SABLY ● Sex: the thing that takes up the least amount of time and causes the most amount of trouble

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L'entrainement était quelque chose de primordial dans la vie de Sabian. En ce moment, il passait des heures après les cours à se perfectionner, à tester son endurance et à dépasser ses limites. C'était devenu presque vital pour lui de se surpasser. Les combats de rue qu'il faisait lui demandaient beaucoup d’énergie mais pour cet impulsif perturbé, ce n'était pas assez. Il avait besoin de se mettre ko pour évacuer toutes ses pulsions autodestructrices qui l'animaient. Le jeune homme entra dans les vestiaires et posa lourdement son sac sur le sol. Il s'était prévu une bonne petite séance de sport et ne tenait plus en place. Il avait vraiment besoin de se défouler là. Après avoir enfilé la tenue adéquate, il prit place sur le banc où il mit ses baskets. Sabian se pencha vers l'avant pour faire ses lacets. Il était au calme, tout seul dans le vestiaire qui est, en temps normal, bien plein. Les étudiants devaient avoir quelque chose d'autre de prévu en cette soirée. Il profitait du silence mais c'était sans compter la porte du vestiaire qui s'ouvrit lentement. Sabian redressa la tête et vit une brunette s'avancer dans le vestiaire. Un petit sourire narquois apparu alors sur son visage lorsqu'il reconnu Charly. « T'es venue te muscler un peu ? » demanda-t-il sur un ton anormalement neutre. « Il y a du travail princesse ! » continua-t-il, le sourire amusé sur ses lèvres. Sabian avait juste besoin de se défouler et allait être désagréable jusqu'à ce qu'il ait obtenu ce pourquoi il était là.

Pourquoi venir trainer dans les vestiaires de l'université alors que je n'ai pas pour habitude de me muscler, je ne suis pas cheerleaders non plus, je ne fais partie d'aucune équipe de sport en réalité. Non, la seule raison qui me pousserait à pousser ses portes, serait d'être sur de tomber sur une présence masculine, je ne fus pas surprise lorsque Sabian me taquina sur ma présence dans ces lieux, j'avais l'habitude maintenant de ses sarcasmes et autres taquineries en tous genres. Je l'avais vu pénétrer dans ce lieu, alors c'était naturel pour moi de le suivre quelques instants après. Bon, il lui arrive d'être brusque, sauf que là, j'avais trop envie de chaleur humaine et il faut l'avouer nos ébats un peu bestiaux me plaisent assez. SM ?? Non, du tous. « Très amusant, monsieur lunatique. » Lunatique, parce que je ne sais jamais sur quel pied danser avec lui, et je sais qu'il n'aime pas trop ce surnom que je lui attribue. « Et toi ? Tu essayes de garder tes tablettes de chocolat, c'est vrai qu'elles sont un peu pendante non ? » Le chercher ? Oui, c'est une sorte de petit jeu, mais j'ai un caractère de merde, alors bon.

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Sa remarque n'était que pure provocation, il ne pensait pas vraiment ce qu'il disait. Quoique, la brunette n'avait pas énormément de force et il la soulevait comme bon lui semblait. En même temps, heureusement qu'elle ne se rebellait pas trop physiquement, sinon ils se battraient littéralement. Charly répliqua directement à sa remarque. Entre eux c'était du tac au tac, ils ne laissaient pas vraiment de place au hasard. C'est donc tout naturellement que Sabian lui répondit un magnifique. « Le lunatique il t'emmerde ! » C'était gratuit, cela venait du coeur. Le jeune homme afficha néanmoins un petit sourire sur son visage. La voir et la taquiner éveillait en lui des sensations non déplaisantes. Vint ensuite le moment où Charly le taquina sur ses abdos. Sabian rigola légèrement avant de se mettre debout. Délicatement, il souleva son t-shirt et contracta ses abdos. Non mais il était bien foutu ce gosse. Il baissa les yeux pour regarder le rendu qui n'était définitivement pas trop mal. Finalement, il leva la tête pour regarder la brunette. Il plissa les yeux pour détailler sa réaction. « Mes tablettes de chocolat et moi même nous nous portons très bien, merci de t'en inquiéter. » commença-t-il ironiquement. Il passa sa main sur son ventre avant d'arquer un sourcil. « Avoue que je te vends du rêve Charly. » dit-il sur le même ton. Sabian avança de quelques pas dans sa direction avant de laisser son t-shirt retomber sur son ventre. « Après si t'es pas contente, c'est pas vraiment mon problème. » conclu-t-il sur un ton charmeur. Le jeune homme se voulait provoquant, juste pour la faire chier.

Je souriais face à sa répartie, c'était un petit jeu, un jeu qui me plaisait bien, qui m'était en place ce qui suivrait, forcément, il n'y avait jamais eu une autre fin possible, cela n'était encore jamais arrivé. Ah moins qu'il me sorte qu'il soit marié, je ne vois pas ce qui allait me freiner dans mes pulsions, quoi que je n'ai jamais été la maitresse de personne, je me demande comment cela peut-être. « Oh vraiment » commençais-je d'une voix apeurée avant de reprendre plus sérieusement « Je préfère largement quand tu me prends par derrière, mais chacun c'est gout. » Comment ramener la conversation sur le pourquoi tu es vraiment présente dans cette pièce, en faisant allusion à son matériel reproducteur.

Je ne pus me retenir de sourire sincèrement pour une fois, en le voyant relevé son t-shirt laissant voir ses beaux abdo bien musclés. Je le charriais, il le savait, et il savait que j'appréciais ses tablettes de chocolats, j'y étais encore collé, pas plus tard que la semaine dernière. Lorsqu'il me demande s'il me vend du rêves, je m'attarde plus sur son visage avant de revenir à ses abdos, avant de me renfrogner un peu quand il laisse retomber son t-shirt. Il s'avança, alors je m'avance de quelques pas aussi, de façon à être assez prêt pour pouvoir frôler sa peau du bout de mes doigts. « Le rêve très peu pour moi, je préfère la réalité, tu vois. » Pas contente moi ? Il est chiant quand il cherche à m'énerver. « T'es énervant, d’où j'ai dis que je n'étais pas contente ? » Oui revoilà mon mauvais caractère, mais il est habitué non ? C'est pas la première fois.

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Sabian prit l'air choqué lorsque Charly lui avoua qu'elle préférait qu'il la prenne par derrière. En réalité, il ne l'était pas du tout, cela l'excitait même un peu. Il aimait sa façon plutôt cru de parler. Elle ne ressemblait à aucune femme qu'il connaissait tant sur le plan moral que physique. Sabian n'était pas difficile physiquement mais il devait bien avouer qu'il avait un petit faible pour les beaux yeux de la petite Eliot. Elle était toute petite, toute mignonne et en la voyant ainsi, on avait du mal à s'imaginer que leurs parties de jambe en l'air soient aussi sauvages. Car oui, clairement ils n'en étaient pas à leur coup d'essai. A chaque fois qu'ils se voyaient, cela finissait toujours de la même façon : emboîtés l'un dans l'autre. C'était plus fort que lui, Sabian n'arrivait pas à contrôler ses pulsions en sa présence. Et d'ailleurs, cela devait sûrement être réciproque. Charly le provoquait toujours un peu plus en lui disant qu'elle préférait de loin la réalité aux rêves. Soit. Le beau brun arqua un sourcil en la voyant faire une mine boudeuse lorsqu'il baissa son t-shirt. Il afficha un large sourire provocateur et avança de nouevau d'un pas vers elle. « Tu es previsible Charly, ça se voit que tu es frustrée. » lança-t-il calmement. « ça ne serait pas correcte de ma part de ne pas te venir en aide. » Bonjour la phrase à double sens. Délicatement il retira son t-shirt, en prend soin de bien le faire glisser sur ses tablettes de chocolat apparemment trop flasques au goût de madame. C'est con Sabian venait de s'habiller pour faire du sport. « Maintenant si tu permets, dégage que j'aille transpirer un peu. » dit-il sur un ton des plus provocateur. Il ne pensait pas du tout son dégage c'était pour la taquiner tout simplement. Sabian n'était pas dupe et savait comment ces provocations allaient se terminer.

Frustrée, c'est peu de le dire, maintenant je le suis encore plus. Je n'aime pas lorsqu'on me fait des remarques sur mon humeur et encore moins que l'on me dise que je suis prévisible. Je ne suis pas prévisible, bon peut-être un peu, enfin cela dépend avec qui. Seulement, comment ne pas être prévisible avec lui ? A force, il va finir par me connaitre comme s'il m'avait mis au monde. Je me demande même s'il ne me connait pas mieux que ma mère. « Je ne suis pas frustrée. Tu dis vraiment n'importe quoi. » répliquais-je trop rapidement, alors que je suis vraisemblablement frustrée. Cependant il m'énerve vraiment à jouer sur mes nerfs. Le pire c'est que monsieur continue, puisqu'il présume vouloir m'aider en retirant son t-shirt. Il pense vraiment m'aider là ? Tout ce qu'il arrive à faire, c'est émoustiller ma libido qui en demandera plus dans quelques instants. Je me retiens de rire lorsqu'il affirme vouloir transpirer. « Toi, vraiment ? J'aurais pensé que tu préférais transpirer en pratiquant le sexe qu'en soulevant des altères, mais c'est toi qui voit. » déclarais-je avant de me retourner, de ramasser le stylo que je venais de faire tomber, laissant apercevoir le début de mon postérieur. Oui, la jupe d'aujourd'hui était assez courte, et encore plus lorsque je me penche.

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J'ai mis entre [hide] comme ça devient un peu olé olé

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