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LEMY - quiet storm

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quiet storm
feat. Romy Oswald

T'étais le jour et la nuit, la contradiction même. T'avais envie de lui dire que tu tenais à elle, et d'ailleurs, tu venais d'le faire. Seulement, t'avais aussi ce côté beaucoup plus sombre qui te détestait pour ressentir tout ça. Tu te trouvais con de la chérir à ce point, alors que finalement, ce n'était pas grand chose. Tu te surprenais à autant de faiblesses pour une fille, pour quelqu'un autre que ta propre famille. En fait, tu ne comprenais rien et ça ne faisait que t'angoisser. Tu pensais encore et toujours, tu pensais à Romy et le fait que tu voudrais l'avoir auprès de toi pour toujours. Tu pensais à vos folies, à vos baisers, à vos parties de jeux au lit. En fait c'était pleins de souvenirs, pleins de moments agréables à tous les moments de la journée. Tout était plus simple et plus jolie lorsque t'étais avec Romy. Romy jolie, Romy folie. C'était une personne qui pouvait te comprendre sans te juger, qu'importe tes actions, c'était toujours minimisé ou bien même accepté. Alors ouais, tu comprenais sans vraiment savoir pourquoi, elle avait un truc, vous aviez un truc. Et tu l'avais réalisé il y a peu de temps, et pour cette raison, tu te détestais. Tu t'étais laissé avoir si facilement pour des moments partagés en sa compagnie. Est-ce que tu le regrettais ? Non, pas vraiment. Non, pas du tout. T'avais renvoyé l'ascenseur, c'était à elle de parler. Tu l'écoutais, tu l'observais. Tu te disais qu'elle avait un charme que les autres n'avaient pas, tu te disais qu'elle avait un regard avec une lueur que tu croisais en te regardant dans le miroir. Elle était différente, et tu l'adorais pour cela. Pour tout ce qu'elle représentait à elle toute seule, pour tout ce qu'elle t'apportait en étant à tes côtés, pour tout ce que vous pouviez être en étant chacun à vos côtés. Perdre ses repères, les tiens, les siens, les votre. C'était devenu des points de repères en commun, c'était déroutant. C'était plus tout seul, en solitaire. Juste deux âmes égarées qui viennent danser ensemble, s'unir, ne former plus qu'un. Elle était plus proche de toi, plus proche qu'avant, plus proche qu'à la fin de ce bal. Les vérités ne font plus mal. Tu voulais également retrouver ce que vous aviez avant, ce que vous vouliez avoir maintenant. La même longueur d'ondes, les mêmes envies, les mêmes attentes. Choisir la vie. Parce qu'être ensemble, c'était vivre à son état le plus simple et le plus pur. Tu sentais sa main venir contre la tienne, alors que l'autre était touché accroché à ta  cigarette, l'amenant de tant à autre vers tes lèvres. Tu créais un nuage de fumée autour de vous, une nouvelle bulle, dans cet endroit. C'était quelque chose d'unique et d'éphémère. Tu terminais à nouveau ta cigarette, te cramant les poumons un peu plus. D'ailleurs, à cet instant, c'était eux qui te faisait le plus mal. Ces salauds, ils venaient te trahir. Tu jetais ton mégot sur le sol, encore une fois. Puis d'un sourire malicieux, tu te reculais pour finalement te pencher en avant et attraper Romy par la taille. Hop, ni une ni deux, tu la portais pour venir la mettre sur ton dos comme un sac à patate. Le jeu était terminé, les vérités avaient été dites. Alors pourquoi continuer ? Tu la tenais bien, vacillant de droite à gauche car elle se remuait. "Je pense que c'est possible" que tu finissais par lâcher.

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ROMY & LEWIS

Après la pluie, vient le beau temps. Et avant cela, le temps de regrets, de l'amertume. Le moment où il faut ramasser les branches cassées, tout reconstruire afin de repartir sur de meilleures bases. Avec Lewis, on a décidé d'être franc l'un envers l'autre, d'arrêter de se cacher les vérités pour mieux avancer. Ce n'étaient pas de grandes déclarations dignes des films les plus romantiques, loin de là. Ce n'étaient que des mots sur des émotions. On y est pas allés par quatre chemins, on a admis nos fautes, on s'est dit qu'on tenait l'un à l'autre et qu'on souhaitait retrouver ce qu'on avait avant. Pas grand chose et pourtant tellement à nos yeux. Cela signifie beaucoup, cela signifie qu'on arrête de faire les gamins, qu'on prend nos responsabilités l'espace d'une minute. Plus de tracas, plus de dramas, c'est pour les couples tout ça. Parce que nous ne sommes pas en couple n'est-ce pas ? On s'aime bien, on s'amuse bien mais ça en reste là. Pas de complications, n'est-ce pas ce dont tout le monde rêve ? Au fond de moi, je sais que c'est stupide de s'imaginer que ça sera toujours simple entre nous car ça ne l'a jamais vraiment été. Ce n'est pas comme si je ne pensais pas à lui le soir avant de dormir. Pas comme si mes poings ne se serraient pas lorsque je le voyais parler à une autre fille. Ce n'est pas comme si j'arrivais pas à imaginer mon quotidien à Boston sans lui. C'est énervant, agaçant, ça me rend faible et malgré notre petit jeu de la vérité, je me mens toujours à moi-même. Je continue d'imaginer qu'une fois cette conversation terminée, tout reviendra à la normale. On a pas le choix de toute façon. Clairement, on est malheureux l'un sans l'autre et pourtant on est pas prêt à être l'un avec l'autre. De quoi devenir fou. J'attends avec appréhension sa réponse à ma proposition. J'ai pas envie qu'il me dise que c'est trop tard, que c'est foutu. Je veux pas qu'il me tourne le dos comme je l'ai fait pendant le bal, qu'on reprenne chacun notre chemin de notre côté. Mes doigts jouent avec les siens, ils essayent de le retenir, ils s'agrippent, effrayés qu'il ne disparaisse dans un nuage de fumée. je mets ma rancoeur de côté car cette fois c'est moi qui lui cours après, c'est moi qui me mets à nu pour lui. Il faut bien une première fois pour tout. Mon coeur manque un battement lorsqu'il s'écarte de moi en silence, mais un large sourire fait sous apparition sur mon visage alors qu'il vient m'attraper par la taille pour me balancer sur son dos. Je peux pas retenir un petit cri de surprise, suivi d'un rire à la fois nerveux et heureux. « Lewis, qu'est-ce que tu fiche ? » je m'exclame en gigotant dans tous les sens pour qu'il me repose au sol. Le bal est loin derrière nos maintenant, oublié, mis de côté. Je le sens qui vacille sous mon poids et sous mes gestes, mais j'arrête pas de remuer pour autant. Je sais que je vais finir par nous faire tomber, mais je sais aussi qu'on est solide, qu'on s'en remettra. Nos rires finissent donc par accompagner notre chute. Couchée dans la poussière, je reste sur le dos, les bras en étoile, à rire et à la fois observer le ciel. Je me rends compte que l'univers est vaste et qu'on est tellement insignifiants. On est que deux abrutis dans un parc, deux abrutis parmi tant d'autres. « Je voudrais que ce moment finisse jamais. » je finis par dire avec une pointe de mélancolie dans la fois. Lewis et moi, couché sur le sol, ne se préoccupant de rien d'autre que de nous mêmes. Presque innocents. C'est le genre d'instant qu'il faut saisir et ne jamais laisser filer.

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feat. Romy Oswald

Peut-être que t’étais quelqu’un de perdu Lewis, mais à cet instant, t’étais le genre de personne qui savais exactement où il était, mais aussi pourquoi il s’y trouvait. Tes doigts touchaient ceux de Romy, ce contact te faisait presque sourire. T’étais le premier surpris, tu ne t’y attendais pas, tu n’pensais pas que ça te ferait cet effet. Mais tout était là, juste devant toi. C’était ta folie et tes envies, c’était Romy et son rire. C’était ta façon à toi d’exister et aussi de t’échapper du quotidien, c’était Romy et ses plaisirs. En fait, plus la conversation avançait, plus tu te disais que t’avais besoin d’elle. De vous. Alors ça pouvait sembler stupide à cet instant de dire une chose pareille, mais au fond de toi, tu savais que c’était la simple vérité. Peut-être que c’est le genre de choses qu’on ne veut pas entendre, on préfère se mentir, refouler ses sentiments. Mais pendant quelques secondes, tu le sentais au plus profond de toi. Elle était là, devant toi, à te demander de revenir comme avant, et t’étais putain d’heureux. Peut-être que c’était une illusion, que ça ne pourrait  jamais arriver, mais cette phrase ne pouvait que signifier que ce n’était pas la fin. Romy serait encore à toi ce que le jour est à la nuit, ce que le yin est au yang, ce que le bacon est aux américains. L’un ne va pas sans l’autre, ou alors si cela devait arriver, on perdrait l’équilibre. La lumière ne serait qu’une brûlure vive à nos coeurs, l’obscurité serait là pour le ternir à jamais. Tu finissais par l’attraper, tu la mettais sur ton dos, tu ne voulais pas lâcher ses jambes. Tu rigolais, tu l’entendais te demander pourquoi, tu la sentais gigoter dans tous les sens. Tes jambes commençaient à flancher, mais toi Lewis, t’étais plus fort que quelques vagues. Alors tu tenais toujours debout, la tête haute, jusqu’au moment fatidique. Vous vacillez, ni une ni deux, vous vous retrouviez au sol. L’un à côté de l’autre, bien que la chute n’avait pas été sans mal, tu rigolais. Tu te sentais bien, serein, et ton coeur retrouvait toute son énergie. Tu regardais le ciel étoilé, c’était un peu cliché, mais tu reprenais ton souffle. Tu te cramais tant les poumons que tu n’avais plus aucune endurance pulmonaire. T’entendais la voix de Romy s’élever à travers le silence de la ville. Tu souriais comme un con, parce que c’était peut-être pas ce à quoi tu pensais, mais tu ne pouvais que partager son opinion. Tu tournais la tête vers elle, l’observant à demi éclairé par les restants de lune mais aussi par les réverbères de la rue. C’était votre endroit, votre cabane, votre moment, c’était vous, ensemble. Elle était belle Romy, là, tout de suite. Elle l’était toujours, même après une nuit de désir. Mais à cet instant, elle avait cet éclat. T’avais les émotions dans une balançoire, ou encore dans un avion Paris ; New-York qui irait à toute vitesse. Tu te laissais aller de l’amour à la haine, envers elle, envers toi-même. Tu laissais difficilement la vérité entrer dans ta tête, mais ce soir, tu baissais les armes. Tu te laissais aller à tout, à rien, à vous. Tu finissais par te redresser sur le côté, toujours en observant Romy. Finalement, assez furtivement, tu t’approchais d’elle, de son visage, plus particulièrement de ses lèvres. Et yeux dans les yeux, les visage un peu penché l’un de l’autre, tu venais déposer tes lignes rosées sur les siennes. Toi aussi, Lewis, tu voudrais que ce moment ne finisse jamais.

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Couchée sur le dos, j'ignore mes cheveux et mes vêtements qui traînent dans la poussières. J'ignore la nuit noire, ou la lumière des lampadaires. Seules les étoiles ont toute mon attention, puis le corps de Lewis que je sais à côté de moi. J'ai pas besoin de le voir pour le savoir. Je sais qu'il est couché lui aussi à côté de moi, que nos regards sont tous deux tournés vers la même chose : ces planètes qui brillent dans l'obscurité. Seul nos souffles viennent briser le silence de la nuit. Je peux pas m'empêcher de sourire, j'ai presque envie de rire. Envie de dire à quel point je suis heureuse à cet instant. J'ai déjà oublié la tristesse qui m'accablait quelques heures plus tôt et ce grâce à quoi ? Grâce à qui ? Lewis. Grâce à Lewis et moi. Il y a des choses que l'on ne peut pas nier, comme des évidences. Je l'ai dans la peau Lewis et ce depuis la première fois que je l'ai vu. Toujours dans mes pensées, j'arrive pas à l'ignorer. Maître de mes émotions, il me donne le sourire pour me le reprendre, il m'éloigne pour mieux me faire revenir. Je me rends compte que je fais ma vie en fonction de lui et de ses envies, comme si je n'avais pas la moindre indépendance, pas le moindre choix. Il y a un an j'avais trouvé la force de m'en aller sans un regard en arrière. Aujourd'hui, quelques jours sans lui me donnent le sentiment d'avoir cessé de respirer, cessé d'aimer, cessé de rire. Je sais bien qu'à présent je ne pourrais plus retrouver ce courage que j'avais trouvé lors de mon dernier départ. Je me retrouve pieds et poings liés, et regardez moi, je garde le sourire. Je reste au sol, heureuse de ne pas pouvoir ni vouloir me relever. Je suis sincère lorsque je dis que j'aimerais que cet instant ne finisse jamais. Je ne souhaite pas qu'on se relève, puis qu'on rentre chacun de notre côté. Qu'on retourne chez nous, même réconciliés. Sa présence m'avait tellement manquée que je pourrais rester couchée ici toute la nuit et nous faire réveiller par les gardes du parc. Je ne tourne pas tout de suite la tête quand je l'entends se redresser à côté de moi. Je reste quelques secondes à regarder les étoiles, comme hypnotisée, fascinée. Mon sourire reste figé sur mon visage, comme si le temps avait arrêté de s'écouler. J'ai presque l'impression que même les battements de mon coeur restent en suspens. Le souffle de Lewis vient me caresser le cou et finit par me réveiller, me ramener doucement à la réalité. Je penche ma tête vers lui alors que son visage se rapproche du mien, juste le temps pour mon regard de se perdre dans le sien. Dans ses putains d'yeux bleus. Je pourrais me noyer dans le turquoise de ses iris. J'y plongerais volontiers, même si j'ai pas pieds, et sans bouée. Ses lèvres finissent par effleurer les miennes pour les rencontrer enfin. Un simple baiser, le premier depuis le bal. La violence aura fait place à la tendresse. Je passe mes mains dans sa nuque, ne souhaitant pas qu'il s'éloigne à nouveau. Je m'accroche à lui mais j'essaye aussi de contrôler mes mouvements, comme si j'avais peur que le moindre geste brusque puisse le pousser à s’envoler. C'est limite si je n'ose plus bouger de peu de tout briser. Je me permets tout de même à l'embrasser à mon tour, prolongeant notre baiser, refusant que cela prenne fin. A cet instant, tout est redevenu simple, sans la moindre complication, le moindre doute. On écoute nos envies et la mienne c'est rester auprès de lui.

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T'es pas le genre de mec qui sait être attentionné avec les filles, t'es plutôt le contraire. T'es le genre de personne qui n'a jamais eu de relation sérieuse et amoureuse, c'était pas fait pour toi, t'étais plus à connaître les plaisirs d'une nuit. Rapidement, t'avais enlevé l'idée de l'amour de ta tête. Tu savais pas trop pourquoi, c'était plus simple, puis d'ailleurs si ça n'avait pas marché pour tes parents, alors pourquoi ça existerait pour toi ? Croire en l'amour c'est pas héréditaire, heureusement pour toi, parce que sinon t'aurais été un malade, le patient de l'exception, celui qu'on veut soigner. Après tout, tu te disais également que ta soeur croyait à toutes ces choses pour vous deux. Seulement t'étais là à scruter les étoiles, tu t'étais perdu de tes yeux bleus azur dans l'immensité de la nuit. Tu regardais briller les étoiles, puis ça t'arrivais presque de te demander si cela représentait toutes les personnes qui étaient parties au ciel. Tu fermais un peu les yeux, tu pourrais presque penser que t'es amoureux. C'était étrange comme sentiment pour toi, t'étais pas habitué à vivre quelque chose d'aussi simple et intense. En venant ici, tu n'aurais pas imaginé une seconde croiser Romy, te rabibocher, te retrouver au sol à ses côtés. Tu te sentais bien, tu te sentais mieux, tu te sentais plus léger, tu te sentais presque amoureux. Alors c'était pas vraiment une prise de conscience de ta part, bien évidemment. T'étais plutôt à te dire que finalement, tu te sentais bien avec quelqu'un, et tu voulais la remercier. Tu voulais également dire à Romy qu'elle t'avait manqué, que son corps et ses caresses devenaient une habitude agréable que tu ne voudrais changer pour rien au monde. C'était un quotidien que t'acceptais, et ça, c'était quelque chose d'exceptionnelle. Mais tu ne pouvais pas traduire tous tes sentiments en toutes ces pensées, toi t'étais là, redressé, prêt à l'embrasser. Lèvres contre lèvres, tu fermais les yeux, tu effleurais avec douceur ses lignes rosées, tu la découvrais à nouveau, sous les étoiles, le coeur léger. Tu sens ses mains se nicher sur ton corps, s'accrochant à ta peau et laissant sa marque, comme un tatouage. Romy était un joli dessin à l'encre blanche. C'était le son de sa voix, la délicatesse de ses caresses, le mouvement de ses lèvres, la douceur de son rire, l'expression quand elle ressent du plaisir. Elle venait te marquer à vie par sa manière de vivre, toi, Lewis Holloway, tu te faisais tatouer et t'étais heureux. A cet instant, enlacés, le baiser intensifié, ta main droite qui remontait de son nombril à ses jolis seins. Tu souriais à travers votre baiser, tu l'embrassais pour lui donner tout ce que tu pouvais ressentir avec elle, grâce à elle. Romy, cette fille, c'était quelque chose. Dans un total oubli, vos lèvres dansaient, les langues s'enlaçaient, vos peaux se ressourçaient. Tu venais te reculer doucement, t'ouvrais légèrement les yeux, t'amenais ta bouche contre sa mâchoire pour y déposer quelques tendresses. Un, deux, trois, quatre petits bisous. Tu soufflais, tu souriais. "Tu m'as manqué" que tu laissais échapper. Romy, t'avais manqué à Lewis. Le goût de ta peau, la tension sexuelle, la simplicité, la folie. Vous deux, ensemble, Lewis et Romy, Romy et Lewis, vous, nous, toi et moi. C'était tout ça, un mélange de choses dont on ne peut énoncer la grandeur.

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Ses lèvres contre les miennes, je me surprends encore à ressentir ce fourmillement dans mon ventre, celui qu'on ressent lors de notre premier baiser, lorsqu'on a notre premier amant. Celui qui donne l'impression qu'on est en train de revivre, de se réveiller d'un long cauchemar. Comme si on avait jamais été vraiment conscient tout au long de sa vie. C'est le genre de sentiment qui nous donne un nouveau souffle, un nouvel espoir que tout finira par s'arranger. En croisant Lewis dans ce parc, j'étais complètement perdue, j'étais triste et pleine de regrets. J'étais à la fois contente de le revoir car il m'avait manqué, mais j'avais aussi peur de l'issue de cette rencontre. J'avais peur d'engager la moindre conversation vu la façon dont c'était terminée la dernière. On avait réussi à tout foutre en l'air alors qu'est-ce qui m'assurait qu'on pourrait réparer nos tors ? Après tout, ni lui ni moi ne sommes des prix nobel en maturité ou en humilité. Blessés et têtus, je n'avais pas la moindre idée de ce qui allait advenir, et même si j'avais un infime espoir que tout redevienne comme avant, je ne m'attendais pas à ce que le calme survienne aussi naturellement après la tempête. Je ne m'attendais pas à ce qu'on finisse tous les deux couchés dans la poussière, riant aux éclats, riant aux étoiles. Je ne m'attendais pas non plus à ce que ses lèvres retrouvent leur chemin jusqu'aux miennes aussi aisément, que mon corps et mes gestes trahissent à ce point ce manque que j'avais eu de lui pendant ces quelques jours. Ses mains qui parcourent mon corps ont ce don d'accélérer ma respiration, de stimuler chaque parcelle de mon corps dans un frisson d'agitation. Je le sens sourire contre moi, un sourire contagieux, un sourire sincère annonciateur d'une nouvelle ère. Les yeux clos, je savoure chacun des baisers qu'il dépose sur ma mâchoire. Je ne me rends presque pas compte que mes doigts s'agrippent davantage dans ses cheveux ou que mes jambes viennent s'emmêler autour des siennes. Comme si chacun de mes gestes ne venaient plus de moi, comme s'ils n'étaient que spontanéité, une évidence physique. « Toi aussi tu m'as manqué. » je lui réponds dans un soupire. Oui, Lewis m'avait manqué comme personne ne m'avait manqué auparavant. Je m'en voudrais presque de penser une telle chose, d'être autant dépendante de lui, de le faire passer avant toutes ces autres personnes qui me sont chères. Lewis n'est pas une de mes soeurs, il n'est pas l'un de mes meilleurs amis. Lewis n'est pas non plus mon petit ami ? Qu'est-il au juste à mes yeux ? Une évidence, une âme soeur.. Celui en qui je me reconnais, celui avec qui je suis moi. Coupable de lui donner autant d'importance, coupable d'avoir tant besoin de lui. Mon visage part à son tour à la recherche du sien, mon nez et ma joue cherchant le contact avec les siens. J'ouvre légèrement les yeux, je distingue ses traits grâce à la faible lumière des lampadaires. Il est beau, même dans le noir, même aveugle je saurais qu'il est beau. Il me suffit de prendre son visage entre mes mains, de le caresser de mes doigts pour savoir que c'est bien lui, qu'il ma plaît toujours autant voire même plus qu'avant. Je viens effleurer ses lèvres des miennes, une fois, deux fois, trois fois, sans jamais l'embrasser. Je vais même jusqu'à reculer s'il tente de m'approcher. Je joue de cette tension qu'il y a entre de nous, de cette proximité, et pourtant : quelques centimètres nous séparent et me semblent pourtant être des kilomètres tant je réclame son contact. « Tout ça m'avait manqué. » je laisse échapper dans un petit rire légèrement nerveux et amusé. Notre complicité, nos petits jeux, nous. Tout ça.

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Tu laissais ton corps prendre possession du sien, tu laissais tes baisers parcourir sa peau, tu voulais t'enivrer d'elle comme tu n'avais jamais osé le faire. C'était étrange de voir à quel point tout cela devenait naturel pour toi, comme tu t'habituais à donner et recevoir de sa tendresse. Depuis le retour de Romy, il était étrange d'observer comme tout avait changé. Votre relation était que plus intense, plus complète et pourtant, elle en était pas plus routinière. Vous commencez à avoir des habitudes, certes, pourtant la spontanéité et la folie habitaient toujours vos corps, vos coeurs. Tu ne pensais pas arriver à un tel point avec elle, avec Romy, ni même avec n'importe quelle autre femme. En fait, tu ne pensais pas que ce genre de choses pouvaient t'arriver à toi, Lewis Holloway. Alors oui, d'un côté tu n'y croyais pas, mais ce soir sous le regard bienveillant d'une nuit douce, tu savais qu'il y avait quelque chose de spéciale. C'était unique et cela comptait bien plus que tu ne le pensais. Ce soir, tu le savais parce que Romy t'avais manqué. Tu lui murmurais ses mots pendant que ses mains et ses jambes s'accrochaient à toi, elle était un paresseux et tu étais sa branche. Tu te laissais aller, oubliant peut-être tes réticences, oubliant tes convictions, oubliant la peur, oubliant les extérieurs. Et elle te répondait en retour, tu ne pouvais t'empêcher d'esquisser un sourire. Ça te faisait plaisir, t'avais chaud au coeur, t'avais cette batterie au fond de ton ventre. T'étais en plein réveil, ou alors justement, est-ce que tout cela était un rêve ? Tu humais l'odeur de son parfum lorsque ses mains venaient encadrer ton visage. Un baiser, deux baisers, trois baisers. Tu te laissais faire, cherchant plus amplement ses lèvres bien que la belle ne te laissait pas faire. Tu fronçais les sourcils, fonçant une fois de plus vers ses deux lignes rosées que tu appréciais tant embrasser. Yeux dans les yeux, moment d'intimité puissant, plus rien ne pouvait t'atteindre face à ce moment. Non, rien n'y personne ne pourrait venir te gâcher ce que vous partagiez tous les deux, cette nuit sous ses étoiles, les bienveillantes, les lumineuses. Vous étiez deux, deux solitaires solidaires, contre tous et ensemble. Elle laissait échapper un rire, doux carillon qui te donnait l'envie de rire également. T'échappais un gloussement tout en étirant tes lèvres. Elle était belle Romy, là sous ton poids, son corps emmêlé contre le tiens. Tu la détaillais, tu prenais l'instant de l'observais,  tu voulais mémoriser chacun de ses traits. Il était certain que tu ne voulais oublier aucun grain de beauté, aucune courbure de sa mâchoire, aucun grain de sa peau. Tu voulais la connaître et ne jamais l'oublier, parce qu'elle était unique pour toi. On a tous une étoile qu'on préfère par dessus toutes dans le ciel, et peut-être que Romy ça pouvait être cette étoile. La tienne, celle que tu voudrais voir briller pour toi durant le reste de ta vie. T'avais pas envie de courir après ta solitude, t'avais pas envie d'te barrer en courant parce que tu l'avais embrassé un soir de lune, ouais. Alors fallait peut-être en profiter, parce que la peur et la sauvagerie avaient décidé de se laisser aller elles aussi. Peut-être que demain tu redeviendras un animal à dompter, peut-être que demain il serait difficile de te laisser sur un tapis sans que tu ne veuilles bouger. Seulement, demain c'est loin, et ce soir, il te fallait profiter. Un blanc planait sur les mots de Romy, tu l'observais toujours autant, la dévorant des yeux. "T'es belle Romy. T'es belle même lorsque tu m'envoies chier à moitié débraillée" que tu finissais par dire, faisant référence à votre dispute du bal, souriant. T'étais pas névrosé par l'enfermement qui se passait pour toi depuis ton arrivé à Harvard, non, parce que Romy était là. Et dans un sens, Romy c'était aussi la liberté. T'embrassais à nouveau ses lèvres, légèrement, avant de te décaler sur le côté, la tenant toujours entre tes bras. Ouais, t'avais juste envie de te poser là, contre elle, tous les deux, sous la lumière des lampadaires.

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Lewis et moi venons tout juste de nous retrouver, de nous réconcilier après une courte période de froid qui m'aura paru être proche de l'ère glaciaire. On s'en est remis, on est heureux et pourtant. Pourtant, j'ai presque du mal à nous reconnaître, presque du mal à admettre qu'il s'agissent bien de nous deux. Lui et moi. Je reconnais nos visages, nos corps, mais quelque chose semble tout de même avoir changé. Est-ce la lueur dans nos regards ? Les caresses que nous échangeons ? Les paroles qui dépassent la limite de nos lèvres ? Sûrement un peu de tout. En même temps, je m'en serais un peu doutée. Comment revenir en arrière après tout ce qui a été dit ? Après s'être poignardés puis avoir cicatrisé a travers quelques baisers. On a certainement pas envie de se l'admettre, pas envie d'en parler de peur de gâcher cet instant, mais on ne peut pas nier la vérité. Lewis et Romy a évolué. En bien ou en mal, je ne saurais pas vraiment le dire, en tout cas pour l'instant c'est doux, c'est agréable, c'est rassurant. C'est tendre et c'est probablement ça qui est nouveau. Dans son étreinte je pourrais presque me dire que je pourrais me contenter de ça, de lui uniquement pour l'éternité. Je pourrais presque lui demander de ne plus jamais me laisser, de me garder dans ses bras et qu'il ne s'agissent plus jamais d'autre chose que de lui et moi. Pas d'autres mecs, pas d'autres filles. Finies les conneries. Sauf que cette idée en elle même en est une, de connerie. Lewis et moi on est pas comme ça. On est comme des loups solitaires, on a pas d'attaches. On est pas prêts pour ces choses, on est pas prêts à s'enchaîner, s'enraciner. C'est justement pour ça que ça marche entre lui et moi. Pas de complication, pas d'obligation et on aura toujours une place au chaud dans le lit l'un de l'autre. Pour l'instant c'est ce qui nous convient et on est bien. « C'est que tu pourrais presque me faire rougir. » je réponds à son compliment en haussant un sourcil. Je la joue ironique mais on est pas loin de la vérité. J'essaye juste de me donner contenance, de ne pas céder face aux palpitations de mon coeur, face à la vague de chaleur qui s'étend de mes joues à ma poitrine. Après un dernier baiser, il nous fait pivoter et je me blottir contre lui dans un soupire, posant ma tête entre son épaule et son cou. Je suis tellement bien là, enveloppée dans ses bras et son parfum. Je pourrais presque m'endormir, si je n'avais pas au contraire envie de rester éveillée pour ne pas manquer une seconde en sa présence. Je pourrais passer la nuit les yeux grands ouverts s'il le fallait. Ma main vient chercher la sienne pour la porter jusqu'à mon visage, faisant frôler ses doigts mes joues et mes lèvres et déposant par moment quelques baisers dessus. « On va plutôt bien ensemble alors si moi je suis si belle, parce que toi tu es parfait. » je finis par dire doucement. Cette fois je ne joue même pas dans l'ironie. Je suis sincère. Quand je vois Lewis, j'ai l'impression de me voir, ou en tout cas de voir une version largement améliorée de moi-même. Très franchement, je ne voudrais pas qu'il change. Même sa manière qu'il a de s'occuper de sa famille finit par m'attendrir. J'ai beau trouver ça agaçant, c'est aussi tout à son honneur. C'est une preuve qu'il est bien meilleur que moi en tous points.

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quiet storm
feat. Romy Oswald

Qui aurait pu penser il y a une deux heures que Romy et Lewis seraient dans cette position à l'heure actuelle ? Qui aurait pu penser une seconde que Romy et Lewis se disent un jour des vérités ? Qui aurait pu penser un jour que Romy et Lewis étaient voués à se trouver dans une telle situation ? Parce que Romy et Lewis, c'était pas vraiment ça. C'était plutôt un jeu, du je t'aime moi non plus, des petits coups sur l'épaule à l'extérieur et la tendresse uniquement sous les draps ? Personne, pas même toi Lewis, en fait, surtout pas toi. T'aurais jamais pensé il y a un an que Romy finirait dans tes bras après une réconciliation, d'ailleurs t'aurais jamais pensé que vous réussirez à vous disputer un jour. Mais c'était arrivé, lors du bal, et t'avais eu mal. T'avais eu mal et envie de tout frapper, d'ailleurs si tu n'avais pas croisé Braxton, tu aurais sûrement frappé dans quelqu'un histoire de te défouler. Cette fille te mettait sur les nerfs, Romy, elle était sujet à beaucoup d'émotions chez toi. Et en fait, fallait bien l'dire que les sentiments et toutes ces conneries, tu ne t'y connaissais pas trop. Le problème c'était plutôt que c'était pas comme avec les autres, pas comme avec ta jumelle, pas comme avec tes meilleurs amis. Tout était différence quand t'étais à ses côtés, contre ses lèvres, les rires partagés. Tout avait un goût et une saveur à l'opposé de ce que tu connaissais. Il serait de mentir que tu n'avais jamais été effrayé par cette nouvelle vision, par les nouvelles saveurs. Romy c'était un nouveau monde à elle toute seule, c'était une autre planète où t'aimais te réfugier le temps d'une soirée, le temps d'un baiser. Romy était devenue avec le temps un être à part entière dans ta vie, non pas seulement qu'une amie ou un plan cul. Elle avait réussie à prendre de la place, tu ne savais pas comment, d'ailleurs, personne ne pouvait savoir. Si dans un univers parallèle tu pouvais penser que le destin c'était une histoire vraie, que les âmes-soeurs existaient, alors tu dirais sûrement que tout était là, à tes côtés. Ouais, dans un sens Romy c'était le destin et l'âme-soeur dont tu ne croirais jamais l'existence. Mais si dans une autre dimension, si dans un autre monde, si tu étais un peu moins névrosé, alors oui, toi Lewis Holloway, tu dirais que Romy c'était une évidence. Et peut-être qu'une infime petite partie de toi peut le penser. Seulement vous étiez là tous les deux, et toi, tu serais jamais un rêveur qui pense à toutes ces conneries. Pour le moment, même si ce n'était pas ta tasse de thé toutes ces bêtises, tu réussissais à apprécier le moment et à desceller son importance, comprendre que c'était spécial et unique. Vous étiez unique, et ça, tu le savais maintenant. "Presque te faire rougir" que tu murmurais. Ouais, peut-être qu'un jour ça arriverait totalement. Tu te laissais aller contre le sol un peu dur, serrant Romy dans tes bras, te calant sur sa respiration. Tu humais les odeurs, caressant de ta main les cheveux de la belle brune contre toi. Finalement elle venait y saisir ta main pour t'imprégner de ses traits, tu souriais. Elle avait la peau douce. Tu fermais un peu les yeux, t'étais fatigué. C'était épuisant toutes ces vérités, toutes ces phrases qui ont tout changé. Ouais, c'était épuisant de se laisser aller, mais putain, qu'est-ce que tu te sentais bien. Puis sa voix venait résonner dans tes oreilles, tu riais légèrement. "Forcément qu'on est parfait, nous on a quelque chose d'unique ensemble" que tu répondais tout doucement. Tu venais embrasser le sommet de son front, comme une protection, comme pour sceller cet aveu. Ouais, t'avais pas peur de ce "nous" ce soir.

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ROMY & LEWIS

En mes vingt-et-une années d'existence, j'ai croisé la route d'un bon nombre des personnes. Des filles, des garçons. Des gens bien, des crapules. Des vieux, des jeunes. Des personnes qui venaient d'un peu partout et à la fois de nulle part. J'ai été témoin de la diversité de ce monde, j'ai eu droit à toutes sortes de discours, des rencontres banales et atypiques, des personnes que j'ai appréciées, d'autres que j'ai détestées. Des amis, des amants, des ennemis. Je crois qu'à niveau là j'ai eu une vie plutôt comblée. Je dis pas que c'est terminé pour moi, j'ai pas encore tout vu, mais j'ai sûrement vu plus que tous ces abrutis d'étudiants d'Harvard réunis. C'est peut-être un peu triste de le dire, mais en revenant sur Boston, je ne pensais que plus rien ne pourrait encore me surprendre. Je pensais que j'allais retourner à un quotidien monotone, des personnes sans intérêt, que je connaissais déjà par coeur, suivre des cours qui ne m'intéressent pas tant au final mais pour lesquels je suis douée. Je pensais que j'allais à nouveau de retrouver comme prisonnière et très franchement ça me faisait mal car je savais qu'il était aussi temps pour moi de rentrer, que je ne pouvais plus continuer comme ça, à vagabonder aux quatre coins de la planète. Qu'à un moment où un autre je finirais pas ne plus avoir de fric et finir clocharde dans un coin d'Amérique du Sud. J'étais donc dans un état d'esprit pas génial. Puis Lewis est arrivé. Il a refait surface dans ma vie comme tous les sentiments que j'avais commencé à approuvé pour lui quand je suis partie, et que j'avais enfoui bien profond. Il m'a prouvé que j'étais pas destinée à être une fille sage ou monotone. Il m'a rappelé pourquoi j'aimais tant passer du temps avec lui. Puis je me suis aussi rendue compte que j'étais loin d'avoir tout vu ou tout vécu. Il était cette surprise qu'on attend pas, qui fait un peu peur mais incroyable de bien. Cette personne qui éveille tous vos sens, qui vous ferait faire trois fois le tour du monde pour elle s'il le fallait. Cette personne qui va vous faire du mal pour si peu, mais une douleur finalement acceptable comparé aux instants de bonheur passés ensemble. Couchée dans ses bras, j'en oublie déjà notre dispute au bal, toutes ses paroles assassines, tous ces malheurs. J'oublie tout cas plus rien ne compte sauf l'instant présent. Plus rien sauf sa voix, sa main dans mes cheveux, ses lèvres sur mon front. Je ferme les yeux à ce contact et je ne trouve plus la force de les rouvrir. Je suis tellement bien. En paix, heureuse. Mêmes les cailloux qui marquent mes cuisses ne peuvent gâcher ce moment de sérénité. Il pourrait pleuvoir que je voudrais pas bouger. Parce que Lewis et moi, on a quelque chose d'unique et que même une tempête ne pourrait pas changer ça. Je souris, je sens que je vais m'endormir. Je me perds dans mes souvenirs, je repense à notre rencontre, nos retrouvailles, la fois où il m'a invitée au bal. Je repense à ses sourires quand il me voit. A la joie que je ressens quand je le vois. « Je t'aime trop Lewis. » je dis dans un soupire, d'une voix à peine inaudible. D'ailleurs je me rends pas compte que je l'ai dit à voix haute. Je me rends plus vraiment compte de rien, je confonds rêve et réalité. D'ailleurs, quelques secondes plus tard, je finis par vraiment m'endormir, sans le moindre souvenir de mes dernières paroles.

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