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it's all over your breathe ❞
GIDEON BLACKTHORN & LEONOR VON HOHENZOLLERN
Fin de soirée. J'avais passez une soirée assez mouvementé en soit, peut-être trop même. Je n'avais qu'une envie, dormir. Il était vraiment tard après tout, et je n'étais pas du genre à aller en boite ou a une after party après un bal, je finissais déjà la soirée si tard que tout ce que je voulais c'était rentrer chez moi. Seule. J'avais tourné autour de ce gars pendant un moment, trop longtemps, j'étais un peu joueuse, mais je n'allais pas toujours jusqu'au bout. Un autre soir je l'aurais peut-être fait, mais ce soir pas. Après une dizaine de minutes à lui parler j'avais vite compris ce qu'il voulait, et décidé que je ne voulais pas vraiment le lui donner. Je voulais juste un peu de contact, quelques baisers et un au revoir. Est-ce que c'était trop demandé ? « Je vais rentrer chez moi... » Je me retirais de son étreinte, déjà trop forte à mes yeux et lui adresse un sourire. « Quoi non, reste un peu. » Mon sourire s’efface immédiatement, il n’y avait rien que je détestais plus au monde qu’un homme insistant, qu’un forceur. J’ai dit non. « J’ai dit non. » ajoutais-je durement. Non, c’est non. Je n’allais pas me répéter. Je lui tournais le dos et marchais rapidement hors de sa vue. Il avait eu un regard si froid lorsque je suis parti, que je ne me sentais pas en sécurité. Je voulais courir, clairement, mais j’avais des talons et ce n’est pas super pratique question vitesse. Je sortais mon téléphone et envoyais un message à Gideon, comme à chaque fois que je ne me sentais pas bien, pour lui dire que le type avec qui j’avais fini la soirée n’était pas net, mais que j’étais parti. Je détestais cette sensation, cette situation. J’étais une femme qui marchait seul dans des ruelles sombres au milieu de la nuit et je ne me sentais pas en sécurité. Est-ce qu’un homme se sentirait aussi à découvert dans la même situation ? Sûrement pas, mais c’était la société dans laquelle je vivais. Je n’aurais pas dû semer ma sécurité, mais voilà, je l’avais fait. Un regret de plus pour la soirée. « Princesse, pars pas si vite ! » Je venais de tourner dans une autre ruelle, pour me retrouver face à l’homme que j’avais laissé derrière moi quelques mètres plus tôt. Ma première pensée fut de me demander comment il avait fait pour arriver aussi vite, mais ça devrait être le dernier de mes soucis. « Qu’est-ce qu’il te prend ?! » J’étais surprise, choqué, mais surtout tétanisé par la peur. Non, pas encore. Il se rapprochait dangereusement de moi et captura mes lèvres, sans me demander mon avis. Je le repousse, pour la seconde fois, mais il s’en fiche. Il recommence. Et je revis la pire chose qu’il me soit jamais arrivé, 4 ans auparavant, dans mon esprit. Avec personne pour me sauver.
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(Invité)
Toi et moi... Ca ne se fera pas. Les mots s'étaient échappés de sa bouche, me laissant sans voix. Je venais de me faire plaquer par une de mes amies, ce qui était relativement comique, mais qui m'ennuyait beaucoup. Sara avait fait genre restons amis et j'avais vaguement approuvé tout en sachant pertinemment que j'en serais incapable. A la suite de ça, j'avais été pris de l'envie furieuse de rentrer, en ayant ma claque de ce bal. J'allais rentrer chez moi, me faire un truc à manger en deux-deux et m'endormir, impatient de laisser cette soirée derrière moi. De toute façon, la nuit était très avancée et j'avais passé suffisamment de temps là-bas comme ça. Je fila donc à pied, ne vivant pas très loin et me disant que ça ne pourrait que me faire du bien de marcher un petit peu. J'avais eut fréquemment l'impression d'étouffer dans la salle de bal et c'était bon de retrouver la fraicheur de la nuit sur le trajet du retour. J'étais à quelques minutes tout au plus de la salle de bal quand mon portable vibra dans la poche de ma veste, m'annonçant que je venais de recevoir un texto. Je sortis l'appareil pour découvrir un message de Leonor. Ce dernier m'alerta. Un type pas net, sans doute avec un coup dans le nez et blessé dans son égo, ça ne sentait pas bon, pas bon du tout. Je revins sans attendre sur mes pas, accélérant le rythme de ces derniers et me mettant même limite à courir. Pour que Leonor m'envoi ce texto, c'était qu'elle devait vraiment être en train de flipper. Je revins sur mes pas durant un petit moment avant que la voix de ma meilleure amie ne me parvienne. « Qu’est-ce qu’il te prend ?! » Je sentais la peur vibrante dans sa voix et tapa carrément un sprint. Lorsque j'arriva dans la ruelle où mon amie se trouvait, elle tentait en vain de se défaire de l'étreinte d'un type qui l'embrassait de force, ignorant ses tentatives pour le repousser. La colère qui grondait déjà en moi pour ce qui s'était passé d'autre ce soir redoubla à la vue de ce sale type, de ses mains et de ses lèvres sur mon amie. « Lâches-la ! » Beuglais-je en me ruant vers eux, bien décidé à lui régler son compte. Le type détourna légèrement la tête pour voir qui venait de crier et je profita qu'il éloigne légèrement son visage de celui de Leonor pour agir. Je n'avais jamais été quelqu'un de particulièrement violent, mais là je n'hésita pas une seule seconde et lui balança mon poing dans la figure. Quand ma main heurta violemment son nez, j'entendis un petit craquement et tâcha d'ignorer la douleur sourde dans ma propre main. Bordel. Je lâcha un juron dans ma barbe en ramenant ma main endolorie vers moi. Le type jurait lui aussi, ses deux mains plaquées sur son nez qui pissait le sang. Je n'avais pas loupé mon coup. Il me fusillait du regard et je lui rendais bien. Au bout d'un moment, il décampa après m'avoir dit quelque chose qui ressemblait à tu me le paieras. C'est cela. Je le regarda disparaître avant de tourner la tête vers ma meilleure amie, encore sous le choc. Je la pris spontanément dans mes bras, la serrant fort contre moi. « Tout va bien, je suis là. »