you are the cop and i'm on the run (w/ phewis)

Ce sera tout pour aujourd'hui, n'oubliez pas que j'attends vos compte rendu de TP dans mon casier d'ici vendredi. Bonne semaine. C'est ce discours qui réveilla plus ou moins Phèdre de la torpeur dans laquelle elle s'était laissée aller. Les souvenirs qui emplissaient son esprit à longueur de temps étaient particulièrement chaotiques aujourd'hui, certainement du à la fatigue, et les difficultés de concentration qu'ils occasionnaient avait fini par avoir raison d'elle. La blonde avait alors sorti l'une des seules choses qu'elle réussissait à faire dans ces cas-là, son carnet de dessin. N'ayant besoin d'aucun modèle que ceux naviguant dans son esprit avec une précision implacable, elle avait simplement déconnecté du cours pendant le dernier quart d'heure, laissant son crayon s'adonner à divers silhouettes ou figure, allant d'objets, d'animaux ou même de visages dont elle parvenait à retracer les émotions avec un rendu époustouflant. Tant pis pour le cours, elle rattraperait sur Jules. Rangeant son cahier dans son sac dont elle passa la bandoulière sur son épaule et ses longs cheveux blonds sur l'autre pour ne pas la gêner, elle suivit le flux d'étudiant qui sortait de la salle. Alors que ses pas la menaient dans le célèbre grand hall d'Harvard qu'elle parcourait depuis 5 années maintenant, elle tomba nez à nez avec un certain Mather qu'elle avait rencontré il y a peu. Lewis, aux intentions qu'elle avait pourtant rapidement percées à jour. Encore un type avec d'une suffisance plus grande que lui que Phèdre prenait plaisir à rejeter occasion après occasion. Elle avait déjà cédé trop de fois à celui d'un certain brun. Pourtant, elle ne pouvait nier se laisser progressivement et malgré elle prendre à ce petit jeu qu'ils avaient instauré entre eux. Décidément, ça frôle l'obsession Holloway. dit-elle avec un sourire amusé.

(Invité)

Tu te promenais dans les couloirs comme un fantôme. T'étais pas décidé à aller en cours, mais tu ne l'étais pas non plus de rentrer chez toi pour le moment. Il pleuvait, il faisait mauvais temps, et toi t'avais pas envie d'être trempé. Alors tu t'étais décidé d'attendre la fin des cours d'Adèle, ta soeur, pour la raccompagner. Musique sur les oreilles, tu bougeais la tête de gauche à droite sur le rythme du son. Parfois, un mot venait franchir la parois de tes lèvres pour flotter parmi les étudiants. T'étais de bonne humeur, contre toute attente. Tu continuais ta route jusqu'à passer dans le grand hall, pièce que tu trouvais plutôt impressionnante et t'aimais bien t'y retrouver. Tu t'asseyais sur les marches juste devant, dans le froid et sous la pluie. Il ne restait plus que cinq minutes avant la fin de son cours, t'en profitais pour brûler une cigarette. La fumée venant raviver ton esprit, d'ailleurs, une fois que tu n'avais pas ta dose de nicotine, tu n'étais qu'un vieux aigris. Après quelques minutes, tu t'engouffrais à nouveau dans le hall, légèrement trempé par les goutes extérieurs -qui d'ailleurs, t'ont niqué ta cigarette-. T'apercevais finalement une petite tête blonde, ça te faisait sourire. Ce n'était pas ta soeur, non loin de là, mais Phèdre. Ce bout de femme que tu voulais absolument séduire, et par une équation qui t'étais inconnu, elle continuait toujours de te résister. Ni une ni deux, tu partais à l'assaut de la jeune femme. "Hey Phèdre" que tu lançais à travers la foule, tout en réduisant l'écart entre vous. Elle se retournait sur toi, te faisant une remarque sur ton obsession. Dans le fond, elle n'avait pas totalement tort.. Mais c'était plus fort que toi Lewis, elle te rendait fou à refuser toutes tes avances. "Mais avoue que ce n'est pas pour te déplaire, Mikaelson" et tu souriais à ton tour. Phèdre était une femme magnifique, avec un regard où tu pouvais te noyer dans ses profondeurs tant la couleur était hypnotique. "Avec tout ces hasards, je vais finir par croire que Dieu existe et qu'il veut que l'on soit réunis. Enfin, que tu sois dans mon lit" tu rigolais légèrement.

hj: désolée du temps de réponse you are the cop and i'm on the run (w/ phewis) 2109348208

(Invité)

Ce type était pas possible. Craquant, c'était pour sur, mais sa façon qu'il avait de la prendre pour acquis ne lui donnait qu'encore plus envie de dire non. C'était trop facile et Phèdre, elle aimait pas rendre la tâche facile aux gens. Ce n'est pas comme si elle n'était pas une habituée des histoires sans avenir. C'était d'ailleurs la chose la plus sécurisante qu'elle pouvait faire sachant la propension qu'elle avait à gâcher toutes ses relations. Mais avec Lewis, c'était différent, elle-même ne savait pas pourquoi elle n'arrivait pas à le traiter comme les autres. Etrangement et pour une fois, elle avait envie de voir jusqu'où il était prêt à aller avant de trouver une autre fleur plus jolie ailleurs. En un sens, elle était un peu fatiguée de toutes ses relations superficielles et commençait inconsciemment à se lasser d'être prise pour une poupée de rechange. Elle avait besoin de savoir pourquoi il était là, pourquoi il s'obstinait autant alors qu'il aurait pu avoir n'importe laquelle des poufs qui passaient près d'eux. Tu m'enlèves les mots de la bouche, te voir refait tellement ma soirée. continua-t-elle sur le même ton de jeu que celui avec lequel elle avait commencé avant de poursuivre en haussant doucement les épaules, avec une moue faussement détachée que suivit un petit malicieux. Oh tu sais, Dieu et moi ça fait quelques années qu'on est un peu en froid. Mais j'apprécie l'effort fait sur la rime.

hj : pas de soucis t'inquiète you are the cop and i'm on the run (w/ phewis) 2109348208

(Invité)

Tu pouvais pas te l'expliquer ton attirance pour Phèdre. C'était peut-être ses jolies yeux bleus, ou la manie qu'elle avait de toucher à ses cheveux. C'était peut-être ce rictus lorsqu'elle souriait, ou encore la manière qu'elle avait de te résister. T'étais du genre à prendre les femmes faciles, parce que ça t'évitais de te prendre la tête, mais tu savais qu'avec elle, c'était différent. Alors la raison n'avait pas sa place avec toi, et dans cette relation, c'était encore plus révélateur. Puis elle aimait ça, la blonde, de te faire tourner en rond. C'était simple, il fallait l'avouer. Et elle était de ces femmes qui avaient le privilège de se faire courtiser. Tu voulais goûter sa peau, connaître le charme fougueux et inexplicable qu'elle dégageait. Quand tu la voyais, c'était l'effet d'une tempête. Cette folie des grandeurs qui te donne l'envie de la regarder, qu'importe les risques. C'était ça, avec Phèdre. C'était de se pousser dans la folie, tête baissée, ne se préoccupant pas des bourrasques qui pouvaient t'envoyer valser. "Peut-être que dans une autre vie, j'étais poète. Mais à l'heure actuelle, je suis mathématicien. Alors les rimes, je m'y connais pas trop tu vois" tu te grattais un peu la tête comme un enfant. Tu souriais, et t'étais de bonne humeur. Alors t'envoyais un message à Adèle, tu lui disais que tu la rejoindrais à la maison finalement. "Tu veux pas qu'on aille boire un café ? J'te promets de ne pas te draguer" que tu lançais, interrogateur, le sourire en coin.

(Invité)

YOU ARE THE COP AND I'M ON THE RUN
feat phewis

Elle émit un petit rire à sa première remarque. Décidément, aies un peu plus d'estime pour les mathématiciens, je vais finir par croire que les clichés à votre sujet sont vrais. ajouta-t-elle en faisant référence à tout ce qui pouvait être dit des matheux et autre informaticiens en général. Cela avait toujours été, cette démarcation entre les scientifiques et les littéraires et Phèdre devait être la dernière à s'en préoccuper, elle trouvait plutôt ça idiot, mais c'était un autre sujet. Elle le vit alors envoyer un message à quelqu'un et fronça les sourcils une seconde pendant qu'il regardait son écran. Charmant, elle pouvait toujours y aller si son téléphone était plus important. Il lui proposa alors d'aller boire quelque chose tous les deux. Et la fin de sa phrase était ce qu'il y avait de plus improbable. Il ne reculait devant rien, comment pouvait-elle garder son sérieux face à ça. Rien que pour voir si tu t'y tiens, j'accepte. en souriant avec amusement au blond en face d'elle. Elle n'avait rien de prévu en particulier sur le moment, cette option lui allait aussi bien, juste pour voir la tournure qu'elle allait prendre.

(Invité)

Tu souriais, puis d'avantage à sa remarque sur les clichés des mathématiciens. "Le cliché est faux, si tu savais pas, les plus grands philosophes étaient des mathématiciens. Enfin, je suis sûrement l'exception qui confirme la règle !" C'était plutôt vrai que t'étais pas doué pour les jolies phrases, t'avais jamais été vraiment doué avec les mots. Peut-être parce que dans le fond t'avais jamais été dans un milieu qui te le demandait, ni même entouré de personnes qui voulaient les entendre. T'étais pas un baratineur, c'était pas forcément une qualité, seulement c'était quelque chose qui t'allais bien. Tu finissais par envoyer un message à ta soeur pour changer tes plans, et t'en étais pas plus mécontent. La blonde acceptait avec un sourire amusé, te piquant sur le fait que tu ne la draguerais pas. Après si on regardait bien, t'étais pas un grand dragueur, c'était ça qui était étrange avec toi. T'arrivais par je ne sais quel moyen, à toujours t'en sortir pour avoir les plus jolies filles dans ton lit. Toi, t'étais plutôt heureux et tu remerciais peut-être ton charme ou bien même ta personnalité. Tu commençais à marcher vers la sortie, pour aller au café du coin. "Alors blondie, ta vie se passe bien en ce moment à Harvard ?" que tu l'interrogeais avec la question la plus banale.

(Invité)

(Contenu sponsorisé)