Et plouf, et de une ! (Gabrielle)

Je déroule la page d'internet s'affichant sur mon pc, à la recherche des mêmes indices que d'habitude. Je veux trouver une explication à la disparition de mes parents, mais je ne trouve que dalle. J'ai même parfois l'impression que certaines personnes s'évertuent à me mettre des bâtons dans les roues. Qu'importe, je sais que j'irais jusqu'au bout de sorte à avoir enfin la vérité et pouvoir me reconstruire en mettant tout ça derrière moi. Sur mon lit repose une jolie petite robe rouge que je prévois de mettre ce soir. Je fais mon sac, enfile ma robe puis prends les transports en commun pour me rendre dans la villa d'une amie ayant organisé une grosse fête. Pas mal de monde y est présent, la musique est forte et l'alcool coule à flot. Même si je ne suis pas du genre à me saouler jusqu'à tomber ivre morte, j'aime faire la fête et l'idée d'oublier ce qui me chamboule me plait. Je me dirige donc vers le bar et commande un chouette cocktail dont le nom est imprononçable. Quelques personnes que je connais sont là, mais je n'ai pas encore envie d'aller à leur rencontre. Je profite du fait qu'il n'y a pas grand monde autour de la piscine pour y tremper les pieds. Lorsque soudain, la silhouette de la dernière personne que je veux voir sur cette terre me passe juste à côté....
" Hé ba, je vois que tu t'incrustes vraiment partout où je vais... " je lâche à demi voix.

La brune se tenait devant son miroir, une question existentielle à l'esprit ... qu'est ce qu'elle pourrait bien enfiler ? Depuis son retour, elle allait enfin pouvoir s'accorder un moment de détente. En dehors de la reprise de ses cours en Février, elle avait du effectué un parfait parcours du combattant pour se justifier, expliquer son départ soudain et tenter d'avoir la compréhension et le pardon de ses proches, autant dire que Gabrielle avait horreur de ça que cela l'avait sans doutes encore plus fatiguée que ses cours et ses examens. Elle regardant furtivement son téléphone en l'entendant vibrer, voyant qu'une de ses connaissances lui informait qu'elle était déjà sur place et qu'elle l'attendait. La jeune héritière poussa un soupire agacée, ayant horreur qu'on la presse. Elle optant finalement pour une robe noire, classique et des escarpins avant de son rendre à la soirée. La première chose qui la frappa fut la foule qu'il y avait là, on ne lui avait aucunement informée que tout le peuple serait présent à cette soirée, enfin, elle était déjà là ... il était hors de question pour elle de retourner fixer le plafond au manoir. Elle fit la bise à quelques connaissances, après tout elle avait grandi à Boston avant de se servir un verre et de se diriger vers l'extérieur, histoire de prendre un peu l'air. Elle aperçue une silhouette connue mas pas amicale pour autant, en passant derrière la jeune femme, elle eu envie de l'ouvrir, amatrice de remarque cinglante qu'elle était mais non, elle allait lui offrir ce qu'elle méritait ... son mépris. Elle allait se tenir à son idée lorsqu'elle entendit Jade parler, elle ferma les yeux en soupirant avant de se tourner vers elle, visiblement c'était plus fort qu'elle. "Je suis chez moi chérie, s'il y a quelqu'un qui s'incruste c'est toi." Elle toisa la jeune femme, se rendant compte qu'elle ne pouvait toujours pas la voir avant d'ajouter "Tu es aussi désagréable et aussi collante qu'une tique visiblement ... "

La belle brune ne m'a apparemment pas vu, je ne peux pourtant pas m'empêcher de lâcher une remarque des plus cinglantes. Bizarrement, j'ai du mal à me reconnaître car je ne suis pas du genre à chercher le conflit sans raisons. Bien qu'en fait il y a une bonne raison de m'attaquer à cette pimbêche : elle se croit tout permis. Je l'entends souffler et se retourner, agacée parce ce que je viens de lui lancer à la figure. "Je suis chez moi chérie, s'il y a quelqu'un qui s'incruste c'est toi." dit elle en me toisant ensuite de la tête aux pieds. "Tu es aussi désagréable et aussi collante qu'une tique visiblement ... " Son ton est désagréable et hautain à souhait, tout ce qu'il faut avec elle pour me sortir de mes gonds. " C'est vrai, j'oubliais les prostituées se sentent partout chez elles il parait " lâchais-je moi même surprise par ce qui vient de sortir de ma bouche. " Enfin c'est vrai que sur ce sujet, tu t'y connais plus que moi n'est ce pas ? Alors tu confirmes ? " Je retire mes pieds du bord de la piscine et me relève pour lui faire face, ne perdant pas de vue son regard beaucoup trop maquillé.



Hors jeu : Mouhahaha ça va chauffer

Peu de personnes supportaient Gabrielle et inversement, pour cause, la jeune femme était douée pour taper sur le système de nombreuses personnes. Si cela l'affectait plus que ça ? Non, pas vraiment, à vrai dire la plupart du temps ça l'amusait et elle aimait pensée que cela mettait un peu d'animation. Concernant Jade c'était différent, ce n'était pas un petit jeu dans lequel elle se complaisait, non ... elle ne l'aimait pas, elle ne voulait pas qu'elle respire à coté d'elle, elle ne voulait pas entendre sa voix, voir son visage et encore moins converser avec la jeune femme. Cependant, vu qu'elle était obligée de la supporter dans cette soirée, Gabrielle fit ce qu'elle savait faire de mieux, elle se montra désagréable, moqueuse, méprisante et insultante. La réponse de Jade lui fit légèrement hausser un sourcil. Pardon ? Elle commença à bouillir intérieurement, l'envie que sa main atterrisse sur son visage et lui laisse une trace mais au lieu de ça elle souri légèrement en coin. Insupportable sourire, insolent, moqueur et hautain. "Le petit chaton sort les griffes à ce que je vois" Elle s'approcha d'un pas, réduisant l'espace qui les séparait et augmentait son envie de l'étrangler. "Tu ne trompes personne chérie, les petites paroles acerbes qui sortent de tes charmantes petites lèvres sont aussi ridicule que le rôle que tu veux jouer."

"Le petit chaton sort les griffes à ce que je vois" réplique Gabrielle en avançant d'un pas, réduisant ainsi la distance qui nous sépare. Le sang qui coule dans mes veines semble bouillir et mes muscles se contractent. Je rêve soudain de lui envoyer un gifle au visage, mais je n'ose pas car cela ne me correspond pas. "Tu ne trompes personne chérie, les petites paroles acerbes qui sortent de tes charmantes petites lèvres sont aussi ridicule que le rôle que tu veux jouer." continue t'elle à me balancer sans gêne. Je souhaite riposter, mais aucun son de franchit mes lèvres. Je souhaite me défendre et pourtant le silence s'installe entre cette pimbêche et moi. Pourtant, une montée d'adrénaline se fait sentir, mes mains tremblent et se dirigent violemment vers Gabrielle pour la pousser vers l'eau. En une fraction de seconde j'en viens à désirer que cette dernière tombe à l'eau, réduisant ainsi en beauté son maquillage. Les choses ne pouvaient plus durer ainsi, il fallait enfin qu'elle paye pour que ma colère soit apaisée.