LEEVIAS (+) You can tell me anything you want and I'll believe it.

Ce week end, j'ai décidé de m'exiler dans mon loft à Boston. Cambridge m'a épuisé, l'univers étudiant aussi. J'ai besoin de revenir aux basiques, à ma vie d'homme célibataire avec ses hobbies ringards tel que la lecture. J'ai fait le ménage comme un grand, j'ai pu regarder un match de football de mon équipe favorite, Milan. Même si leur niveau n'est plus celui que j'ai connu gosse, c'est toujours ma ville, mon club de coeur. L'après midi est bien entamée puisque les premiers lampadaires s'éclairent dehors. Mon ventre gargouille, j'ai une faim de loup. Je me lève de mon canapé et file à la cuisine. Heureusement que j'ai fait quelques courses avant mon ménage. Ce soir, l'appartement va se métamorphoser en petite Italie. Je commence par sortir tout ce qu'il me faudra pour la recette de ma mère. Je coupe les tomates, les réduit en bouillie, j'entame leur cuisson avec l'huile de l'olive. Les senteurs se propagent, c'est un délice. Alors que je prépare mes boulettes de viande et que je m'apprête à les faire cuire, quelqu'un sonne. Je m'essuie les mains avec un torchon et le jette sur mon épaule tout en allant ouvrir. La voisine, Leevy. Cette femme est un condensé de perfection. " Bonjour Leevy. Tu as un soucis ? " demandais-je en sortant à peine la tête de chez moi, une main sur l'encadrement, l'autre sur la poignée. Je regarde rapidement dans le couloir désert, et repose mon regard sur cette plante sulfureuse. " Tu veux peut être rentrer ? " dis-je de façon plus décontractée tout en ouvrant ma porte plus largement. Je suis parfois parano, ça se trouve quelqu'un était en train de la menacer avec un flingue pour que j'ouvre et qu'il me dépouille.

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— with tobias.

Cela faisait plusieurs semaines maintenant que j'avais pris un nouvel appartement pour le boulot. Bon de base je comptais déjà déménager vu que j'avais des souvenirs vraiment peu agréable dans mon ancien appart donc c'était pas plus mal. Mais comme j'avais ni l'envie, ni le courage de refaire le déménagement plus la déco d'un nouvel appart je passais pas beaucoup de temps à l'intérieur. Mais de base si j'avais fais ça c'était surtout pour une mission pour la mafia. Evidemment, le nouvel appartement n'était pas du tout prit au hasard en sachant que j'étais maintenant la voisine du fils d'un grand mafieux ennemie de ma mafia. Donc évidemment, c'est toujours plus sympa d'envoyer une jolie blonde prendre des informations au près du fils, ça marchera toujours mieux qu'un mafieux aussi sympas qu'une porte de prison. Mais bon ça me chagrinais un peu de faire ça vu que j'avais rencontrée Tobias y'a maintenant un petit moment et ça m'avais l'air d'un mec bien. Enfin il me plaisait aussi beaucoup donc j'devais pas être très objective mais dans tous les cas le boulot avant tout. Aujourd'hui je m'étais dis que cela faisait un moment que je n'étais pas venue le voir et puis fallait bien que cette mission avance et se termine un jour. J'étais donc partie en vitesse tout en prenant une bonne bouteille de vin au passage pour ensuite taper à sa porte. En le voyant m'ouvrir j'affichais directement un sourire radieux sur les lèvres. « Non pas vraiment, en fait j'ai trouvée cette bouteille et j'me suis dis que ça serait dommage de l'ouvrir toute seule vu l'année. » Lui dis-je en gardant mon sourire, non franchement j'étais trop adorable, comment pouvait-il se douter de quelque chose ? Et pourtant dès qu'il aura le dos tourné j'irais fouiller un peu partout à la recherche d'information. « Oui j'veux bien. Puis j'vois que ça sent bon, en fait tu savais que j'allais débarquer donc t'as préparé à manger ? » Dis-je d'un petit air amusée pour ensuite entrer à l'intérieur de chez lui une fois qu'il se décala. Mon dieu j'dois sacrement être un monstre pour être dans le mensonge comme ça avec lui.

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Je me sens dans une comédie romantique. Ou plutôt dans le rêve de tout homme normalement constitué. Quel mec n'a pas rêvé qu'une ravissante blonde toque à sa porte avec une bouteille d'alcool raffiné. Ne me dites pas qu'elle est en sous-vêtements sous son trench, il ne manquerait plus que ça. Ces signaux semblent si limpides, pourtant, de par mon passé, les filles demeurent toujours un mystère. Je laisse entrer Leevy, encore surpris de son apparition soudaine. J'attrape la bouteille de vin pour l'en débarrasser et surtout pour regarder sa provenance, disons que je suis né dans une Terre où ce genre de boisson est vénéré. " J'ignore comment t'as deviné. Je me suis mis aux fourneaux en implorant le ciel que ma splendide voisine vienne et voilà mes prières ont été entendues. " répondis-je en grimaçant lorsque je m'aperçus que le vin dans mes mains était... FRANÇAIS. Le diable, je tiens le diable en personne. " Leevy, la prochaine fois, je me charge du rouge ! " ajoutais-je en déposant le millésime sur la table où nous mangerions plus tard. Je retourne dans ma cuisine ouverte, gardant un oeil sur la jeune femme. Ce n'est pas la première fois qu'elle passe, pourtant, elle paraît toujours scruter mon intérieur d'une drôle de façon. La décoration n'est peut être pas à son goût. Je touille ma sauce qui s'épaissit et plonge les pâtes dans une casserole d'eau bouillante. Je ne sais pas ce qu'elle me trouve. Enfin, elle est si... distinguée. Même si je ne suis pas à plaindre niveau porte monnaie grâce à l'empire que mes parents ont monté, je ne me considère pas assez à la hauteur pour fréquenter cette Leevy. " Tu n'avais vraiment rien à faire pour venir chez moi non ? " demandais-je tout en goûtant une cuillère de la sauce de tomate. Je me rends compte qu'au final, je me suis plus confié à elle que le contraire. Je ne sais pratiquement rien sur sa vie. Elle est mystérieuse et assez maligne pour changer de sujets lorsque j'essaie de creuser à son propos. Cette soirée va probablement changer la donne, on croise les doigts. J'espère enfin lui arracher quelques informations. D'habitude ce sont les nanas les pipelettes ! " Tu veux peut être un premier verre de ton cru ? " lui proposais-je tout en finalisant mon plat.

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— with tobias.

Parfois je me disais qu'il fallait vraiment être une personne sans aucune pitié pour faire un métier comme le miens, je tue, je menace et je manipule le monde, c'est assez horrible dit comme ça mais bon en sachant que j'vois cet univers depuis que j'suis gosse c'est limite normal. Et encore, heureusement que j'ai eu l'occasion de voir autre chose vu que clairement quand on me regarde j'ai pas forcement l'air d'une grande dur à cuire de mafieuse, je ressemblais juste à une diva qu'on peut croiser dans les magasines, rien de plus haha. Parfois je faisais mon boulot sans réellement de pitié ou de remord mais j'avoue que venir fouiner chez Tobias en me faisant passer pour la plus amicale des voisines je trouvais clairement pas ça cool. C'était de la manipulation à haut niveau et franchement je pense pas que le brun le mérite, c'est un gars cool et faut pas sortir de saint-cire pour s'en rendre compte. « Donc je me trompais pas quand je me disais que tu pensais souvent à moi. » Dis-je d'un petit air amusée alors que je me penchais un instant sur les fourneaux pour voir ce qu'il prépare et ça avait l'air super bon. Un homme qui cuisine, mon dieu je craque. J'affichais un sourire amusée en secouant ma tête quand il se plaignait de la bouteille de vin, ah oui c'est français, j'avais oubliée ce détail. « Ça te feras pas de mal une autre culture, les français peuvent être si séduisant alors que les italiens si agaçant. » Dis-je d'un petit sourire en coin, évidemment je disais ça pour le taquiner donc il n'y avait rien de bien méchant. Je le laissais ensuite repartir à sa cuisine et j'en profitais pour regarder autour de moi à la recherche de n'importe quelle information sur son père, fallait clairement que j'aille fouiller un peu plus loin que dans son salon et surtout pas devant lui quoi. « Tu as aussi peu de confiance en toi pour penser que j'suis seulement là par ennuie et non par envie ? » Dis-je d'une petite moue en me retournant vers lui, j'pouvais aussi avoir des informations sur son père parce qu'il veut se confier à moi alors évidemment que j'allais brosser le brun dans le sens du poil toute la soirée. Même si bon, j'étais pas certaine que tout sois faux non plus. « J'te laisse goutter en premier afin que tu me dises à quel point le vin français est merveilleux. » Dis-je d'un petit sourire amusée quand il me proposa de goutter le cru, puis bon si j'avais un Tobias un peu saoule face à moi ça sera forcement un Tobias moins vigilent.

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— with leevy.

Je sens du sarcasme dans sa voix, est-ce une invention de mon esprit si brillant ? En même temps, l'ironie que j'ai utilisé à son égard mérite de telles réactions. Notre relation naissante se base sur des piques incessantes mais amicales si je ne me trompe pas. Souhaitant devenir psychologue, mes interlocuteurs sont souvent passés au peigne fin, Leevy n'a pas échappé à la règle. Malheureusement, cette tignasse blonde me file entre les doigts. Je n'arrive pas du tout à la cerner. Est-elle sincère ? Pourquoi est-ce que je ressens de la crainte envers une simple femme ? Je vais devoir questionner mon inconscient quand elle ne sera plus dans mes pattes. Non pas que je sois contre l'idée de partager du temps avec elle, c'est plutôt agréable. " J'ai plus l'habitude de fréquenter des étudiantes que des femmes actives " déclarais-je en ajoutant des ustensiles dans le lave-vaisselle. Pour ne pas sentir le temps qui nous sépare du repas en train de mijoter, je propose d'ouvrir la bouteille de Leevy. Cette dernière me donne l'honneur de la commencer. Il est empoisonné ou quoi ? J'ai vu ça une fois à la télévision, des types plantaient des seringues à travers le liège du bouchon pour contaminer et tuer leurs ennemis. Je dévisage la demoiselle au bout de la pièce et finis par me munir d'un tir bouchon. Je suis trop paranoïaque, faut vraiment que je me calme. J'ouvre la bouteille et le verse dans deux ballons. J'attrape le "mien", le porte à mon nez et le sens. Ses effluves sont délicates, je dois l'avouer, à savoir maintenant s'il y a une substance mortelle inodore à l'intérieur. Je fixe longuement Leevy, le verre entre mes lèvres, puis je finis par le pencher suffisamment pour que le liquide rouge plonge dans ma bouche. Je compte jusqu'à combien maintenant pour savoir le temps qu'il me reste ? " Délicieux, je t'apporte le tien à table et je nous sers " formulais-je la boule au ventre. " Enfin... peut être que tu ne le veux pas parce qu'il est en réalité empoisonné ! " rajoutais-je en blaguant pour jauger ses mimiques. J'attrape son ballon de rouge et le pose sur la table de la salle à manger près de la cuisine. Je sors deux assiettes des placards et dispose les pâtes puis la garniture. Le tour est joué, bienvenue en Italie les amis ! J'amène les plats où nous allons dîner, face à face, puis je frappe des mains " À table femme ! " m'exclamais-je en prenant place à ma chaise. Ce diner va être un bon moyen d'en apprendre plus sur elle et de peut être déceler enfin sa faille.

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— with tobias.

Tobias est vraiment un homme intéressant et je me serais fait un plaisir de le rencontrer dans un contexte hors de l'espionnage pour la mafia. Mais malheureusement c'était comme ça, j'allais donc rester sa voisine jusqu'à être celle qui l'a trahis si un jour il se rend compte du pourquoi et du comment je vis dans cet immeuble et pourquoi je me montre si disposée à son égard. Mais j'avais quand même un bel accueil vu que monsieur était entrain de cuisiner, mafia ou pas je raffolais des hommes qui cuisinent et j'avais un penchant pour la bonne nourriture en sachant que j'étais pas moi-même capable de faire cuire un oeuf alors j'allais en profiter. « J'étais une étudiante y'a pas si longtemps que ça tu sais, je fais si vielle que ça ? » Lui dis-je d'une petite moue, oh comme il venait d'atteindre le sujet sensible pour une femme. Mais bon j'en plaisantais plus qu'autre chose vu que je savais que même à cinquante ans je serais toujours aussi belle aha. Je lui proposais finalement d'ouvrir cette bouteille pour qu'il goutte en premier, il avait l'air de douter de mon vin alors j'espérais lui prouver qu'il se trompait totalement. Puis j'étais peut-être une mauvaise cuisinière mais j'étais douée pour choisir de l'alcool. Je plissais légèrement le regard en posant mes yeux sur son visage, je ne savais pas si je me faisais des films mais le brun avait l'air assez méfiant, comme si je n'avais pas sa confiance et qu'il avait peur que je lui fasse quelque chose. Bon clairement il a raison de penser quelque chose comme ça vu que c'est bien la situation mais c'est pas du tout ce qui m'arrange. Aller Leevy t'es une menteuse et une manipulatrice hors-paire tu vas pas galérer à manipuler un petit homme comme ça. « Je savais que ça te plairais. » Lui dis-je d'un petit sourire en coin pour ensuite secouer ma tête quand il parla de poison dans le vin. Ouais, il me faisait clairement pas confiance. « Poison ou pas je m'en fiche, je pourrais jamais me priver de boire un vin comme ça. » Dis-je amusée en buvant une gorgée de mon verre histoire de le rassurer pour ensuite le laisser installer la table alors que de mon côté je laissais une nouvelle fois mon regard diverger un peu partout. Puis rapidement c'était le moment d'aller manger, je me tournais alors vers la table en ne pouvant pas m'empêcher de sourire en voyant les assiettes. Bah voilà ça c'était de la cuisine, ça changeait bien de mon ex qui me faisais des pattes avec de la sauce congelée. « Ça a l'air super, j'ai bien fait de passer ici moi ce soir. » Dis-je en gardant mon petit sourire alors que j'allais ensuite m'asseoir à table face à lui pour ensuite lever mon verre. « Trinquons à la chance que j'ai d'avoir un voisin aussi merveilleux que toi. » Il n'y a pas que les femmes qui aiment les compliments, il y a aussi les hommes alors un peu de mot doux ça lui fera certainement baisser sa garde. « Bon je sais que tu t'appelles Tobias, que tu es italiens, que tu es étudies à Harvard et maintenant que tu cuisines très bien. J'peux en savoir plus ? Tu m'as jamais parlé de ta famille. » Lui dis-je en gardant mon sourire, des confessions de sa part peuvent aussi être des informations non ? Dans tous les cas j'attendais vite la fin du repas pour lui dire que je comptais me refaire une beauté aux toilettes mais en réalité j'allais bien fouiller comme il faut son appartement à la recherche de quelque chose d'intéressant.

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Je suis allé peut être un peu loin, ou alors je me suis mal fait comprendre. Je ne voulais surtout pas l'a traiter implicitement de vieille. Je bafouille comme un grand nigaud, cherchant à se rattraper le plus tôt possible auprès d'une femme qui a un charme dingue. " Non, non ! Pas du tout, tu es splendide, disons que par rapport aux filles du campus, tu fais plus... mûre " expliquais-je encore maladroitement. Je suis un homme, elle est une femme, pas une femme que l'on rencontre tous les jours, bien au contraire. Elle est canon avec des atouts prodigieux. Bien évidemment, elle me plaît. Et puis finalement, elle a bon goût pour l'alcool. Je lui en fait part, jaugeant ses réactions. Elle est gracieuse et énigmatique. Elle boit à son tour, tout en scrutant mon intérieur. Je m'agite en cuisine, essayant de faire au plus vite pour ne pas l'abandonner dans un coin. Je met la table et positionne le plat au milieu de nous. Je reçois des compliments qui ne tombent pas dans l'oreille d'un sourd. Je vais rougir si elle continue et je vais commencer à fantasmer sur elle. Je trinque à sa demande, plongeant mon regard noisette dans le sien. Elle est captivante, j'ai carrément oublié où je suis. " Et à la chance d'avoir une voisine aussi sexy que toi " les mots sont sortis tous seuls, je tente de les ravaler, les yeux exorbités. L'alcool délie trop les langues. Elle va croire que je la drague, ce qui ne serait pas totalement faux, je crois bien que je la cherche sur un terrain inconnu. Je fais tinter mon verre contre le sien pour faire passer ma révélation, nerveux. Je sers la jeune femme tandis qu'elle retrace les éléments dont elle dispose sur moi. Quand je remplie à mon tour mon assiette, elle me demande plus d'informations sur ma personne. Je ne pourrais pas être plus flatté. J'attrape mes couverts et souris, tout étourdi par son sortilège qu'elle a posé sur moi. " Oh, je ne suis pas bien intéressant. J'étudie la psycho et la philo, lorsque j'étais encore en Italie, ma famille exportait du vin un peu partout en Europe puis aux États-Unis. Depuis que je suis parti étudier ici, je ne sais plus vraiment ce qu'ils trafiquent et ils ne me tiennent pas au courant, volontairement tu vois. Mes soeurs ne paraissent pas en savoir plus, peut être une de mes cousines pourrait m'éclairer... " Wow. Je viens juste de déballer mes doutes à une inconnue. Elle doit déjà rêver de fuir de là. Entendre un homme se plaindre de sa famille, ce n'est pas attirant. Mon repas semble délicieux, nos assiettes diminuent progressivement. Je me désaltère souvent à coup de vin rouge, de quoi être inhibé. " Un homme dans ta vie ? " demandais-je sans prévenir. Je ne l'ai jamais vu entrer dans son appartement en compagnie de quelqu'un, elle vit seule, genre célibataire ? Si c'est le cas, ça m'arrangerait pour la suite de la soirée.

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— with tobias.

Je ne pouvais qu'être amusée de voir Tobias si gêné en voyant qu'il avait peut-être fait une gaffe en critiquant mon âge. Enfin bon je me doutais déjà que ce n'était pas le genre de pensée qu'il pourrait avoir dans sa tête vu que j'avais l'air de totalement lui plaire, en même temps à qui Leevy Cartwith ne plait pas aha ? Bon si t'essayes de me faire un compliment, je peux te dire merci. Lui dis-je d'un petit sourire en coin, n'empêche je trouvais la façon d'être de Tobias totalement craquante, j'avais pas l'habitude de côtoyer des hommes comme ça. D'habitude c'était plus le genre bad boy qui essaye de me provoquer jusqu'à me mettre à bout, bon ça me plais aussi vu que je suis une femme de caractère et ça fait toujours du bien d'être avec quelqu'un au caractère aussi pourrie que le siens. Mais faut aussi dire que les compliments, son sourire timide, sa galanterie ainsi que sa cuisine me faisais complètement craquer. Mais bon ça serait bien bête de penser comme ça alors que j'étais entrain de lui faire la plus grosse usurpation possible, donc je risque clairement pas d'être en sa faveur si un jour il vient à le découvrir. J'étais finalement installée face à lui et je ne pouvais que trinquer à la chance que j'avais d'avoir un voisin comme lui, bon c'était pour le flatter et le mettre un peu plus en confiance mais j'avoue qu'un vrai voisin comme lui ça ne m'aurais clairement pas dérangée. Tu m'espionnes par tes fenêtres quand je sors de ma douche pour savoir que je suis sexy ? Dis-je d'un petit sourire amusée, évidemment que je savais que ce genre de parole allait une nouvelle fois le perturber mais j'avoue que je trouvais ça amusant et que j'en abusais presque de mon pouvoir. Mais bon ce n'était rien de bien méchant et puis j'étais toujours heureuse d'avoir un compliment de sa part. Oui j'étais une femme qui adore qu'on lui jette des fleurs et qu'on l'a complimente sans cesse. Exigeante direz-vous. Après avoir trinquer je gouttais rapidement ce merveilleux plat et c'était totalement délicieux, ça c'est un homme et un vrai aha. Finalement je décidais de lui demander un peu plus d'information sur lui, peut-être que je me prenais un peu trop la tête en voulant fouiller partout chez lui afin de découvrir quelque chose alors qu'au final il allait peut-être me dire tout ce dont j'avais besoin sans que j'insiste réellement. Je lui lançais un regard intéressé en écoutant chacun de ses mots quand il m'expliqua, bon le début n'était pas spécialement intéressant mais cela devenait beaucoup plus sérieux quand il me parla de ses doutes envers sa famille. Bah voilà c'est exactement ce que j'attend. Bon ça me dérange un peu de voir qu'il a l'air de rien savoir et d'être totalement ignorant de la situation et vu la personne que j'avais en face de moi j'avais bien du mal à l'imaginer me mentir. Dans tous les cas j'allais pousser un peu plus avec espoir d'avoir quelques informations en plus. Ce qu'ils trafiquent ? Comment ça ? Tu vas quand même pas me dire que tu viens d'une famille de mafieux ou quelque chose comme ça ? Ça m'étonnerait même pas de monsieur l'italien ! Dis-je totalement amusée par mes propos, ouais j'allais en pleins dedans en prenant un air d'amusant en disant ça mais au fond je voulais une réelle réponse à cette question. Mon assiette presque terminée, quelques verres enfilés en plus et il termina par me demander si j'avais quelqu'un dans ma vie. J'aimerai vraiment lui répondre que oui comme ça il oublie vite l'idée de m'avoir en sachant que j'allais forcement le détruire après, donc ouais je pourrais un minimum le préserver comme ça. Mais disons que mes paroles ne suivent pas toujours ma raison. Tu penses vraiment que si j'avais quelqu'un je serais à dix heures du soir chez toi, entrain de partager un repas alors que je sais bien que je te plais et que c'est quand même réciproque ? Lui dis-je finalement un petit sourire en coin en lui faisant un discret clin d’œil. Mon dieu c'était clairement pas raisonnable ce que j'étais entrain de faire mais le vin faisait aussi certainement son effet, puis bon comment demander à quelqu'un de déraisonnable de le devenir du jour au lendemain ? C'était tout bonnement impossible.

désolée de la longueur, tu dois en avoir marre de moi LEEVIAS (+) You can tell me anything you want and I'll believe it. 2157042859

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Ma soirée prend un nouveau tournant. La compagnie de Leevy réveille en moi des instincts enterrés jusque là. Je m'étais rangé du côté des mecs intègres, calmes et en quête du véritable amour, cependant, l'arrivée d'une blonde aussi séduisante qu'elle n'était pas prévue. Mes efforts ont été balayé juste après l'avoir faite entrer chez moi. Je ne peux résister à ce jeu énigmatique qui s'installe depuis peu. Je crache à haute voix ce que je pense d'elle. Elle riposte franchement, me glissant une image torride à la pensée, elle à la sortie de sa douche. Je souris nerveusement, baissant le regard et le reportant sur son décolleté plongeant. " La vue n'est pas terrible, dommage pour moi " répondis-je en mordillant ma lèvre inférieure. Après ce moment plus que bouillant, la tension sexuelle s'apaise, nous redevenons des personnes sérieuses, apprenant à nous connaître simplement. Leevy me demande quelques renseignements sur ma vie personnelle, je lui livre des informations en vrac, notamment sur mes parents de plus en plus étranges. Sa réaction est animée, j'ai l'impression de l'avoir intéressé. Apparemment, la mafia italienne semble l'exciter. " Peut être bien. Ça se trouve mon père est devenu THE parrain " confiais-je posément, faisant exprès de ne pas être étonné par ma demie-confession. Si le danger l'embrase, je pourrais gagner dans son estime. Avant tout, je préfère assurer mes arrières, je lui demande alors des précisions sur sa vie sentimentale. Sa réponse est inestimable. Je manque de basculer de ma chaise. Je lâche mes couverts, me sentant envahi d'une vague de chaleur indomptable. Je flanque mon assiette sur ma droite et escalade la table à quatre patte jusqu'à elle. Ce dîner n'est qu'une comédie pitoyable. Je débarrasse d'un revers de main la vaisselle devant la blonde et empoigne son visage pour dévorer sa bouche captivante. Du verre se brise sur le sol, je continue de jouer avec sa langue fougueusement, dominé par mes pulsions. Je plonge mes doigts à travers sa chevelure sauvage, épousant encore et encore ses lèvres. Je finis par rompre mon baiser et par descendre de la table, tirant le bras de Leevy pour qu'elle se lève. J'attrape sa taille et la fais reculer jusqu'à ce que son dos cogne contre une cloison. Les cadres autour de nous vibrent sous le choc, mes mains partent à l'aventure sur son corps irréprochable. " J'espère que tu n'as pas peur des fils de mafieux Leevy Cartwith " chuchotais-je avant de mordre le lobe de son oreille, une main enveloppant un de ses seins. Je vais imploser, c'est une créature extraordinaire. J'ignore ses réelles intentions, à vrai dire, je m'en fous. Je me laisse emporter par le diable, vaincu par ses maléfices.

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— with tobias.

J'avais comme l'impression de m'être totalement éloignée de mon but depuis que nous étions à cette table, j'avais plus le sentiment de partager un dîner avec un homme beaucoup trop intéressant pour ne pas être attirée qu'à la place de partager un dîner avec une victime que j'allais bien usurper comme tous les autres. Certes j'étais vraiment une battante dans mon boulot et ça faisait certainement partie des choses les plus importante dans ma vie, mais je restais une femme bien trop faible face aux hommes. Du coup je me retrouvais complètement perdu entre la raison et la tentation, franchement je ne pensais pas que Tobias me donnerait un jour ce genre de pensées. Je faisais une petite moue quand il disait ne pas avoir une si bonne vue que ça pour finalement acclamer haut et fort qu'il était le fils du grand parrain. Je ne savais pas si c'était de la rigolade ou si c'était une réelle information mais si c'est le cas, ça pourrait être très intéressant en sachant que c'est exactement ce que je recherchais ici. « Si c'est le cas j'aimerai vraiment le savoir. » Lui dis-je d'un petit sourire en coin alors que je venais finir mon verre de vin. Il ne semblait avoir aucun doute alors je pouvais tout bonnement passer pour celle qui s’intéresse au danger. J'annonçais finalement à Tobias que oui j'étais bel et bien célibataire et cela devait certainement être la parole de trop vu que le brun partit totalement en vrille en montant sur la table, foutant tout par terre pour ensuite venir m'embrasser d'une façon si sauvage et bien trop excitante. J'étais un peu sous le choque vu que je n'y attendais clairement pas, mais c'est fou comme c'était plaisant. Je prolongeais rapidement son baiser avec toute ma fougue en remontant ma main contre sa nuque où mes ongles se plantaient légèrement sous toute cette passion qu'il m'offrait. Je crois que c'est pour la première fois de ma vie que je sens une vague de chaleur monter aussi vite dans mon coeur, Tobias est un sacré magicien en fait. Apparement il n'en avait pas eu assez avec la table vu qu'il me plaqua toujours aussi sauvagement contre l'un des murs. Il savait à quel point il pouvait me rendre folle à être comme ça ? Parce que clairement, c'est tout ce que j'aimais. A l'écoute de sa phrase je ne pouvais m'empêcher de lâcher un petit rire, peur des fils de mafieux ? La situation était juste trop drôle, en sachant que mon père est clairement l'un des plus grand mafieux. « J'ai peur de pas grand chose, au contraire je trouve ça.. Excitant. » Lui dis-je d'un petit murmure en laissant mon souffle s'écraser contre sa joue, autant continuer de jouer mon petit jeu non ? Je mordais légèrement le coin de ma lèvre en penchant ma tête quand il vint mordiller mon lobe d'oreille en laissant sa main s'occuper de mon sein. « Vous êtes quelqu'un de totalement imprévisible monsieur Walsh, vous vouliez m'avoir, c'est bien ça ? Alors, très bien vous avez réussis. » Lui dis-je d'un nouveau murmure pour ensuite me reculer de son corps en attrapant sa main afin de le tirer avec moi jusqu'au canapé de son salon où je le poussais assez fort pour qu'il s'assoit. « Sauf que je n'ai pas certainement pas l'habitude de me faire dominer comme vous venez de le faire. » Dis-je en affichant un sourire assez sulfureux contre mes lèvres alors que je passais une main dans mon dos pour ouvrir la fermeture éclair de ma robe afin de l'a laisser tomber au sol me retrouvant plus qu'avec mes sous-vêtements noir et mes talons aiguilles. Je le laissais un instant voir le spectacle puis je venais m'installer sur lui en posant mes mains contre sa nuque. « Alors je vais remédier à ça. » Dis-je en gardant mon bout sourire alors que je caressais le haut de son visage tout en fixant son beau regard. Mais la tentation était bien trop forte alors rapidement je venais retrouver ses lèvres que je dévorais sans pouvoir m'en séparer. Non franchement j'imaginais pas ma soirée comme ça, on pourra remercier les hormones de l'homme et la femme je pense.

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