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to ride a horse is to ride the sky (w/ isaiha)

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Enfin un samedi où il faisait beau depuis une semaine. Non pas u'elle est quelque chose pour la pluie, il en fallait bien, mais Phèdre ne pouvait nier qu'elle appréciait le contact chaud des rayons solaires sur ses bras nus. Elle se gara sur le parking des écuries, mis son sac de sport sur l'épaule et prit le chemin du box de son cheval, attachant tout en marchant ses longs cheveux blonds en une queue de cheval haute. Elle aimait pas les samedis au centre. Même si celui-ci était essentiellement une écuries de propriétaire, il y avait aussi un petit détachement de poneys et chevaux de clubs. Et forcément, le mercredi et samedi, ça courait partout. De toute façon, elle comptait partir en balade aujourd'hui, pour oublier un peu le quotidien, son hypermnésie et son flot de souvenirs incessants et ses relations sociales qu'elle ne pouvait que empêcher pour la plupart d'être un désastre. Aujourd'hui, ce sera juste son cheval, et elle. Il devait être au pré par ce temps, elle se dirigea donc vers l'un des immenses pré qui cernaient les écuries, laissant le reste de ses affaires près du box. Alors qu'elle franchissait les barrières, elle aperçut sans mal la silhouette de son entier au loin, un immense sourire affectueux se dessinant sur ses lèvres. Elle avait connu Moloch alors qu'il n'était qu'un poulain de l'un des élevages de sa mère. En 9 années, le couple ne s'était jamais quitté, preuve du fait qu'elle lui avait même fait traversé l'Atlantique pour pouvoir l'emmener avec elle aux Etats-Unis. Alors qu'elle appelait son nom, suivi d'un long sifflement, elle le vit relever la tête vers elle, ses jolis oreilles pointées avec curiosité vers cette voix qu'il connaissait. Il prit alors joyeusement le trot, autant par amitié pour sa cavalière que pour les friandise qui l'attendaient sagement dans sa poche. Alors qu'il arrivait près d'elle, elle caressa doucement le chanfrein de l'alezan qui était le seul à pouvoir l'apaiser ces derniers temps. Alors belette, une petite sortie ça te dit ? C'était un animal imposant, toisant le mètre soixante quinze au garrot et à la puissante musculature. Mais elle l'aimait comme ça son char d'assaut. C'est alors qu'elle vit un mouvement sur le coté de son champ de vision, apercevant alors le nouveau palefrenier du club, arrivé il y a quelques mois avec lequel elle avait eu un peu l'occasion de discuter. Salut Isaiha. dit-elle à son encontre avec un petit sourire.       
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Isaiha observait le grand près qui se dessinait sous ses yeux depuis bien une dizaine de minutes avec la même nostalgie et la même rancœur. Ses terres lui manquaient, sa famille également. En venant à Boston, il s’était imaginé que les retrouvailles avec ses sœurs lui empliraient le cœur de joie et de soulagement mais cela avait eu l’effet inverse. Les deux jeunes femmes ne souhaitaient pas rentrer avec lui, préférant ce monde moderne à leur famille, à leur terre. Lui, il y était bien trop attaché. C’était un homme aux goûts trop simples pour ce monde moderne. Il n’aimait pas la technologie, il n’avait aucun intérêt pour l’argent. La seule chose qui le faisait vibrer, c’était la nature, les animaux et bâtir des choses de ses mains. Il n’avait jamais rêvé d’autre chose que cette vie-là alors pourquoi restait-il ? Parce qu’il avait une promesse à tenir. Sa mère souhaitait revoir ses filles et lui, il avait promis de réunir leur famille brisée depuis bien trop d’années. Seulement voilà, il se sentait piégé parmi des inconnus, dans un monde trop grand pour lui, trop superficiel également. Les English (les étrangers à la communauté amish) ne prenaient jamais le temps de s’arrêter : ils courraient d’un point à un autre, se perdaient dans leur technologie en oubliant qu’ils étaient entourés de semblables. Au lieu de se parler, ils s’envoyaient des mails. Tout était individualisé et il souffrait de la perte de ce lien communautaire qu’il affectionnait tellement. Un sifflement le fit tourner la tête. C’était Phèdre, l’une des propriétaires de chevaux de ce centre équestre donc en somme, une cliente. Isaiha remonta la fermeture éclair de son polo noir et s’approcha d’elle. « Bonjour Miss Mikaelson » la salua-t-il avec sa politesse habituelle. Il ne l’avait pas encore tutoyé ou appelé par son prénom depuis leur rencontre. Il était bien trop respectueux pour le faire sans autorisation. « Vous partez en ballade avec votre cheval ? Je peux le préparer si vous le souhaitez » lui proosa-t-il aussitôt ses services malgré la clôture au Sud qu’il devait réparer.
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Phèdre passait le plus de temps possible ici, avec son cheval, et les autres, c'était un endroit et un contact qu'elle avait toujours considéré comme hors du temps. Ici, elle n'avait plus besoin d'être quelqu'un, d'agir comme on attendait qu'elle agisse, d'avoir les peurs qu'on s'attendait qu'elle est. Qu'elle s'attendait à avoir. Ici, elle était juste une fille comme une autre. Elle était juste Phèdre. Et parfois, cela faisait du bien de n'être qu'une fille passant inaperçue parmi tant d'autres. Juste elle, et son cheval. Pitié Isaiha, pas de Miss Mikealson avec moi, on doit avoir le même âge et je ne suis pas ton patron. dit-elle avec un sourire amusé et exaspéré à la fois. Elle n'aimait pas qu'on la vouvoie et en avait assez eu avec les sorties et soirées politico-économiques à laquelle elle accompagnait sa mère en France. Si elle avouait en aimer certains aspects, c'était aussi très fatiguant d'être toujours entouré d'hypocrites tous plus factices les uns que les autres. Elle ne tutoyait pas pour manquer de respect, loin de là, simplement pour mettre tout le monde sur le même pied d'égalité, surtout lorsqu'il n'y avait aucune différence d'âge flagrante. C'est très gentil mais je suis encore capable de m'occuper d'un cheval. Elle n'avait pas vraiment dit ça sur la défensive et était restée tout à fait aimable dans son ton. C'était juste que ça lui rappelait un peu toutes ces minettes qui voyait l'équitation comme un effet de mode et n'avait jamais poser un doigt sur la robe de leur cheval. C'était affligeant et elle ne manquait pas de les rembarrer à la Phèdre dès qu'elle en avait l'occasion. Plus que tout, la jolie blonde ne voulait pas que ce soit l'image qu'on eut d'elle. Offrant délicatement sa main à plat (sur laquelle trônait la moitié d'une pomme) au cheval qui se montrait impatient, elle reposa son regard sur le brun avant de revenir à la réalité et d'ajouter. Oh, je te dérange peut-être, tu dois avoir plein de choses à faire je ne voudrais pas te ralentir. En vérité, elle aimait bien passer du temps avec le jeune homme et en avait rarement l'occasion de part son emploi du temps chargé. Elle connaissait ces origines, et bien qu'elle trouvait certaines de ses idéologies quelques peu archaïques voir extrémistes, il avait quelque chose de rafraîchissant que les autres n'avaient pas. Sans oublier le fait qu'il était plutôt agréable à regarder et avait des yeux à tomber. Mais ça bien sur c'était un commentaire qu'elle se gardait bien de montrer un seul instant.
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Isaiha ne serait jamais permis d’employer le prénom de Phèdre sans son autorisation et encore moins de lui montrer une quelconque familiarité. Il avait toujours tenu à ce que ses rapports vis-à-vis des English soient le plus neutre possible afin de ne créer aucune tension. Pourtant, avec cette femme, il se surprenait à débattre de sujets aussi divers que variés et bien entendu, ils étaient rarement d’accord. Toutefois, Phèdre ne s’était jamais moqué de lui, elle avait toujours respecté le fait qu’il soit amish. « Bien… Phèdre. Je tâcherai de m’en souvenir à l’avenir » lui dit-il avec une certain raideur tant ce n’était pas dans ses habitudes. L’étudiante avait son cheval au centre, pour lui, elle était en quelque sorte l’un de ses supérieurs hiérarchiques puisqu’il travaillait ici au service des chevaux. « Ce n’est pas gentil de ma part, je ne fais que mon travail » lui rappela-t-il avant de soupirer discrètement. « Vous…Enfin tu ne me fais pas confiance pour m’occuper de ton cheval. Si mes compétentes ne te suffisent pas, je peux demander à ce que cela soit un autre palefrenier qui s’occupe de ton cheval » lui proposa-t-il avec le calme olympien qui le caractérisait tant. Isaiha ne souriait que rarement, il ne s’énervait jamais et montrait une émotion quand il se brûlait -métaphoriquement parlant. Cependant, son regard bien que glacial laissait par moment filtrer une émotion comme à cet instant où il était assez vexé. Certes, il n’avait aucun diplôme mais il avait vécu parmi les chevaux, les vaches et autres animaux de la ferme. Il avait permis à bien plu de juments de mettre bas que n’importe quel vétérinaire et pourtant, elle doutait de lui. Du moins est-ce l’impression qui en résultait de son comportement. « J’ai une barrière à réparer au Sud du centre équestre. Je pensais y aller quand tu es arrivée » lui dit-il avec sa franchise naturelle. « Si tu n’as pas besoin de moi, je vais aller m’acquitter de ma tâche dans ce cas » concluait-il en flattant le cheval quelques instants.  
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feat tommy et phèdre
Le problème entre les deux jeunes qui se faisaient face actuellement, c'était qu'un gouffre sans fond semblait exister entre eux  depuis leur rencontre sans qu'il ne parvienne à le combler. Un gouffre d'incompréhension. Etait-ce du à leurs mondes bien bien différents ou bien simplement leur caractère ? Elle n'aurait su le dire, peut-être un peu des deux au final. Mais pour la jeune française, c'était exaspérant. Non parce que franchement, là, elle ne savait plus quoi faire pour qu'il arrête de se vexer à chacune de ses paroles. Elle ne savait pas si c'était une habitude que les hommes fassent tout à la place des femmes dans sa communauté  lorsqu'il s'agissait de se salir ou de travaux manuels mais Phèdre, en bonne femme de vingt et unième siècle, avait passé sa vie depuis son premier souvenir jusqu'à maintenant dans les écuries et les bois côtoyant la propriété de ses parents. Elle pratiquait également la boxe française depuis maintenant quinze ans, ce qui lui conférait un niveau bien plus que suffisant pour se défendre. Bon Dieu, on ne va pas recommencer avec ça, cela n'a rien à voir avec la confiance. Si je viens ici, ce n'est pas pour voir quelqu'un panser mon cheval pour moi. Non pas parce que je ne les estime pas mais parce que ça me rend heureuse d'être parmi les chevaux Isaiha... Ce n'était pas une facette que beaucoup de personnes connaissaient d'elle et elle avait prononcer ces mots avec une sincérité incontestable. Saches que si je devais confier mon cheval à quelqu'un ici ce serait bien toi. La franchise de Phèdre était légendaire et elle ne disait pas ça pour lui faire plaisir mais parce qu'elle le pensait. De part son histoire, il avait un rapport bien différent avec les chevaux que d'autres palefreniers parfois un peu trop indifférents à ce qu'ils faisaient. Phèdre n'avait presque jamais laisser quelqu'un approché son cheval, qu'elle n'avait pas testé sous tous les angles avant. L'entier était la prunelle de ses yeux, elle avait réussi à réaliser un lien étroit avec lui et elle ne voulait pas de quelqu'un qui fasse un seul mauvais pas avec lui. Elle soupira. Je ne veux pas te retarder dans ton travail, si tu dois y aller vas-y. Son cheval tirait doucement sur sa longe pour aller chercher le brin d'herbe plus vert un peu plus loin. Je comptais aller faire une ballade plus tard, je dois monter le cheval d'une amie et je n'ai pas de cavalier pour Moloch. Si ça te dit. Elle avait dit ça en haussement les épaules d'un air faussement détaché. Ce n'était pas du tout un mensonge en plus, elle avait l'autorisation de monter le cheval d'une autre cavalière avec laquelle elle s'entendait bien quand celle-ci ne pouvait pas venir. Nous étions en fin d'après-midi et le brun devait bientôt avoir fini sa journée. C'était la dernière perche qu'elle lui lançait et s'il continuait à s'obstiner dans sa fierté d'amish, elle laissait tomber. Elle monterait les deux chevaux à la suite comme elle le faisait d'habitude, ce n'était pas un problème. Phèdre remonta la tête de son cheval qui pointa vers sa paume un museau intéressé, espérant qu'elle ait encore quelques petites choses pour lui.

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Isaiha était un homme travailleur, passionné par son métier et surtout pas regardant quant à la dose de travail. Phèdre, elle, était une jeune femme qui était passionnée par les chevaux et désireuses de s’occuper elle-même de son cheval. Comment pouvaient-ils s’entendre ?! Telle était la question qu’il se posait alors qu’elle lui certifiait qu’elle avait confiance en lui mais qu’elle désirait simplement faire les choses elle-même. « D’accord… » soupira-t-il en hochant la tête avec le plus grand calme, conservant cette politesse distante qui était sa marque de fabrique. « C’est tout à ton honneur de vouloir te salir les mains pour ton cheval. Je respecte cela » ajouta-t-il pour marquer son respect envers cette femme bien qu’ils aient deux visions de la place de la femme dans la société. Chez les amish, les femmes étaient souvent reléguées dans la gestion du foyer et l’éducation des enfants -bien que pour cette communauté, les actes prévalaient sur les mots et qu’ils préféraient donner l’exemple aux plus jeunes que leur mettre des principes dans la tête.

Le palefrenier avait encore du travail notamment une clôturer à réparer et si elle n’avait pas besoin de ses services, c’était une perte de temps que de rester à ses côtés à discuter. Néanmoins, Isaiha avouait non sans difficulté qu’il appréciait leurs discussions bien que certaines puissent être assez pimentées à cause de leurs différences. Phèdre lui proposa alors de l’accompagner pour une ballade et lui sourit, comprenant qu’elle faisait un pas dans sa direction. « Ce serait avec plaisir. Tu n’as qu’à me rejoindre au Sud du domaine près de l’entrée des livraisons. Je dois réparer la clôture pour éviter les intrusions » lui proposa-t-il. De ce fait, il aurait tout le temps de réparer celle-ci et de partir avec elle dans une balade afin de sortir les chevaux. Le jeune amish adorait monter à cheval, c’était quelque chose qui lui manquait le plus actuellement car il était rare qu’avec son travail, il puisse se permettre une virée dans la semaine. Aussi, il n’allait pas manquer cette occasion. « Je te dis à tout à l’heure ? » lui demanda-t-il avant d’aller retrouver un collègue avec qui, il partit en voiture pour gagner le lieu des réparations.

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feat isaiha et phèdre
Peut-être avait-elle un coté féministe plus prononcée qu'elle ne le pensait, parce que ça l'agaçait qu'il ne veuille pas comprendre qu'elle pouvait, savait et voulait le faire. Ce n'était pas une question de "se salir les mains". C'était juste de faire quelque chose qui lui plaisait. Elle ne voyait pas ce qu'il y avait de si exceptionnel que ça là dedans et n'aurait changer d'avis pour rien au monde. A cette reflexion, elle se rendit compte de ce qui les séparait. Lui aussi avait été élevé avec des principes et avait grandi à se forgeant des idéaux qui devaient se trouver aux antipôles des siens. Est-ce si mal vu chez toi pour une femme de faire des tâches d'extérieures ? Elle voulait juste essayer de comprendre ce qu'il pensait de tout ça. Peut-être apparaissait-elle même vulgaire à ses yeux, mais à ce moment-là, il devait avoir du mal avec certaines autres filles de la région. Un sourire satisfait (et intérieurement soulagé d'arriver à un consensus) était cela dit apparut sur les lèvres de la jeune blonde à l'entente de sa réponse sur la suite. Ravie de l'entendre, on continue cette discussion tout à l'heure alors, je te laisse travailler. dit-elle avant de le quitter, l'alezan suivant docilement quoi qu'un peu énergiquement en direction des barres d'attaches. Plusieurs minutes s'écoulèrent avant que les deux chevaux soient impeccables et près pour sortir. Le deuxième, celui que monterait Phèdre, était un grand gris aussi paisible que son cheval pouvait parfois être imprévisible, même sans méchanceté. Ce qui était parfait pour l'accompagner. Elle tenait les deux chevaux par les rênes, un de chaque coté alors qu'elle descendait le long des pré vers la barrière sud. Elle n'avait pas voulu descendre à cheval avec le deuxième en main, surtout que s'il décidait d'aller voir ailleurs, elle aurait eu bien plus de mal à le tenir. Elle avisa Isaiha rapidement, s'approchant de lui. Prêt ? dit-elle avait une lueur malicieuse dans le regard. Elle posa ses yeux sur la barrière sur laquelle il avait travaillé. Pour elle il n'y avait plus rien à y faire mais son oeil n'était pas assez exercé à ce genre de détail et elle préféra garder le doute, ce n'était pas son domaine.  Si tu n'as pas fini je peux t'attendre plus loin.
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L’homme et la femme tenaient une place différente chez les amish et cela Isaiha l’avait rapidement compris. Il lui suffisait de se promener dans les rues de Boston pour s’en rendre compte. Il y avait des femmes aux mœurs profondément légères, d’autres au contraire, porté sur un féminisme exacerbé. Il n’y en avait pas une qui ressemblait à l’autre -et il ne parlait même pas de la mode vestimentaire.   « Non ce n’est pas mal vu… Disons que les préoccupations d’une femme amish sont pour sa famille. Elle est en charge de la maison et du jardin. Elles ont toutefois le droit de vote et participent à l’élection de nos dirigeants mais elles n’ont pas le droit de parole durant les cultes. Nous vivons en harmonie mais aussi dans le respect de l’autre » lui expliqua-t-il. Pour lui, il était naturel qu’une femme s’occupe de sa famille et ne cherche pas à travailler en dehors de la production de vêtements si cela les intéressait. Finalement, les deux amis se mirent d’accord de poursuivre cette conversation un peu plus tard car le travail n’attendait pas. « Oui, à tout à l’heure » lui dit-il en hochant de la tête pour mieux se rendre sur le site des réparations.

Isaiha ne vit pas le temps passer. Il avait toujours aimé travailler dehors et se rendre utile. C’était un peu comme s’il n’avait jamais quitté son foyer pour se déraciner à Boston. Il savait bien que ce n’était qu’une illusion mais peu importe, il se sentait bien dans ce centre équestre. Phèdre était de retour, avec deux chevaux et il la regarda approcher. « Oui, tout est en ordre » lui dit-il en rangeant les outils dans sa caisse qu’il donna à son collègue. « Non c’est bon, ils peuvent finir sans moi. Tu as fait du bon travail avec les chevaux » lui dit-il avec son honnêteté habituelle. « Lequel veux-tu que je monte ? »


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feat isaiha et phèdre
Phèdre se demandait souvent comment il faisait pour ne pas fuir Boston de toutes ses forces. Elle-même étant habitué aux métropoles depuis son enfance en était parfois fatiguée par leur remue-ménage constant. Alors qui qui avait grandi dans une communauté amish, il devait avoir une sacré motivation pour être ici et y demeurer. De la même façon, elle s'était déjà demandé combien de temps elle tiendrait à vivre la vie d'une femme amish. Certainement pas très longtemps. Elle était trop imposante, trop sauvage, trop peu discipliné et certainement pas assez calme. Elle ne pourrait pas rester à la maison toute la journée à élever des enfants et faire des taches ménagères. C'était une généralisation et elle exagérait en disant ça mais elle avait bien trop peur du futur pour s'imaginer ne serait-ce que mère, alors femme au foyer, c'était une autre question. Mais elle avait toujours admiré l'unité des amish. Ils avaient évolué en suivant leurs valeurs et en était fiers malgré tout ce qu'on pouvait dire sur eux. Et même si elle ne partageait ni ne comprenait pas l'entièreté de leurs idéaux, elle leur reconnaissait au moins ça. Elle se contenta d'enregistrer la réponse du jeune homme sans répondre alors qu'ils se séparaient.

De retour face à lui, elle salua poliment les autres employés de l'écurie et attendit patiemment alors qu'il rangeait ses affaires. Il lui demanda alors quel cheval il devait monter et heureusement, elle avait eu le temps d'y réfléchir durant le pansage. La solution la plus sage aurait été de lui donner le hongre gris, bien plus calme et prévisible. Surtout qu'elle n'avait vu Isaiha sur un cheval. D'un autre coté, ce n'était pas son cheval et elle ne voulait pas et n'avait pas la responsabilité de le confier à quelqu'un sans que sa propriétaire en soit prévenue. Elle lui tendit donc les rêne de l'alezan, le sien donc, qui dressa des oreilles curieuses vers son futur cavalier. Voyons voir ce que tu vaux sur un cheval. lui dit-elle avec un sourire. Isaiha, voici Moloch, Moloch, je te présente Isaiha. Phèdre ne laissait que très rarement son cheval monté par quelqu'un d'autre. Pour ne pas dire jamais. Et peut-être ne l'aurait-elle pas fait pour un cours plus technique (sans connaitre les capacités d'Isaiha préalablement) mais pour une ballade, elle pouvait le faire. Elle mit alors le pied à l'étrier du gris, se hissant en selle avec souplesse et douceur, reposant vite ses yeux sur le brun. Si elle était inquiète de comment allait se dérouler cette ballade, elle n'en montra rien. C'est certainement le cheval le plus gentil que je connaisse, il emmènerait n'importe qui au bout du monde. La seule chose dont tu dois te méfier, c'est qu'à coté de ça, il reste entier peut avoir des réactions un peu vives. De plus, mais cela se voyait et elle n'avait pas besoin de le dire, le cheval était impressionnant de muscle qui ne se rendait pas vraiment compte de sa force. Ils se connaissaient par coeur avec Phèdre mais elle ignorait ce que cela donnerait sous la selle de quelqu'un d'autre. Si cela se passait mal dans tous les cas, ils pouvaient toujours inverser de monture en cours de route. Mais elle se garda bien de lui dire ça, commençant à le connaitre suffisamment pour ne pas venir froisser sa fierté d'amish.
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Isaiha s’était vraiment bien intégré dans le centre équestre bien plus que dans la petite boutique de fleurs où il avait été un temps employé. La vente, le contact avec les clients, ce n’était pas ce qu’il recherchait. Il le ressentait comme une trahison envers sa communauté et leurs principes. Il est vrai que l’on pouvait se demander pourquoi et surtout comment il pouvait supporter de vivre dans un monde aux antipodes du siens. La réponse était toute simple : famille et devoir. Sa mère était gravement malade et Isaiha savait que revoir ses filles lui feraient tellement de bien. Alors, le fils avait fait la promesse de revenir avec au moins l’une d’elles. Les anciens lui avaient accordé un an. Une année pour réaliser sa mission et rentrer à la maison. Le problème était que le jeune amish ignorait si sa sœur accepterait de rentrer sagement au bercail. Après tout, cela faisait déjà des mois qu’elle était partie et malgré quelques lettres échangées, elle n’avait jamais exprimé le souhait de rentrer. Pire, au fur et à mesure de ses lectures, Isaiha avait senti la tendresse et la curiosité qu’elle éprouvait pour le monde moderne. Il ne pouvait tout de même pas abandonner avant d’essayer non ?!

En attendant, il essayait de s’intégrer, de se fondre dans la masse. Il savait que sa mission lui demanderait des compromis voire des sacrifices mais il était prêt à le faire. Phèdre arriva à ce moment-là avec les deux chevaux. Aussitôt un sourire se mit à étirer les lèvres du jeune homme. « Je suis né parmi les chevaux et les animaux de la ferme. Monter est une seconde nature » l’informa-t-il avec tout simplement une joie enfantine dans le regard. « Ravi de faire ta connaissance Moloch » s’adressa-t-il à l’animal en lui tendant la main pour lui laisser le temps de renifler son odeur. Puis, il vint doucement caresser son encolure. Isaiha continua de parler au cheval, se rendant à peine compte qu’il s’adressait à lui à présent dans sa langue maternelle. Une vieille habitude qu’il avait depuis qu’il était enfant pour apaiser son cheval. « Un cheval reste un animal quoiqu’on en pense mais je suis certain que nous allons réussir à nous entendre » sourit-il tout en continuant à caresser le cheval. Il sentait bien le regard de Phèdre sur lui mais il n’y prêtait guère d’attention. Isaiha restait focaliser sur le cheval jusqu’à ce qu’il sente qu’il était prêt à l’accepter sur son dos. Ce n’est qu’une fois avoir senti pleinement cette autorisation qu’il se permit de grimper. « C’est un bon cheval… je te remercie de me laisser le monter Phèdre, c’est ce qui me manque le plus actuellement » avoua-t-il en flattant l’équidé.

AVENGEDINCHAINS
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