Andrew Damian Kovalevski ► Matt Lanter

Les petits souvenirs d'enfance

Je suis né de l'union de deux parents, dans une famille plutôt aisé, une famille qui m'apportait dès la naissance ce dont j'avais besoin. J'étais le premier de la famille Kovalevski, mais vous dire ce que j'ai vécu jusqu'à l'âge de mes deux ans, je ne saurais vous le dire, je ne m'en souviens pas, ces détails appartiennent à mes parents qui s'amuseront toujours à montrer mes photos de quand j'étais petit à mes petites amies, heureusement, je n'en ai eu qu'une et ce fut une fille assez ouverte pour pardonner cette vision « d'horreur » bien qu'il n'y avait que moi qui voyait l'horreur. Enfin bref, ma vie n'était pas tellement passionnante étant bébé, sauf qu'à l'âge de deux ans, on vint à m'offrir le plus beau des cadeaux qui soit, deux petites sœurs en même temps. Oui, oui, deux petites sœurs, que je trouvais adorable, un merveilleux cadeau qui me tombait du ciel. Elle était si dure à différencier, c'était deux jolies jumelles prénommée Apple et Charlie. Elles étaient adorables, et je crois bien qu'à tel point ça m'avait marqué que ces images, je m'en souviens encore, que je repense encore à ce moment de ma vie que je n'avais pas perdu avec le temps. J'étais la personne la plus proche d'elles durant notre enfance, je suis quelqu'un dont on peut avoir confiance, chaque secret en moi sera une tombe, jusqu'à la limite de l'honnêteté, c'est sur que si la personne qui me confie qu'elle ou il a tué quelqu'un, j'essaierais de la/le raisonner. D'ailleurs, mes sœurs se confient à moi depuis tout petit, je suis leur ainé après tout, je sais ce qu'il se passe entre elles, rien que même à les regarder, les observer, je ressens encore l'adoration des deux sœurs qu'elles ont l'une pour l'autre, moi qui suit leur frère, je le vois comme le nez au milieu de la figure mais je me sens impuissant face au mal être de mes deux sœurs. Histoire de changer « d'air », nos parents décidèrent de déménager aux États-Unis, à New York précisément. Pour ma part, j'étais un enfant de tout ce qu'il y avait plus de normal, à l'exception que j'étais bon élève, et que je préférais souvent lire un bon livre que de jouer avec les autres, au foot ou basket, mais je ne disais jamais non, c'était ça qui me différenciait des autres « intello » de la classe, j'étais quelqu'un d'ouvert, plutôt « cool » et apparemment, les filles semblaient ne pas être indifférente à mon charme. Seulement, je ne les regardais jamais, cet inaccessibilité me rendait encore plus populaire et puis... à l'arrivée de mes sœurs, j'étais le frère des deux jolies jumelles. Nous étions de famille aisée, ce n'était pas compliqué du tout. Vivre dans l'Upper East Side, c'était une vie plus tranquille, j'avais l'impression que la famille était beaucoup plus reposée, beaucoup plus calme que lorsque nous étions à Londres, je pensais que les choses s'arrangeraient. Mais apparemment, ce n'était pas le cas. Et le pire dans tout ça, c'est que je partais, j'avais deux ans d'avance sur mes sœurs, deux années à passer loin mes études, sans pouvoir les surveiller. J'avais peur pour elle, loin de moi, et mon père n'était pas très doué pour les surveiller, il était inquiet, mais il accusait la jeunesse sans réagir. Deux longues années...



Mes années... de liberté accordé.

En effet, maintenant que je ne pouvais pas surveiller mes sœurs de près, de ne les avoir qu'en contact par sms, mail ou msn, et même facebook, j'acceptais cette idée, je n'avais pas le choix, bien que je me sentais frustré, à la limite de payer quelqu'un pour le faire à ma place, mais la raison m'en dissuadait, je devais leur faire confiance après tout. Dès le début de l'année, je savais où je voulais aller et évidemment, je voulais aller là où mes parents désiraient : les Winthrop. C'était décidé depuis longtemps et puis, je m'en foutais un peu, la sororité me ressemblait un peu quand même j'étais quelqu'un qui savait s'amuser avec mes amis, et même je n'hésitais pas à les suivre dans les fêtes, avoir des relations d'une nuit. Oui, oui, moi qui prônait l'exemple à mes sœurs en matière de ce genre de relation, j'étais le premier à en avoir, uniquement lors de fête par contre, je n'étais pas du genre à faire quelque chose avec une fille en dehors de ça, lors de la journée, ou il faudrait vraiment une exception pour ça, rare elles ont été.
Depuis que mes sœurs sont arrivés, je suis beaucoup plus calme, je m'amuse quand même, je m'amuse comme les autres à venir voir les autres femmes du campus pour les séduire, mais pas méchamment, je m'étais souvent au clair qu'il n'y aura jamais rien entre elles et moi, je suis loin d'être le salaud que l'on pouvait souvent croiser. A présent qu'elles étaient ici, je pouvais les surveiller, mais ça commençait mal, Rio ne vint pas à Cabot House comme leur parent auraient voulu, elle se rebellait et partit à Mather House, une maison dont la vision semblait plutôt être différente de celle qui lui était destiné. Mais, je l'aimais quand même, c'était ma petite sœur adorée, autant que j'aimais Apple, bien qu'elle était plus sage, ce qui me facilitait la tâche, mais je la surveille et surtout son petit-ami actuellement, Oceane. Je l'aime pas ce type pour la simple et bonne raison qu'il la trompé et j'ai finis par être au courant. Bien évidemment, j'ai tout arrangé pour que ma sœur soit heureuse, j'ai passé une sorte d'accord avec ce « gamin », s'il ne recommençait pas et faisait le bonheur de sa petite sœur, il ne dirait rien. J'espère qu'il comprenne, je ne voulais pas voir ma sœur triste, je l'aimais beaucoup trop pour ça, c'était déjà rare que j'accorde ma confiance.

Mais l'histoire continue, bouge et fait mal.

En effet, cette année a été très mouvementée pour moi. Tout d'abord, je me suis rapproché de cette fille, une amie de ma soeur, Charlotte Rockefeller. A un tel point que je me suis découvert des sentiments pour elle, et cela même jusqu'à passer la nuit avec elle. Pendant ce temps-là, j'ai aussi appris la nouvelle conquête de ma soeur, un garçon plus... correct pour elle, mais ça m'avait fait tombé de haut qu'en plus, elle était enceinte de lui. Ils étaient beaucoup trop jeune à mes yeux, ce n'était pas normal de garder un enfant. Mais nos parents avaient plus de pouvoirs, et ont acceptés de le garder. Je ne pouvais plus rien y faire. L'histoire que j'avais avec Charlotte me prenait la tête, ça me faisait mal d'être parti comme ça alors que deux mots pouvaient tout arranger, et expliquer mon comportement avec elle. Ses deux mots je les ai prononcé le soir du bal de fin d'année, nous liant à jamais. Enfin, nous étions ensemble, en couple, on ne pouvait pas rêver mieux. Mais.. c'était sans compter que j'allais passer du temps sur le cabinet où je travaille, faisant des aller-retour du Summer Camp à New York en jet ou en train. Elle n'a pas supporté, et ... on se sépara. A présent, j'ai réussi à prendre quelques libertés, à m'occuper de mon boulot depuis le Summer Camp, bien que ce soit trop tard à présent. Cette rupture m'avait beaucoup changé, et le mot est faible. Avant, coucher avec une fille le temps d'une nuit me dérangeait pas, mais à présent, j'étais capable d'être moins tendre, moins... gêné de briser le coeur d'une fille.