who are you? (marie-lou)

La première rentrée pour Feryel sans sa soeur Romy. Elle n’avait toujours pas de nouvelles de cette dernière, disparue du jour au lendemain après les prises d’otages. Feryel ne lui en voulait pas plus que cela d’être partie si c’était ce que sa soeur avait besoin. Elle aurait simplement voulu être mis au courant, mais apparement, Romy ne comptait pas autant à Feryel qu’elle ne le croyait. Cette année serait une nouvelle année pour Feryel. Ses parents la soutenaient dans son choix de continuer dans des études de droits, intégrants surement la faculté de droit l’année prochaine. Egalement, Feryel avait décidé de joindre une confrérie, sortant quelques peu de sa carapace pour se faire d’autres d’amis. Aujourd’hui, elle regardait encore laquelle pouvait bien l’intéresser. Son choix était déjà quelques peu tournée vers la Quincy, la maison qui la ressemblait plus, elle et son âme de révolutionnaire. Tout de même, elle laissait une chance aux autres maisons. C’est pour cela que Feryel se baladait sur le campus. Il faisait beau en ce début de Septembre. Les feuilles commençaient doucement à se dorer, créant un festival de couleur des plus beaux. Il ne faisait pas encore froid, donc elle n’était vêtue que d’un petit pull avec un jeans, son sac de cours sur une épaule. Soudain, elle vit une chevelure blonde, ressemblant la sienne. Tout lui ressemblait. Prise de cours, elle restait abasourdie. Comment était-ce possible? Les dopplegangers ça n’existent que dans les séries à la Vampire Diaries, pas dans la vraie vie. Pourtant, la fille qui venait de lui passer sous le nez la ressemblait comme deux gouttes d’eaux, ne serait-ce que les vêtements.

who are you ?Marie-Lou, encore dans son lit la tête enfouie sous son coussin, la sonnerie du réveil lui était insupportable. Pourquoi diable sonne t-il si fort !? C'est en se redressant avec les dents serrées de rage qu'elle claqua son réveil pour qu'il cesse son boucan. Prenant une très longue inspiration, la jeune fille souffla un grand coup pour bien se réveiller et bâilla ensuite. Cheveux en bataille, le visage d'un zombie, la bretelle de nuisette qui tombe, elle traîna des pieds pour se rendre dans la salle de bain. Quelques minutes plutard, elle en sort propre et passa rapidement dans sa penderie pour se vêtir. En ce joli matin de septembre, il faisait très beau et peu frais, voilà pourquoi elle opta pour des vêtements léger dans lesquels elle se sentira à l'aise pour sa première journée à Harvard. En effet, voilà une semaine que la jeune Burberry est arrivé en ville et aujourd'hui était son premier jour à Harvard. Elle appréhendait un peu cette entrée, mais elle avait promis à sa tante de ne laisser aucunement sa peur prendre le dessus. Et même si, juste là, devant l'entrée des portes de l'université, ses jambes tremblaient, elle n'allait pas se laisser faire. Soufflant un grand coup, elle entama une marche rapide, la tête baissée, le regard au sol. Cependant, elle s'arrêta soudainement en cours de route, sentant un regard persistant sur elle, elle douta un instant craignant de relever la tête, mais elle termina par lever les yeux et là.... Ce fut presque l'apocalypse. Une jeune blonde la ressemblant comme deux gouttes d'eau. La mâchoire pendante, elle laisse échapper son livre des mains et celui-ci s'écrase violemment au sol. Marie fut poussée instinctivement vers l'inconnue et sans même avoir le contrôle sur ses gestes, ses doigts agrippaient les cheveux de la double. « Impossible !... » Il est vrai que c'était possible de retrouver un double de soie quelque part, mais pas à ce point. Elle savait aussi qu'elle avait été adopté, mais elle se pensait encore fille unique. « Tu es...moi....Je suis...fin on est... Pareils... » Tant le choc était énorme, tant les mots lui échappaient. Qu'est-ce qui se passe ? Pour un premier jour dans cette université, ça commençait incroyablement surprenant. Elle était pétrifiée de voir son reflet en face, si bien, qu'elle n'avait pas encore retiré ses doigts des cheveux de la jeune inconnue, peut-être plus pour longtemps une fois que le mystère sera tombé.

Sa dernière en tant que bachelière commençait pour Feryel. Cela lui faisait bizarre. Elle se disait que c’était la fin d’un chapitre, un dernier paragraphe qui était entrain de s’écrire. Elle était seule face à son objectif, avec ses parents qui la soutenaient tout de même. Malgré le fait qu’ils vivaient à Boston, Feryel vivait sur le campus, et cette année, elle vivait même au sein d’une confrérie. Quand on connaissait bien la jeune blonde, c’était étrange cette idée. Une jeune femme forte et indépendante, Feryel n’avait jamais été du genre à se poser quelque part. Elle était un peu réticente même à l’idée de se joindre à une confrérie, mai avait pu trouver son bonheur dans une communauté qui la ressemblait, et qui partageait les même valeurs qu’elle. Jamais Feryel ne se serait joins à une maison qui ne partageait pas sa vision des choses. Il fallait qu’elle soit altruiste, dévouée, charitable, et surtout avec des valeurs humaines. La Quincy était bien la seule qui arrivait au niveau de Feryel et de ses engagements. Mais aujourd’hui n’était pas un jour pour parler de l’entrée à la Quincy de la jeune afghane. Feryel venait de se retrouver nez à nez avec une jeune femme qui était son portrait identique. Une image de miroir ne serait-ce que pour les vêtements et le style des cheveux. Son visage, sa sculpture, ses formes, pareils. Une copie parfaite. Elle restait stoïque face à cette personne, n’ayant jamais été du genre à montrer ses sentiments. Qui était cette personne qui lui touchait les cheveux? Tellement malpoli en plus. « Qui es-tu? » Finit-elle par dire, d’un ton quelque peu agacé que cette personne garde encore sa main dans ses cheveux.

who are you ?Encore sous le choc, elle n'avait pas vraiment fait attention à ses doigts qui agrippaient encore les cheveux de son reflet. Ce n'est que lorsque la demoiselle lui posa une question, qu'elle sortit de son état de choc. Une très bonne question d'ailleurs, qui était-elle ?. Elle se le demandait elle-même après avoir vu cette fille. La curiosité était à son comble. « Marie-Lou Burberry et je me croyais encore fille unique. » Répondit-elle au tic et au tac. Pour elle, nul doute qu'elles avaient une famille en commun, nul doute qu'elles avaient peut-être le même sang qui coulent dans les veines, sinon, pourquoi autant de ressemblance ?. Surtout que dernièrement, Lou a appris qu'elle avait été adopté et donc, c'était peut-être un morceau de sa famille qu'elle retrouvait ici. « Et toi ? Qui es-tu ? » Demanda-t-elle à son tour. L'anglaise relâcha par la même occasion les cheveux de la blondinette sans vouloir paraître mal polie.

Feryel se retrouvait nez à nez son portrait crachée. Une jeune femme qui la ressemblait comme deux gouttes d’eaux. La même figure, les même cheveux, les même yeux. Tout indiquait qu’elles étaient relatives, avaient un lien de sang. C’était impossible. Toute sa famille était morte lors des attaques. Feryel avait été la seule survivante. Il n’y avait pas eu de notices d’une soeur jumelle vivante dans le monde. Puis de toute façon, personne ne se souciait vraiment des orphelins afghans. Ils n’étaient qu’une peste de plus. Un frein a des plans, une charge en trop. Ils rodaient la rue à la recherche d’une famille qui ne reviendrait jamais. Feryel avait eu de la chance de pouvoir s’échapper de là, d’avoir trouver un moyen de s’en sortir. C’est pour cela que Feryel ne s’était jamais attendu à trouver quelqu’un qui pourrait être de sa famille. Les doppelgangers n’existaient pas, pas de sortes en tout cas. Il y avait trop de ressembles dans ce cas-ci, trop de choses qui montreraient que les deux filles étaient des soeurs. La jeune fille retirait finalement sa main des cheveux de Feryel après s’être présenté. Burberry? Elle aurait dû entendre parler d’elle non? Mais non rien, comme ci toutes traces de l’autre avaient été effacé pour que ce jour-ci puisse arriver. « Feryel Oswald, et moi je croyais que toute ma famille avait été tué. » C’était ce qu’on lui avait dit. Aucuns survivants dans le massacre de la famille El-Rachid, juste un petit bébé, Feryel.

who are you ?Cette rencontre lui paraissait tellement bizarre. Hier encore elle se croyait seule au monde. Déjà que ses parents adoptifs sont morts et qu'elle ignorait totalement d'où elle venait réellement que voilà qu'une jumelle faisait irruption dans sa vie. Genre la totale quoi. Marie se présenta et impatiente, elle attendait que son double face de même. L'information que lui balançait Feryel, la choquait de nouveau. Alors si techniquement elles étaient soeurs jumelles, Marie pouvait rêver de rencontrer un jour ses vrais parents. En gros, elle était devenue orpheline des deux côtés. Elle soupira tristement et observa la blondinette. « Apparemment pas tous, puisqu'il semblerait que je sois bien vivante et à part si un test d'adn prouve le contraire, je pense que nous sommes jumelles. Je ne vois pas d'autre solution à cette trop grande ressemblance. » Pour Lou c'était clair comme l'eau de roche, elles étaient soeurs. Elle qui pensait ne plus avoir personne, aucune famille, la voilà qui se retrouve avec une soeur jumelle carrément. Là toute suite, elle était un peu sur le choc pour assimiler tout ce qui se passait, mais à tête reposée, elle sera certainement heureuse de ne pas finir seule au monde. Même qu'elle avait envie d'en apprendre un peu plus, elle qui ignorait tout de sa naissance, de son existence. Peut-être que la jumelle lui en dira un peu plus. Peut-être que tout deviendrait plus clair en la fréquentant ?. « On pourrait s'asseoir quelque part ? J'aimerais beaucoup en savoir plus sur notre passé, nos parents etc... Je n'ai de toute façon plus envie d'aller en cours là. » Demanda la belle en espérant que son double accepte sa proposition.

Prise au dépourvue, Feryel ne savait pas comment réagir. Elle n’avait jamais pensé qu’un jour, elle verrait son portrait craché devant elle au plein milieu de la plus prestigieuse université du monde. Quelle était la probabilité de rencontrer Marie-Lou ici? Infiniment petite. Feryel n’était pas suspicieuse, mais sa croyance lui disait que Dieu avait une raison pour cette rencontre, et qu’il fallait qu’elle en profite pour avoir des réponses. Feryel savait qu’elle ne saurait jamais ce qui s’est vraiment passé avec ses parents ce jour-là, ni ce qui est arrivée à sa soeur. Personne ne pourrait lui donner une réponse. Les deux jeunes filles qui se trouvaient au milieu de la cours d’Harvard étaient les seules survivantes de cette atroce massacre. La jeune afghane essayait se comprendre la situation, analysant chacun de ses mots. Son portait craché ne pouvait dire que la vérité. Elles devaient être jumelles, séparées après la mort de leurs parents et ainsi n’ayant aucun souvenirs de l’autre dû à leur bas âge. C’était la seule explication possible pour Feryel. Encore sous le choc, elle ne revient qu’à la réalité alors que Marie-Lou ne lui parle d’aller en cours. La jeune blonde avait totalement oublié qu’elle devait se rendre à son cours de droit international. Quelque peu abattue, elle finit par répondre à son interlocutrice. « Bien sûre. Y a un starbucks par très loin si tu veux. Je dois juste envoyer un message à quelqu’un. » Feryel sortit son téléphone portable pour rapidement envoyer un message à une amie de son cours pour lui annoncer qu’elle avait eu une empêchement de dernière minute et qu’elle ne pourrait donc pas venir.