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Rencontrer un ami dans le parc - pv -

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Le summer camp, c’était vraiment chouette. Il y avait des activités presque tout le temps, et puis c’était tellement agréable de pouvoir être en compagnie d’autres élèves, dans un cadre différent d’Harvard. Elle avait pu découvrir le Vermont qui était un endroit magnifique, grace au camp d’été, et puis, Min Ji adorait le fait de pouvoir voir ses amis quand elle le voulait, sans qu’elle n’ait à se soucier des cours. La seule chose qui lui manquait, c’était Jung. Elle pouvait bien sûr le voir mais ce n’était pas pareil que quand ils habitaient tous les deux. Ils n’habitaient pas dans le même appartement, et si elle avait un problème ou qu’elle voulait lui dire quelque chose, il fallait qu’elle aille jusqu’à son bungalow à lui, ce qu’elle n’aurait jamais osé faire à cause des collocataires du jeune homme. En effet, même si elle pouvait toujours venir le voir, ce n’était pas pareil que quand ils habitaient Cambridge, car en plus de le réveiller lui, elle risquait de déranger les autres garçons avec qui il était obligé de dormir. Alors elle ne le dérangeait jamais, ou alors uniquement en lui envoyant un petit texto. Le fait de devoir partager sa chambre, ce n’était pas quelque chose de très facile pour Min Ji, en plus. Les filles avec qui elle partageait sa chambre étaient très gentilles, mais quand on comprenait qu’elle dormait dans une chambre située à l’extrême opposée de la chambre où dormais son époux, quand ils étaient à Cambridge, on pouvait très facilement comprendre qu’elle soit mal à l’aise.

Mais quoi qu’il en soit, ce n’était pas grave, car elle adorait le summer camp, et elle l’adorait encore plus quand il faisait beaucoup, comme c’était le cas. Elle avait enfilé une tenue de sport toute simple, un short et un haut long, puis elle avait mit une belle paire de basket. Tout était en harmonie, et même si la tenue était vraiment simple, elle avait quand même du couter une fortune. Une fois habillée, elle coiffa ses cheveux et elle les attacha de sorte qu’elle se fasse une queue de cheval, et elle attrapa ses écouteurs qu’elle mit sur ses oreilles avant de sortir. Elle marcha un peu vite le long des allées du summer camp et, une fois arrivée au parc, elle commença à courir, musique à fond. Elle aimait bien courir, ça lui changeait les idées, et puis en plus de ça, courir lui permettait de se vider la tête, et de ne plus penser à rien pendant un petit moment. Elle ne se demandait pas où était Jung, ce qu’il faisait ni avec qui il était. Elle n’était pas envahissante, et elle n’avait jamais osé demander quoi que ce soit à Jung, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de se poser plein de questions. Et courir lui permettait, en quelque sorte, de ne pas s’inquiéter. Elle courut un bon moment, le long des allées du parc, et quand elle en eut un peu marre, elle se mit à marcher calmement tout en regardant le paysage. Elle n’était pas une grande sportive, pas vraiment en tout cas, mais ce n’était pas grave.

Quand elle vit un peu plus loin, assis dans un coin un peu reculé du parc, un jeune homme qu’elle connaissait bien, elle sourit puis elle se dit qu’elle irait lui dire bonjour. Elle n’était tout d’abord pas tout à fait certaine de qui il était, pas vraiment sûre de l’avoir reconnu, mais il lui semblait bien que c’était Trevor, le jeune garçon qu’elle avait rencontré l’année dernière, pendant l’un des cours d’Art visuel qu’elle était obligée de suivre. Ce n’était pas un cours qu’elle avait choisi, mais il faisait quand même partie des matières obligatoires à suivre quand on étudiait l’Art plastique et l’histoire de l’Art, comme c’était le cas pour elle. Alors, elle était entrée dans la salle de cours, le premier jour où le cours avaient lieu et, bien qu’un peu perdue par tout le monde qu’il y avait dans la salle, elle pu quand même voir qu’il n’y avait personne qu’elle connaissait. Un peu ennuyée, elle se dirigea vers le fond, en se faisant la plus petite possible, de sorte que l’on ne puisse pas vraiment la remarquer, et elle s’était ensuite installée à la première place libre qu’elle avait trouvée. Elle n’avait tout d’abord pas vraiment fait attention à qui se trouvait assis à côté d’elle, mais quand le professeur leur fit visionner un film pendant le cours, elle commença à commenter avec son voisin de table. Ils commentèrent donc à voix basse tous les passages du films, et une fois que le cours se termina, leur professeur leur demanda de se mettre par deux, de sorte que tous les élèves se retrouvent en binômes, pour qu’ils puissent faire le travail qu’il était sur le point de leur demander. Ils devaient tous faire un exposé sur le film qu’ils venaient de voir, et ils devraient rendre l’exposé après avoir travaillé en groupe. D’abord un peu gênée, la jeune fille se retrouva donc à travailler avec son voisin de table. Ils firent leur exposé en dehors des cours et, progressivement, ils devinrent plus ou moins amis. En effet, la jeune fille, bien que très ouverte, avait quand même du mal à se lier d’amitié avec les gens, et à plus forte raison quand la personne avec qui elle parlait était un garçon. Mais ils devinrent quand même amis.

Elle commença à s’approcher de lui et, quand elle arriva à côté du jeune garçon, elle lui fit un grand sourire, toute contente de le voir, comme à son habitude, et elle commenca à parler. « Coucou Trevor ! », dit-elle, tout guillerette. Elle était sur le point de continuer, et de commencer à discuter, en lui disant par exemple pourquoi elle était là, avant de lui demander comment il allait, mais elle remarqua ensuite que son bras était blessé. « Mais… Mais qu’est-ce que tu as ? Tu es tombé ? », demanda-t-elle, inquiète pour son ami. Mais quand elle regarda un peu mieux, elle comprit bien vite que ce n’était pas parce qu’il était tombé qu’il était blessé. Elle porta une main sur sa bouche et elle ouvrit de grands yeux, sous le coup de la surprise, puis elle le regarda, triste. « Oh… », dit-elle. Elle voulait dire quelque chose, elle voulait lui demander pourquoi et tout plein d’autres choses encore, mais elle n’arrivait pas vraiment à dire quoi que ce soit. « Pourquoi ? », arriva-t-elle difficilement à dire, triste.


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Camp Summer est surement l'une des rares bonnes décisions que t'ai pris dans ta vie. La solitude que tu ressens tellement quand tu es à Harvard s'envole. T'as été mis dans ce bungalow, loin des autres avec une bande de mecs plutôt cool avec qui tu t'entends super bien. Tu déconnes avec eux. Ils s'en foutent de ta vie, c'est ça qui te fais le plus kiffer. T'as pas besoin de leur raconter des bobards de dix kilomètres, c'est pas ça qui les intéressent, et tant mieux. C'est les vacances, loin des cours et de tes parents qui cherchent toujours une bonne raison pour t'en foutre plein la gueule. T'as des bonnes notes, c'est surement une des raisons qu'ils te foutent un peu plus la paix. Tu t'éclates, tu rencontres des gens. Pourtant, ses temps si, t'arrêtes pas de penser à lui. La date de votre rupture étant proche, les souvenirs de votre couple sont de plus en plus prenants et douloureux. Tu cherches ce moyen d'évasion qui te feras complètement oublier qu'il te manque, pourtant tu ne trouves rien. Hormis cette chose que tu fais tout le temps à chaque fois que tu vas mal. Le rasoir dans ta trousse de toilette est plein de sang, t'as beau le rincer il reste des traces de tes actes. Tes avant-bras sont tiraillés. Ca t'fais mal et le pire c'est que tu ne pas le cacher. Ils sont exposés aux yeux des gens. Tes potes de chambrée t'ont demandé plus d'une fois ce que s'était et t'as toujours trouvé la bonne excuse. Des griffures d'arbres ou des trucs comme ça, rien de bien grave. Et tu leur a souris innocemment. Ils ne se doutent pas de ce que tu peux ressentir. C'est d'ailleurs l'une des rares choses que tu sais bien faire. Camoufler tes émotions pour que personne ne sache le fond de ta pensée. Tout au fond, t'as un coeur qui saigne, encore ouvert par cette rupture. Tu donnes ton coeur a une personne et voilà qu'elle s'amuse avec. Qu'elle joue à te torturer, à te faire chialer. Tu es faible au fond, tu laisses quelqu'un t'aimer et il peut faire ce qu'il veut de toi. Tu supportes tellement pas ça. Tu veux pas qu'on joue avec toi, tu veux qu'on soit sincère, tout ce que toi t'es pas. Tu l'as trompé sans pour autant cesser de l'aimer de tout ton être. Tu as été dans le lit d'autres personnes alors que lui t'attendait bien sagement. Tu sais pas te tenir, tu sais pas être heureux plus de quelques jours, quelques semaines. C'est plus fort que toi, tu fous toujours tout en l'air. Tu te prends toujours tout dans la gueule alors que tu es heureux. C'est le revers de la manche, une grosse claque en pleine figure. Réveilles toi, tu peux pas être tranquille une fois dans ta vie, tu peux pas avoir un couple stable. T'es pas fais pour ce genre de vie. T'es fais pour être seul, toujours. Tes potes te surveillent, tous les soirs ils veillent à ce que tu ne t'approches pas seul d'la salle de bain. Ils doivent se douter de quelque chose, mais savoir quoi est une véritable énigme. Tu ne sais pas si ils savent ce que tu fais, mais tes alibis semblent de plus en plus compromis. Et puis merde, tu trouveras d'autre choses. Tu veux pas qu'ils sachent. Ca ne les regarde pas. T'as beau apprécier le temps passer avec eux, tu vas pas qu'ils s'éternisent dans ta vie de vieux grincheux solitaire.

T'as décidé de t'éloigner un peu des gens, pour pouvoir souffler un bon coup, voir autre chose que le visage de ses mecs qui semblent si heureux face à toi. T'as enfilé un jeans, des vans et un t-shirt quelconque et t'es parti. T'as pris le premier sentier qui passait, tu sais pas où tu vas mais t'y vas, c'est le plus important. T'as attrapé ton iPod et ton casque que t'as placé sur ta tête. Musique à fond. De l'électro, comme tu l'aimes. Celui qui gueule, aux rythmes tellement différents et aux ornements musicaux variés. Tu pousses le son jusqu'au milieu. Parfait pour ne rien entendre au monde extérieur. Tu t'amuses à caler tes pas en fonction de la rythmique musicale et tu chantes de temps en temps, imitant de manière très nulle la voix du chanteur. T'as pas une voix faite pour le chant. Elle est trop grave, trop fausse lorsque tu montes dans les aigus. Tant mieux, le chant c'est pas ce que tu veux faire de ta vie, c'est loin d'être ton passe temps. Tu t'en sers juste pour te détendre, écouter c'est mieux que tout. Comment te vider de manière efficasse la tête, te couper du monde. T'as toujours trouvé que c'était une façon plutôt commune. Comme ça, tu pouvais passé des heures dans ta chambre sans avoir à entendre tes parents gueulés ton nom ou autre, pour te demander de faire ceci, cela. Tu finis par t'arrêter là où tes pas t'ont finalement menés. Ce banc, perdu au milieu de l'immensité de la nature. Tu t'installes, tu t'allonges de tout ton long sur le banc, les yeux fixant le ciel alors que la musique continue de battre dans tes écouteurs. Tu fermes lentement les yeux, tu te laisses envahir par la douceur de l'air, la quiétude du moment. Tu relèves les yeux quelques instants, alors qu'une petite brunette que tu connais si bien s'approche de toi un sourire aux lèvres, tu souris à ton tour alors que tu retires ton casque. « Coucou Trevor ! » Min, c'est cette jeune fille que t'as eu envie de protéger dès le premier regard. Tu lui as menti à elle aussi, pourtant t'as finis par lui dire la vérité. Elle mérite pas que tu lui mentes.« Coucou ma belle. Ca m'fait plaisir de te voir. » Et c'était vrai. T'étais content de voir son visage souriant. C'était souvent elle qui te rendait heureux, juste par un petit sourire. « Mais… Mais qu’est-ce que tu as ? Tu es tombé ? » Ton coeur se serre, tu sais pas quoi dire, tu baisses les yeux sans pour autant qu'elle disparaisse de ton champ de vision. Elle porte sa main à sa bouche, horrifiée et ton coeur se serre un peu plus. Tu te lèves rapidement, tu t'approches d'elle. « Oh… ». Un rictus désolé tiraille ton visage alors que d'une main douce tu viens caresser sa joue. Elle aurait pas du voir ça. Tu caresses en douceur sa joue sans la quittée du regard. Ce sont les risques de ce genre d'actes. Qu'ils soient découverts. « Pourquoi ? » Tu la prends dans tes bras, tu la serre contre ton coeur alors que, d'une main réconfortante, tu viens caresser ses cheveux. Tu veux pas qu'elle s'inquiète pour toi. Tu veux que personne ne s'inquiète pour toi. « C'est débile Min, ca en vaut pas la peine... S'il te plait, oublies ça... » Tu sais très bien qu'elle oubliera pas, qu'elle va te poser pleins de questions auxquelles tu vas répondre parce que c'est plus fort que toi, tu peux pas lui mentir. Pas à elle.
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Min Ji n’avait pas du tout pensé qu’elle verrait Trevor dans le parc, mais le rencontrer comme ça, par hasard, lui faisait vraiment plaisir. Elle n’avait vu aucun de ses amis proches, ces derniers jours, et comme ça, elle pourrait discuter un peu avec lui. Elle s’était approchée de lui, toute souriante, mais à peine après qu’elle lui ait dit bonjour, elle avait bien vite perdu le petit sourire qu’elle avait toujours sur le visage, quand son regard s’était posé sur les bras du jeune homme. Elle n’avait pas vraiment compris au départ ce qu’il avait, et elle avait plus pensé au fait qu’il avait pu se blesser sans le vouloir, lors d’une petite chute, par exemple, mais quand elle y avait regardé un peu mieux, elle avait compris qu’elle se trompant du tout au tout. Et s’il était blessé, ce n’était pas involontaire. Elle avait presque sursauté quand elle avait compris ce qui se passait, et, bien qu’il ait posé la main sur sa joue, elle n’avait pas du tout réagit, à l’inverse de ce qu’elle faisait d’habitude quand on était trop proche d’elle, parce qu’elle était trop surprise pour pouvoir faire quoi que ce soit. Il la prit dans ses bras ensuite, alors qu’elle était toujours un peu sonnée, et elle l’écouta un instant, alors qu’il lui disait que ce n’était rien, et qu’elle devait oublier ce qu’elle venait de voir. Il y avait trop de questions dans sa tête pour qu’elle réagisse tout de suite, mais après qu’elle eut un peu mieux analysé ce qu’il lui disait, elle écarquilla un peu les yeux, et elle secoua légèrement la tête, avant de se décaler. « Que j’oublie ? Mais je… », commença-t-elle. Mais elle s’arrêta bien vite de parler, car elle ne savait pas vraiment quoi dire.

Il y avait tellement de questions qui se bousculaient dans la tête de Min Ji qu’elle ne savait même pas par quoi commencer. Elle se dégagea des bras de son amie, et elle le regarda avec un regard de reproches pendant une minute, puis elle continua de parler. « Mon ami souffre. Comment tu veux que je n’y pense pas ? », lui demanda-t-elle, le plus sérieusement du monde. Elle ne lui reprochait pas de ce qu’il faisait, mais plutôt de ce qu’il venait de lui dire. Elle n’arrivait pas à concevoir qu’il veuille qu’elle oublie ce qu’elle venait de voir, alors qu’il faisait partie de ses amis les plus proches. Elle l’obligea à s’asseoir sur le banc où il était allongé un peu plus tôt, et elle s’installa à côté de lui avant de lui frotter doucement le dos. Et puis au fond, elle devait bien reconnaître qu’elle s’en voulait un peu de ne pas avoir vu plus tôt. Elle aurait du remarquer que ça n’allait pas fort pour lui, mais elle n’avait rien remarqué. Elle patienta une petite minute, avant de reprendre, avec sa petite voix. « Tu… Tu es malheureux ? Beaucoup ? », dit-elle, en ne parlant pas trop bien anglais. Elle arrivait très bien à maîtriser cette langue, mais l’émotion lui faisait se mélanger ses pinceaux. Elle voulait changer de sujet, mais elle ne savait pas vraiment ce qu’elle pourrait dire. « Tu sais... Je ne veux pas que les gens qui me sont chers soient malheureux… Je ne veux pas les voir tristes, parce que s’ils le sont, je suis triste aussi », lui avoua-t-elle, d’une petite voix. « Je peux… Je peux peut-être t’aider ? Tu aurais du me dire que tu n’étais pas heureux, je veux dire à ce point.. J’aurais au moins essayé de te faire rire.. », lui dit-elle, un peu triste à cause de la situation, et aussi de ce qu’elle venait de comprendre. Elle détestait voir les gens autour d’elle tristes et malheureux, et ce qu’elle détestait encore plus, c’était qu’ils soient tristes et malheureux, alors qu’elle ne se doutait de rien. Elle était parfaitement consciente du fait que, même s’ils le lui disaient, elle ne pourrait quand même pas faire grand-chose, mais au moins, le fait d’être au courant lui aurait permis de chercher une petite solution pour essayer de les aider du mieux qu’elle le pouvait, même si ce n’était pas grand-chose. Elle était une personne très gentille, et qui voulait toujours voir les autres sourire, alors pour elle, quand quelqu’un était malheureux, ça lui faisait beaucoup de peine, et encore plus quand c’était des personnes qu’elle connaissait bien, et qui lui étaient proches.

Elle resta un petit moment silencieuse, puis elle recommença à parler. « Je suppose que… tu n’as peut-être pas vraiment envie d’en parler non plus », lui dit-elle, franche, alors qu’elle comprenait qu’il n’ait pas vraiment envie de parler de ça. Pourtant, elle ne pouvait pas non plus s’empêcher d’y penser, comme il le lui demandait. Elle fit un petit sourire un peu triste, avant de fixer le bout de ses petites chaussures de sport. Elle était un peu gênée, aussi, et elle devait bien reconnaître qu’elle ne savait pas trop non plus comment gérée la situation. Elle n’avait jamais été confrontée à quelque chose comme ça. Elle soupira un peu, toujours triste pour son ami, et elle appuya son dos contre le banc. Elle tourna ensuite légèrement la tête vers son ami, et elle lui fit un sourire. « Je ne te jugerai jamais », lui dit-elle, gentille comme à son habitude. « Je voulais juste te dire que… Tu sais, chez moi, en Corée… beaucoup de personnes considèrent que notre corps est un cadeau de nos ancêtres et que, de ce fait, on doit le préserver », lui dit-elle alors qu’elle repensait un peu à son pays natal. « Je pense que… Ce serait peut-être mieux que... ». Elle ne trouvait pas vraiment les mots pour dire exactement ce qu’elle voulait expliquer. « Tu sais, si tu as besoin de quelque chose, et surtout si tu vas mal, je serais toujours là pour toi, alors… ». Encore une fois, elle fit une courte petite pause avant de continuer de parler. « Je préfèrerais que tu me le dises pour que je puisse te faire sourire ».


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T'as toujours été comme ça. A refuser de parler de toi, refuser de t'exposer au vrai regard des gens. Tu le fuis, tu te camoufles pour que leurs jugements sont moins forts, moins tranchants. C'est une couverture. Tu t'habitues tellement à t'inventer une vie que plongerais presque tête baissée dans ses vies que tu t'inventes. Elles pourraient toutes être réelles. Elles paraissent tellement accessibles, plus tu convaincs les gens, plus toi même t'es convaincu de vivre en plein dedans. Pourtant, te prendre la vérité en face, c'est comme une sorte de gifle géante qui claque contre ta joue blafarde. C'est toujours la même chose, ce retour à la réalité si violent, si injuste. Tu mérites peut-être cette vie trop banale que t'as. A force de vouloir avoir mieux, tu te retrouves un peu plus proche de ce que tu as toujours eu. C'est un boomerang, il revient, encore et encore pour te faire comprendre que tu n'es pas maître de ta vie. Tu peux pas choisir. Tu dois juste te laisser porter par ce qu'on a décidé pour toi. Que ce soit positif, ou négatif. Dans ton cas, c'est plutôt la seconde option. Tu n'as jamais su te confier à quelqu'un. C'est plus fort que toi. Un Warning attention se déclenche à chaque fois que quelqu'un tente de savoir ce qu'il t'arrive. T'as peur des gens, au fond. C'est pour ça que t'es comme t'es. T'as beau adoré Min, t'as peur de son jugement. Être faible aux yeux des personnes qui t'entourent n'est pas une bonne chose, pas pour toi. Tu ne veux pas être faible devant eux. Tu veux être tout le contraire. Leur montrer qu'ils s'inquiètent toujours pour rien. T'es grand, tu peux te démmerder seul pour être heureux, pour te relever d'une chute brutale. Tu ne veux pas d'épaule pour te lamenter sur ton triste sort. Ta vie n'a que tellement peu d'intérêt. Y a des populations beaucoup plus malheureuses que toi. Tu n'es qu'un jeune adulte qui sait pas se remettre d'une rupture, qui hait sa vie du début jusqu'à la fin mais qui joue comme le meilleur des acteurs dans un film à la con que tout le monde s'empresserait d'aller voir au ciné. Poker face. Tu joues avec tes émotions, tu sais te contrôler. Ca serait presque dans ce genre de situation que tu perdrais ta véritable identité. Qui es-tu? T'es vraiment ce mec qui se fou de tout, qui ment à tout le monde? Non. T'es juste une barque à la dérive. T'attends qu'un paquebot de luxe s'arrête près de toi pour te repêcher, pour te recueillir. Tu ne cherches pourtant pas à l'atteindre. Tu sembles t'y plaire dans cette vie que tu t'inventes. Qu'on t'y laisse. Après tout, ta place doit être ici. Loin du concret.

« Que j’oublie ? Mais je… » Tu la regardes sans savoir quoi dire. Min c'est celle que tu chercheras toujours à protéger des dangers potentiels. C'est celle que tu dois protéger le plus de toi. T'es un danger pour elle. T'es auto-destructeur et emporter quelqu'un dans ta chute serait l'une des pires choses qu'il pourrait t'arriver. Ton malheur doit rester le tiens, uniquement le tiens. Les autres, ils restent en dehors de tout ça. Sinon ils finissent avec toi, au fond du trou. Tu veux pas en faire l'expérience avec Min. Tu as beau l'aimée, tu ne chercheras jamais à la faire souffrir. Pourtant, ce regard si triste te brise le coeur. Tu ne veux pas qu'elle endure ça, juste parce que t'es qu'un con qui ne sait pas comment passer ses nerfs autrement que de cette façon. Tu la serres dans tes bras tant que tu le peux alors qu'elle décide de se défaire de ton étreinte pour te regarder. Regard de reproches qui te transperces. Ton coeur se serre. « Mon ami souffre. Comment tu veux que je n’y pense pas ? » Bonne question. Toi, c'est facile, hormis quelques exceptions, tu penses pas à leur souffrance. Il n'y a rien de plus horrible que de souffrir plus pour les autres quand on est déjà pas mal au fond. Tomber tout au fond pour renaître des ses cendres de la manière la plus époustouflante possible. « Je sais pas Min... » Elle te force à t'asseoir sur ce banc où tu étais quelques minutes plus tôt. Tu t'assois sagement, sans dire un mot, les mains posées sur tes genoux, le regard dirigé en sa direction pour la regardée. Sa main vint alors frotter en douceur ton dos, ce qui t'arraches un léger sourire. Les signes d'affections... T'as tellement pas l'habitude. Peu de gens sont assez proches de toi, réellement, pour pouvoir faire ça. Ils n'ont pas cette proximité que Min a avec toi. Tu lui as ouvert la porte de ton jardin secret, elle y est entrée pourtant maintenant, t'essayes de la faire ressortir alors que tu trembles de peur. Elle peut lire en toi comme dans un livre ouvert, c'est tout ce que tu voulais éviter. « Tu… Tu es malheureux ? Beaucoup ? » Son anglais approximatif te fait comprendre que t'es un crétin. Tu vois bien qu'elle est perturbée par cette découverte. Tu veux la protégée, t'en es tellement pas capable. « Ca dépend des moments... Des fois, je suis heureux, d'autres... Je me sens au plus bas alors qu'il n'y a aucune raison valable, c'est idiot... » Tu te livres. Entièrement. Tu ne cherches pas à camoufler ses émotions que tu laisses se dégagées de tes paroles pour une fois, tu les laisse faire. Tant pis que tu passes pour un homme faible. Il n'y a que vous deux là, personne ne le verra, n'y ferra attention. Elle le gardera pour elle, tout comme tu garderas tout pour toi. « Tu sais... Je ne veux pas que les gens qui me sont chers soient malheureux… Je ne veux pas les voir tristes, parce que s’ils le sont, je suis triste aussi » Coeur serré. « Je peux… Je peux peut-être t’aider ? Tu aurais du me dire que tu n’étais pas heureux, je veux dire à ce point.. J’aurais au moins essayé de te faire rire.. » Tu souris. Elle a toujours cette facilité à te faire sourire ou même rire, bien que dans l'immédiat l'idée de rire n'est pas très envisagée. Elle est adorable et tu te dis que tu as bien de la chance de l'avoir dans ta vie. Elle, au moins, elle pense à toi quand d'autres oublient même ton existence. « Je suis désolé de ne t'avoir rien dis ma puce. C'est juste que... J'aime pas me plaindre, parler de tout ce qui me touche, de près ou de loin. C'est pas dans ma nature. » Pourtant, tu faisais tout à l'inverse là.

« Je suppose que… tu n’as peut-être pas vraiment envie d’en parler non plus » Elle te comprend. Enfin, elle comprend ton état d'esprit. Y a des gens qui aiment parler de leur vie, qui aiment se plaindre 24/24h de leurs différences douleurs au creux du coeur mais c'est pas ton cas. Tu préfères gérer ça seul, même si être entouré par des gens qui t'aiment et qui t'aident te fais plus que du bien. Ca t'fais chaud au coeur de voir que même si tu n'as pas le meilleur des caractères, tu n'es pas complètement isolé dans ce monde injuste dans lequel tu vis. Tu hoches simplement la tête alors qu'elle s'enfonce un peu plus dans le banc et qu'elle tourne son visage angélique vers toi pour te sourire légèrement. « Je ne te jugerai jamais » « Merci... » Un sourire. Il vient du coeur ce merci. Du plus profond endroit de ton coeur. Il a été brisé et pourtant, dans ses moment slà tu te rends compte qu'il est toujours bien présent, qu'il existe encore ce battement qui te fais vivre, respirer. « Je voulais juste te dire que… Tu sais, chez moi, en Corée… beaucoup de personnes considèrent que notre corps est un cadeau de nos ancêtres et que, de ce fait, on doit le préserver » Tes yeux se posent sur tes bras tailladés. Tu sais pas quoi dire. C'est une sale manie que t'as choppé étant ado, et t'arrives pas à t'en dépêtre tellement elle est encrée en toi. C'est plus fort que toi, la douleur te fait faire des conneries toutes moins intelligentes les unes que les autres. « Je pense que… Ce serait peut-être mieux que... ». Tu reposes tes yeux sur elle. « Que quoi? » Dis-tu, le regard interrogatif. « Tu sais, si tu as besoin de quelque chose, et surtout si tu vas mal, je serais toujours là pour toi, alors… » Tu souris une fois de plus, te rapprochant un tant soit peu d'elle. Assez pour poser ta tête contre son épaule. Tu attraperais bien sa main pour la serrée, mais le contact n'est pas tellement ton fort. « Tu sais que ça marche dans les deux sens, j'espère. » Tu es tellement sincère dans tes paroles que c'en est affolant. Tu n'as jamais été comme ça. « Je préfèrerais que tu me le dises pour que je puisse te faire sourire ». C'est dans ses moments là que tu fais des promesses que tu ne tiens jamais. Toujours aller la voir quand tu seras mal. Ca risque d'être dur, plus que dur. « J'y penserais à l'avenir. » T'essayeras du moins. T'assures pas le 100% de réussite mais tu avoues que tu feras au moins un effort. « Ce sont des vieilles cicatrices tu sais Min... » C'est faux. Y a des neuves, et des anciennes. Elles se confondent. Dans tous les cas, elles sont là, bien présentes.
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