You remember me ❥ DANTE

You remember me.
Dante

« Dommage, tu serais parfait avec une couronne sur la tête. » Tu l’imagines alors vêtu d’une énorme cape rouge à col blanc et noir ainsi qu’une grosse couronne sur la tête et dans ses mains un sceptre, le cliché typique du roi du bal dans des séries américaines. Tu glousses un petit moment en revenant sur terre, le ridicule ne tue pas comme on dit. « Désolée… » Tes lèvres forment un rictus alors que tu apprends que sa cavalière l’a laissé tomber. Le bal c’est souvent l’occasion de se réunir, de discuter tout en buvant du champagne, de faire le bilan de son année scolaire, de se préparer aux rattrapages. Mais le bal c’est aussi un mauvais moment à passer pour certains, des histoires de tromperies, de couple, d’anciennes amitiés, c’est généralement lors du soir du bal que chaque personne, chaque caractère est libéré, le voile cachant les identités délicatement enlevé. « Je t’offrirai un dernier verre, c’est la moindre des choses que je puisse faire si tu me ramènes gentiment. » Tu as confiance en Dante, il t’a toujours protégé lorsque vous étiez plus jeunes, c’est pourquoi tu lui voues une confiance aveugle. Tu ne te laisserais pas raccompagner par un homme que tu connais à peine par exemple et tu lui encore moins un verre. Tu continues ta danse sans te rendre compte qu’il te berce gentiment. Tu ne lui as pas encore marché sur les pieds ce qui est un réel progrès de ta part. Ton regard plongé dans le sien, du rouge vient se loger sur tes joues lorsqu’il parle de ton cavalier. Tu apprécies Nate, il est comme toi, doux attentionné et gentil mais à vrai dire tu ne le connais pas pour dire qu’il te plait. Il a quelque chose c’est sûr, un charme inestimable caché en dessous de sa timidité, un peu comme toi d’après les dires de certains. « Je ne sais pas, je ne le connais pas suffisamment pour ça. » Il y a bien quelqu’un qui te plaît en revanche, quelqu’un qui t’a vraiment tapé dans l’œil comme on dit. Tu ne le connais pas plus que ça non plus et il est le stéréotype même de l’homme qui te donnes envie de fuir mais tu ignores pourquoi, tu te sens bien en sa compagnie. « Tu penses que tes problèmes avec les filles vont se régler ? » Tu t’inquiètes pour lui, tu sais que ses histoires ne sont pas bien méchantes, juste des problèmes de coucheries sans doute mais tu as peur que cela l’affecte moralement. Tu plisses alors les yeux lorsqu’il t’avoue être content de te voir. Ton cœur rate un battement ou deux, te voilà à nouveau la petite fille amoureuse que tu étais. Tu te hisses sur la pointe des pieds puis tu viens déposer un baiser sur sa joue. Tu te recules ensuite tout en reprenant ta place initiale pour continuer cette danse. « Toi aussi Dante, tu m’as manqué… »

You remember me.
Feat Danweiss

Il aurait pu partir, il aurait même probablement dû, le contrôle, c'est bien dur de garder cette rage en lui quand il n'a qu'une envie c'est d'hurler, de crier à s'en niquer les cordes vocales. Il l'avait vu, elle, dans les bras d'un autre, sous une table. Déjà, ça manque d'élégeance en plus elle le fait exprès, elle le sait, il le sait, comment ne pas en avoir envie de vomir. Dehors, il reprend le dessus, il respire, il le doit, il le faut. Il doit juste inspirer et expiré et une fois de nouveau dans la salle, il se sent plus calme, surtout en retrouvant Edelweiss qui, de par sa fraicheur et sa douceur ne peut que le rendre plus calme, plus confiant moins mal. Ils en viennent à discuter, de la soirée surtout, Edel a l'air de passer une bonne soirée, la chanceuse, Dante Basini ne pourrait pas en dire mais finalement en restant, il avait eu le plaisir d'être élu le meilleur Winthrop et ça c'est quand même la classe ultime, il va s'en vanter de ce prix, c'est le graal cet award quand on aime la Winthrop comme il l'aime. Mais Edel lui aurait visiblement donné un autre Award, celui du roi, il lui sourit et ajoute « Merci c'est gentil, la couronne de reine te serait aller à merveille. » oui, dans ses beaux cheveux blonds, cela aurait fait bon genre et cela aurait peut être permis à la blonde d'avoir un regun de confiance en elle qui sait ? Oh oui, ça aurait été appréciable. Puis, quand ils discutent de leur cavalier/cavalière respectives et de l'éventualité que Dante puisse la raccompagné, il lui avoue que sa cavalière et colocataire est partie aux bras d'un autre homme. Il en est vexé oui mais pas dépité, la compagnie d'Edelweiss est appréciable alors n'est ce finalement pas un mal pour un bien si finalement, il la raccompagne et passe du temps avec elle ? Je pense que si. « Oh ne t'en fait pas, ça ne fait rien. Et puis, c'est un mal pour un bien, ça me permet de te voir et j'en suis absolument ravi. » et ça c'est sincère, il serait partie si il trouvait sa compagnie ennuyeuse, mais non, Edel est douce et gentille, simple et souriante et c'est bien ce qu'il aime chez elle. Quand elle lui propose un dernier verre, son sourire s'élargit « c'est adorable mais il ne faudra pas te sentir obligé, c'est la moindre des choses de te ramener, ça me fait plaisir vraiment. » son cavalier à elle est vraiment le roi des goujats pour la planté de la sorte, si un WH venait à faire un truc pareil, ça ne passerait pas pour Basini qui met quand même en avant le côté gentleman de la confrérie des rouges. La douce blonde se débrouille bien dans la danse car les pas des deux protagonistes glissent sans un accro, elle est douée, sans même le savoir. Quand il ose demandé si son cavalier lui plait, en la fixant de ses yeux bleus, le rouge lui monte aux joues et il sourit à sa réponse « D'accord. Si je peux me permettre, c'est quand même un peu un idiot, de te laisser comme ça. » oui, c'est de la goujaterie pure et dure, Edel mérite bien mieux qu'un pauvre mec qui la laisse venir seule au bal et rentrer seule. En voila des manières grossières. A sa question sur les femmes, il hausse les épaules et reprend « Advienne que pourra. J'en suis pas sûr mais après tout, la vie c'est ça, des échecs, apprendre de ses erreurs et trouver une personne qui nous correspond plus tu ne penses pas ? » il ne va pas se prendre la tête 107 ans pour ces histoires, il est temps que la page se tourne non ? Il finit par lui avouer à quel point il est content de la voir, et ça se voit en le regardant, son sourire à la con de beau gosse, ses paroles calmes et posés. Elle n'a pas changé et sa douceur lui réchauffe le coeur. Elle embrasse sa joue et l'envie de tourner la tête lui éffleure l'esprit dans le but de lui voler un baiser mais il reste gentleman jusqu'au bout et lui sourit, la laissant faire, sans tenter la moindre tricherie « Tu m'as manqué aussi ... On en a du temps à rattraper, une poignée d'année ... » un nouveau sourire et il fait habillement tourner la jeune femme un tour avant de reprendre les pas de bases de la danse.

You remember me.
Dante

« Eum… tu parles, ce genre de chose n'est pas taillé pour moi… » Tu te contentes de baisser le regard tout en baissant la tête, tes joues devenant tout de suite un petit peu plus rouge. Reine du bal ? Il ne faut pas trop y compter. Tu admires les filles qui sont souvent reconnues les reines du bal, parfois il arrive que ce soient des filles totalement superficielles qui ne te font pas rêver mais parfois ce sont des filles qui méritent réellement ce titre par leur action, leur visage étincelant. Tu ramènes alors la conversation sur ton cavalier, tu espères revoir Nate un peu, au moins avant de partir mais tu ignores s’il est toujours dans les parages, si ça se trouve, il a fait comme Dante, il est parti se réfugier auprès d’une autre demoiselle qui pourra lui tenir la conversation et faire autre chose que de l’ennuyer. Tu as un petit rictus aux coins des lèvres, tu espères que tu ne l’as pas ennuyé, tu as subitement peur d’avoir été un peu trop timide, un peu trop coincée. Tu n’as pas passé de mauvais moment en sa compagnie, bien au contraire, tu es plutôt contente de l’avoir rencontré, mais est-ce réciproque ? À l’heure actuelle tu t’en doutes et tu ne peux pas lui en vouloir, il s’est retrouvé au milieu d’un conflit entre son ex-petite amie et son nouveau petit copain, tu n’aurais pas aimé être à sa place, encore faut-il que tu aies un ex-petit ami… Tu reprends tes esprits en reposant ton regard sur le visage de Dante qui semble concentré sur ta personne, ce qui te fait rougir davantage, tu espères qu’il n’a pas remarqué ta petite seconde d’absence. « C’est vrai que de l’eau a coulé sous les ponts depuis la dernière fois que l’on s’est vus. » Vous vous étiez recroisés à plusieurs reprises sur le campus d'Harvard mais ça faisait un petit moment que tu n’avais pas passé de moment en sa compagnie. Tu glousses légèrement en sa compagnie, tu ne peux pas t’empêcher d’être sur un petit nuage, d’être la petite gamine amoureuse que tu étais. Dante te met un peu d’étoiles dans les yeux et du baume au cœur. « Je t’assure, un verre, ce n’est pas la mer à boire. » Qu’est-ce que tu as en ce moment avec tout ce qui s’apparente à de l’eau ? L’eau sous les ponts, la mer, tu te sens sotte tout d'un coup et tu te pinces les lèvres, tu as peur qu’il te trouve inintéressante. Tu as un rictus qui fige tes lèvres alors que Dante parle de grossièreté en parlant du comportement de ton cavalier, tu n’y peux rien et tu ne peux lui en vouloir. Tu réfléchis à une manière courtoise de le défendre. « Tu ne sais, je ne peux pas lui en vouloir, après tout on ne se connaît pas, on est venus ensemble pour ne pas être seuls chacun de notre côté mais… je pense qu’il avait d’autres chats à fouetter. » Tu te contentes de hausser les épaules, résignée. Tu continues de danser jusqu’à ce que la musique change sur quelque chose de plus rythmé, tu ne sais pas vraiment quoi faire mais tu te laisses guider par le rouge en face de toi. Tu te contentes de sourire alors qu’il te parle d’échec, tu es une pro pour ça. « Probablement. » Tu pinces tes lèvres, l’air innocent, des hommes, tu n’en as pas vraiment connu, pas énormément, loin de là. Tu te hisses sur la pointe des pieds pour venir déposer un baiser sur sa joue et ton cœur se met à battre plus rapidement. En reculant, du rouge, à nouveau, s’est immiscé sur tes joues. « Pas mal d’années oui, raconte-moi un peu ce que j’ai manqué, comment a évolué le grand Basini. »