Happy ending ❥ Prialya #∞

Les jours passaient, les semaines aussi et j'avais l'impression que Priape me faisait de plus en plus confiance, ou alors il était vraiment dans le self-control pour ne plus me faire de crise. Je ne sais pas pour tout dire. Mais notre relation s'était apaisée et elle était calme, simple, comme une relation entre deux gens qui s'aiment tout ce qu'il y a de plus normal. C'était plutôt positif il ne fallait pas le nier, je ne le nier pas c'était ce que j'avais voulu dire dans mon carton plein en partie mais mon petit ami et futur père de mes deux filles n'avait pas l'air tout à fait d'accord avec cela. Quand il l'évoqua, je me mis sur le côté pour regarder Priape dans les yeux, ma main sur son torse s'amusait déjà à défaire les premiers boutons de sa chemise, mais à une seule main ce n'était pas le top. « Qu'est ce que tu veux dire par là ? » Il était passé du mec bien et amoureux à un mec beaucoup plus sérieux de qui j'allais entendre une mauvaise nouvelle j'en avais bien l'impression. Mais la seule manière de savoir ce qu'il avait derrière la tête en disant cela c'était bien de le laisser parler, s'exprimer. Si il mettait fin à notre relation après ces quelques mois, je ne comprendrai vraiment pas mais oui cette idée était dans ma tête et elle le restait avec assez de persistance puisque je gardais cette peur à chaque instant de le perdre.

Mon ton changeait et cela fit aussitôt réagir ma petite amie qui se tourna vers moi alors en me demandant de clarifier ce que je venais e dire. Sa main qui courait sur mon torse et jouait avec les boutons de ma chemise ne m’aidait pas à garder sérieux. Un petit sourire se dessina d’ailleurs sur mes lèvres, amusé par ses gestes mais aussi un peu pour la rassurer, parce que je voyais bien que mes propos précédents l’intriguaient et l’inquiétaient quelque peu. « Disons que le carton plein ça sera quand on formera vraiment tous les quatre une vraie famille. » Et j’évoquais par là l’adoption de Charlie dont nous avions déjà parlé. « Et à ce sujet, je me suis renseigné les démarches sont assez complexes mais je veux vraiment le faire. » déclarai-je. « Et il y a autre chose dont il fallait que je te parle… » Mon sourire s’effaça à nouveau car je redoutais vraiment la réaction de la jeune femme. Je la savais bien ici, attachée à Harvard, à la dunster house, à ses amis, sa famille. Alors comment allait-elle prendre la chose ? « On m’a fait une offre. L’hôpital de Sydney cherche à recruter pour son service d’onco-pédiatrie. Ils me proposent donc de m’embaucher pour finir mon résidanat là bas et ils me titulariseraient ensuite. » expliquai-je alors, scrutant son regard pour analyser sa réaction. On avait jamais parlé de partir jusqu’à présent, alors elle qui qualifiait cette fin d’année scolaire de -carton plein-, elle n’allait probablement pas bien prendre mon envie de m’échapper d’ici.