B. MATHYS WATSON ► alex pettyfer

11 janvier 1991, Londres. J’étais le premier enfant du couple Watson, formé de mon père grand avocat réputé et de ma mère, professeur de la langue anglaise, prénommé Benn Mathys. C’est d’ailleurs elle sûrement qui m’a transmis cet amour pour notre langue. Je fus peut-être leur premier garçon, mais heureusement pas leur dernier. En effet, deux ans plus tard arrivant le toujours petit Lucas dans notre famille. Celui-ci est probablement la personne à qui je tiens encore le plus aujourd’hui. Bien qu’enfant nous avions alors une personnalité totalement différente –ce qu’on comprit plus tard pourquoi, nous nous sommes toujours bien entendu. J’étais le plus vieux de je devais bien sûr protéger mon petit frère. Puis il faut dire qu’il était timide et se faisait mal agacer par les autres, ce qui avait le don de m’énerver d’ailleurs. J’ai toutefois toujours tenté de l’encourager et je ne pus être plus fier de lui que lorsqu’il commença à s’ouvrir, même s’il dérapa quelque peu, je ne pouvais le réprimander là-dessus, puisque je le vois enfin heureux. De mon côté, j’ai toujours été très impulsif, colérique, provocateur. Je causais bien des tords à mes parents d’ailleurs, qui ne comprenaient pas pourquoi je n’étais pas aussi sage que mon petit frère. Ça ne prenait peu pour m’énerver. Je cherchais toujours à avoir raison et souvent la bagarre également. Ce n’est qu’au début de l’adolescence qu’on me diagnostiqua un trouble du comportement, celui du trouble d’opposition avec provocation. Est-ce que ça se guérit? Oh non! J’en ai encore les preuves aujourd’hui. Ça se voit probablement dans mes réactions souvent trop grandes. Je peux être violent également, mais ça prend toujours une situation pour m’amener là, c’est que les gens m’ont cherché. Bien sûr, je ne le suis pas avec tout le monde, et encore moins avec les femmes. J’ai d’ailleurs un moyen pour me libérer en quelque sorte, c’est le théâtre que j’ai découvert à l’adolescence. On peut crier et s’énerver comme on le veut sans conséquence. J’adore tout simplement jouer et c’est bien sûr pourquoi j’étudie là-dedans. D’ailleurs, mon université fut plutôt simple à choisir. Né à Londres, j’ai déménagé à l’âge de 12 ans pour Cambridge du au travail de mon père, alors Harvard était la plus proche et très bien réputée. Avec l’argent de ma famille en plus, j’ai pu facilement l’intégrer. En plus du théâtre, je pratique également plusieurs sports. Il faut dire que j’ai beaucoup à évacuer. J’ai l’impression d’avoir beaucoup de colère en moi, et que personne me comprend. Personne sauf Lucas bien sûr, qui est très surprenant. Puis heureusement, je n’ai aucune difficulté à me faire des amis. Certes je peux prendre beaucoup de place, mais en général, mon excentricité plait aux gens. Et à la gente féminine également, puis je suis plutôt charmeur, utilisant parfois mon talent pour l’écriture pour les avoir. En entrant à l’université, j’ai choisi l’anglais comme mineure. J’ai toujours apprécié lire et ma mère m’a montré bien des choses de ce côté. J’ai alors découvert que ce n’était pas que bien lire, mais également écrire. J’écris donc aujourd’hui un peu n’importe quoi, que ce soit des pièces de théâtre, des nouvelles et même des poèmes. C’est cette fois-ci un moyen moins physique de totalement me laisser aller. Puis avec l’université vient aussi les fêtes, l’alcool et tout, ce que je ne peux que profiter. Qui vient sur un campus comme celui d’Harvard, avec tout ce qu’il offre, que pour les cours?