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Harder, better, faster, stronger
— with @Milo T. Cantor-Day.

Après avoir passé un peu plus de la moitié de ta journée à te bourrer le crâne de formules, théories et autre propriétés scientifiques que tu connaissais déjà sur le bout des doigts pour la plupart, il est temps pour toi de te diriger vers les vestiaires et te vider un peu l'esprit. Tu ne pensais pas avoir le temps pour prendre une seconde matière, mais finalement tu ne regrettes pas d'avoir choisi sport. Avec tout ce qui se passe dans ta tête ces derniers temps entre ton compte en banque à zéro, Willow qui continue de t'entretenir contre toute attente et ces heures passées à bosser sans jamais renoncer à ton objectif, ça te permet de t'évader un peu tout en te fatiguant suffisamment pour te sortir de tes insomnies régulières. Et puis ça entretient ton sens de la compétition en même temps. En parlant de compétition, à peine arrivé que tu croises le regard de Milo. « Prêt à mordre la poussière aujourd'hui ? » Lui lances-tu après avoir rejoint ton casier pour y déposer tes affaires. Vous ne vous connaissez pas si bien que ça, mais entre vous tout est une question de concurrence et ce depuis le premier jour. C'est comme un duel perpétuel pour déterminer qui sera le meilleur. Aujourd'hui c'est athlétisme : 110 mètres haies, sauts à la perche ou lancer de poids, tu comptes bien arriver premier dans toutes ces épreuves même si le manque de sommeil commence à se faire ressentir. « Tu devrais commencer à t'habiter à la seconde place. » Tandis que ces belles paroles s'échappent d'entre tes lèvres en signe d'une victoire que tu anticipes déjà, tu te changes sans traîner et rejoint le terrain pour commencer l'échauffer sans perdre une seconde.

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Harder, better, faster, stronger. Cooper & Milo

Mon moment favoris de la journée venait d'arriver, le sport. J'allais pouvoir éliminer mes excès de la veille et me réveiller un peu. Le sport il n'y avait vraiment que ça de vrai, ça me mettait de bonne humeur et après je me sentais vraiment super bien ! J'étais dans le vestiaire en train de me changer, quand mon cher Cooper déboula dans la salle, me lançant quelques petites réflexions bien placées. Je ne connaissais ce type que durant le sport et on était en perpétuel compétition. C'était super chiant mais aussi super motivant de se mesurer à quelqu'un à chaque fois. Jusqu'à présent on était plus ou moins à égalité concernant les score, les victoires ou les défaites, et ça se jouait de peu à chaque fois. On avait presque le même niveau dans tous les sports. « Je te retourne la question ! » Lui lançais-je en jetant mon t-shit dans mon casier. Cooper parti sur le terrain sans même que j'eus le temps de répondre à sa seconde intervention. Je me contentais donc de marmonner bêtement ce que j'aurais aimé répondre en fermant mon casier, avant de le rejoindre sur le terrain. Je m'arrangeais pour être à son niveau durant l'échauffement, et pendant la troisième série de pas-chassés je ne peux m'empêcher de lui lancer un pique. « Tu m'as l'air fatigué mon petit Cooper, ça serait dommage que tu finisses dernier du classement ...» Un sourire en coin aux lèvres je continuais à m'échauffer calmement. Je ne pouvais pas le laisser se pavaner comme ça, il fallait vraiment que je lui foute la raclée.

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A mon avis ça sera Cooper qui se blessera puisqu'il est fatigué FB - harder, better, faster, stronger (milo) 152426858

à moins que tu préfère que ce soit Milo FB - harder, better, faster, stronger (milo) 1881463262

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— with @Milo T. Cantor-Day.

Tu ne sais pas pourquoi, mais dès que vous vous retrouvez face à face tout devient une compétition. Même une simple discussion deviendra une surenchère de coups bas jusqu’à ce que l’un de vous deux ait le dernier mot. Et pourtant vous aviez le même niveau. Si tu parviens à distancer de peu Milo dans un sport, tu es sûr que ce sera son tour pour le suivant comme si vous vous teniez en équilibre de chaque côté d’une balance sur laquelle on aurait répartis des poids égaux de chacun des côtés. C’est sûrement pour ça que tout tourne à la concurrence, parce qu’aucun de vous deux ne souhaite partager la première place. Ainsi l’échauffement d’aujourd’hui n’échappe pas à la règle. Milo s’arrange bien rapidement pour te rattraper et en profite pour t’envoyer une de ces piques dont vous aviez l’habitude. Ce que t’aimerais lui faire ravaler ce petit sourire satisfait qu’il affiche. « T’en fais pas pour moi, tu devrais plutôt te préoccuper de ton propre classement. » Finir dernier ? Et puis quoi encore. Rien que l’idée d’être derrière lui au classement te donne des frissons alors être dernier n’est même pas envisageable. Toutefois la fatigue atteint bien rapidement ton état physique et tes muscles ne sont pas aussi sollicités qu’ils devraient l’être. Le coach siffle la fin de l’échauffement et après quelques étirements vous prenez place pour démarrer la première épreuve à savoir le 100 mètres haies. Bien sûr tu te rapproches de Milo avec lequel tu devras courir. « J’espère que ça ne te dérangera pas d’observer mon dos durant cent mètres, crois-moi je ne compte pas te laisser me rattraper cette fois. » Tu lui renvoies ce même sourire en coin qu’il affichait quelques minutes plutôt avant de détourner le regard en attendant votre tour.

Oui j'avais en tête que ce soit Cooper qui se blesse donc c'est bon pour moi. :*7:

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J'allais tout donner aujourd'hui, hors de question que Cooper me passe devant. « Mon classement se porte très bien et c'est pas aujourd'hui que ça va changer. » Je finissais les échauffements avant de me positionner au coté de mon rival pour le 100 mètres haies. J'étais hyper concentrer sur ma respiration et sur la course qui m'attendait. Pendant que Cooper continuait de me lancer des vannes pour me déstabiliser, je soupirais simplement sans lui répondre, avant de marmonner : « mais quel connard ce type...» j'espérais avoir été assez discret pour qu'il ne comprenne pas ce que je venais de dire. Je pris le temps de refaire mes lacets, et de m'étirer encore un peu avant de positionner mes pieds correctement. Je regardais droit devant moi, j'apercevais le bout de la piste entre les haies, j'étais plus concentré que jamais. Mon but était simple, tracer droit devant et tout donner jusqu'à franchir la ligne d'arriver. Je recoiffais mes cheveux avant de lancer à Cooper sans même le regarder : « Tu pourras assouvir tes penchants gay, avec une magnifique vu sur mon cul pendant 100 mètres.» Le coach sifflait alors le début de la course. Je partais le plus vite possible, essayant de bien réguler ma respiration, il fallait que je tienne sur la distance et je ne devais surtout pas me prendre les pieds dans les haies. J'avais vraiment la pression, c'était bien beau de faire le malin devant son adversaire le plus redoutable, de faire le mec sûr de lui qui va forcément gagner, mais du coup en cas de défaite c'était la grosse honte assurer. J'avais trop fait le malin, je devais absolument gagner.

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Alors que vous attendez tous les deux votre tour, tu en profites pour continuer à échauffer tes muscles en t’étirant. Une petite douleur se fait ressentir au niveau du mollet mais tu n’en tiens pas compte. Après tout tu es bien trop concentré sur ton objectif pour te laisser distraire. Tu auras le temps d’avoir mal quand tu auras terminé cette course et pas avant. Votre tour arrive et Milo en profite pour t’adresser une dernière phrase d’encouragement à laquelle tu réponds avec un certain dédain. « Prends pas la grosse tête, j’ai déjà vu bien mieux. » Bon, ok c’est un affreux mensonge. S’il n’était pas aussi agaçant il pourrait même te faire fantasmer mais l’avouer serait surement bien pire que de perdre face à lui. Le coach siffle enfin le début de la course. Tu pars à toute allure, les yeux rivés droit devant sans même s’attarder sur l’autre tête à claque qui te suit à la trace. Pourtant tu as beau faire de ton mieux pour ne penser à rien d’autre qu’à la ligne d’arrivée, cette foutue douleur ne te lâche pas. Sans parler de ton souffle qui se fait de plus irrégulier au fur et à mesure que tu progresses. Tu parviens à passer une première haie, puis une deuxième talonné de près par ton adversaire avant qu’il ne prenne l’avantage et se mette à te dépasser. Tu serres alors les dents et les poings : quitte t’écrouler par terre une fois arrivé, tu comptes bien tout donner. Malheureusement tu t’écroules plus tôt que prévu tandis que ton pied se prend dans la haie suivante et te fait chuter violement. T’as le réflexe de mettre tes bras devant ton visage avant d’atterrir au sol en roulant mais tu n’es pas épargné. « Putain ! » Dos à terre, ton poing encore fermé vient frapper la piste. Tu continues toujours de regarder droit devant toi, t’oses même pas te redresser pour voir les dégâts sur tes bras et tes genoux légèrement écorché et encore moins pour voir Milo franchir la ligne d’arrivée. T’as perdu pour cette fois.

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Le départ avait été lancé, j'étais légèrement derrière Cooper, mais l'écart n'était pas important, j'allais sûrement le dépasser vers la fin de la course, je n'en doutais pas. Les premières haies étaient toujours les plus faciles, contrairement aux dernières, ont avait encore toutes nos forces et la ligne d'arrivée paraissait encore loin donc la pression n'était pas à son maximum. Après la deuxième haie, je dépassais enfin cet imbécile de Cooper, j'allais gagner je le sentais bien, encore quelque mètre et quelques haies et j'allais pouvoir frimer devant lui. Mais c'est juste après avoir sauté la troisième haie que j'entende un drôle de bruit derrière moi, suivis d'un "Putain" Je tournais ma tête rapidement pour apercevoir Cooper, allongé sur le sol. « Merde !» Je stoppais ma course et fis demi tour jusqu'au jeune homme. « Ça va mec ?» Il avait les bras et les genoux bien écorchés. Je me baissais alors pour l'attraper, passant un de ses bras dessus mes épaules pour l'aider à marcher.« On va aller sur le banc juste là...» Tout à coup j'avais honte d'avoir agis comme ça avec lui pendant tout ce temps. Je fis signe au coach pour qu'il apporte la trousse de secours. On allait s'occuper de lui et tout allait rentrer dans l'ordre, tant pis pour la course ça n'avait plus d'importance.

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Tu te sens tellement con, à force de te surmener et te mettre autant de pression pour réussir te voilà à terre comme un novice incapable de sauter par-dessus une haie. Et t’es encore plus ridicule compte tenu de la situation, toi qui clamais haut et fort face à ton rival que tu franchirais la ligne d’arrivée en premier. Au final la victoire lui revient. Ou presque, puisque tu entends bien rapidement la voix du jeune homme non loin de toi. T’essaies de te redresser du mieux que possible avant que le coach rapplique mais c’est Milo qui s’approche de toi et s’abaisse pour t’aider à te relever aussi surprenant soit-il. « Ouais ça va t’en fais pas. » En temps normal tu lui enverrais une nouvelle pique tout en refusant catégoriquement son aide, mais ton éducation ne te permet pas d’être mauvais à ce point et ce encore moins envers quelqu’un qui te tends la main aussi imbuvable soit-il. Tu passes ton bras par-dessus ses épaules et commence à marcher vers le banc le plus proche en sa compagnie. « C’est bon j’ai déjà vu pire, c’est juste superficiel. » Juste un peu de sang et une sensation de brulure, t’es pas très douillet et tu ne comptes pas te plaindre en attendant que le coach vienne regarder tout ça avec la trousse de secours. En vérité c’est surtout le fait d’avoir “perdu“ qui t’emmerde le plus. T’es d’ailleurs assez curieux à ce propos. « Pourquoi t’as pas continué ? » Lances-tu à ton adversaire curieux de savoir pourquoi il s’était arrêté pour venir te rejoindre. « T’aurais pu finir premier pourtant. » C’était sa chance, après tout t’as fait une erreur de débutant et ça fait partie de la compétition alors pourquoi ?

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Je m'étais arrêté pour l'aider, ça me semblait normal à vrai dire. Mon éducation ou mon instinct en avaient décidé ainsi et c'est sans même réfléchir que j'avais aidé Cooper à se lever et à aller jusqu'au banc. Je m'inquiétais même pour de vrais ce n'était pas de la comédie. « Si ça t'empêche de courir c'est que c'est pas superficiel ... » Dis-je dans un soupire avant de l'aider à s'asseoir sur le banc. J'avais le même problème d'ego que lui, je n'aimais pas reconnaître quand j'avais mal, ou quand j'avais foiré quelque chose. Il me demandait alors pourquoi je n'avais pas continué la course, je ne savais pas vraiment quoi lui répondre, je m'attendais plus à un "merci" de ça part plutôt qu'à ce genre de question. Après tout je lui avais évité une humiliation supplémentaire, je n'avais pas franchi la ligne d'arrivée et donc je n'avais pas gagné la course. « Peut-être parce que j'suis pas un monstre... »À mes yeux le fait de l'aider était naturel, c'était simplement un geste humain qu'on ne pouvait pas forcément contrôler. Le coach arrivait avec la trousse de secours et commençait à nettoyer les petites plaies du jeune homme. « Finir premier si son principal adversaire ne cours pas ça n'a pas d'intérêt ! Et puis le sport c'est aussi l'esprit d'équipe et l'entraide.» Je ne pouvais pas passer mon existence à détester ce type, qui au fond me ressemblait beaucoup, juste parce que j'avais un niveau égale au sien. « Entre sportifs il faut aussi savoir se soutenir.» Je lui lançais un sourire amical pour la première fois depuis que je l'avais rencontré, c'était étrange mais maintenant qu'il était blessé ce n'était plus le même Cooper que je voyais, il n'apparaissait plus comme une menace ou un adversaire mais plus comme un coéquipier, quelqu'un qui a les mêmes capacités que moi et avec qui je devais plutôt m'allier.

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Même si tu viens de te vautrer d’une façon plus que lamentable, ta chute aura au moins permise de faire retomber cette pression écrasante qui te poussait jusqu’ici à vouloir te dépasser quitte à te blesser… Ce qui fut le cas. Comme si ton corps te forçait à freiner et pas de la plus délicate des manières. Enfin, ce ne sont que des égratignures, pas besoin de s’en inquiéter bien que Milo semble prendre ça très au sérieux. « Ça ? M’empêcher de courir ? Je suis loin d’être douillet tu sais, une fois que c’est nettoyé on reprend ça. » Cette fois ce n’est plus sur un ton compétitif que tu lui lances ce défi mais plutôt pour t’amuser. Ce petit sourire au coin de tes lèvres en est la preuve. Tu t’interroges tout de même sur les raisons qui l’ont poussé à venir t’aider sans même y réfléchir. Certes c’est humain de vouloir venir en aide à quelqu’un de blessé, toutefois tu aurais cru qu’il continuerait sans regarder en arrière bien trop animé par cette rivalité pour rebrousser chemin. Tu aurais probablement fait la même chose à sa place, mais avec du recul tu ne peux qu’avouer que tu aurais aussi hésité. « Tous n’ont pas le même esprit d’équipe que toi… » Lui rétorques-tu avant de grincer légèrement des dents alors que le coach exerce une pression sur ta blessure avec son désinfectant pour nettoyer ces petites plaies couvrant tes genoux. Au fond Milo n’est pas un mauvais gars. Vous êtes juste bien trop similaires pour ne pas entrer en compétition. Tu lui retournes ce sourire qu’il te lance, loin d’être ce sourire victorieux qu’il affiche à chaque fois qu’il remporte une victoire. « En tout cas je te remercie. » Lances-tu dans un léger soupire avant de lui tendre la main en signe de paix. Peut-être serait-il temps d’enterrer la hache de guerre, ou du moins provisoirement ?

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Harder, better, faster, stronger. Cooper & Milo

Cooper jouait les durs à cuire, ce qui était plutôt normal. Ce n'est pas simple de s'avouer vaincu et encore moins d'avouer qu'on a mal. Je m'apprêtais à lui faire la morale, en ajoutant que s'il continuait à essayer de courir alors qu'il avait mal il allait finir par vraiment se fracturer quelque chose et ne plus jamais pouvoir faire de sport, mais en redressent la tête je tombais nez à nez avec ce petit sourire en coin. Je m'inquiétai comme un papa poule alors que lui déconnait simplement. Je prenais pas mal de recule sur la situation et j'avais vraiment envie de rire en repensant à notre comportement, c'était débile de se faire la guerre alors que nous étions une équipe, tous autant qu'on était à faire du sport à Harvard, on devait se serrer les coudes, c'était tellement évident. « Je sais et il faudrait que ça change...» En effet si chacun d'entre nous se comportait correctement avec les autres on aurait sûrement plus de chance de gagner dans beaucoup de sports. Il avait l'air sincère lorsqu'il me remerciait, je fis un large sourire. « Mais de rien ! » J'attrapais sa main pour faire la paix, j'étais ravi que ça se passe comme ça, à vrai dire je n'étais pas le genre de mec à tout le temps chercher la merde. J'avais même pour habitude d'éviter les embrouilles et toutes sortes de relations négatives.« On est parti du mauvais pied toi et moi, mais je pense qu'on doit pouvoir rectifier le tir !» Je détestais me faire des ennemies, la vie était bien trop courte pour ça, je préférais mille fois m'entendre bien avec tout le monde et j'étais persuadé que je pourrais m'entendre à merveille avec Cooper.

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