COME AND GET ME ✩ NICHOLINE

Ce bar, j'étais pas certain d'y retourner un de ces quatre. J'veux dire, l'alcool pouvait passer mais l'ambiance générale était bien plus coincée que j'aurais pu le croire. Tous avec un balai dans le cul, c'était pas drôle. Mais heureusement, Méline a débarqué sur avec son corps que je connaissais plutôt bien, malgré les années qui sont passées, et autant dire, je savais que la soirée allait mieux se passer que si ça avait été une cruche présente au bar. Alors je suivais la jeune femme jusqu'au spot où se trouvait la peinture et elle avait retiré bien vite son haut. J'en profitais pour étaler de la peinture sur sa peau et très rapidement, je glissais entre ses deux seins, finissant sur son ventre. Forcément que là, moi je retirais ma chemise, demandant la même chose quoi. Ca avait quand même l'air agréable comme sensation et puis, j'arrêtais pas d'avoir l'image de nos deux corps collés l'un à l'autre, mélangeant la peinture présente sur nos peaux. Elle chopait de la substance sur ses doigts pour l'appliquer sur ma peau, sur mon torse. Et damn, la tension était palpable. C'était fou à quel point j'avais envie de lui sauter dessus en fait. Déglutissant, je la laissais faire en sentant l'excitation monter petit à petit.

Et je pouvais déjà sentir la tension entre nous. Le simple fait de se toucher de la sorte faisait monter l'envie. Je souriais de Malice continuant à laisser traîner mes doigts le long de son torse descendant jusqu'à la lisière de son jean avant de me coller à lui. Ouais, c'était un lieu public et puis ? Y avait rien de mal là. Du moins pas encore. Je crois que t'as envie de moi que je murmurais avant de rire légèrement. C'était tellement facile au fond. Mais j'savais que y avait aussi cette attraction entre nous qui rendait les choses bien plus intense. J'attrapais une de ses mains la posant sur mes fesses gardant toujours ce petit sourire provocateur aux lèvres. Oh, je sentais qu'on allait pas durer longtemps ici. Qu'on allait être obligé de s'éclipser d'ici quelques minutes pour assouvir nos envies. Me redressant légèrement, je venais attraper sa lèvre inférieure entre mes dents me fichant pas mal des gens autour de nous. Pas d'importance, je savais ce que je voulais ce soir et pour le coup, c'était lui.

C'était chaud, tendu et forcément que nos corps s'attiraient l'un vers l'autre de façon aimantée. Je lui plaisais, elle me plaisait. On savait déjà à quel point nos corps pouvaient être compatibles et il serait une erreur que de ne pas se laisser aller une nouvelle fois dans le pêché. On l'a déjà fait auparavant, qu'est-ce qui nous empêcherait de recommencer ? De par des gestes sensuels, elle étalait la peinture sur mon torse, jusqu'à mon pantalon, où elle était assez proche pour me rendre tout chose. Et elle me provoquait, c'était beau, c'était excitant. D'autant plus que ma main se retrouvant sur une de ses fesses. Forcément que là, je me retrouvais obligé de l'attirer contre moi, collant mon corps au sien, lui faisant bien comprendre que ouais, ça n'allait pas durer longtemps ce petit jeu. C'était lancé et on ne pouvait plus faire retour en arrière. Si elle avait envie de jouer avec ma lèvre, je la laissais faire. Mais pas longtemps après, je finissais par immiscer ma langue dans sa bouche, préférant jouer de façon plus directe, et l'embrassant sans aucune gêne. M'agrippant à sa fesse, je finissais par glisser un « Tu veux aller où ? » Non mais clairement, je me voyais bien la déshabiller et la faire crier tout de suite maintenant, ici. Mais c'était pas tellement possible. Alors fallait un coin où on pourrait s'isoler elle et moi, sans personne pour nous interrompre.

Si je pouvais parfois être la nana la plus indécise au monde, là, c'était pas le cas. J'étais certaine de ce que je voulais et je savais aussi que je n'allais pas le regretter. Il m'avait fait prendre mon pied plus d'une fois, ça serait pas différent ce soir. Puis ça s'voyait dans nos regards. Ca s'voyait à quel point on avait envie de lier nos corps encore une fois. De toute façon, ensemble, on était bon qu'à ça. Pas de conversation, pas de confidence, juste du sexe encore et toujours. Moi, ça m'allait très bien. Je préférais ça à la discussion de toute façon, j'allais clairement pas m'en plaindre. Je m'amusais doucement, posant ses mains sur des endroits stratégique, caressant doucement sa peau, mordillant sa lèvre. Il lâchait prise en premier au final faisant carrément monter la tension d'un cran. Peu importe. J'étais pas la personne la plus romantique au monde, n'importe quoi ferait l'affaire et dans ce genre d'endroit c'était.. Les toilettes. Glamour et charmant. J'me fichais de mon tee shirt que je laissais sur le sol le tirant à travers la foule pour l'entraîner dans l'endroit désiré. Et hop, j'poussais la file attendant leurs tours esquissant un sourire ironique. Désolée, c'est occupée. Pour un long moment. J'claquais la porte verrouillant celle ci me retournant finalement vers Nich. On en était où ?

Tension palpable, je ne me cachais pas de mon envie d'aller plus loin avec la jeune femme. C'était toujours comme ça entre nous et ce, depuis les vacances passées en Floride où je l'avais rencontrée une première fois. C'était quand même assez culotté mais je l'avais toujours été. Et surtout qu'avec ma bande de potes, j'avais ce statut de coq, celui qui faisait tout pour avoir les filles autour de lui. Elle n'a pas pu s'échapper de mon radar. Je l'ai eue, quand bien même c'était sa première fois, sur un toboggan délabré. C'était une bonne fois, qu'on a réitéré par la suite et qui allait connaitre une nouvelle fois ce soir. Il était clair que j'allais pas attendre des heures pour que ça se fasse, surtout quand on voyait l'effet que me faisaient ses doigts sur ma peau. Où irons-nous ? Les toilettes. C'était le seul endroit plus ou moins idéal ici et je la suivais -enfin elle me tirait- vers celles des filles, doublant tout le monde pour qu'on se retrouve à deux dans une cabine verrouillée. Où étions-nous ? Sourire sur les lèvres, je venais l'embrasser sans aucune retenue, collant mon corps au sien, le plaquant contre une des parois. Moins de mots, plus d'action. Je glissais alors mes mains sur son jean que je me mettais à déboutonner dans le feu du moment, parce que clairement, on allait pas avoir de préliminaires. C'était tout de suite, maintenant, et j'étais bien assez excité comme ça.

Elle demandait avec son sourire moqueur, plaquant une de ses mèches noir ébène derrière son oreille. Oh bien sûr qu'elle se souvenait exactement de ce qu'ils étaient en train de faire mais elle aimait quand il prenait les devants. Fallait pas lui demander deux fois, il la plaquait contre une paroi rougissant ses lèvres de baiser tumultueux s'attaquant à son jean jugé trop dérangeant. Elle était bien d'accord, elle l'aidait même tirant sur celui jusqu'à ce qu'il tombe à ses pieds le dégageant pour de bon après quelques contorsions. Elle ne sentait même pas le froid de l'acier dans son dos probablement trop obnubilée par l'effet qu'il lui faisait. Et après quelques secondes, c'était au tour de la brune de s'attaquer au pantalon de son plan de la soirée. On prenait pas son temps dans ce genre de condition. Il était claire qu'il n'y avait point besoin d'attention, de caresse ou bien même de mot doux. Du sexe à l'état brut sans aucune source d'attention et ça lui convenait comme ça à Méline. Elle n'avait besoin de rien d'autre que de prendre son pieds. Elle glissait sa main dans la poche arrière du jean de sa conquête sortant le portefeuille avec un léger sourire. C'est là dedans ? Bien sûr qu'il savait de quoi elle parlait. Et c'était le dernier frein avant qu'ils ne puissent passer à l'action.

On allait juste baiser. C'était aussi con à dire qu'à faire ouais, mais du coup c'était la simple réalité. Elle et moi, on allait baiser, faire les chauds-lapin et puis retourner à nos vies respectives avant de se retrouver une prochaine fois par hasard et réitérer l'expérience. C'était assez fun, surtout avec la peinture sur nos deux corps ce soir, mais pas forcément désagréable. Autant dire tout de suite que deux fois de suite ne serait pas de refus. Mais non, déjà commençons par une première fois. Son jean était baissé et retiré, la laissant simplement en sous-vêtements. Elle s'attaquait rapidement au mien qui se laissait allègrement faire. Faut dire, ça ne servait à rien d'opposer quelconque résistance. On voulait tous les deux la même chose donc ouais, les jeans devaient être retirés. Ou juste baissé dans mon cas. « Yep » Elle avait mon porte feuille en main et pouvait attraper le préservatif sans trop de difficulté alors que j'avais glissé mon visage dans son cou, attendant qu'elle s'occupe de le mettre en place. Parce que ouais, elle allait le faire, histoire de faire monter au plus haut le petit soldat qui ne demandait qu'à s'élever.

Un sourire élargissait son visage alors qu'il confirmait. Les hommes étaient prévisible et chacun d'entre eux planquait les préservatifs à l'intérieur de leurs porte feuille. C'était limite dingue. La brune elle finissait par sortir une pochette et après avoir ouverte celle ci, elle s'occupait de le placer avec douceur regardant chacune de ses réactions. Parce que bien sûr, quitte à être en position de pouvoir, elle ne se gênait pas pour prodiguer quelques caresses dans le but de faire atteindre l'envie suprême à celui qui allait s'occuper d'elle pour les dix prochaines minutes. Maintenant, il n'y avait que lui qui pouvait donner le coup de départ et en attendant que monsieur puisse la force nécessaire pour se lancer dans cet ébat mouvemente, la brune passait une de ses mains sous le visage de Nicholas dans l'unique but de pouvoir s'approprier ses lèvres une nouvelle fois. Ce qu'elle faisait sans aucune hésitation rougissant sa bouche avec envie. Oh ouais, elle le désirait complètement là. D'une manière inimaginable et puisqu'elle savait qu'elle n'était qu'à deux doigts de l'obtenir, elle prenait son mal en patience. Allez come on Nicho, c'est pas le moment de laisser passer le temps.

Une capote dans le porte feuille, c'était là sa place indispensable. Toujours présent quand il faut, au moins, je ne tombais jamais en panne. J'en remettais toujours un à chaque fois que j'en utilisais un, ne sachant pas tellement comment mes soirées peuvent se dérouler en fait. Et puis, heureusement que je le faisais parce que ouais, sinon ça m'aurait privé de ce moment en tête à tête avec la jeune femme et pour rien au monde j'aurais aimé le louper. Appréciant les caresses prodiguées à mon entrejambe, je soupirais à plusieurs reprises, clairement satisfait de sa main de maîtresse et finalement, elle posait le bout de latex en place, afin de continuer le reste de notre affaire. Quand c'était fait, elle s'appropriait de nouveau mes lèvres, clairement dans l'optique de passer à la suite de notre tête à tête. J'étais pas contre, vraiment pas contre. Alors je lâchais ses lèvres, m'attaquant à lui retirer son sous-vêtement assez rapidement, le mettant dans ma poche arrière avant de me relever et l'attraper aux jambes pour la plaquer contre la paroi. Jambes écartées, je la tenais à présent d'une main afin de me guider en elle et commencer cet ébat si attendu.

Y avait des gens qui attendaient pour avoir la place et même si de base, elle s'en fichait complètement, c'était peut être le genre d'argument qu'elle allait utiliser pour qu'il se bouge un peu. Après tout, elle avait bien le droit, pas vrai ? L'instant d'après, elle perdait son sous vêtement avant de se sentir soulevé dans les airs, les jambes enroulés autour du buste de Nicholas pour lui permettre plus de facilité, il entrait en elle soudainement et un gémissement sortait de sa bouche. Elle prenait son pieds comme à chaque fois qu'il s'agissait de Nicholas s'agrippant un peu plus à lui à chaque fois qu'elle avait le droit à un coup de reins. Et quand le plaisir était à son comble, quand il lui laissait reposer les pieds à terre, elle récupérait le sous vêtement qu'il avait rangé dans sa poche se rhabillant tranquillement avant d'ouvrir la porte de la cabine. Merci, c'était chouette. Ouais ouais, elle venait de dire chouette. Parce que c'était elle et qu'elle savait qu'en règle général, la gente masculine n'aimait pas vraiment ce genre de commentaire. Peu importe, elle s'fichait de tout la brune. Et maintenant qu'elle avait eu ce qu'elle voulait, y avait pas besoin de faire dans les compliments.