, c'est le principe des bleus." un vrai petit con par moments. Sur la défensive, je lui fis : " j'aurai dû appuyer alors ! " tu m'étonnes que tu aurais dû appuyer. Ça lui aurait au moins hauteur les mots de la bouche. Il était agressif et distant tout ce que je détestais voir. Sabian était un être incontrôlable et borné. Il était difficile d'obtenir quelque chose de lui, mes exigences devaient sans cesse être réajusté. Il commençait à marcher rapidement dans la pièce. Mon regard le suivait et faisait d'insoutenable va et vient. Sa réaction ne faisait qu'appuyer mon analyse. Il me mentait et ces blessures n'étaient pas juste le fruit du hasard. " Ne cherche pas plus loin Billie. Arrête de vouloir tout contrôler. T'es pas ma mère donc je te le demande une dernière fois, lâche l'affaire ! "mes yeux se froncèrent un peu plus en entendant les paroles tranchantes de mon frère. Non je n'étais pas sa mère et comment aurais-je pu l'être... " Non je ne suis pas ta mère et tu sais quoi va te faire voir Sab' ! " les réponses j'allais finir par les trouver. Sabian ne voulait peut-être pas m'en parler mais Lewis ou bien même Romy devait savoir des choses que j'ignorais encore aujourd'hui. Je me levais du lit et fini par aller dans la salle de bain pour aller aux toilettes. Je refermais fortement la porte dernièrement moi. Toute cette discussion m'avait donné envie d'aller faire pipi. Insister ne rimait à rien, Sabian était bornée et j'allais devoir ruser pour obtenir ce que je voulais de lui. Une fois fini, je tirais la chasse d'eau mais rien. Mes yeux se plissèrent. Quel bordel ces toilettes, toujours le même problème ! Je levais le haut de la chasse d'eau avant d'apercevoir un sac en plastique rempli d'argent. Mon regard s'arrêta sur l'amas de billet avant d'ouvrir la porte rapidement et de lui balancer le sac en pleine figure. " Je suis pas ta mère Sab mais là ça commence à faire vraiment beaucoup ! maintenant tu m'expliques tout de suite ! " dis-je furieuse. Sabian était dans la merde et cet argent était qu'une preuve supplémentaire à ajouter au tableau. " et me sort pas que tu as gagné au loto Sab ! "

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Le jeune homme commençait à s'énerver et ils savaient, tous les deux, que c'était pas bon. Sabian n'arrivait pas à se contrôler et partait rapidement dans des excès de colère ingérable. Il avait beaucoup de mal avec son impulsivité et savait se montrer très violent. Billie l'avait déjà vu frapper sur quelqu'un avec toute la rage et l’agressivité dont il pouvait faire preuve. C'était certainement un moment qu'elle avait rangé dans un coin de sa mémoire et qu'elle ne voulait plus voir. Les événements de son enfance avaient fait qu'il n'arrivait pas à gérer ses émotions et qu'il était devenu, avec les années, un véritable psychopathe. Personne n'arrivait à le cerner, il se montrer toujours surprenant et violent dans ses réactions. Il montait souvent dans les extrêmes et avec Sabian, c'était tout ou rien, il n'y avait pas de demi-mesure. Inconsciemment, il venait d'aller loin dans ses propos, surtout sachant ce qu'ils avaient traversés. Effectivement, elle n'était pas sa mère et c'était plutôt maladroit de lui reprocher ça. Pourtant, Sabian pensait ce qu'il disait, elle avait beau être sa soeur jumelle, elle n'avait pas à s'imiter ainsi dans sa vie. S'il n'avait pas envie de lui dire, c'était son choix et elle devait le respecter. Billie l'envoya bouler avant de se rendre dans la salle de bain, laissant le jeune homme seul avec son mauvais caractère. Le beau brun voyait rouge. Il ne pu s'empêcher d'attraper son paquet de clope et d'en allumer une. Son combat d'il y a quelques heures fut extrêmement rude, il n'avait vraiment pas besoin d'une prise de tête avec sa soeur. Machinalement, il déclara sa clope et attendit qu'elle sorte de la salle de bain. Sabian n'avait pas le droit de fumer dans l'appartement mais il s'en foutait royalement. Et alors qu'il pensait que Billie s'était calmée, elle ouvrit la porte comme une furie et lui balança le sac remplit de billets verts, en pleine gueule. Elle lui ordonna de s'expliquer. Sabian tira une nouvelle fois sur sa clope avant de la poser, encore allumée, dans un cendrier qui traînait là. Sans plus attendre, il se baissa pour ramasser le sac. Sa côte le faisait énormément souffrir. Il pouvait paraître calme mais c'était sans compter la crise de colère qu'il s’apprêtait à passer. « Mais qu'est ce que ça peut te foutre ! » grogna-t-il d'un ton sec et extrêmement tranchant. Il n'était clairement pas d'humeur à vouloir s'expliquer. Il aurait très bien pu lui dire qu'il s'agissait de ses économies mais non, il n'était pas non plus en mesure de réfléchir. Billie risqua une petite touche humoristique avec le loto. « Ta gueule, sérieux ferme ta gueule. » dit-il en haussant toujours un peu plus la voix. Sabian se foutait de savoir si ses coloc étaient encore là ou pas. Il ne se contrôlait plus. « Tu ne sais même pas de quoi tu parles. T'as déjà galérer pour finir tes fins de mois ? T'as déjà du bouger ton cul pour survivre ? Tu t'es déjà demandé comment t'allais faire pour te payer tes putains d'études ? NON ! Parce que, contrairement à moi, t'as eu de la chance d'être tombée dans une famille de bourge. BIEN, PARFAIT POUR TOI. En attendant, tu n'as aucun droit de juger ma vie ! Cela ne te regarde pas. Je fais ce que je veux, que ça te plaise ou non ! Si t'es pas contente, tu sais où se trouve la porte. Tu m'excuses je ne te raccompagne pas, j'ai surement une côte fêlée ! » conclu-t-il en la menaçant du regard. Inconsciemment, il serra les poings. Les jumeaux savaient l'un comme l'autre que ce n'était pas des paroles en l'air. C'était quitte ou double. Il savait que Billie avait un fort caractère, à elle de voir ce qu'elle était prête à supporter de lui.

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« Mais qu’est-ce que ça peut te foutre ! » mon regard était noir. Ma patience partaient doucement en lambeau alors que Sabian marchaient pour ce calmer. Il s’était de nouveau foutu dans la merde, je le sentais jusque là. Et ces mensonges n’arrangeaient rien à la situation. Ne pouvait-il pas ce contenter d’agir normalement ? l’argent était-il vraiment son seule soucis. J’en doutais beaucoup. Sabian avait beau être mon frère, sa vie privée restait un mystère. S’en était frustrant et blessant. « Ta gueule, sérieux ferme ta gueule. » ces paroles étaient blessante et malgré l’habitude elles arrivaient à me tordre le coeur. Je le détestais quand il était comme sa. Je reculais d’un pas avant de froncer les sourcils. Arrête tout de suite ou je te jure que c’est la lampe de chevet que tu vas te prendre en pleine tronche sabian ! je ne parlais pas mais mon regard se heurtait au sien. Attendant une réponse. « Tu ne sais même pas de quoi tu parles. T'as déjà galérer pour finir tes fins de mois ? T'as déjà du bouger ton cul pour survivre ? Tu t'es déjà demandé comment t'allais faire pour te payer tes putains d'études ? NON ! Parce que, contrairement à moi, t'as eu de la chance d'être tombée dans une famille de bourge. BIEN, PARFAIT POUR TOI. En attendant, tu n'as aucun droit de juger ma vie ! Cela ne te regarde pas. Je fais ce que je veux, que ça te plaise ou non ! Si t'es pas contente, tu sais où se trouve la porte. Tu m'excuses je ne te raccompagne pas, j'ai surement une côte fêlée ! » mon visage s'était décomposés au fur et à mesure de sa réponse. La voilà, la réponse que je n'attendais pas. Ma mâchoire se resserraient et instinctivement ma respiration s'accéléra. J'étais la plus raisonnable de nous deux et pourtant je sentais que je perdais pied. Mes émotions se bousculaient dans mon esprit et elles ne demandaient qu'à sortir. Mon regard se baissa sur mes mains. Oui ma vie avait été différente de celle de Sabian. S'en était d'ailleurs le problème. Le gros problème de mon tourment et il venait de me l'écraser en pleine figure. Prise d'une pulsion incontrôlable, je retirais les bagues à quelques milliers d'euros avant de lui balancer dessus. " JE T'EN PRIS SABIAN ! FAIT TOI PLAISIR SERT TOI ! " je retirais ma montre avant de lui balancer dessus. Il baissa la tête et la montre de valeur s’écrasa sur son mur.  " TU VEUX MA VIE ! VA Y JE TE LA DONNE SAB' ! " cette différence m'avait toujours ronger. Et je savais que sa vie était plus dur que la mienne, il ne fallait pas être né de la dernière pluie pour le savoir. Alors que je tentais de me calmer. Je lui fis : " tu commences à me gonfler sab'. Tu ne veux pas de mon aide et bah tu sais quoi ? va te faire foutre ! Si tu comprends pas que je peux être inquiète et bah je peux rien faire pour toi ! " dis-je méchamment. Mon regard s'attarda sur mes chaussures et je lui fis : " Tient et je te laisse mes pompes ! Tu pourras les revendre ! " avant de me diriger vers la porte de sa chambre. Il était braquée et je l'étais aussi.    

Un frère et une soeur s'en allèrent, billie-aly, my little sister.

Sabian était en mode furax. De quel droit Billie se permettait-elle de juger sa vie. Elle n'avait absolument aucun droit pour le faire. La blondinette avait eu beaucoup de chance durant son enfance, elle était tombée dans une bonne famille. Tant mieux pour elle. En attendant, Sabian l'enviait énormément. Lui n'a jamais eu la vie facile et cela lui avait forgé un sacré caractère. Une épaisse carapace s'était formé autour de lui et personne n'y avait accès, même pas sa soeur jumelle. Le beau brun était très sérieux et ne disait rien à personne. Il contrôlait ses paroles et ne parfait seulement de ce qu'il voulait bien. Ce soir, il n'avait pas envie de s'expliquer avec Billie. Ce n'était ni l'endroit, ni le moment pour le faire. Cela ne semblait pas lui plaire, elle voulait des explications, tout de suite, maintenant. Son petit côté capricieuse avait le dont d'énerver le jeune homme qui leva les yeux au ciel en la voyant enlever ses bagues et lui jeter à la gueule. Elle lui hurla littéralement dessus, elle se foutait des deux colocataires qui devaient certainement dormir juste à côté. Quoiqu'il en soit, Sabian resta silencieux et la laissa déballer son sac. Effectivement, il étudiait la psychologie et savait quelque peu décrypter les réactions des autres. Ah ouais, pour ça, Sabian était fortiche. Il savait analyser les autres mais alors pour s’analyser lui-même, il était à chier. Il ne le faisait parce qu'à chaque fois, il s'énervait et faisait des conneries pour fuir la réalité. Bref, Billie péta un rapide câble et s'était séparé de la moitié des choses qu'elle avait sur elle. L'étudiant la regardait d'un air désabusé, il ne décolérait pas. « Barres-toi avec ton fric ! » lança-t-il sur un ton glacial. Sabian n'arrivait pas à se calmer. Il essayait de se dire qu'elle était sa soeur et qu'elle ne voulait que son bien. Non. Il restait borné par sa fierté, par son agressivité. Le beau brun ne voulait pas qu'elle lui donne de l'argent, il n'en voulait pas de son fric. Il voulait suer pour le gagner, il avait appris à vivre et devait se démener pour s'en sortir. Avoir de l'argent sans rien faire ne l'intéressait pas. Il n'était pas comme tous ces gens prétentieux et superficiels. Billie était sa soeur et ils étaient liés, qu'il le veuille ou non. Toujours en rage, il s'approcha de la blondinette et lui attrapa brutalement les poignées. Il serra ses doigts sur ses poignées, histoire qu'elle se calme. Cette leva légèrement ses mains. En fait, cette position était celle des combats et inconsciemment, ça le canalisait. Sabian était hors de lui, une veine était gonflée sur son front. Son regard était dur et accusateur. « Ne va pas croire une seule seconde que j'envie ta vie de princesse pourrie gâté. Je n'aurais pas pu rêver mieux pour toi. Maintenant mets toi à ma place cinq minutes. J'ai pas envie de te dire ce que je fais parce que ça ne te regarde pas Billie. Je t'ai demandé plusieurs fois de t'occuper de ton cul, c'est qu'il y a bien une raison. » dit-il sur un ton calme mais extrêmement froid. « Tout ton bordel là, tu le prends et si t'es pas contente tu te casses. » dit-il sur un ton un peu plus élevé. Il resserra inconsciemment son emprise sur elle. Ne sachant plus trop ce qu'il faisait, Sabian avança d'un pas et bloqua sa soeur contre le mur, juste à côté la porte. « Ne te sens plus obligé de me faire la moral, je vais bien et je n'ai pas besoin de ton aide. » conclu-t-il séchement. Sabian plongea son regard dans celui de sa soeur. « PUTAIN! » Il fronça les sourcils avant de lâcher ses poignées et dans un rage sans précédent, il serra le point et tapa dans le mur juste à côté du visage de la blondinette. Il ne se contrôlait plus, il était devenu violent et ne pouvait rien faire contre ses pulsions destructrices. Sabian retira son poing du mur, on pouvait voir la forme de son poing. Il avait clairement fait un trou dans le mur. Cette marque traduisait toute la violence qu'il pouvait ressentir. Il se recula de deux pas et se pencha en avant. Sa côte le faisait atrocement souffrir. Il ferma les yeux deux secondes avant de se relever brutalement. Il leva les bras et se passa les mains sur le haut de son crâne. Il se retourna pour pas croiser le regard apeuré de sa soeur. « BARRE TOI J'TE DIS! » hurla-t-il d'une traite. Son côté autodestructeur parlait à sa place. Sabian baissa les bras et sera les poings. Il avait envie de toute éclater dans la pièce, y compris Billie, la seule qui pourrait l'aider.