men in black. (maxence)

Comme à mon habitude, je faisais du jogging tous les matins pour me changer les idées et me mettre dans de bonne condition physique pour ma petite journée. Je parcourais tranquillement le campus, seul avec les écouteurs dans les oreilles afin de m'occuper avec de la bonne musique qui me met dans le bain et bien sûr qui me réveille. Pour moi le jogging c'est plus qu'une passion, c'est une drogue qui te donne envie de recommencer encore et encore... Le sport c'est la vie, sans ça je ne suis rien du tout dans ce bas monde. (Heureusement qu'il y a le sexe aussi, ça me muscle beaucoup et surtout mon beau fessier. ) Mais, en y repensant ça faisait longtemps que je n'étais pas revenu sur le sol de la Mather House, même un peu trop à vrai dire. Je ne savais pas pourquoi en vérité, peut-être par manque de temps ? Que je n'avais pas le temps de revoir mes amis de la Mather House à cause de mon emploie du temps tel un ministre ou un président ? J'en sais rien, mais en tout cas je suis prêt à me rattraper. Puis ça va me permettre de revoir mon bro, qui est Maxence, mon meilleur pote avec qui je partage beaucoup de choses. Bref, je montais les marches en ouvrant la porte qui se trouvait devant moi naturellement sans toquer à la porte comme quelqu'un de respectueux. Il faut savoir être un #thuglife dans la vie. Yoooooooop ! Dis-je d'un large sourire en fermant la porte derrière moi pour ensuite me diriger vers Maxence en lui faisant une accolade comme d'habitude.

C'était ma dernière journée à la mather aujourd'hui. J'ai réussi à trouver un beau appartement dans mes cordes. Je n'aurais plus que la décoration à revenir entièrement dedans mais, ce n'est qu'un petit détail à mes yeux. Je m'étais levé de bonne heure -pour une première- pour pouvoir faire ce dont j'avais besoin de faire en une journée. Je me précipite dans la salle de bain pour prendre une bonne douche. Une fois terminée, je me trimballe dans ma chambre en boxer en faisant mes cartons. Cela faisait deux bonnes heures que je m'agitais dans ma chambre pour faire ses cartons. Habituellement, je serai allé au parc de la ville pour faire mon jogging quotidien. Or, c'est différent aujourd'hui. Je prends enfin mon indépendance après des années de deuil. Je m'étais toujours interdit de vivre pour moi en cause de mon petit frère. Cependant, le fait d'en avoir parlé à cœur ouvert pendant le bal de fin d'année devant tout le monde pour prouver des choses à Jordan m'a fait ouvrir les yeux. Bref, je continue à faire mon avant dernier carton quand j'entends la voix de Maxwell. Mon meilleur pote pointait après plusieurs jours de silence radio dans ma chambre. C'est presque perçu comme un miracle à mes yeux. « Comment va le déserteur de ses dames ? » Réplique-je avec un large sourire sur mes commissures de lèvres. Je ne me rendais pas compte que j'étais encore en boxer devant mon pote. Toutefois, je viens à rendre le câlin que Max venait de me faire.

J'étais bien content de revoir mon meilleur pote dans de bonne condition après plusieurs jours de silence radio. Oui, j'avoue que ce n'était pas très sympa de ma part de ne pas lui avoir donné de mes nouvelles, mais bon ça m'arrive parfois et c'est toujours comme ça avec moi. Je suis quelqu'un de très spéciale si je trouve le bon mot qui pourrait me définir à la perfection. Pour l'instant je n'ai trouvé que ce mot, peut-être que dans les jours à venir je trouverais mieux qui me représenterait bien ? Je ne sais pas, à voir mais en tout cas profitons de l'instant présent et non du passé. Par contre c'est bizarre il fait ses cartons, il se casse d'Harvard ou ça se passe comment ? Si ce mec s'est trouvé une meuf, alors là c'est un putain d'exploit pour lui vu qu'on est des grosses victimes de l'amour. Surtout moi, ouais le beau-gosse célibataire qui est dans la solitude depuis des mois et des mois. Il va très bien, et monsieur séducteur comment il va ? Il part déjà avec sa bien aimée en mer de chine ? Ou peut-être en Afrique ? Riais-je de ma taquinerie en le tapant l'épaule pour lui faire signe que je rigolais avec lui. Toujours un plaisir de discuter avec Maxence, entre mecs on se comprend et on s'entraide, c'est basé sur ça notre relation. Une vraie amitié.

Presque une semaine que je n'avais pas eue de nouvelle de mon meilleur ami. Un silence radio qui pesait lourd sur mon état. J'avais besoin de lui et lui il était ou ? Je ne sais où en train d'essayer de pécho la première qui passait sous son nez, à mon avis. J'étais en train de faire mes cartons pour déménager d'ici, vu que cette chambre me rappelle bien trop de choses d'avant le spring break. Ce n'était pas bon pour moi. Mais, quand j'entends ce que Maxwell vient de me dire ... J'avais envie de tout fracassé dans ma chambre, d'envoyer tout par terre ... néanmoins, je me contenais le plus possible. Je ne devais pas craquer, pas maintenant du moins. « Je t'emmerde Maxwell toi et tes blagues pourries. » Aujourd'hui je n'avais pas spécialement envie de blaguer à ce sujet des femmes. J'ai eu ma dose avec ce putain de bal de fin d'année. Pas envie d'en rajouter une couche. Même si la blague de mon pote venait d'un bon sentiment, elle était mal placée vue la situation actuelle où je me trouve. « Désolé mec. Mais, ne blague pas sur les femmes avec moi en ce moment. » Je suis vaccinée contre elle jusqu'à un bon bout de temps.

Je vois que mon meilleur ami me fait la gueule. Pas de ma faute si je suis occupé en ce moment, oui je le redis encore et encore que tout ça c'est de ma faute. Je n'ai pas été là pour lui, je connais sa situation avec les filles et franchement c'est dommage qu'il n'arrive pas à trouver la bonne personne qui pourrait lui convenir. Sauf que là j'ai entendu quelque chose, qui, sur le moment ne m'a pas vraiment plu. Moi aussi je t'emmerde Maxence, bien profond si tu veux savoir. Dis-je d'un sourire provocateur, comme à mon habitude en le regardant bien droit dans les yeux. S'il continue encore à me parler sur ce ton, je crois que je vais m'énerver et lui casser la tronche sans la moindre hésitation. Qu'il critique pas aussi mes blagues, parce qu'elles sont bien cherchées. Tu crois quoi ? Moi aussi je galère avec les femmes, est-ce que je vais pleurer pour de la merde ? Non, parce que je suis un homme. Si tu veux absolument cette fille, vas-y fonce et me casse pas les couilles avec tes histoires. Hum, je sens que je vais me recevoir un poing dans la figure. Pas grave, je suis Terminator moi j'ai peur de rien du tout.

Je lui en veux à mon meilleur ami de ne pas avoir été là. Lui qui m'avait toujours promis d'être là pour m'épauler où m'aider à me relever. Sauf, que ce n'était pas le cas en ce moment. Il préférait collé au basque les fesses de ses femmes que d'être là pour moi. Alors, oui je l'envoie valser dès qu'il me sort une blague pourrie sur les femmes. Étant donné qu'il ne connaît pas ma situation actuelle. Comment pouvait-il d'ailleurs ? « Très bien Maxwell Steadworth. Tu peux déguerpir dans ce cas, tu l'as fait depuis plus de deux semaines. » C'était bien plus fort que moi, il fallait que je montre la douleur qu'il a pu causer. Même si je suis un mec, j'ai des sentiments et y a des fois je n'arrive plus à les contrôler. Quand j'entends la suite des mots de Maxwell, j'ai envie de lui foutre mon poing dans la tronche. Mais, je me contiens encore une fois. À croire que je passe ma vie à me contrôler pour éviter de vaciller dans le côté obscur des choses. « Viens pas me faire la morale alors que tu n'as pas été présent pendant ses dernières semaines. Sinon tu serais ce qui se trame dans ma vie et, le pourquoi du comment j'ai lâché l'affaire. » Dis-je d'un ton calme même si intérieurement j'étais plus qu'énervé contre lui.