Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityNAIHAM ► what's wrong with you ?
Le Deal du moment : -20%
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
Voir le deal
239 €


NAIHAM ► what's wrong with you ?

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Cela faisait plusieurs jours que tu dormais mal, sans doute un peu stressée par la fin de l'année. Tu avais plein de choses en tête, ce qui t'empêchait de fermer l’œil. Malgré ton manque de sommeil, tu t'étais levée aux aurores pour faire le ménage de printemps, car l'appartement en avait bien besoin. Tu avais veillé à ne pas réveiller Naima, qui avait bien besoin de se reposer. Depuis quelques temps déjà, ta grande sœur te semblait avoir la mine basse et la tête ailleurs. Elle avait l'air contrariée et tu détestais ça. Alors tu faisais tout ton possible pour lui faciliter la vie, te chargeant des courses, des tâches ingrates et de la paperasse, sauf lorsqu'elle se proposait. Tu voulais qu'elle ne pense qu'à son confort, à sa petite personne pour une fois. Nana prenait soin de toi depuis toute petite, c'était à ton tour de le faire. C'était ainsi que les choses fonctionnaient, et lui rendre la vie moins pénible était important pour toi. Après tout ce ménage, tu étais partie déposer quelques vêtements à une association, te promener un peu et acheter quelques bricoles pour le futur chat que tu allais adopter dans la semaine. Tu voulais d'abord préparer l'appartement, lui faire son petit coin rien qu'à lui afin qu'il s'adapte et ne prenne pas peur. C'est aux alentours de dix-neuf heures que tu t'engouffrais dans l'ascenseur, sacs en mains, éreintée par la journée que tu venais de passer.

Au moment où tu entrais enfin dans l'appartement quand une odeur de brûlé te frappa de plein fouet « Nana ?! ». Tu déposais les sacs en vitesse avant de te diriger vers la cuisine. Catastrophe. L'eau de la casserole posée sur le feu était entrain de bouillir, débordant sur la plaque. Les pâtes échouées sur le plan de travail brûlaient et une odeur désagréable s'en échappait. La cuisine puait le gaz alors tu t'empressais de tout éteindre et de vite aérer la pièce. « HEHO, NAIMA !!!??? », hurlais-tu, perdant patience en voyant que personne n'arrivait. Tu venais de nettoyer l'appartement et donc la cuisine, et elle était à nouveau en piteux état. Une fois que tu t'étais assurée qu'il n'y avait plus aucun danger dans la cuisine, tu t'aventurais dans le salon et c'est là que tu vis Naima, allongée sur le canapé, entrain de somnoler dans une position plus qu'inconfortable. En arrivant à sa hauteur, tu te pris le pied dans un bouteille presque vide, mal cachée sous la table basse. Tu la ramassais et tu secouais la tête, déçue par l'attitude immature de ta grande soeur. Tu la secouais donc sans ménagement et lorsqu'elle ouvrit enfin les yeux, t'offrant automatiquement un sourire, tu lui collais la bouteille sous le nez « C'est à cause de ça que tu comates, et que t'as failli faire brûler ou exploser l'appartement ? Qu'est-ce qui te prend ? ». Tu arquais un sourcil. Ton ton calme (mais un peu condescendant) arrivait à te surprendre vu la colère dans laquelle tu étais à l'intérieur. Naima avait intérêt à avoir une explication claire et les idées en place, autrement, tu allais exploser.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Naima, reprends toi. qu’est ce que tu fous bordel ? il était déjà quinze heures et tu n’étais même pas levée. Voilà ce que je me disais en me levant ce jour-là. Le bal était passé. J’avais vu Baptiste avec cette fille à son bras et j’étais déprimée. Vraiment très déprimée. Elle était belle. Plus belle que moi même. J’étais déçue de voir qu’il n’assumait toujours pas ses sentiments et que j’étais la seule à en souffrir. Mais pire que le problème Baptiste, ma dépression ne semblait pas s’estomper. Pourtant Siham insistait pour que je prenne mes médicaments tous les jours. Mes nerfs étaient à bout. Je flippais. J’avais peur de ne jamais m’en sortir. Il fallait que je réussisse à passer au dessus de mes traumatismes pour voir plus loin et commencer à faire des projets. J’avais peur, toujours plus. Je ne savais pas si j’étais capable de m’en remettre. Je ne savais pas si j’étais capable de l’oublier, lui et sa gueule d’ange. Déjà tu étais dans un état pitoyable mais ce qui semblait arriver ensuite te confortait dans l’idée que tu n’allais pas aller mieux… je m’étais levée et j’avais mis de l’eau à bouillir pour me faire à manger. Lorsqu’elle fut prête, j’ajoutais les pâtes avant d’entendre la sonnette de la porte. Intriguée, je me demandais qui pouvait bien venir à cette heure là. Lorsque je reconnus la voix grave de mon père dans l’interphone, je sus qu’il s’était passé quelque chose de grave. Pour qu’il soit revenu d’Algérie, il fallait forcément que ce soit grave. Tremblante, j’avais ouvert la porte en m’attendant à tout et à n’importe quoi .. et finalement, j’avais eu raison d’avoir peur. je m’effondrais dans les bras de mon père, pleurant toutes les larmes de mon corps alors qu’il venait m’annoncer que ma mère avait été internée à l’hôpital. Qu’elle avait un cancer d’origine inconnue. Tout me tombait sur la gueule comme ça et je me sentais incapable de survivre à ça toute seule. Une fois que mon père fut parti pour l’hôpital, je convenais avec lui que j’attendrais Siham seulement … je n’avais plus de force et j’étais totalement sous l’emprise de ma douleur immense. Ma mère allait peut-être mourir aujourd’hui..

Je n’avais pas entendu Siham rentrer. J’étais tellement crevée, tellement désabusée par tout ce qui venait de se passer que j’arrivais plus à rester consciente. J’avais bu. Oui. J’avais sorti cette bouteille de je ne sais où et le pire, c’est que je n’arrivais pas à me souvenir de ce que j’avais fait les quelques heures précédant ma « sieste ». j’avais honte de ce que j’avais fait avant même d’ouvrir cette bouteille et pourtant, je l’avais fait quand même. J’avais atteint le fond. Je pouvais peut-être encore creuser mais je pensais ne pas pouvoir tomber plus bas. Si Siham rentrait, elle allait m’engueuler et je l’aurais mérité. J’avais envie de pleurer et d’ailleurs, durant tout ce temps où j’ai vidé cette bouteille, j’avais pleuré toutes les larmes de mon corps. Ma mère était au plus mal, j’étais pas loin du suicide et … rien n’allait bordel de merde. Quand siham me secoua, je ne pus que lui sourire avant d’entendre ses remontrances. J’avais pas envie de ça. Elle me montrait la bouteille, me demandant si c’était à cause de ça que je comatais et que j’allais mettre le feu à l’appartement. Je ne savais pas quoi dire. Elle continuait et j’étais incapable de dire quoi que ce soit, lâchant simplement « maman va mourir » comme une bombe alors que je fondais à nouveau en larmes, comme si cela allait tout expliquer. Je pensais que c’était peine perdue..

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Le comble, c'était que Naima prenait des médicaments afin de soigner sa dépression, et qu'elle avait osé boire. Choisir la facilité pour oublier ses problèmes et sa tristesse, et prendre des risques démesurés pour une histoire de coeur, c'était trop. Tu ne comprenais pas comment elle pouvait en arriver là, mais tu faisais tout pour la soutenir. Au fond, tu n'avais pas à essayer de comprendre ce qui pouvait la tourmenter. Tu n'étais là que pour l'aider et ne pas la juger. Mais là, c'est vrai que ça te dépassait. En agitant la bouteille sous son nez pour faire réagir son regard vitreux fixant le mur en face d'elle, tu reprenais d'un ton sévère « Si tu me dis que tu as bu alors que tu prends des antidépresseurs à cause de tu sais qui... ». S'il était la cause de cette attitude irresponsable et dangereuse, tu allais frapper chez lui et lui remettre les idées en place. Tu étais plutôt du genre diplomate, un peu sèche mais très calme... Seulement, lorsqu'on faisait de la peine à ta grande sœur, les choses pouvaient bien vite changer. Ce cirque avait assez duré, il fallait que tu aies une conversation avec ce gars. L'apercevoir au bal en compagnie d'une autre avait attristé Naima tandis que toi, tu avais fait tout ton possible pour ne pas sombrer dans la gaminerie et renverser "accidentellement" ton punch sur la robe de sa cavalière... Bref. Tu secouais la tête pour te débarrasser de ces pensées qui faisaient briller tes nerfs et redevenir un peu plus douce « Nana, que tu sois déprimée, je peux comprendre. Ca ne se choisit pas. Mais là... Tu te rends compte que tu as été loin ? Le mélange, le feu ouvert, l'eau qui déborde... Ca sentait le gaz. Si tu avais eu la merveilleuse idée de t'en rouler un, tout serait partit en fumée. ». Putain, tu pensais au pire mais c'était grave. Que l'appartement explose, tu t'en foutais royalement. Mais pas avec ta sœur dedans, les dommages collatéraux... Il fallait que tu redescendes. Tu posais la bouteille sur la table basse pour te masser les temps afin de chercher la force de discuter calmement avec ta Naima. Alors que tu ouvrais la bouche pour essayer de trouver la cause de cet excès, elle te balançait « Maman va mourir ». Elle avait lancé ça comme ça, en plein visage. Sans prendre de gants, rien. Confuse, ne comprenant absolument rien, tu demandais « Quoi ? Qu'est-ce que tu racontes. Tu devrais aller te reposer. », en t'asseyant à côté d'elle. Tu trouvais cela absurde, ridicule. C'est en la voyant pleurer que tu commençais à prendre ses propos en considération. Tu restais immobile, observant ta grande soeur s'effondrer. « Qui t'a dit ça ? C'est quoi cette histoire ? », demandais-tu un peu surprise. Tu ne montrais aucun signe de tristesse ou de confusion. Aucune émotion, si ce n'est la surprise d'entendre une telle chose sortir de sa bouche aussi soudainement, comme si elle le gardait cette nouvelle pour elle depuis trop longtemps. Incapable de ressentir quoi que ce soit sur le coup, tu te contentais de frotter le dos de Naima avec un certain détachement, comme si tu peinais à ressentir une once d'empathie.

(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)