(FF) andima #2 ت need you by my side. [hot]

aujourd'hui, nous étions le vingt cinq juillet. C'était une date importante pour moi comme pour la personne qui se trouvait à côté de moi. Nous regardions tous les deux les annonces des prochains vols et surtout, nous guettions le notre. Légèrement excitée, j'avais hâte que nous arrivions sur place pour nous amuser comme il se devait. Andy fêtait ses vingt six ans et comme d'habitude, on le fêtait ensemble. J'étais ravie de profiter de ce temps loin de la fac, avec lui. Je pouvais penser à autre chose qu'à mes soucis et je pouvais également oublier cette ambiance pesante que je ressentais chaque jour. J'avais la tête lourde de regrets, lourde de sentiments inconnus, lourde de reproches. J'étais perdue, je ne savais pas ce que je devais faire actuellement ni même comment je devais me comporter. La maladie me faisait toujours retomber bien vite sur terre et je ne savais plus comment m'en sortir. Chaque moment passé loin de ma source de désespoir me rendait un peu plus forte. Chaque moment passé près d'elle me faisait au contraire tomber plus bas que terre. Aujourd'hui, savoir comment j'allais m'en sortir était presque impossible pour moi...

Enfin nous embarquions. Assis côte à côte en première classe, je ne pouvais que m'extasier sur le confort irréprochable de mon siège. Lorsque l'hôtesse s'approchait de nous pour nous signaler d'accrocher nos ceintures, je fis une légère grimace avant d'agripper la main d'Andy avec force. tremblante, je lui signalais « c'est pas parce que j'ai peur, détrompe toi. C'est parce que ... Je... J'suis pas rassurée » d'un ton fébrile alors que je n'ajoutais rien de particulier. Non je n'avais jamais eu peur en avion enfin... Sauf à l'atterrissage et au décollage mais ça, j'me gardais bien de le lui dire. Une fois dans les airs, je relâchais sa main, tentant de faire comme si tout allait bien, dans le meilleur des mondes. Quelques heures plus tard, nous retrouvions la terre ferme et je retrouvais peu à peu mes esprits. J'étais perdue. C'était lui qui avait eu l'idée de ce weekend à Vegas alors je n'attendais qu'une seule chose, qu'il m'annonce la suite du projet et ce qu'on allait bien pouvoir faire dans les dix prochaines minutes. J'étais nerveuse, presque stressée car je ne savais rien de tout ce qu'il voulait faire et ça, c'était pour moi le pire des scénarios..

Il y a 26 ans aujourd'hui, Dieu a décidé de me mettre sur terre. Je crois fermement qu'on ait tous ici pour une raison particulière. Pour fêter les choses en grand, j'avais pensé aller fêter mon anniversaire à Las Vegas. Oui je sais c'est tellement cliché comme endroit, mais que voulez-vous j'y ne suis jamais allé encore. Pourtant, je rêve d'y aller depuis que je suis enfant. Depuis que j'ai fait la connaissance de Naima, je passe chacun de mes anniversaires avec elle. Disons que j'étais plutôt content que la belle Algérienne ait accepté de venir avec moi, surtout que je pense que ce n'est pas son genre d'endroit. Je me disais en même temps que cela lui ferait beaucoup de bien, car cela l'éloignerait de ces soucis pendant un petit moment.

Ne voulant pas les choses à moitié, j'avais tout prévue, en commençant par les billets d'avion jusqu'à notre belle chambre d'hôtel, que j'espérais lui ferait plaisir. Nous avions embarqué dans l'avion en première classe. Je vous l'ai dit, je ne fais pas les choses à moitié dans la vie, 26 ans ça se fête. Sentant la main de la belle Algérienne venir serrer la mienne, mon regard se posa sur elle. « Ne t'en fais pas tout va bien se passer. On va passer un week-end d'enfer » Dis-je en déposant un léger baiser sur sa joue pour ainsi la rassurer. Après quelques heures de vol, nous nous étions retrouvé sur la terre ferme. Une fois sortie de l'avion, je lui pris la main pour qu'elle me suive. « Direction notre hôtel! » J'avais réservé dans le Ceasars Palace, un des hôtels les plus prestigieux de Las Vegas. Disons que j'avais très hâte de m'y retrouver avec elle. Je me sentais même fébrile d'enfin vivre ça. Je me sentais comme au début du film Hangovers, qui est d'ailleurs un des films préférés de tous les temps. Après quelques minutes de marche, nous étions devant notre hôtel. Je partis prendre les clefs afin de monter avec elle. Puis du coup, j'ouvris la porte de cette chambre. C'était et de loin le moment que j'attendais le plus. Mon visage avait alors changé d'un seul coup. Ma bouche était grande ouverte. On pouvait presque apercevoir la bave coulée.

Oula oui. Je n’aimais pas particulièrement prendre l’avion. J’avais l’habitude de me déplacer en voiture, j’aimais la sensation de vitesse mais dans les engins aériens, je perdais vite toute notion de temps et d’espace. C’est pourquoi je venais d’agripper sa main, comme si je voulais être rassurée. Comme s’il n’y avait que lui pour calmer ma douleur. Comme si lui seul connaissait le secret pour me rendre plus sereine. D’ailleurs, les quelques mots qu’il me glissait ensuite eurent le don de me rassurer encore plus. J’aimais être près de lui, au moins, j’avais l’impression d’être protégée. Je pouvais déplacer la terre entière s’il se trouvait à côté de moi et aujourd’hui, même si je n’étais pas au meilleur de ma forme, je voulais le remercier de faire tout ça juste pour moi. de m’emmener avec lui pour fêter son anniversaire, seuls, tous les deux. Il savait que je n’étais pas trop fêtarde. Que depuis quelques temps, je n’aimais pas particulièrement me fondre dans la masse et je le remerciais d’être aussi attentif à moi. après qu’il ait déposé un baiser sur ma joue, je lui répondais « oui, ça va être super ce weekend » d’un ton doux alors que finalement, les heures de vol passèrent sans trop de stress de mon côté.

Alors que l’avion venait d’atterrir, je sortais en le suivant de près, le sentant attraper ma main avant de me dire que l’on devait se rendre à l’hôtel. Je lui répondis d’un « oui, allons-y » en lui souriant doucement, serrant fermement sa main pour ne pas le perdre de vue. On ne marchait pas longtemps et lorsque je me retrouvais face au Caesar’s Palace, je sus que ce weekend serait inoubliable. Il avait tout prévu. C’était adorable. Nous entrions dans le hall, je l’attendais tandis qu’il s’occupait de récupérer les clefs puis, je montais derrière lui pour rejoindre notre chambre. Lorsqu’il ouvrit, je vis sa tête conquise et sous le charme de cette chambre. Je faillis rigoler en voyant son regard. J’étais habituée au luxe. Mes parents étaient riches et j’avais connu des suites comme ça. Mais lui, je comprenais qu’il soit émerveillé. Je fis quelques pas vers la baie vitrée, ajoutant un « wouah… c’est tellement magnifique de nuit.. » alors que je regardais toujours dehors, légèrement surexcitée. Après quelques minutes, je me décidais à jeter un œil à la salle de bains, remarquant la baignoire et la douche qui semblaient plus que spacieuses. J’ajoutais alors « c’est tellement grand.. on va être trop bien dans cette suite ! t’as vraiment bien choisi » avant de me tourner vers lui, un sourire franc barrant mon visage.

De mon côté, il n'y a pas grand chose qui me fait peur. Même avoir une arme à feu pointé dans le visage ne me fait même plus peur, étant donné que cela est déjà arrivé à deux reprises. Il m'en faut beaucoup plus que ça pour me faire peur en faites, mais je ne connais pas ma limite. J'aurais beau dire que rien ne me fait peur, mais je sais très bien que cela est faux. Juste par exemple, le jour où il y a eu la fusillade et la bombe, j'avoue avoir grandement paniqué. J'ai déjà eu peur récemment de retrouver Naima morte chez elle d'un suicide ou un truc du genre. Il y a parfois des jours que je ne sais pas comment lui remonter le moral. Au moins depuis les derniers jours, je semble réussir plutôt bien. Disons que je suis bien content de voir un sourire sur son visage face à notre week-end à Las Vegas. Elle aurait très bien pu changer d'idée à la dernière minute et me laisser en plan, mais ce n'est pas arrivé, heureusement. Ce week-end va nous faire extrêmement du bien à tous les deux. J'en avais par-dessus la tête d'étudier pour des cours qui sont, selon moi inutile dans le but de devenir un grand joueur de basket. Ces conneries du ministère ne sont rien d'autre qu'une perte de temps à mon avis. Je souhaite réellement être le prochain Michael Jordan, mais surtout le prochain LeBron James, mon idole de tous les temps. Je n'arrête pas de me donner corps et âme afin de me rendre à ce niveau. Un jour, je tomberai dans l'œil d'un recruteur de la NBA. D'ailleurs, je connais peut-être quelqu'un qui aurait des contacts à ce niveau.

Devant cette chambre d'hôtel, je venais de retrouver mon cœur d'enfant qui était pourtant enfouis très loin dans mon esprit. J'avais juste le goût de courir partout dans la chambre, de sauter sur les lits tout en buvant un verre de champagne. Je fis à mon tour quelques pas à l'intérieur de la chambre. Je regardais partout dans celle-ci et fit encore plus émerveillé en remarquant à mon tour la baie vitrée. « Cela vaut LARGEMENT chaque centime que j'ai payé pour cette chambre. » En effet, celle-ci m'avait coûté quelque milliers de dollars, mais c'était un rêve d'enfance enfin réaliser. Sans plus tarder, je me suis précipité vers le réfrigérateur pour y retrouver une bouteille de champagne que j'ouvris dans les secondes suivantes. « On va profiter de chaque seconde de ce week-end je te le garantis. » Dis-je en lui versant un verre de champagne. Si jamais elle le refuserait, cela en ferait encore plus pour moi. Je me disais qu'elle ferait probablement une exception puisque c'est mon anniversaire.

j'avais toujours le nez collé à la vitre, m'émerveillant de voir qu'on avait vraiment une vue imprenable sur la ville. Je l'entendais alors me dire que la chambre valait largement le prix qu'il avait déboursé pour ce weekend. Moi, tout ce que je voyais c'est que j'allais pouvoir passer deux jours près de lui sans penser à rien d'autre et ça, c'était inestimable. J'accordais peu de valeur à l'argent car mes parents, aussi fortunés soient-ils, ne m'avaient jamais donné l'amour et l'attention que j'avais toujours cherchés. Aujourd'hui, je me rendais compte que ma vie sentimentale était une véritable catastrophe. Aussi bien maintenant que par le passé. Je n'arrivais pas à m'en sortir, à oublier toute cette douleur et ce malaise que je ressentais lorsque je voyais mes parents. On n'avait jamais rien eu d'une famille modèle, non. Encore aujourd'hui, nous n'avions qu'une famille brisée par me mensonge et la tromperie. Moi, je n'étais qu'une gamine avec un caractère franc mais je voyais bien que rien n'allait comme je le souhaitais. Oubliant ces sujets qui fâchent, je regardais Andy s'approcher du réfrigérateur, sortant une bouteille de champagne en bonne et due forme. Je le regardais ouvrir la bouteille alors que l'écoutais me promettre qu'on allait vraiment profiter de ce weekend. Un sourire aux lèvres, je lui répondis « oui, j'espère bien ! » d'un ton qui se voulait presque surexcité. Je m'approchais alors de lui, prenant le verre qu'il me proposait sans aucune hésitation. C'était Andy. Si je buvais, il n'en profiterait pas et je savais qu'il resterait près de moi pour me protéger. Le regard brillant, j'ajoutais « à toi et à ce weekend de dingue » d'un air amusé alors que je jouais avec mon verre. Je bus alors une gorgée en ne le quittant pas des yeux puis, quelques minutes plus tard, je m'approchais à nouveau de lui, déposant un baiser chaste sur ses lèvres avant d'ajouter « bon anniversaire, Andy » dans un murmure, sentant que je commençais à avoir un peu chaud. Boire de l'alcool n'allait pas me réussir, je le sentais et pourtant je voulais vraiment faire un effort, pour lui.

L'argent a toujours eu une très grande valeur pour moi et ma famille. Durant ma jeunesse, ma famille vivait dans la pauvreté. Mon père faisait tout en son possible pour ramener de la nourriture sur la table. Il m'a souvent répété que ceux qui réussisse dans la vie, ce sont les gens riches. Malheureusement, je crois fermement que l'argent fait le bonheur. Regarder les itinérants qui dorment par terre dans nos rues. On ne peut pas dire qu'ils sont heureux. Faisons une comparaison. D'après vous, qui est le plus heureux? Les riches ou les pauvres? La réponse est vraiment simple à mes yeux. Vous comprenez mieux maintenant j'y accorde une telle importance. Grâce à l'argent, j'ai réussi à devenir quelqu'un. C'est grâce à l'argent que j'ai pu organiser un week-end aussi mémorable. N'importe qui aura beau essayer de me convaincre du contraire, mon opinion est faite et ancrer dans le sol. Pour maintenant revenir à nos moutons, je peux vous dire que je suis vraiment surexcitée. Cette chambre est tout simplement comme un rêve et si s'en est un, ne me réveiller surtout pas. Nous avions tous les deux notre regard poser sur cette baie-vitrée avec notre verre de champagne à la main. J'étais vraiment content qu'elle ait acceptée mon verre de champagne. Sachant qu'elle ne boit pas vraiment d'habitude, elle voulait me faire plaisir. De toute façon, il ne pouvait rien lui arriver tant que je suis à ses côtés. Nos regards étaient alors posés l'un envers l'autre. La jolie brunette leva alors son verre, ce que je fis à mon tour.« À nous deux tu veux dire. » Sans elle, ce week-end ne serait pas du tout pareil. Prenant alors une autre gorgé de mon verre de champagne, la jeune femme m'avait alors souhaiter joyeux anniversaire, avant de m'embrasser tout doucement. Un autre petit sourire venait d'apparaître sur mon visage. Je ne pouvais rien demander de mieux pour mon anniversaire. Déposant alors mon verre sur la table à côté de nous, je déposai alors ma main sur sa joue avant de l'embrasser langoureusement. Par le fait même, je la poussai tout doucement contre le mur tout en continuant ce baiser. C'est elle qui avait commencé. Disons que j'ai bien hâte de voir la suite.

je n'avais pas pour habitude de boire de l'alcool. Dans ma religion, c'était interdit. Oui mais voilà, depuis quelques mois, j'avais perdu cette foi qui le caractérisait au départ. J'avais tenté plusieurs fois de boire pour oublier mes soucis mais à chaque fois, Baptiste apparaissait non loin de moi pour m'empêcher de faire ce que je voulais. Aujourd'hui, il ne serait pas là. Aujourd'hui, j'allais vraiment pouvoir en profiter et me détendre comme il le fallait. Andy avait très bien fait de réserver une chambre ici. Au moins, nous serions tranquilles et on pourrait faire tout ce que l'on voudrait. Je m'approchais alors de lui, prenant la flûte de champagne qu'il me tendait avant de retourner admirer la vue que l'on avait depuis notre chambre. Alors que nous avions trinqué quelques minutes plus tôt, il me corrigeait en me disant que c'était à nous et je ne pus m'empêcher de sourire doucement, lui répondant « oui, à nous.. » alors que je portais la flute à mes lèvres. Je buvais lentement le verre qu'il m'avait servi, essayant de calmer l'alarme qui résonnait dans ma tête. Au bout de quelques secondes, je n'avais plus de scrupules. Je ne tenais pas l'alcool, c'était peut-être pour ça aussi. C'est pourquoi je m'approchais lentement de lui, l'embrassant très chastement avant de lui souhaiter un bon anniversaire. Le voyant déposer son verre sur la table, je soupirais doucement lorsqu'il venait déposer sa main contre ma joue. J'avais une soudaine envie folle ... L'envie de sentir ses lèvres sur les miennes, l'envie de perdre la raison totalement entre ses bras. Je lui faisais confiance. Et puis sa douceur me manquait... Il n'y avait que lui qui avait le droit de me toucher de cette manière et il n'y avait qu'avec lui que je ne ressentais aucune réticence, au contraire. Lorsque ses lèvres trouvèrent enfin les miennes, s'en emparant délicieusement, je me laissais faire, déposant mon verre à mon tour alors qu'il me poussait doucement contre le mur. Tremblante, je venais enrouler mes bras autour de sa taille pour le coller plus tendrement contre mon corps, fermant les yeux doucement pour profiter à fond de ce moment inoubliable, lui rendant toujours son baiser avec passion et envie...

Notre début de ce week-end à Vegas commençait plutôt bien. Après avoir partagé un doux baisé, voilà que nous avions commencé à nous embrasser langoureusement. Voyant que la jeune femme semblait vouloir qu'on partage un doux moment ensemble. Continuant de l'embrasser avec envie, je lui retirai son haut laissant dévoilé sa jolie poitrine parfaite. La jeune femme m'a toujours fait saliver. Plein d'images me venue alors en tête, dont des fantasmes quelque peu tordus. Disons que si elle savait ce que j'ai parfois en tête, elle s'enfuirait en courant. Quittant alors ses lèvres, je pris alors ses mains pour l'attirer vers une des chambres de la suite. Oui, je compte bien essayé chaque lit de cette suite. Mais attendez, je dois aussi essayé la douche et le bain. La poussant alors sur le lit, je retirai mon t-shirt pour ensuite me retrouver au-dessus d'elle pour ainsi recommencer à l'embrasser. Pour être franc, je n'ai jamais eu d'aussi bon sexe qu'avec cette jolie brune. Ce n'est peut-être pas une bonne chose, mais disons que j'ai partagé mon lit avec plusieurs filles différentes. Au moins, le jour que je vais mourir, je n'aurai aucun regret. « Tu sais que tu es belle à croquer » Dis-je en déposant mon regard dans le siens. Mes mains descendirent tout doucement le long de son corps. Ce que je ressens est absolument dingue. Mon coeur bat la chamade. Je ne peux pas être entrains de tomber en amour, je me suis promis que cela n'arriverait plus du tout. Mais était-elle entrains de tomber amoureuse de moi aussi? J'espérais que non. Cela serait beaucoup plus facile à mon avis.

Très vite, j’avais perdu le contrôle de la situation. Ce baiser que je lui avais donné pour son anniversaire n’était pas sensé déclencher tout cela mais après tout, pourquoi pas. Je ne pouvais pas résister à Andy. C’était impossible. Je l’embrassais donc avec passion, ne quittant ses lèvres que pour le laisser retirer mon t-shirt en douceur. Debout sous son regard de braise, je me sentais fondre lentement mais sûrement. Je serais bientôt incapable de résister à son charme ravageur. Je sentis ses lèvres quitter les miennes mais avant que je n’émette un léger grognement d’insatisfaction, il prenait mes mains dans les siennes pour me guider jusque dans l’une des chambres de la suite. Le regard brillant, le cœur battant à tout rompre, je venais m’allonger sur le lit, dos contre le matelas alors que je bavais presque rien qu’en voyant son t-shirt quitter sa peau hâlée. Si ça ne tenait qu’à moi, je l’aurais déjà mangé tout cru. Malheureusement, j’étais presque trop timide pour cela. C’est pourquoi j’attendais qu’il s’allonge au dessus de moi pour venir caresser sa joue du bout des doigts. Il me faisait déjà perdre la tête, qu’est ce que ce serait d’ici quelques minutes. J’avais le souffle court, l’écoutant me dire que j’étais à croquer et, dans un murmure, je venais lui répondre « t’es pas mal non plus, M’sieur » avant de lui sourire tendrement. Il n’était pas le seul homme avec qui je couchais actuellement, il y en avait d’autres mais… avec Andy c’était toujours différent, toujours plus intense. Mon regard ne quittait pas le sien tandis que ses mains glissaient le long de mes hanches. Frissonnant doucement, j’appliquais mes deux mains contre ses joues, lui donnant un nouveau baiser plein d’envie, ma langue se frayant un chemin entre ses lèvres afin d’entamer une danse endiablée en compagnie de sa jumelle. Fermant les yeux, je sentais légèrement les effets de ma première coupe de champagne et j’espérais qu’Andy ne m’en redonne pas. J’étais déjà assez désinhibé comme ça. Pourtant, mon corps tendrement lové au sien, je n’attendais qu’une seule chose à nouveau. qu’il me montre à quel point il tenait à moi et à quel point il avait envie de moi…