Invité
est en ligne
Invité
Brayden Keshawn Williams fiche; terminée C'est le 13/04/1987 à Freeport dans les Bahamas, que la famille Williams m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Brayden, Keshawn. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale moyenne. J'ai décidé de participer au Summer Camp organisé par Harvard pendant l'été. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de sport depuis sept ans.. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Mather House ou les Winthrop House. |
Études Le sport. Un mot significatif et symbolique à mes yeux. Pour moi, le sport, ce n'est pas la simple matière que j'ai choisi à Harvard sous prétexte que je ne savais pas quoi y étudier. Le sport c'est surtout ce qui m'a permis de me construire en tant qu'homme, d'avancer, de progresser, de toujours pousser mes capacités jusqu'au bout. C'est aussi ce qui m'a donné de l'espoir, la force d'y croire, la force de croire qu'un jour peut-être les choses pourront changer pour moi. On me croyait incapable de réussir quelque chose. Moi, je dirai à ces gens que je ne suis peut-être pas le mec le plus brillant d'Harvard mais j'ai trouvé mon étoile: le Sport, enfin un domaine où je me débrouille très bien. J'ai beaucoup de potentiel en tant que futur basketteur et je nourris d'ailleurs l'ambition de devenir un grand basketteur. J'espère de tout coeur qu'Harvard me permettra de réaliser mon rêve et de montrer surtout à tous ceux qui doutaient d'un avenir pour moi que moi aussi j'étais doué et que moi aussi je pouvais réussir. Cela serait vraiment une fierté personnelle. | Caractère Beaucoup de personnes ont essayé de me changer. On espérait avoir un petit garçon sérieux, impliqué dans chaque chose qu'il fait, respectueux et obéissant. Moi, j'ai hérité durant toutes ces nombreuses années du titre du "vilain petit canard". Rebelle, arrogant, je n'en loupais pas une et m'attirais très facilement les ennuis. J'avais un goût prononcé pour les embrouilles, les bagarres. Pourquoi? Parce que j'avais grandi avec ça. Mes potes avaient toujours été comme ça. On faisait partie d'un gang de Freeport. Se battre, fuir, venger un de ses "frères", c'était notre quotidien. J'attirais pas mal d'ennuis à ma famille. On disait que je leur faisais honte. J'étais très rancunier aussi mais j'avais le sens de la solidarité plus que n'importe qui. Chaque membre de ce gang était comme un frère pour moi. Chaque fois que l'un se retrouvait embêté, on était toujours là à se serrer les coudes, à aider ou venger son "frère". Les personnes âgées se plaignaient souvent du bruit que l'on faisait. On était immature et avions nos délires de jeunes: l'alcool, la drogue, le sexe aussi. Nos soirées se résumaient à ça et ça nous convenait parfaitement. Nous ne pensions qu'à nous amuser. Mais notre vie était menacée car une fois que l'on se dispute avec un membre d'un gang autant dire que vous avez tout le gang à vos trousses. J'avais comme mes "frères" cet instinct de survie. Nous n'étions pas très responsables et pas très réfléchis non plus. Je vivais au jour le jour. J'étais pas mal critiqué et j'étais déterminé en venant à Harvard à prouver que je n'étais pas ce "nul" dont ils parlaient sans arrêt. Je voulais leur montrer que j'étais capable de faire quelque chose, que je n'étais pas ce boulet qu'ils critiquaient sans cesse et que moi aussi j'avais le droit de me construire un avenir. |
Everyone Has Their Own Story
J'étais sur mon lit d'hôpital. J'ouvris doucement les paupières et je battais des cils. La lumière du jour m'aveugla. Je fis une grimace. Je me retournai pour voir si j'étais seul dans la pièce. Mon regard eut le malheur de croiser celui de ma mère. Il était attristé mais aussi plein de haine et de rancune. Son visage était celui d'une personne souffrante. Elle secoua la tête avant d'enfoncer sa tête dans ses bras, appuyée contre le dossier de la chaise. Elle se recroquevilla comme un bébé à la naissance.
« Maman..» Je dis d'une voix faible. Mais elle semblait m'avoir entendu puisqu'elle leva aussitôt la tête. L'expression de son visage avait changé. Elle ne faisait plus attention aux larmes qui serpentaient sur son visage marqué par la fatigue et l'anxiété.
« Tu veux savoir c'est quoi le pire, Bray? tu veux ? Le pire c'est que tu es mon fils et que je ne sais même pas si un jour je réussirai à te pardonner pour tout le mal que tu m'as fais..J'ai essayé d'être une mère présente, attentive aux besoins de ses enfants et voilà ce que j'obtiens en retour. Je me retrouve assise sur une chaise à tenir la main de mon fils allongé sur son lit d'hôpital.»
On aurait dit qu'elle parlait à elle-même. je ne dis mot. Je restai muet comme une carpe. Elle avait raison sur un point. Tout ça, c'était de ma faute. Si j'étais resté tranquille, rien de tout ça ne serait arrivé. Pendant de nombreuses années, elle m'avait supplié de ne plus traîner avec mes potes. Je sortais et elle ne savait parfois même pas ce que je faisais ni avec qui j'étais. Je me dis qu'il ne valait mieux pas, déjà qu'elle avait une certaine image de moi je ne voulais pas la décevoir encore plus. Mais j'avais grandi dans ça. Mon père était un camé. Il fumait et buvait régulièrement avec ses frères ou ses oncles. Le souci, c'est qu'il en devenait désagréable et violent. Il descendait sans cesse ma mère. Il s'était d'ailleurs marié à d'autres femmes de Freeport et ma mère avait encaissé sans dire mot. Ma mère était une femme courageuse et les hommes, y compris moi, lui en avaient fait bavé. Il y'a des fois où on se sent intouchable, invincible jusqu'au jour où l'improbable se produit. On se retrouve alors impuissant. Pourquoi d'après vous? Parce qu'on ne peut empêcher l'imprévisible de se produire. Avec mes potes, on affrontait souvent d'autres gangs de Freeport. Même en voyant certains de nos frères grièvement blessés, on ne se laissait pas décourager. Non, on savait ce que c'était de prendre des risques et de survivre dans cette jungle. C'était comme dans le règne animal. Il fallait être le plus fort, sinon on se faisait bouffer. Tu étais sur le territoire d'un gang, tu risquais gros. Tu regardais de travers un gangster, tu risquais gros. Mais à jouer avec la vie, on finit par frôler la mort.
Un soir, mon gang affrontait un autre gang. La situation avait vite dégénéré. Quelques uns de mes amis avaient été blessés et moi, je me suis retrouvé le corps étendu sur le sol. J'avais reçu une balle en plein coeur. Et voilà, je m'étais retrouvé dans cet hôpital, une mère pleurante à mes côtés. On avait réussi à me faire une greffe du coeur. C'était un cadeau du ciel. C'était aussi un nouveau départ pour moi. J'ai quitté les Bahamas et me suis installé en collocation avec mon petit frère, Antwan. Je voulais laisser ces choses là derrière moi. Je n'ai pas pour autant abandonné ma mère. Je lui écris souvent et puis on se parle régulièrement via skype. Elle est restée à Freeport, avec ma petite soeur, Fawneice. Mon petit frère a su prendre soin de moi pendant quelques mois, faire en sorte que je récupère bien. Mais quelques mois après, j'ai repris mes activités. Je buvais, fumais et coucher à droite à gauche. Je m'étais pourtant calmé sur ma consommation. Les médecins m'avaient vivement conseillé de consommer très peu d'alcool ou de substances illicites. Quand j'eus 20 ans, j'avais eu ma première relation sérieuse. Avant, ma vie se résumait à des coups d'un soir. Et j'ai été tenté d'essayer les relations sérieuses. Ma petite amie s'appelait Cherish. Mais je suis resté que quelques mois avec elle en découvrant qu'elle m'avait trompé un soir de fête. J'ai donc décidé de couper les ponts avec elle. Je l'avais oubliée, enlevé de mon esprit. Et quelques mois plus tard, Cherish est venue frapper à ma porte en disant qu'elle était enceinte de moi. J'ai passé mes nerfs sur elle et j'ai décidé tout de même de faire un test de paternité. Il s'est avéré que j'étais le père de cet enfant, de cette petite fille. Je ne vous cache pas qu'au départ, je refusai d'assumer mon rôle de père. Je devais m'occuper de mes études, j'avais déjà assez de travail comme ça, il était inutile de m'en rajouter. Mais je suis revenu sur ma décision. Je savais ce que c'était que de vivre dans une famille où le père est absent. J'avais souffert de cette absence. C'était aussi une raison pour montrer que j'avais changé, enfin en partie changé. On l'a appelée Ebony. Même si c'était tendu entre Cherish et moi, j'ai fais de mon mieux pour être présent pour cette petite fille et je dois dire que je me suis attaché à mon petit trésor. C'était un cadeau de Dieu et je me suis rendu compte que c'était la chose la plus merveilleuse que j'avais accomplie. Cherish et moi ne sommes pas en couple. je ne sais même pas si elle a des sentiments pour moi et ce n'est pas ma préoccupation première. Je lui en veux encore pour ce qu'elle a fait mais je prends sur moi pour le bien d'Ebony.
Se construire un avenir n'est pas chose facile pour n'importe qui. On ne sait pas ce qu'on veut faire. On a parfois peur de faire de mauvais choix, de ne pas pouvoir revenir en arrière. Perso, je n'échangerai contre rien ma vie d'aujourd'hui. Grâce à d'excellentes notes en sport, j'ai réussi à entrer à Harvard et à y étudier le Sport. Mon talent certain pour le Basket Ball avait joué en ma faveur. Vu mon parcours jusqu'ici, je pense pouvoir être fier de celui que je suis devenu. J'ai changé, pas totalement mais j'ai fait pas mal d'efforts jusqu'ici. Et ce qui comble ma fierté c'est surtout ma petite princesse, Ebony.
the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM - Vin' ↬ ÂGE - 18 ans ↬ PAYS/RÉGIONS - Midi-Pyrénées ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - J'y suis déjà (Cleavon) ↬ TES IMPRESSIONS - Toujours aussi génial et au passage, le new design déchire x) ↬ CRÉDIT(S) - tumblr ↬ AVATAR - Bow Wow ↬ SCÉNARIO OU PI? - PI ↬ LE MOT DE LA FIN - je peux avoir un cookie? |
(Invité)