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Far West Gate - Alicia

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✧Ville paumée à deux heures de Cambridge, 19.05.06. ✧Alicia & Noah


Les cours sont terminés depuis une heure, une heure et demie. Et je suis encore sur la route. A me demander ce que je fais ici, dans cette ville, dans cette université. A rouler vers je ne sais trop où, juste pour … m’échapper. Il fallait tourner à droite à la sortie de la ville pour aller au Penthouse, j’y ai loué une suite (ces derniers temps, je préfère ne pas dormir à l’Eliot House ni trop côtoyer les gens de la fac). A la place de quoi j’ai continué tout droit. Sans réfléchir. Je n’avais pas envie de rentrer. Je n’ai même pas envie de lire les panneaux, de prendre le temps de mettre mon GPS en marche ou d’appeler quelqu’un qui m’indiquerait le chemin du retour. Sur cette nationale, après mille et une bifurcations par des routes de traverses, je suis tout seul. Une voiture passe toutes les dix minutes à peine. La route est en ligne droite, et pour me monter le sang, je me tape des accélérations d’enfer. Histoire d’avoir peur ou d’être excité, qu’importe. Histoire de ressentir quelque chose. Je suis même las et blasé d’être trop las et blasé. Fatigué d’être fatigué, triste d’être triste. Je m’énerve moi-même à ne pas arriver à me remettre du départ de mes amis, à avoir été con au point de m’être attaché à des enfoirés. Je suis en colère contre moi-même alors j’ai envie d’éclater le crâne de tous les pecnos sans éducation qui croisent ma route. Le voyant d’essence clignote et moi je sors de mes pensées. Je regarde autour de moins, prenons conscience que je suis complètement hors de la ville, dans l’arrière pays. J’aperçois une sortie à droite et la prend sans trop réfléchir. Au milieu de nulle part. Entourée de plaine et de champs. Je roule de plus en plus doucement, voire très lentement, histoire de regarder le paysage et de ne pas rater la station service. C’est très simple : une rue principale, des bâtisses d’un côté et de l’autre, et de toutes petites ruelles derrière les bâtiments. Un vrai trou perdu avec une cinquantaine d’habitants. A gauche, je passe devant une petite cabine de douanier dans laquelle un shérif en tenu roupille. A droite, un mec en chemise à carreaux met des gros bidons dans la remorque de sa jeep. J’ai la sensation d’avoir fait un saut dans le temps, d’atterrir dans un western moderne. Je roule encore. A ma droite, une petite ruelle avec une porte éclairée d’un néon jaune. Pas loin, derrière, une brochette d’Harley Davidson. J’en déduis que ce bâtiment doit être le bar du coin. Encore tout droit, un tournant, à gauche. Voilà le garage et la station essence juxtaposée. Je remplis ce qu’il faut de réservoir, je paye sous le regard inquisiteur du mécanicien : mon portefeuille en cuir jure avec le style fermier cheap du coin. Je retourne à ma voiture. Et pour ne pas m’attirer trop d’ennuie, je retire ma veste de costume que je balance dans le coffre, défait le col de ma chemise, la sort du pantalon, range mon porte feuille dans la boite à gant et ne met que quelques billets verts dans ma poche, que des petites coupures. Pas de téléphone, rien d’autre. Je reprends la voiture. La nuit commence à tomber. Et moi qui passe mes journées à supplier la vie de m’offrir une échappatoire, voilà que je me retrouve dans un patelin paumé, loin de tout et tout le monde, avec un bar à ma disposition et deux cent dollars en poche. Allez, c’est bon, qu’est ce qui pourrait m’arriver de pire à passer la nuit ici ?  Au moins, personne ne me connait. Je gare ma voiture derrière le motel en prévision (pas trop à la vue de tout le monde, une voiture de luxe ça attire l’œil), et prend la route à pied vers la porte au néon jaune que j’ai vu tout à l’heure.

J’entre dans le bar. Je pensais que ça n’existait que dans les films. Des mecs en veston de cuir, des cheveux longs, un vieux barman chétif, une table de billard au milieu de la pièce et même un vieux jukebox. C’était assez émouvant au final pour quelqu’un comme moi qui adore le blues, le rock et le monde dans lequel ils évoluent. Emouvant, un instant. Jusqu’à ce que je me sente plus observé que jamais. Je n’étais pas à ma place, c’est certain, et ces gens là n’ont pas l’air d’apprécier les étrangers. J’avance au bar, gardant toute mon assurance et ma démarche affirmée : hors de question de faiblir. Et d’un geste de la main demande au barman : « un whisky sec ». Le barman n’acquiesce même pas, il continue d’essuyer le verre qu’il venait de laver en me dévisageant. Je sors un billet de dix dollars que je pose sur le comptoir : « s’il vous plait ». Je regarde sur ma droite, histoire de me familiariser avec le lieu. Les deux mecs à côté de moi ressemblent à deux routiers : la même odeur d’essence, les vêtements crasseux, les dents jaunes, le regard lubrique en toute circonstance. Et aussi étonnant que cela puisse paraitre, ce n’est pas moi qu’ils regardent. Je tourne la tête à gauche pour suivre la trajectoire de leurs yeux et à ma grande surprise, j’aperçois une fille, de dos, accrochée au téléphone mural. Je tourne un peu plus la tête et remarque qu’en réalité absolument tout le monde dans ce bar est entrain de la regarder, certains osent même la siffler. Ce n’est pas mon genre de jouer les saint sauveur, tout le monde est habitué à mon égocentrisme depuis le temps. Mais ce n’est pas non plus mon genre de laisser une fille seule au milieu d’une bande de chien dalleux. Alors, j’attends qu’elle raccroche, attrape le verre de whisky que le barman daigne enfin me servir, et m’avance vers elle – peut-être que les hommes ici penseront qu’elle est ma copine et qu’ils arrêteront de loucher sur elle. Je sens que ma venue la surprend, j’essaye de la retenir d’un geste de la main : « Crois moi, je suis le moins bizarre de tous les mecs ici ». Espérant qu’elle me croit, qu’elle se détende, qu’elle m’écoute, j’enchaine : « Je t’offre un verre ? »





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J'étais de retour au Etats Unis, j'avais envie de faire une surprise à Nevada et pourtant j'étais pas plus pressées que ça d'arriver allez savoir pourquoi? J'avais finis ma mission en Afrique il y à une semaine déjà, et j'avais pourtant l'impression que s'était bien plus loin. J'avais du rejoindre Johannesburg pour me rendre à Miami, un coup de nostalgie je crois. J'avais plus de famille et maintenant il ne me restait plus que le domaine à Mainz et la villa de Miami et puis Klaus mais ça c'est toujouts pareil est ce que j'étais prête à le laisser rentrer dans mon monde, s'était un des questions qui me troublait le plus à vrai dire. Après je ne sais combien d'heure de vole, j'arrivais à Miami puis j'avais pris la direction de la villa, j'avais pas grand chose avec moi un sac à dos avec mon appareil photo, mon netbook et quelques petite affaire rien de bien important. La villa n'avait pas changé depuis la dernière fois que j'y avait mis les pieds, je n'avais pas plus d'affaire, j'y pris tout au plus une douche, j'y aie passée deux nuits et j'avais repris la route en moto. J'affichais un regard sourire léger, je me sentais libre, et apaisée après ça comme si le monde s'ouvrait à moi, j'avais un sentiment de puissance et pourtant je me rendais là où je m'étais sentit le moins libre du monde. Esprit purement masochiste peut-être qui sait? J'ai roulé trois jours par les petites routes, je ne voulais pas prendre les grands axes bondé par toutes ces personnes stressées par leur vie. Le soir du quatrième jours j’apercevais déjà un panneau affichant le nombre de kilomètre qui me séparait de Boston. Je m'arrêtais dans une de cette petite ville sortie d'un vieux film là où tout le monde se connait avec ses histoires de voisins où la plus part des étrangers sont regardé de travers. J'y apportais pas une grande importance j'y resterai pas longtemps. Je pris une chambre dans un motel miteux sortant mes affaires de valeur pour les placer dans le coffre fort mis à disposition dans la chambre, plus cliché tu meurs. Après une rapide douche j'enfilais un jean, un T-shirt légèrement trop grand et une veste en coton beige, les cheveux détaché je me rendis de l'autre côté de la route dans une sorte de bar, ou je croiserai certainement le pilier qui connait toute la ville et ses histoires, deux ou trois vieux routiers qui sont sur la route depuis bien trop longtemps pour connaître les bonnes manières et puis ce vieil homme tout seul qui dira "Au revoir et à demain Johny" au serveur du bar.

Je poussait la porte et en effet je ne me trompais pas tout les protagonistes étaient là, j'avais oublié le dernier cliché celui de la fille seule qui rentre dans un bar et qui se fait siffler parce que tout ces messieurs n'ont vus aucune autres filles que les leurs ou cette vieille Amanda qui à couché avec tout le monde. J'y fis pas une grande attention, me dirigeant directement vers le téléphone, parce que bien sure ici les smartphone ça n'existe que dans les films de la nouvelle génération et que ça ne sert à rien d'étendre le réseau. Posé contre le mur j'écoutais mes messages, Klaus qui s'inquiétais de pas me revoir ou d'avoir de mes nouvelles. Est ce qu'un jour au moins il aura l'esprit que j'ai pas envie d'être en relation avec lui? Je soupirai. Je sentais tout le regard sur moi mais une présence plus insistante que les autres se fis ressentir et elle me surpris encore plus quand je vis un jeune homme qui faisait totalement tâche dans ce paysage. J’arquais un sourcil, quand il ouvrit sa bouche comme pour s'excuser du comportement totalement machiste et brute des ces congénères masculins. S'était à la fois ridicule et touchant, il voulait jouer les sauveurs, y pas à dire y à qu'au Etat Unis qu'on voit ça. Je souris parce qu'au moins ça me ferai de la compagnie pour ce soir. " Va pour un verre. "
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✧Ville paumée à deux heures de Cambridge, 19.05.06. ✧Alicia & Noah


Quelque part, je suis plus qu’heureux de vivre une nuit américaine. Une vraie nuit américaine, avec ses icônes, ses mythes, ses modèles. La table de billard poisseuse, les gros mecs à moustache qui se distribuent un jeu de rami, le jukebox bloqué sur Johnny Cash. Un rire nerveux échappe de mes lèvres tandis que je suis accoudé au comptoir. C’est presque irréel comme situation. Et je sens dans mon ventre une frénésie étrange me gagner. Comme une poussée d’adrénaline à cette simple idée : peut-être que tout le monde me regarde, mais ici, je ne suis personne. Je n’ai ni nom, ni réputation. Et bon dieu ce que ça peut faire du bien. Je suis loin de tout, hors de temps. Le whisky est dégueulasse, mais pour une fois, je ne me morfonds pas. Je bois deux gorgées de plus en grimaçant. Le vieux barman me regarde impassible, du genre « ouai c’est dégueulasse, mais c’est comme ça ». Je le soupçonne presque d’avoir craché dans mon verre. Je tourne la tête à gauche, et il y a cette fille. Jeune, bien faite. Accrochée au téléphone mural, tous les yeux braqués sur elle comme si elle n’était qu’un morceau de viande. C’est passé de mode de jouer les chevaliers, mais je ne peux m’en empêcher. Peut-être aussi parce que je la vois comme une apparition : elle est la seule personne dans cet endroit à faire tâche, en dehors de moi. Peut-être parce qu’elle n’est pas d’ici. Peut-être parce qu’elle n’est là que pour cette nuit, comme moi.

« Bière, whisky, tonic ? », lui demandais-je, un sourire satisfait aux lèvres lorsqu’elle accepta de boire un verre avec moi. Je jette un rapide coup d’œil à tous ses détraqueurs qui marmonnent dans leurs barbes de cent ans des « ohhh », « ma mignonne vient plutôt boire un verre avec moi », « pour une fois qu’il y a de l’action c’est l’étranger qui en profite ». J’ignore tant bien que mal toutes ces remarques que je trouve affligeante. Ce n’est vraiment pas le moment de me lancer dans la bagarre. Pas face à tous ces motards. Non Noah, ne joue pas les nerveux, ne joue pas les intrépides, vas gentiment t’asseoir avec cette jeune fille et profite de ta soirée. J’attrape un tabouret que je pose à côté du mien, face au comptoir : « Tiens assieds-toi », avant de prendre place sur le mien. Remarquant que les deux routiers à ma droite continuaient de dévisager la jeune fille, je me penche vers elle en riant légèrement et lui dit à l’oreille, sur le ton de la confidence : « Je crois qu’ils sont tombés amoureux de toi », avant de me redresser et de sourire, comme si je me moquais d’elle.






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Après tout ce que j'avais vus, tout ce que j'avais déjà vécu du haut de mes 25 ans et quelques jours j'avais pas peur de me retrouver ici, là plus part des mecs ici ne sont qu'une bande de mec un peu paumé bien trop ancrée dans leur réalité, ils n'étaient que des pecnos si je peux dire et je saurai me défendre s'il fallait. Nan j'avais pas peur de dire que je n'avais pas peur d'eux. Je savais me défendre, alors que c'est bien plus difficile de se défendre face au personne que l'ont connais et qui nous connaisse, ces personnes qui savent où taper pour faire mal. Et puis de toute façon il y avait le barman, qui n'accepterai pas qu'une fille se fasse approcher par qui que ce soit, histoire de pas avoir à appeller les et de tout expliquer, sans parler qu'il risquerai d'avoir quelques dégradation et c'est pas certain que son assurance le couvre une énieme fois juste pour une fille. Une fois mes messages écoutés je raccrochée et il y avait cet autre type qui lui aussi n'appartenait pas à ce monde ça se voyais, trop de manière en lui, trop de bienveillance qui faisait tâche dans le tableau. Et si j'acceptais son invitation c'est bien seulement parce que ça me couperai de ma solitude au moins ce soir je ne fixerai pas un écrans de télè qui retransmet un quelconques match, ou écouter les ragots de ce bled où je ne remettrais jamais les pieds.

"Va pour une bière" Je commençais toujours doucement , surtout que je n'avais pas touché une goute d'alcool en Afrique et que la seule bière que j'avais bus depuis mon retour au Etat Unis m'avait complètement séché. Est ce que j'en avais finis avec mon addiction à l'alcool? J'en sais rien mais une chose est claire c'est que le sevrage de ma vie passé était bien présent. Je m'installé aux côtés du jeune homme qui me proposais un tabouret, s'était tellement cliché, tellement de manière comme si je ne pouvais pas faire les choses par moi même. Dans un sens ça me plaisait dans un autre un peu moins parce qu'au finale on aurai dit que s'était calculé. En fait je crois que si j'acceptais finalement c'est bien parce qu'il était de mon âge et qu'il laissait entre voir quelques tatouages, marque à vie sur ça peau, ce genre de chose qui m'avait toujours attiré chez un mec. Une fois installé il s'approchait de moi pour me dire que certain semblait amoureux de moi. Je jetais un léger coup d'oeil, alors que le barman m'apportais une ma bière. "Qui sais c'est peut être eux que je devrais rejoindre alors." Un sourire au lèvre, il voulait se moquer de moi alors autant que j'aille dans son sens.
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Une partie de moi, je dois l’admettre, brûlait d’envie de se jeter dans la bagarre. Quelque chose d’héroïque, à la Fight Club. Me retrouver seule face à dix motards en rut et probablement armés. Me faire casser la gueule, et en casser une des leurs aussi. J’ai toujours eu ce côté intrépide, je me connais mieux que quiconque. Mais là, cette pensée me fait peur. Je me fais peur. Parce que je sens mon poing se serrer autour de mon verre, je sens que je ne suis qu’à un cheveu de craquer et qu’une partie de moi, sans doute trop maso, crève d’envie de se jeter dans la mêlée. Heureusement qu’il y a cette jeune fille pour me ramener à la réalité sordide de l’endroit où je me trouve. Je ne suis pas dans un film et ce n’est pas encore l’heure de mourir. Elle accepte de boire un verre avec moi et c’est tout sourire et satisfait que je la ramène au comptoir. Je ne peux m’empêcher de lancer un regard plein d’insolence à la table du fond, histoire de dire sans avoir à en prononcer les mots : « Et ouai les gars, c’est avec moi qu’elle préfère passer sa soirée ». La défiance de testostérone : un truc bien animal, bien bête. L’irrésistible besoin de tous les hommes de montrer qu’ils sont les meilleurs en toute circonstance : « Une bière et un autre whisky », lançais-je à l’attention du barman. Il me regarde encore comme si j’étais un monstre de foire, et mon sourire effacé lui fait comprendre qu’il titille d’un peu trop prés ma patience. Je soupire légèrement avant de sortir un billet de 20 dollars, la monnaie qu’il m’a rendu tout à l’heure, et de le glisser sur le bar : « S’il vous plait ». Il reste stoïque là, à me figer. Ça me met presque mal à l’aise, mais je décide finalement de l’ignorer. Je m’installe sur mon tabouret et me penche vers la jeune fille en souriant cette fois, lui faisant remarquer que les deux routiers derrière nous n’avaient de cesse de la regarder. A cette distance je sens son parfum qu’est loin d’être désagréable. Et ça me fait encore plus sourire. Et rire lorsqu’elle me répond que c’est peut-être eux qu’elle devrait rejoindre. Je m’éloigne de quelques centimètres, face à elle, faisant mine de faire les gros yeux et d’être vexé, avant de rire : « Va les rejoindre alors, je t’en prie », je lui lance le regard provocateur, le sourire en coin, clairement défiant. Comme si je voulais lui faire admettre qu’elle préférait rester là avec moi. J’attrape mon premier verre de whisky et le finit cul sec, avant d’attraper le second et de le tendre à la jeune fille pour trinquer : « Aux yeux de ces pauvres hommes qui ont l’air de ne jamais avoir vu une fille aussi jolie ». Ma remarque se voulait clairement chevaleresque, un compliment déguisé. Mais comme je ne voulais pas lui laisser entendre que je la trouvais à mon gout et que je préférais la taquiner, je m’empresse d’ajouter : « Ce qui n’est pas le cas des miens, je te rassure ». Je la dévisage, sourire aux lèvres. Cette soirée n’allait finalement pas être aussi mauvaise que je le pensais en entrant dans ce bar.





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Dans tout ce tableau il y avait tout de même une chose qui me dérangeait s'était ça façon à lui ce mec inconnu, prés à faire jouer le chevalier pour sauver la jolie princesse, la demoiselle en détresse, j'étais pas comme ça et je me sentais plus vulnérable à ses côtés qu'aux côtés de tout ces paumés, et pourtant c'est avec lui que je passerai la soirée. Alors oui était peut être temps que j'accepte que j'étais masso ou que je fasse un peu plus confiance au gens ou j'en sais rien. Je m'installait posant mon sac à mes pieds en attendant qu'on nous serve, il avait cet air légèrement hautain qui m'agaçait et qui me donnait envie de lui mettre des claques, parce qu'il pétait plus haut que son cul, ça se voyait dans la façon dont il parlait au serveur. Je me mis à rire intérieurement en me disant qu'il aurai bien pus être un de ces Eliott que je ne supportais pas, mais il n'y avait aucune raison qu'un tel type se retrouve ici, loin de sa chambre de luxe. Je secouais discrètement la tête pour chasser cette image de ma penser il fallait que j'arrête de psychoter et de voir des Eliott partout aux Etats Unis. Y peut-être des gens bien et il en faisait certainement partie.
J'eu un petit rictus de satisfaction quand il fit mine d'être choqué, il ne fallait pas non plus qu'il croit que je lui était acquis pour la soirée. "Pourquoi je les rejoindrais c'est toi qui viens de m'offrir à boire, c'est la moindre des choses que je te tienne compagnie. Tu m'as l'air aussi seul que moi au final." En tout cas il n'était pas avare de compliment et s'en était presque exaspérant, parce que j'étais pas du genre à les accepter de cette façon, que j'étais toujours méfiante. "Tu sais les compliment c'est pas ce qui marche le plus avec moi, il va falloir s'y prendre autrement si tu veux rester en ma compagnie." Je préférai mettre les chose au claire, parce qu'au final il jouait plus ou moins le même jeux que les autre hommes de ce bar, il était simplement plus jeune et plus séduisant.
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Elle est coriace et ça m’amuse. Elle s’agace de mon attitude, de mes compliments, de mes manières de jeune homme model, et ça me fait sourire. Je le vois dans ces yeux qu’elle a envie de soupirer. Peut-être qu’elle regrette que je sois venue la chercher ? Je ne sais pas. J’étais là à ce bar, elle était au téléphone et … je n’ai pas réfléchis. Jamais je ne me suis dit que ma présence pouvait déranger, j’ai une bien trop haute estime pour moi, dans mon esprit, tout le monde payerai cher pour passer du temps en ma compagnie. Et je me trompe. Et je le sais. Quand elle tourne les yeux comme ça, quand le serveur continue de me fixer, quand les deux routiers dans mon dos continuent leurs messes basses. Je remarque son sac posée au sol et j’ai la certitude qu’elle n’est que de passage. Comme moi. Comme moi qui a décidé de me perdre une nuit dans l’Amérique profonde. Je pensais passer ma soirée seul. Je suis toujours seul. Mais à vrai dire, et dans le fond … je suis fatigué d’être seul. J’ai besoin de compagnie, de vie, de rire, d’échange. N’importe quoi, pourvu que ça change mon ordinaire. Et là, comme elle est apparue, j’ai sauté sur l’occasion, pensant peut-être naïvement qu’on allait passer un bon moment ensemble. Elle et moi, au milieu de nulle part, ici dans ce bar, plus tard dans les rues de ce patelin. Tous les jolis films commencent comme ça non ? Je fais semblant d’être vexée à sa première remarque, faisant les gros yeux : « Alors tu ne reste avec moi que pour … la bière ? », dis-je en regardant son verre avant d’esquisser un sourire amusé : « Je suis arrivé il y a à peine dix minutes. C’est la première fois que je mets les pieds ici alors … effectivement, je suis plutôt seul. Je suppose que tu n’habite pas dans le coin ? » Simple question rhétorique, évidemment qu’elle n’habite pas dans le coin, sinon tous les hommes du bar ne la regarderait pas comme ça. Et sa seconde remarque me vexe pour de vrai cette fois. Je ne contrôle pas les compliments qui sortent de ma bouche, c’est comme ça, je suis un gentleman, j’ai eu cette éducation là. Pour n’en rien montrer, j’enfonce ma tête dans mon verre et bois quelques gorgées de whisky avant de me redresser et de la regarder en souriant : « Alors je vais m’y prendre autrement et préférer la boisson aux compliments ! ». Sourire en coin, voilà que je la défie du regard. C’est vrai quoi, on est jeune, au milieu de nulle part, autant s’éclater cette nuit et tout oublier demain quand on rentrera chacun chez soi. Je me tourne vers le serveur : « Quatre shooter de Get s’il vous plait », en sortant la monnaie de ma poche je penche légèrement la tête vers la jeune fille : « Tant qu’il y a des verres plein devant nous, tu n’as pas le droit de me laisser ! »





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Même si je n'appréciais pas ses manières, genre je cache que j'ai envie de te mettre dans mon lit, parce que t'es bonne mais je fais genre je suis un gentil gars prés à sauver les jeunes filles en détresses au milieu de routier pervers, c'est bon quoi stop, s'était chiant. Mais oui j'avais envie de boire une bière avec lui parce que j'avais vus personne d'autre depuis prés d'une semaine, parlé à personne si ce n'est avec moi même et il faut dire que ça devenais terrifiant. Donc c'est vrai que j'étais tiraillé dans ma tête entre l'envoyer boulet pour de bon et de passer une soirée avec un mec qui ferai son lourd. Je mis donc de l'eau dans mon vin, espérant juste qu'il calme ses hardeurs, sinon on finira notre soirée chacun de notre côté. "Ca fait une semaine que j'ai parlé à personne et six mois que j'ai pas bus un verre avec un inconnu donc oui je reste parce que tu m'offre une bière." Il sera certainement blésé dans son orgueil mais tant pis pour lui il l'a cherché et je le vis assez rapidement, il essaya de le cacher bien sur mais c'est certain que je l'avais vexé, mais il changea rapidement de discours et ça me plaisait un peu plus. Il était prés à jouer avec moi et à me tenir en otage avec des verres, s'était sadique mais je préféré ça au compliment. Loin de me douter que mon abstinence d'alcool de prés de six mois me rendrai plus sensible que jamais aux effet pervers de l'alcool. J'avala une grande gorgée de bière un large sourire en coin. "J'préfère ça."
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Wo, wo, wo. C’est bien la première fois qu’une fille s’énerve à ce point parce que je la complimente. Et je dois avouer qu’une partie de moi, la part d’ombre, diabolique, mesquine, a vivement envie de lui rentrer dans le lard et de lui donner de bonnes raisons de s’agacer. Mais je me tiens, je me contiens. Je n’en reviens pas en fait d’une telle réaction. Elle ne doit pas du tout être habituée à côtoyer mon milieu. Chez nous, les hommes font des compliments à longueur de journée, même sans arrières pensées, et les femmes s’en amusent. C’est comme ça, le style grand siècle, Versailles. Et elle en rajoute une couche. Et j’ai envie de partir. Mais je ne le ferais pas. Non parce que je suis dans ce trou perdu, qu’elle est la seule personne relativement normale dans le coin et que ce soir, je n’ai pas envie d’être seul. Je me calme, prends sur moi : « Je te trouve assez dure alors … si vraiment je t’ennuie au point de t'énerver comme ça, tu peux prendre ta bière, je ne vais pas te retenir ». Vexé. Et je tente de le cacher en sifflant mon verre de whisky avant de tenter une autre stratégie, histoire d’apaiser les tensions, de passer un bon moment : « Alors tiens », dis-je en la voyant boire de sa bière et acquiescer aux shooters. J’en attrape un moi-même, le lève : « Aux gens comme nous, perdus et seuls dans des villes étranges », je souris, et bois mon verre cul sec avant d’attraper le second : « Allez, à ton tour ! », un sourire aux lèvres, les yeux rougis. Je commence à avoir chaud mine de rien.




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