Jalousy will drive you mad ○ Mira

Des bruits étranges résonnaient dans le bâtiment dit « hanté », provoquant la chair de poule et accélérant les battements de mon cœur. Une lampe à la main, je n'avais normalement pas peur des choses comme ça mais l'ambiance ici était différente, laissant croire à un film d'horreur. Soupirant, je faisais comme si tout allait bien, tentant de calmer mon rythme cardiaque. Après tout ce n'était qu'une maison, les fantômes et autres créatures de la nuit n'existaient pas ! Tout ça était connu grâce à l'imagination d'auteurs étranges. Sentant la chair de poule partir et mon cœur se calmer, je continuais à marcher, éclairant l'endroit de la faible lumière qu'émettait la lampe. A mes côtés, une jeune femme avec qui j'avais un passé. Nous étions sortis ensemble tous les deux, filant le parfait amour, certes il y avait des disputes mais elles n'étaient jamais très graves. Aujourd'hui nous étions comme des inconnus, marchant l'un à côté de l'autre sans parler, juste à observer les lieux, cherchant une sortie. Tout ça était de ma faute, j'avais eu peur de sentiments qui pouvaient apparaître et j'avais donc décidé de rompre avant d'être trop attaché. L'amour ce n'était pas pour moi. Et pourtant en la voyant venir avec un certain Jaysaël, j'avais senti une pointe de jalousie, comme si cet homme était un danger pour moi, comme si Mira m'appartenait encore. Soupirant à nouveau, je décidais qu'il fallait mieux parler, histoire d'apaiser les choses. « Pas trop peur ? » commençais-je par demander, voulant commencer sur un sujet neutre.

La peur, cette émotion qui nous envahit, et qui regroupent plusieurs sentiments différents. Je n'ai jamais eu peur des fantômes, j'ai toujours cru en eux, mais ayant toujours pensé qu'il n'y avait que des « bon esprit » .Mais ici, cet endroit me fiche vraiment la trouille. Dès que les portes de la bâtisse s'étaient refermées derrière moi, un courant d'air glacé m'a traversé me provoquant des frissonnements, qui furent amplifiés par des cris stridents de ce qui semblaient être des enfants. Malheureusement, les autres Quincy qui m’accompagnaient ont rapidement tracé leur route, me laissant à l'arrière, pensant certainement que je l'ai suivait encore . Au détour d'un couloir, je suis tombé sur Liam, un autre de mes confrères, et surtout un de mes ex… que j'évite d'une certaine façon depuis que notre histoire est terminée. Je n'ai jamais vraiment pourquoi lui et moi avions rompu . Ce n'était peut-être pas le paradis, mais je me sentais bien avec lui, heureuse. Il avait ce don particulier, de réussir à faire apparaître un sourire sur mes lèvres, sans aucune raison, juste par sa présence . Ce n'était pas qu'une attirance physique, comme avec la plupart de mes ex, non. Il y avait cette étincelle que l'on a dans le regard, cette boule au ventre que l'on ressent en pensant à la personne que l'on aime. J'avais envie d'être avec lui, mais … il a tout gâché, pour je ne sais quelle raison . Et depuis, malgré les autres histoires que j'ai pu avoir, je n'arrive toujours pas à adopter un comportement que l'on pourrait qualifier de normal, en sa présence. Il m'a blessé en rompant avec moi, pour une raison que j'ignore toujours, mais je ne veux pas le montrer. Je ne tiens pas à lui montrer que cela m'affecte encore, et que je tiens encore à lui. « Non bien sûr que non… cet endroit est désert ! » Vas'y Mira joue les filles courageuse alors que tu es tétanisé, et que tu sursautes dès que t'entend un bruit derrière toi. Je lève légèrement les yeux au ciel ... un jour ma fierté me tuera !

Je pensais connaître Mira, cette femme avec qui j'étais sorti avant de rompre lâchement par peur de m'attacher. Mais, apparemment, je me trompais, pensant qu'elle était effrayée mais me trompant sur son compte. Il était vrai que cet endroit était désert mais c'était ce qui faisait peur justement, entendre des bruits non identifiables, ne rien voir correctement, le vent qui soufflait, nous donnant ainsi des frissons. N'importe qui angoisserait, ne serait-ce qu'un petit peu, dans un endroit comme celui-ci. Sauf Mira qui prétendait que tout allait bien et qu'il n'y avait aucune raison d'avoir peur. Soupirant, je levais les yeux au ciel, soit elle mentait, soit elle était plus courageuse que je ne le pensais. « C'est vrai qu'il y a une véritable ambiance de fête ! » rétorquais-je ironiquement, pour lui montrer à quel point sa réponse était stupide. Tournant mon regard vers elle, j'attendais une réaction de sa part, n'importe quoi, de l'exaspération, de la colère, tout sauf de l'indifférence. Ouais cela me tuerait si je voyais quelle n'en avait plus rien à faire de moi, qu'elle était facilement passée à autre chose avec ce mec qu'elle avait invité. « C'est tellement la fête que t'as même invité un mec » rajoutais-je sans vraiment réfléchir, sans vraiment le regretter. Après tout elle était celle qui m'ignorait, elle ne m'avait pas parlé depuis notre rupture, ce qui me donnait largement le droit de me renseigner. Mira était peut-être mon ex mais ça n'empêchait que je tenais à elle. Je voulais qu'elle soit heureuse, vraiment, même si c'était dans les bras d'un autre homme. Il fallait que je comprenne qu'elle n'était plus à moi, je l'avais perdu le jour où j'avais mis fin à notre relation. Tout était de ma faute après tout.

Je n'ai aucune envie de paraître comme une petite-fille effrayée et tremblante comme une feuille devant lui ; tout ça à cause de quelques coups de vent, et de quelques souris faisant du bruit. Mais si seulement il n'y avait que ça, ce serait bien plus facile à cacher. A vrai dire, j'ai surtout peur de lui, ou plutôt de ce que je peux encore ressentir pour lui. Il s'est joué de moi, comme un chat joue avec une souris. Il m'a laissé m'attacher à lui, développer des sentiments, pour au final, me laisser tomber, rompre sans aucune explication, sans aucune raison . Je n'ai pas compris, et je ne comprends toujours pas, la seule explication pour ma part, est qu'il s'est amusé, voulant voir s'il était capable de sortir avec une fille et la faire tomber amoureuse de lui… Non sincèrement, je ne sais pas ce qui s'est passé dans sa tête, mais à vrai dire, je ne veux plus le savoir, je ne veux simplement plus que cela recommence, qu'il puisse accéder à mes émotions et sentiments, pour ensuite jouer avec . Je préfère cacher ma peur, et lui faire croire que je trouve cet endroit… relativement calme, et c'est tout ! Je décide de ne pas relever sa première phrase ironique, levant simplement les yeux au ciel en signe d'exaspération. J'ai autre chose à faire que de m'énerver avec lui, comme sortir de cet endroit par exemple, ou même retrouver le reste du groupe, pour pouvoir m'éloigner de lui. Je finis par ne pouvoir me retenir et laisse échapper un soupir de mes lèvres, avant de tourner mon regard vers lui, levant légèrement les yeux pour croiser le sien. Je n'ai jamais oublié leur couleur, ni l'effet qu'il avait sur moi . Cette capacité à me captiver et m’enivrer en un seul regard, mais je ne dois pas céder. « oh ouais, tu peux pas savoir à quel point c'est la fête avec lui ! » Je lui adresse un sourire provocateur avant de détourner mon regard et de rompre ce contact visuel . Un peu à mon tour de jouer avec lui, après tout, j'estime qu'il l'a bien mérité …  Et ce n'est pas vraiment un mensonge non plus .  Avec Jay c'est plutôt la guerre, mais dans n'importe quelle fête , il y a toujours des bagarre non ?

Je me souvenais de la promesse que je lui avais faite, je me revoyais en train de lui dire que jamais je ne la ferais souffrir, chose qui n'a pas été respecté car je l'avais quitté sans raisons valable, trop honteux d'avouer ma peur de l'attachement. L'amour, ce sentiment que la plupart des personnes rêvaient de ressentir mais qui faisait plus mal qu'autre chose, surtout quand on s'illusionnait, quand on pensait être avec la personne qui nous rendrait heureux toute notre vie et qui, finalement, nous tournait le dos. J'avais peur de le subir et pourtant je ne m'étais pas gêné pour le faire à Mira. Mais elle était consciente des risques, quand on s'est connu je lui avais dit que je ne cherchais rien de sérieux, ignorant alors que cette femme avait tout pour me conquérir. Alors, quand elle me disait que c'était la fête avec Jay, je voyais rouge. Mira, celle qui m'avait presque fait l'aimer, s'éclatait aujourd'hui avec un autre homme. Tout à coup, mon cœur se serra, comme si je regrettais quelque chose, comme si j'avais commis une erreur qui ne pouvait être réparée. « Tant mieux si tu t'amuses » mumurais-je, serrant des dents pour retenir ma colère. Elle me provoquait, clairement, mais je valais mieux que ça, n'étant pas le genre de mec à dire qu'une femme lui appartenait, surtout une avec qui il avait rompu. Il me fallait assumer ma décision. Et pourtant je ne pouvais m'empêcher d'avoir cette pointe de jalousie, imaginant alors le jeune homme partager les draps de mon ex, lui donner autant de plaisir que je lui en fournissais avant. « Comme ça au moins on a tous les deux tournés la page, moi avec une femme sublime, toi avec un vulgaire connard ». J'étais peut être parti trop loin, j'aurai sûrement dû réfléchir avant de dire ça mais là tout de suite je m'en fichais, voulant lui faire du mal, lui faire comprendre que, malgré tout, je tenais encore à elle.

Je n'aurai pas vraiment décris cela comme ça, mais qu'il le voit comme il veut après tout. À partir du moment où il ne me voit pas en tête à tête avec Jay, il ne peut pas savoir que lui ment. Jay et moi, nous ne sommes pas du tout ensemble , qu'au contraire, le jeune homme m'a repoussé dans ma propre chambre d'hôtel, il n'y a que quelques jours ; qu'il s'est laissé tenter quelques secondes par mes charmes, pour finalement à son tour me laisser tomber, prenant pour excuses les sentiments qu'il avait pour le Lowell, et ne prenant pas en compte ce que, moi-même, je pouvais ressentir. Un peu comme Liam l'a fait lorsque nous étions ensemble. Égoïsme, lâcheté, voilà ce qui les caractérise le mieux au fond . Et pourtant, je continue à courir après eux, à leur adresser des sourires lorsque l'un d'entre eux me plaît. Un soupir s'échappe de mes lèvres, tandis que je redresse mon regard et avance de quelques pas dans la pièce, essayant d'oublier la présence du jeune homme derrière moi . Mon sourire provocateur a disparu de mes lèvres, tandis que je tourne vivement la tête à droite, entendant du bruit ... une bâche se soulevant de quelques centimètres, alors qu'aucun courant d'air ne se fait ressentir actuellement. C'est une souris, ou un rat, essayai-je de me persuade, avant de détourner mon regard. Inutile d'aller voir , la sortie n'est pas dans cette direction de toute façon. Je continue donc d'avancer devant moi, vers une porte en bois délabrée qui est malgré tout close. Une femme sublime… il m'a remplacé, et le savoir me fait mal, surtout avec la délicatesse dont il me l'apprend, enfonçant un peu plus le couteau dans la blessure. C'est lui qui m'a blessé, qui a rompu, et lui qui est de nouveau casé, et a priori heureux … Je ne sais pas du tout à quoi il joue en me disant ça, en traitant Jay, en vantant sa nouvelle petite amie . S'il souhaite me rabaisser, me faire mal ou me prouver qu'il a réellement tourné la page sur notre histoire … « Ouais c'est un vulgaire connard, comme toi ! Tu vois j'ai le truc pour choisir les mecs avec qui je veux coucher ! » répondis-je en tournant mon regard vers lui, lui en lançant un qui n'a rien d'amical, avant de finalement m'approcher de la porte et tourner la poignée, qui refuse de bouger. Je suis énervé, en colère contre lui, de me cracher son bonheur au visage alors que ce dernier semble m'éviter comme la peste..

Mira semblait m'ignorer, se dirigeant vers une porte peut être ouverte, me donnant l'espoir que cette discussion serait bientôt finie car, oui, j'en pouvais plus. La savoir avec un autre mec alors que nous avions rompu il n'y avait pas si longtemps, quelques mois, l'imaginer prendre du plaisir avec celui qu'elle a ramené, criant son nom tandis que le mien elle l'oubliait... Non je ne pouvais vraiment pas continuer plus longtemps sur cette voie. C'était donc avec grand espoir que je la regardais essayer d'ouvrir la porte qui, malheureusement, ne bougea pas de quelques millimètres. Décidément, le sort s'acharnait contre nous, me forçant à confronter celle à qui je m'étais attaché, celle à qui je tenais encore, en amitié ou en amour je n'en savais rien, tentant de refréner cette envie de tout défoncer. Serrant des dents, je pestais, énervé de la tournure que les choses prenaient, d'être aussi impuissant face à la douleur dans ma poitrine. Douleur qui s'accentua lorsqu'elle ouvrit la bouche, me traitant de connard, résumant ainsi notre histoire à une mascarade, à quelque chose qu'elle regrettait alors que j'en avais apprécié chaque secondes. Son regard n'avait rien d'amical, confirmant mes peurs : elle me haïssait alors que tout ce que je désirais était son bonheur. Oui, je voulais la protéger, qu'elle finisse avec un mec bien mais qu'elle ne m'oublie pas. Chaque homme rêvait d'être quelqu'un d'inoubliable pour une femme. Pour moi, cette femme était Mira, je voulais l'avoir marqué, me créer une place dans sa vie, en tant que simple ami ou que sex friend je n'en savais rien mais il m'était interdit de tourner la page ainsi. « Peut-être parce que t'es trop simple à avoir » rétorquais-je sur le coup de la colère, blessé par ses paroles, regrettant immédiatement les miennes. Mira ne méritait pas ça, j'étais celui qui l'avait blessé, celui qui avait mis fin à notre relation, j'étais l'homme qu'il fallait blâmer. Et pourtant je m'acharnais sur elle. « Je suis désolé je voulais pas dire ça, c'est juste que... » commençais-je à dire doucement, m'approchant lentement d'elle, comme pour qu'elle se sente rassurée, qu'elle ne me hurle pas dessus. « Je veux pas te voir avec un connard, je veux pas que tu souffres, je suis désolé Mira ». Ouais c'était sincère, je m'en voulais, vraiment. Tout simplement parce que notre histoire était épique, parce qu'on était heureux, parce que j'avais tout gâché. « Désolé de pas avoir été à la hauteur ».

J'aimerais croire que c'est la peur qui me tenaille le ventre et crée cette boule au fond de ma gorge, qui me donne l'envie de quitter cette pièce à toute allure pour aller me réfugier dans un coin au calme, et de laisser mes larmes couler. Mais ce n'est pas ça. J'ai aimé Liam . Je ne pensais pas que mes sentiments pour lui avaient été si forts et pourtant, lorsque je vois le mal qu'il est encore capable de me faire et de créer en moi, malgré le fait que notre relation a pris fin il y a plusieurs mois, cela me prouve le contraire. La porte reste malgré tout obstinément fermée, malgré toute la volonté que je mets lorsque je tourne la poignée, priant le ciel de me venir en aide . Je me suis foutue dans la merde toute seule pour le coup, en racontant n'importe quoi sur Jay... pourquoi d'ailleurs ? J'espérai qu'il en souffrirait, autant qu'il m'a fait souffert par le passé, voire peut-être encore un peu d'amour dans ses yeux, le voir jalouser le président Winthrop pou une relation qu'il n'a pas avec moi. C'était stupide de ma part, et il me renvoyait bien l'ascenseur avec sa « nouvelle petite amie » . il a foutu mon bonheur en l'air, et il vient me recracher le sien au visage à présent. Comment veut-il que je le prenne, que je lui envoie des fleurs, que je lui souhaite tout le bonheur du monde ? Non, je peux pas, je ne suis pas capable, j'y arriverai pas. . Mes yeux croisent les siens, tandis que ses paroles me frappent de pleins fouets, réussissant à me faire monter les larmes aux yeux. Une gifle de sa part aurait eu le même effet. Ses paroles laissent une trace, une marque amer en moi, invisible et pourtant bien présente. Je finis par baisser les yeux , honteuse de moi-même, laissant mes larmes déborder de mes yeux et couler sur mes joues. Il a peut-être raison au final. Je vois ses pieds se rapprocher, tandis que j'essaie une dernière fois de tourner la poignée, sans succès. Pourquoi le sort s'acharne sur moi bordel... Après m'avoir blessé, voilà qu'il va me voir pleurer « c'est trop tard, pour ne pas vouloir que je souffre... » Il l'a déjà fait dans le passé, et il vient juste de recommencer. Comment l'en blâmer après tout. Je hausse les épaules, avant de relever lentement les yeux vers lui, croisant son regard. « Je t'ai jamais demandé d'être à la hauteur... juste d'être toi, je t'aimais comme t'étais... » mais ça n'a pas suffi a priori. Je tente une dernière fois la porte, qui émet un léger déclic avant de s'ouvrir derrière moi, je tourne légèrement mon regard vers cette dernière avant de reposer mon regard sur Liam ou plutôt ses chaussures. « Il … il n'y a rien avec Jay, c'était... pour te rendre jaloux ! » dis-je finalement, avant de me faufiler rapidement dans l'ouverture de la porte.

Je ne vois plus l'intérêt de lui mentir, de lui faire croire que je mène une idylle romantique avec Jaysaël alors que c'est tout le contraire. Que je le déteste presque autant que Liam ; que lui aussi m'a fait souffrir, me rejetant, ne prenant pas en compte ce que je pouvais ressentir en cet instant, seul leur propre intérêt compte au final, ou alors, je ne suis pas assez bien pour qu'il se préoccupe de moi et de mes émotions, du fait que leurs paroles ou leur geste peuvent me blesser. Mais ce n'est rien, j'ai appris à prendre sur moi, à ne rien dévoiler de ce que je peux ressentir, toujours avec ce sourire sur le visage, pour paraître la plus heureuse possible. Mais ses paroles… c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, réussissant à me faire monter les larmes aux yeux, que je tente malgré tout de cacher en baissant les yeux au sol. Une petite pointe d'espoir dans mon malheur lorsque la porte finit par accepter de s'ouvrir, face à ma détermination ou face à mon désespoir . A vrai dire je m'en fiche, je souhaite juste m'échapper de cet endroit, réussissant à me glisser dans l'ouverture après avoir avoué mon mensonge à mon ex . Lui est heureux et moi … j'essuie mes larmes du revers de la main, tandis que de nouveau un long couloir de plusieurs mètres de long, mais très étroit se trouve devant moi . J'espère que Liam restera dans l'autre pièce, me laissant trouver cette sortie toute seule. Peine perdue . Sa main agrippant mon bras me fait frissonner, m'obligeant par la même occasion à me retourner, à lui faire face, pour finalement me retrouver dans ses bras. J'essaie au départ de lui faire lâcher prise sur moi, avant de finalement me laisser aller à la douceur de ses bras, retrouvant cette odeur qui réussissait à me calmer et à m'aider à m'endormir pendant quelque temps, le temps d'une relation bien trop courte « Je … je comprends pas ta façon de voir les choses... » Quelle personne saine d'esprit rejette l'amour franchement ! « Je ne suis pas une garce, je n'ai pas joué avec toi moi ! Je n'avais aucunement l'intention de te faire souffrir… » J'essuie une nouvelle fois mes larmes, réussissant à me dégager de son emprise et reculant d'un pas, ou plutôt de quelques centimètres avant de me retrouver de nouveau accolé au mur « T'es pas un mec pour moi, alors laisse-moi tranquille ! Arrête de vouloir jouer les gentils »Je secoue la tête, il est trop tard pour se racheter maintenant, trop tard pour effacer ce qu'il a fait. "ça fait un moment que c'est fini entre nous, il est trop tard pour regretter ou vouloir sauver quelque chose..." ne pas être en bon terme avec son ex, c'est commun, ça me gênait pas du tout de l'éviter pour ma part!