Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityHate is a strong word but i really really really don't like you - Sage
-50%
Le deal à ne pas rater :
[Adhérents Fnac] -50% Casque Pro Gaming HyperX Cloud Alpha Noire et ...
49.99 € 99.99 €
Voir le deal


Hate is a strong word but i really really really don't like you - Sage

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Kick your ass off



✧ Toilettes, 17 mai 2016. ✧Sage & Noah


JUKEBOX

« Vous n’avez rien de plus à dire Monsieur d’Aremberg ? ». Qu’est ce qu’il a ce vieux mec à me regarder avec son air de chèvre. Je voudrais te péter les dents, t’écraser la tête contre le tableau derrière, te foutre le feu et griller mes chamallows. Bref mouvement de la tête qui servait, en plus de chasser mes pensées meurtrières, à dire non. Je n’ai rien à dire. Rien à dire de plus. Ce devoir était une véritable plaie, je n’ai pas réussi à pondre une seule ligne viable. Et de toute façon je n’en ai rien à faire. De ça, et du reste. « Bien. Je ne peux qu’être désolé pour vous, en deux mois vous avez fait preuve de plus de médiocrité que l’ensemble de la classe réunie ». M’humilier, c’est ça ta stratégie pauvre vieux ? Mon poing se serre, de plus en plus fort, je peux presque sentir mes ongles se planter dans ma peau. C’est douloureux et apaisant à la fois. Je n’ai plus envie de parler, ni de me justifier, ni quoique ce soit. J’ai assez vu sa tête d’abrutis pour la journée, tant pis pour les conséquences, je m’arrache. « Qu’est ce que vous faites ? Le cours n’est pas terminé ! ». Je marche d’un pas déterminé vers la sortie sous l’œil curieux de ce ramassis de fiacre qui me sert de camarades. Qu’est ce qu’ils ont tous à m’observer comme un chimpanzé ? Un claquement de porte sévère, « Quel enflure », je me murmure à moi-même. Un temps de pause dans cette débâcle, juste le temps de calmer mes nerfs, de respirer un peu. J’ai envie de cogner ce mur en face si fort. Calme-toi, calme-toi Noah. Je respire un bon coup et me dirige vers les toilettes. Me rafraichir, pisser un bol, n’importe quoi pourvu que j’oublie quelques secondes cet enfer. Je pousse la porte d’une telle force qu’elle s’envole presque, l’air fâché, grave, sévère, sans sourire, froid comme la glace. Quelques pas vers l’une des cabines de toilette et voilà que je remarque une activité étrange à ma droite. Par-dessus mon épaule, je tourne la tête. Une fille, à moitié affalée sur le lavabo entrain de faire … je ne sais pas trop quoi. Je me concentre, elle roule un spliff. Sérieusement ? Je les pendrais de mes propres mains tous ces crève-la-faim sans morale : « Ce sont les toilettes pour hommes et jusqu’à preuve du contraire, ta paire de miche un peu trop exhibée ne te donne pas le droit d’être ici ! ». Incisif, vindicatif. Je suis bien trop énervé pour jouer les diplomates, et de toute manière, ce n’est pas mon genre. Elle m’agace par sa simple présence. C’est quoi ces gens qui sont incapables de respecter les règles ? Je me tourne vers elle, haussant le ton un peu plus fort cette fois, histoire qu’elle perde de sa superbe, qu’elle efface ce sourire narquois et ses airs je m’en foutiste : « Eho, t’entends pas quand je te parle ? Dégage ! ».





Made by Lackey-G © for ILH
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Bordel ! T'étais sous tension, t'en pouvais plus de ce rythme d'vie que tu t'tues à arborer, il fallait que tu changes ces mauvaises habitudes, te coucher à pas d'heure, te lever tôt beaucoup trop tôt et, ça c'quand tu te lèves, tes notes sont en chute libre, tes profs ne peuvent plus t'voir en peinture, tu te demandes même comment t'as pu arriver jusque là avec c'genre de comportement.. Faut pas crier victoire trop vite, bientôt tu recevras une lettre qui dit que tu passes en conseil et qu'il faut que tu fasses tes valises illico presto avec un billet d'avion en prime, tout droit en taule p'têtre bien. T'as un mal d'tête, t'es en cours, t'écoute à peine c'que cette bonne femme en face de toi peut bien raconter, t'en as rien à battre en faite, l'alcool de la veille tourne toujours dans tes veines et le sommeil te guette, tu sens que t'es en descente et t'as juste besoin d'un petit remontant. Les poings serrés, à moitié allongé sur la table, tu serres la mâchoire à en faire ressortir les muscles de la tempe, sa voix t'insupporte et tu ne peux rester une minute d'plus dans cette putain d'pièce. Tu prends alors la parole en levant furtivement la main d'une moue inclassable. - J'ai b'soin d'aller aux toilettes. Tu ne lui laisse pas vraiment l'temps de répondre ni même de donner son avis, tu prends ton sac et le jettes par-dessus ton épaule tout en te levant et avançant vers la porte, l'ouvrant en grand sans jeter un regard en arrière tu sors en la refermant avec nonchalance. Tu soupires de soulagement, putain c'que ce silence des couloirs pouvait te procurer le plus grand bien à cet instant présent. Tu succombais à la solitude ces derniers temps, t'as plus trop la foi ni l'envie d'voir du monde, tu mets le peu d'potes que t'as d'côté tout en continuant à sombrer tout doucement. Tes cauchemars n'avaient pas cessé, ils s'étaient même amplifié et tes nuits devenaient un véritable supplice, alors tu préférais largement te noyer dans la débauche plutôt que d’affronter dignement tes démons, ton père qui n'arrête pas de te hanter. Tu pousses la première porte sur ton passage, regardant brièvement que personne n'y est, à première vu tu es seule, tu connais que bien trop ce sentiment. Tu lâches ton sac à tes pieds, il fait un léger bruit sourd à l’atterrissage, tu te regardes dans le miroir, une vision d'horreur, un zombie, tu ne ressembles plus à rien depuis quelques jours, tes yeux sont cernés, tes cheveux enroulés en forme de vulgaire chignon, tu lances un regard noir avant de t'agenouiller pour chercher ton pochon plein d'farine et une carte. C'était pas la bonne solution, non, mais t'as trouvé qu'ça pour tenir le coup en fait.. Tu étales la poudre blanche sur le lavabo, prenant soin de bien dessiner tes traits, des traits bien épais et hop un coup de narine, puis un deuxième rapidement et.. T'es coupé dans ton élan quand tu vois un brun débarqué, il a pas vraiment l'air dans son état, t'étais même prête à partager avec lui quand t'entends son intonation. Ton regard se pose sur ta poitrine instinctivement, t'étais donc dans les chiottes des mecs et alors ? Peu importe, combien d'étudiants s'envoient en l'air par ici, chacun son truc. Tes lèvres se décrispent pour y laisser place un sourire forcé en sa direction.- Et alors il est où l'problème ?! J'suis sûre que j'suis plus un mec que toi.. Tu veux p'têtre vérifier ducon ? Tu dis de façon je m'en-foutiste avant de te retourner pour taper ton dernier rail encore présent. Il y a bien longtemps que tu prenais plus en compte le regard des gens sur toi. Il rapplique une nouvelle fois, en grognant comme un clébard enragé, putain, tu quittes ta prof pour entendre un intello gueuler dans tes oreilles.. - Ouuuh, pourquoi ? T'as peur d'être envoyé chez le proviseur ?! Tu lances avec un mince sourire et une voix enfantine, le narguant au passage. Tu croises les bras sur ta poitrine et tu avances vers lui d'un pas.- Bon et sinon quoi ? Tu viens ici pour regarder les murs ou pour aller chier ? Si c'est ça que t'gênes tant, de faire la grosse commission en ma compagnie y'a pas d'problème tu peux y aller, j'suis pas douillette. Tu pouffes un petit rire avant de te retourner vers le lavabo, il t'as motivé pour un deuxième round.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Kick your ass off



✧ Toilettes, 17 mai 2016. ✧Sage & Noah


JUKEBOX

Du gasoil éparpillé, du sol au plafond, prêt à flamber à la moindre étincelle. Et cette fille là, assise sur le lavabo, elle avait la couleur des flammes.  

Une grosse partie de ma vie était tombée en ruine il y a deux mois. Quand je me suis aperçu que tout était faux, les sentiments que j’ai pu ressentir, les amitiés que j’ai pu construire. Les gens qui étaient censés être auprès de moi pour toujours ont foutu les camps les uns après les autres. Ils m’ont abandonné, littéralement. Toujours le même refrain. Les gens que je rencontre passe leur temps à partir, à me fuir, et moi je me retrouve là comme un con à vivre de leur absence. Au début, c’était douloureux. Je peux me l’avouer à moi-même, dans ma tête personne ne l’entend. De voir tous ses idéaux s’envoler, ses rêves partir en fumer, je vous jure c’est douloureux. On arrête de dormir, on arrête de rêver, on se contente de passer ses jours comme un chien en cage. C’est Lamartine qui disait : «  Rien n’est vrai, rien n’est faux, tout est songe et mensonge, illusion du cœur, qu’un vain espoir prolonge. Nos seules vérités sont nos douleurs ». La vérité est affreusement cruelle. J’ai eu mal. Et puis ça s’est transformé, par je ne sais quelle opération mystique. La rage a succédé à la douleur, ma colère a grandit et je me suis senti encore plus haineux qu’avant. Je ne pensais même pas qu’il était possible de ressentir autant de noirceur, d’avoir autant de pensées morbides à la seconde, d’éprouver à ce point le besoin d’éclater tout ce qui bouge, de brûler tout ce qui vit. Et c’est pourtant ce que j’ai là, en moi, de plus en plus soutenu. Une putain de rage qui m’empêche de dormir, de marcher droit, même de respirer tant les battements de mon cœur ressemble à des coups de poings dans les côtes. Je suis là à trainer ma carcasse inconsistante dans les couloirs de cette université qui m’a offert plus de désillusions que tous les épisodes de ma vie réunis. Je le sais très bien que je n’aurais pas dû sortir de cours comme ça, que mon prof principal va appeler mon père et que mon père va me foutre la raclée de ma vie quand je rentrerais à Amsterdam. A cette pensée, je jette un coup d’œil furtif à mes avants bras dénudés plein de tatouages. Les gens pensent que c’est esthétique. Moi quand je les regarde, j’y vois des brulures de cigarette, des marques de coups de ceinture et même l’empreinte de dents de fourchettes. Ma colère n’est pas orpheline, elle me vient de mon père. Il porte des beaux costumes mais s’emporte tout aussi vite. Et ça me fout en l’air d’être entrain de devenir comme lui, aussi insolent, aussi désobligeant, condescendant et misérable humainement. Mais je n’y arrive pas, j’essaye de contrôler, c’est plus fort que moi. Comme ma vessie qui turlupine mes valseuses. Y a cette fille qu’est là, face à moi, comme un demeuré affalé sur des lignes de poudres. Elle me débecte : « Tu parle avec l’élégance d’une chèvre, c’est pitoyable ». Je réponds à sa première remarque par du sarcasme et un air complètement dépité. Comme si elle était la chose la plus ennuyeuse qui m’était donné de voir. Comme si j’étais navré pour elle, d’être ce qu’elle est, avec tout le mépris du monde dans mon regard. Mais elle ne bouge pas. Elle est là, elle reste là, continue ses activités. Et moi j’ai envie qu’elle dégage. Je le lui dis, rien n’y fait. La guerre est déclenchée : je ne sais pas qui tu es, mais à partir de maintenant tu deviens le mur sur lequel j’ai envie de cogner de toutes mes forces toutes les putains de seconde de ma vie. Et sa manière nonchalante de me répondre ne fait qu’alimenter mon animosité : « Tu te crois drôle ? Tu veux une médaille pour ton sens de l’humour décapant ? Barres-toi je t’ai dis, t’as rien à faire ici ! ». Je sais qu’elle est réceptive à cette rage. Elle l’est, sinon elle ne s’avancerait pas vers moi. Sinon elle n’aurait pas ce regard. Dans l’inimitié, on est sur la même longueur d’onde : je ne vais pas en démordre et elle non plus. Alors, c’est à celui qui cèdera le premier. Et à ce jeu, je suis plus que patient. Je la regarde de la tête au pied, la jugeant ouvertement d’un sourire en coin. Je sens que ça monte. L’aura du connard. Je connais cette étincelle dans mon regard qui veut dire « fuck it ! ». Le génie infernal. Voilà que mon sourire en coin s’élargit à sa provocation. Elle n’aurait pas dû. La fixant, toujours droit dans les yeux, la narguant de tout mon être, je me mets à déboutonner mon jean noir. A ce moment là je ne réfléchis plus vraiment, l’action prend le pas sur les mots. Je baisse légèrement mon pantalon et m’avance vers le lavabo, poussant la jeune fille d’un léger coup d’épaule. Continuant de la regarder, cet air interdit, jusqu’à ce qu’elle comprenne que je ne suis pas disposé à me laisser faire. Je sors mon matériel viril et voilà que je pisse, allègrement, satisfait de mon geste, sur le lavabo, les restes de sa came. Et plus bas encore, je remarque son sac au sol, c’est sur lui que je finis de me soulager. Je détourne enfin le regard jusqu’à me retrouver face au miroir, dos à elle. Je regarde son reflet.  Je referme mon pantalon et recule en marche arrière de quelques pas, histoire de me retrouver à son niveau, de nouveau face à face. Tête légèrement penchée vers elle, air narquois, sourire mesquin, voix taciturne, phrasé lent : « Effectivement, je suis un mec .», faisant référence à sa première remarque. Clin d’œil à la volée, histoire de bien appuyé la saloperie de mon geste.





Made by Lackey-G © for ILH
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Et te voilà, pathétique, au beau milieu de ces toilettes pourris Sales, tout comme toi, t'es salis par la honte, le remords, la culpabilité, tes mains baignent dans le sang de ta victime, celui qui t'as donné un coeur qui bat, ses yeux, les mêmes que les siens, cette bouche, la même que celle que tu as voulu protéger et, qui a succombé sous les coups de la rage, du mépris et d'une colère incompréhensible, incohérente, mortelle. Le spectacle d'un vieux film hollywoodien sous ton toit, la mort d'un être qui t'as détruite en milles morceaux, qui t'as envoyé six pieds sous terre dans les ténébres de l'enfer. Ta vie était vouée à l'échec dès lors de la naissance, il était inscrit sur ce journal invisible, celui du destin, un destin meurtrier et dévastateur au plus haut point. Tu souffres depuis des années, tu as dessiné un masque, un masque bien trop dur à porter, pas assez imposant face au poids de tes erreurs irréversibles. Tu pues la défaite à des kilomètres à la ronde, et souvent.. Souvent tu te demandes pourquoi toi ? Pourquoi c'est ta vie qu'on a décidé de foutre en l'air dès ton plus jeune âge, tu en veux à ce à qui tout réussit, à qui tout leur est donné sur un plateau d'argent sans faire aucun effort parce qu'ils ont une certaine notoriété que toi, tu n'auras jamais. Tu leur en veux de toutes tes forces à ceux-là, à ceux à la vie paisible et royale et, pourtant, au fond tu les envies tellement, tu aimerais prendre leur place juste le temps d'une journée, le temps de rêver, de ressentir au moins une fois une once de bonheur, ce sentiment dont tu n'as qu'entendu parler sans vraiment en connaître la sensation. C'est beau, ça fait du bien paraît-il, tu te sens léger, bien dans ta peau et tu as l'impression d'avoir le monde au creux de tes mains mais, bordel, pourquoi pas toi ?Et tu écoutes les paroles de ce mec face à toi, il te méprise, tu le vois dans son regard, tu le ressens dans sa voix, tu connais que tellement bien ce regard, ce ton, tu lui as fait face des millions de fois, aujourd'hui plus rien ne te fait effet. Tu souris, ouais, tu préfères en rire, ses mots glissent sur ta personne, t'en as rien à foutre du jugement d'un brun inconnu au bataillon. Tu hausses les épaules, pourquoi ? Pensait-il vraiment que tu étais le genre de meuf à opter pour l'élégance ? Une meuf de son milieu probablement. - Oh, excuse-moi pour mon langage, papa t'as sûrement dit que les gros mots c'est pas bien, c'est interdit ! Autant pour moi. Tu continues de le défier sous un ton arrogant, tu lui parles comme si c'était un gosse, mais tout ce cinéma te fait perdre patience, tu n'as pas le temps de jouer au chat et à la souris avec un abruti. Tu rigoles littéralement quand il s'agite sous tes yeux, oh, tu as offensé le vilain monsieur, malgré sa posture brute tu ne peux t'empêcher de retenir tes éclats de rire. Tu mets ta main sur ta bouche comme pour lui dire que tu es désolé, tu te pinces les lèvres pour résister à la tentation mais, son air sérieux, son air de caïd raté ne t'aide pas. - Toi, par contre t'en as aucun ! Pète un coup ça t'fera sûrement beaucoup d'bien. T'es là à te la jouer mauvais garçon alors que tu baignes sous l'pognon de papa et maman. Tu fronces les sourcils en visant sa main où orné une belle chevalière à son doigt, nan, t'as plus envie de t'amuser, t'as plus envie d'rentrer dans son jeu à la con. - Va faire ton sketch de gamin d'cité à d'autres, ça marche pas avec moi, et même en haussant la voix j'te crains pas, tu m'provoque ni peur ni haine, juste une indifférence sans limite. Ridicule, voilà ce que tu pensais de lui. Vous êtes proches l'un de l'autre à cet instant, tu avais réduit la distance de vos deux âmes déchues comme pour signe d'affrontement. Tu le vois réagir, tu vois les muscles de son visage se contracter et tu le scrutes sans gêne, un visage carré, dur, noircit pas une rage, tu sais reconnaître les personnes en miettes intérieurement. Vos regards se détournent en aucun cas, nan, vous êtes dans un duel sans fin, tu le sais, t'en es consciente. Tu sens les mouvements de ses mains, directement on regard se baisse, tu fronces les sourcils, qu'est ce qu'il fout là ?! L'idée du viol te passe même dans la tête à ce moment-là, avant même que tu ne puisses reculer il passe à proximité de toi, t'effleurant d'un coup d'épaule au passage qui te fait te pousser de quelques centimètres. Tu le regarde, un regard dénigrant, le dévisageant, tentant de décrypter ses intentions. - Tu fais quoi là ?! Tu demandes même si tu te doutes qu'il ne va pas te donner la réponse. Tu continues d'observer chacun de ses faits et gestes, il avance lentement vers le lavabo comme pour torturer ton esprit de suspens. Tu ne bouges pas, tu sais pas à quoi t'attendre, tu ne sais pas ce qu'il compte faire, tu ne sais rien de lui, est-ce peut-être un psychopathe ? Un violeur ? Il en serait déçu vu tes connaissances à la matière, ta première fois était lors du Spring Break et, avec ton meilleur ami en prime.. Ta bouche s’entrouvre soudainement, dépité de ce comportement puéril, tu le regardes sortir son engin sans aucune honte, toi tu évites de croiser son membre génital exposé au grand jour. Il pisse sur le lavabo, nettoyant de la même façon ta poudre et termine sur ton sac. Tu montes dans une haine sans nom, tu serres les dents, elles grincent avec l'effet de la drogue dure, il recule fièrement, seulement un sentiment de dégoût te submerge et finit son geste par un pique amer. - Pauvre con.. Tu lui lances alors un regard noir, ta voix se veut sèche et ton regard dérive sur tes affaires bonnes à jeter. Soudain, une idée te vient à l'esprit, tu tapotes la poche de ton jeans pour en tirer ton portable que tu déverrouilles. Tu passes ton regard partout dans pièce et tu enclenches l'appareil photo. - Et voilà ! Tu regardes fièrement ta photo et tu met ton portable dans ton soutif. Vieille technique de meuf toujours infaillible. - Que dirait le doyen ou encore pire Papa connard de voir une preuve photo de son fils, dans les chiottes, avec un pochon de coke sur le lavabo baignant dans sa pisse ? Hein ? Dit moi ? Tu arques un sourcil, un sourire vicieux au coin des lèvres, tu t'avances alors vers lui à ton tour pour lui murmurer quelques mots à l'oreille. - Effectivement oui, t'es bien un mec mais, bientôt tu seras un mec sans université. Tu lâches un rire dans un souffle au creux de sa nuque, lui rendant son coup d'épaule au passage avant de te diriger vers la porte de sortie. Bon vent amigo.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Kick your ass off



✧ Toilettes, 17 mai 2016. ✧Sage & Noah


JUKEBOX

Mes mains tremblent, j’ai du mal à me contenir. J’essaye de résister à mes pulsions violentes, j’essaye de rester stoïque, mais je n’ai pas assez de force. Pas assez de force pour retenir le volcan qui s’allume dans mon ventre. Je regarde cette fille et j’ai envie de la tuer. Littéralement. J’ai envie de lui faire mal, de l’humilier, de l’éventrer, de l’éviscérer, d’éclater son crâne contre la cuvette des toilettes, de la regarder gémir de douleur. Son visage disparait et j’y vois à la place celui de toutes celles que j’ai aimé. Que je déteste. Toutes ces filles que j’ai connu, qui m’ont déçu les unes après les autres. Qu’ont fait semblant de m’aimer, qui m’ont piétiné allègrement et sans tact. Elle prend le visage de toutes ces filles que j’ai côtoyé et qui m’ont brisé le cœur. Elles étaient toutes comme elles : un fardeau pour les gens, une plaie pour l’humanité. Pleine de noirceur, illuminées par des filtres négatifs, un peu folles au caractère trempés. Je regarde cette fille et elle me rappelle instinctivement tout ce que je déteste, la haine viscérale que je porte à toutes les filles un peu trop libéré, un peu trop indépendante. Celles qui arrivent à assumer leur peine, qu’ont le droit d’être ce qu’elles veulent parce que de toute façon, plus personne n’attend rien d’elle. Et au fond de moi, tout au fond de moi, je les envie. Je les envie parce qu’elles ne sont pas coincées entre quatre mur de plomb et d’or. Elles n’ont de compte à rendre à personne, elles se contentent de survivre que ça plaise ou déplaise. Et mon poing se serre encore plus fort, mes ongles me laminent, c’est douloureux. Affreusement douloureux. Aussi douloureux que l’effort que je dois fournir pour me contenir. Je regarde cette jeune fille avec plus d’insistance. Son visage revient. Je le décortique, je le dissèque. Je l’apprends par cœur, chacun de ses traits, chacun de ses gestes. De sa mâchoire serrée, de ses dents qui claquent à ses cheveux mal coiffés qui lui donne des airs sauvages : « Moi au moins, j’ai un père qui m’a appris les bonnes manières. A voir tes centres d’intérêt et tes activités extrascolaires je doute que quelqu’un au monde se soucie de toi ». Certes, je ne connais rien ni de sa vie ni de sa famille. Mais c’est facile à deviner, c’est toujours le même schéma : parents absents, relations conflictuelles. Et je sais que cette phrase que je balance comme un coup d’épée trouvera écho dans son fort intérieur. Qu’elle lui fera mal, même si elle ne l’avouera jamais. Imperturbable, je la fixe avec tout le déni du monde dans mes yeux. La mâchoire de plus en plus serrée, l’air de plus en plus froid et glacé. C’était comme un combat entre deux éléments déchainés, l’eau torrentielle face aux flammes survoltées. Elle avait vraiment la couleur des flammes, ça la rendait presque belle d’insolence. Je déteste la regarder rire. Je déteste l’entendre se foutre de ma gueule. Je déteste la voir ne pas me prendre au sérieux et ça me fait vriller d’autant plus. Contiens-toi, contiens-toi Noah. Retiens toi : « Pardon ?! », je m’exclame à sa seconde remarque, un rire nerveux m’échappe des lèvres : « Et toi, tu fais quoi ? Tu te tape des rails de coke à 80$ le gramme alors que tu n’as même pas de quoi t’acheter un gel douche ! ». Bas et pathétique. Mes remarques seront au niveau de la personne qui se tient face à moi. Elle s’approche. Encore plus. Un peu plus. Dangereusement. Je sens l’air se condenser, l’électricité s’agiter. Dans mon ventre, ça boue. Ça boue de plus en plus fort, c’est presque insupportable. Je la fixe, dans les yeux. Je sais bien à quoi elle joue, elle joue au même jeu que moi. Sur ce point là, nous sommes identiques. J’ai l’impression d’être face à un miroir. Le même regard désœuvré et colérique, la même mâchoire serrée. Le même sourire narquois. Un frisson brutal parcours mes membres. Aucune parcelle de ma peau n’est épargnée. Je sens même mon genou droit se mettre à trembler. Elle est trop prés. Je ne sais pas ce que ça me fait, je ne sais pas ce qui est entrain de se passer. C’est trop fort, beaucoup trop fort. Je voudrais l’étrangler. Je me domine. Le faux calme apparent. Mes mains qui glissent et défont les boutons de mon pantalon. L’urinoir libre service. La condescendance à son paroxysme. La colère est devenue si forte qu’elle s’est transformée en provocation malsaine. Je le lis dans ses yeux qu’elle a peur. Qu’elle hésite. Qu’elle ne sait pas à quoi s’attendre. Je devine qu’étant donné la situation, elle peut penser au viol. Et étrangement, ça m’amuse. Ça m’amuse de lui faire perdre pied, de la faire languir. De découper chacun de mes gestes, très lentement. Je ne prends même pas le temps de lui répondre. Les riches ont toujours le temps, ils ne sont jamais pressés de rien. Lentement je me soulage. Lentement je reviens à elle. Vindicatif, je la glorifie d’une énième provocation histoire de lui montrer qu’elle ne ferait jamais le poids face à moi. Sourire satisfait pendant que je remets mon attirail en place et referme mon pantalon : « Con, c’est certain. Mais pauvre … », signe de tête malicieux, je me moque d’elle ouvertement et allègrement, sans aucune pudeur ni retenue. Je me sens satisfait, j’ai la sensation d’avoir gagné. Je continue de la regarder et tout se passe très vite. Elle sort son téléphone et prends une photo, mon sourire décline et se transforme en un regard deux fois plus sévère : « Donnes-moi ça ! », dis-je en tendant brutalement ma main, ratant clairement mon coup. Elle a le temps de se décaler, de mettre le téléphone dans son soutif et moi d’être déséquilibré par mon geste. Je me tourne vers elle, tout le mépris du monde dans mes yeux, le souffle haletant : « Si tu crois que ça va m’empêcher d’aller le chercher … », faisant référence à sa planque de fortune. Ne répondant pas à sa provocation : elle a raison, j’ai mauvaise presse, et mon père n’aurait vraiment pas de mal à croire une rumeur comme celle-ci. Je ne bouge pas, pétrifié de douleur, parce que je sais que si j’esquisse un geste il pourrait se transformer en coup de poing. Je la fixe encore et elle s’approche de moi. Je ne bouge toujours pas. Je sens son souffle dans mon coup, l’électrochoc que ça me fait, le frisson dans mon dos, la crampe d’animosité dans mon ventre. Et là voilà qui marche à reculons vers la porte. Avec son sourire satisfait que je voudrai découper au couteau. Je ne peux pas la laisser sortir, je ne peux pas la laisser partir avec ça. Tant pis pour les bonnes manières, tu veux un connard, je serais ton connard. D’un pas rapide et déterminé je vais vers elle qui était entrain d’ouvrir la porte, et la claque au moment où elle tentait de l’ouvrir. Je la force à se retourner. Elle se retrouve dos à la porte, moi face à elle, presque contre elle, les mains appuyées sur la porte pour ne pas qu’elle s’ouvre ou qu’elle s’échappe : « Donne le moi ! ». Elle doit sentir à mon regard et à ma voix que j’ai tout à coup moins envie de plaisanter : « Je ne vais pas le répéter mille fois. Donne-moi ton téléphone … », je répète d’une voix à peine plus calme, taciturne, presque mielleuse. Ma main gauche reste appuyée contre la porte. Je sens cette fille là, toute entière face à moi, dans chacun de ses souffles, dans chacun de ses battements de cœur. Une nouvelle fois, je ne fais preuve d’aucune réflexion, les actes prennent le pas sur la pensée. Ma main droite vient se poser sur la hanche de la jeune fille et passe sous son tee-shirt. Sans préavis aucun. Je la laisse glisser lentement le long de son flanc, sa peau glacée, et remonte, tout doucement, très lentement, pour lui laisser le temps de réagir, de mettre un terme à tout ça : « Donne le moi, ou je vais le chercher ». Plus calme, plus sincère, mais toujours en colère. L’air terriblement sérieux, comme si rien ne pouvais l’arrêter. Je la fixe droit dans les yeux. Ma mâchoire serrée. Je masque mes tremblements, mes frissons, ma perturbation propre. Et ma main continue de remonter, tout doucement.





Made by Lackey-G © for ILH
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Tu passes nerveusement ta langue sur tes dents, furtivement signe de mépris, de dédain, sa remarque tape une première fois dans le mile, reflétant parfaitement ton entourage inexistant, ce manque maternel et l'amour paternel qui n'a jamais été tout au long de ta triste vie pathétique. Tu avales ta salive péniblement, difficilement, comme si tu ravalais ta souffrance, que celle-ci t'écorchait la gorge par ses lames acérées, ta respiration se coupe, t'es en apnée pendant seulement quelques secondes, une mini expression difficile à remarquer à l’œil nu. Tes expressions corporelles montrent à quel point tu es au plus bas, qu'il a réussi à toucher LA corde sensible mais tu restes impassible face à ses mots qui te font l'effet d'un marteau piqueur dans la poitrine. Et tout te revient en tête, absolument tout, le jour de ton huitième anniversaire où en cadeau tu as le droit, le privilège une énième fois à restée dans le placard, planqué pendant de longues minutes interminables, les cris, les pleurs de celle que tu as le plus aimé au monde et, tu ressens même ce sentiment de peur incontrôlable qui t'obligeait à ne rien faire, à la laisser se faire massacrer littéralement sous tes yeux sans avoir ni la force, ni le courage de t'implanter, de la protéger comme elle a pu te protéger un nombre incalculable de fois, où elle s'est interposée pour prendre le résultat de sa colère qui déformera sa bouche, qui donnera des couleurs à sa peau à ta place.. T'as honte, tu as fui ton pays d'origine mais ton passé ne partira jamais, tes souvenirs resteront intacts à vie. Ton regard se fait perçant, tu le fusilles presque mais, lui donner l'honneur d'apercevoir un signe de faiblesse de ta part te tuerait. Non, tu ne veux pas, tu ne veux plus paraître faible, tu l'as tellement été pendant des années durant et, ça a coûté la vie de ta moitié. - Les bonnes manières ne t’emmèneront nulle part, réveilles toi. Et pour répondre j'pas besoin qu'on s'soucie d'moi, ni même de susciter l'intérêt des autres, j'm'en contre fou moi, j'vis bien sans, j'laisse ça pour les gens comme toi.. Comme vous. Ouais, ils se pensaient plus fort, mieux, plus intelligent que tout l'monde, mais tout était faux, tout ça n'est qu'un leurre, leur vie en est une, il se cache derrière l'argent et les voitures de rêve mais, au fond d'eux ils sont tout aussi morts que toi et d'autres ! La différence entre vous deux deux c'est que lui, peut réussir à le masquer avec la fortune et, toi tu n'as pas d'autre choix que d'assumer. Au moins, on a, nous, la délivrance. La délivrance de l'âme torturée, on a pas besoin de jouer un rôle tous les jours, on a pas besoin de se cacher indéfiniment de nos peines, imaginez comment cela doit être dur ? Ce serait comme se noyer chaque jour, voir du monde, cacher sa véritable nature, sa véritable façon d'être sous un costume pré-crée et, rentrer chez soi, se retrouver complètement seule avec nous-même, se demandant si notre vie à un sens, se demandant qui on est ? Ne plus savoir car on refoule pendant tellement de temps tous nos chagrins. Et là, se dessine le chemin vers l'apocalypse, où le cerveau et la conscience se battent de toutes leurs forces pour défendre ses arguments sans jamais n'avoir de vainqueur. Tu secoues la tête, passant ton doigt sur ton nez comme pour effacer toutes preuves de ce qu'il avance, malgré que tu saches qu'il a tout vu. C'est une réaction bête et humaine. - Toi c'est encore mieux, t'as les moyens d'prendre beaucoup plus fort que ça, tu devrais essayer, sûrement que ça t'aidera. Tu te défends comme tu peux, parlant inconsciemment de ce que t'as pu remarquer quelques minutes plus tôt. Sa détresse. Son mental était au bord du désespoir, cela pouvait se lire dans ses signes nerveux, la façon qu'il a de serrer les dents, de renfermer ses poings, ses beaux yeux gâchés par la souffrance d'une vie, d'une période, d'un quotidien désastreux, d'une histoire. Tu es mitigé, tu hésites à vouloir soigner ses plaies ou à au contraire les approfondir, le torturer jusqu'à son dernier souffle ou lui faire tout oublier.. Mais sa voix vient une nouvelle fois te rappeler à quel point il est néfaste, con et riche ça va bien ensemble de toute façon. Au moins vous étiez d'accord sur ça. Tu préfères rester muette sur sa façon à lui de te rappeler que tu n'es qu'une vulgaire poussière sur son passage, que tu respires l'agonie et, lui le dernier parfum Burberry. Il cumule les faux pas sous tes yeux admiratifs ? Haineux ? Tu es partagé entre l'attirance et le désintérêt. Qui gagnera ? Qui fera le plus de mal à qui ? C'est un mauvais jeu, un jeu dangereux auquel on perd à chaque fois. Tu t'es juré de ne plus rien ressentir, de fermer les portes qui mènent à fébrilité, pourtant, les palpitations qu'il déclenche en toi lorsqu'il te plaque contre ce mur, ne laissant qu'une faible distance entre vous deux. Tu as voulu miser, il t'as suivi mais lequel de vous deux se retrouvera au tapis à la fin ? Tu déglutis, une boule dans ton ventre se noue, tu veux lui crier de te lâcher, de te laisser partir mais une partie de toi t'en empêche, une partie de toi te force à rester cloué au sol, face à lui, à sa bouche, tu en mordilles ta lèvre inférieure. Il te menace une nouvelle fois, tes yeux cherchent les siens, sa main se pose sur ta hanche, tu sursautes légèrement à son contact.. Ton corps ne répond plus de rien, dans ta tête c'est le chaos. Il provoque des attentats internes en toi et, tu n'as qu'une seule envie.. D'être sa victime. - Tu n'auras rien.. Tu dis hésitante, tu sais que tu fais le mauvais choix, que ne t'en sortiras pas. Il fait glisser sa main sous ton haut, doucement, tout doucement, tu en trembles, ton ventre fait des ondulations à sa peau contre la mienne. Désir ? Oui. Les battements de ton coeur s'emmêlent, tu poses ta main sur la sienne pour l'empêcher de remonter. Tu n'es pas convaincante mais tu fais de ton mieux. - Arrête.. Non. Continue. Voilà la réalité, tu veux qu'il continue, qu'il ne s'arrête jamais, tu ne sais plus ce que tu fais, tu n'es plus maître de toi même, il te contrôle.. Lui, que tu ne connais même pas. Lui qui t'intrigue, sur qui tu veux en savoir plus.. Découvrir qu'est ce qui a fait de la Bête, La Bête. Ta respiration divague à son tour, tu as du mal à te contenir, sa main grimpe un peu plus haut, la tienne la repousse comme elle le peut. - A quoi tu joues ?.. Tu dis alors dans un son à peine audible.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Kick your ass off



✧ Toilettes, 17 mai 2016. ✧Sage & Noah



J'ai cette chanson dans la tête. Elle tourne en boucle, sadique refrain qui me renvoie en perspective mes propres démons. Ma condition misérable et inavouable. Je suis là face à elle, incapable de démêler la nature de mes ressentis. Je tremble. Je me retiens. L’air est devenu malsain, irrespirable, électrique. Je sens qu’à l’intérieur je suffoque, que mes actes ne répondent plus du tout de ma pensée. Ma cage thoracique pourrait se briser sur le champ si je n’arrivais pas à contrôler les battements de mon cœur comme je le fais à l’instant. Inspire. Expire. Inspire. Expire. Doucement. Voilà, comme ça. J’appuie sur cette porte de la main gauche de toutes mes forces. Il est hors de question que je la laisse sortir, que je la laisse partir d’ici avec son téléphone et cette photo compromettante. Je la regarde, je la fixe, je la dévisage et j’essaye de comprendre. J’essaye de comprendre ce qu’il se passe. Quand tout à coup, le silence prend la place de nos insultes enragées. Elle ne dit rien. Je ne dis plus rien non plus. Un interstice, un soupir. Peut-être que le téléphone n’est qu’un prétexte. Peut-être que je n’ai pas envie qu’elle parte.  Peut-être qu’il y a là un plaisir indicible, inavouable tant il est honteux pour moi de le ressentir. Quelque chose qui raffermit ma main et la force de mon poing quand il retient la porte fermée. Peut-être qu’il est entrain de se passer ce genre de moment dans une vie qui ne dure qu’une fraction de seconde, où plus rien n’a de sens, où l’on se retrouve confronté à ses démons et à ses désirs les plus secrets. Peut-être qu’en la regardant, et qu’en ressentant ces crampes qui me tiraillent l’estomac, je suis entrain de la désirer. D’avoir envie d’elle. De passer comme un ascenseur émotionnel d’une colère enragée à une excitation intense, malsaine, torturée. Je la regarde et je la trouve encore plus belle d’insolence. Elle me débecte à la fois qu’elle m’attire. Elle semble exploser d’un surnaturel incompréhensible. Elle dégage ces choses qu’on ne cerne pas, sur lesquelles on ne pourrait mettre aucun mot tant aucun mot n’existe, ni assez de lettres pour en former un nouveau. Et cette chanson est encore là dans ma tête, en sourdine, un cantique muet inépuisable et épuisant : « Oh mais non rien de grave, y’a nos hématomes crochus qui nous sauvent, et tous nos points communs dans les dents, et nos lambeaux de peau qu’on retrouve ça et là dans tous les coins. Ne cesse pas de trembler, c’est comme ça que je te reconnais, même s’il vaut beaucoup mieux pour toi que tu trembles un peu moins que moi. Emmène-moi, emmène-moi, on doit pouvoir se rendre écarlates, et même si on précipite on devrait voir white light white heart. Allez enfouis-moi, passe-moi par-dessus, tous les bords, encore un effort, on sera de nouveau calmes et tranquilles. Calmes et tranquilles ». Ma main se glisse sous son tee-shirt et remonte son corps lentement. Cette sensation étrange, picotements électriques jusqu’au bout des doigts quand je la touche. Cette envie affreuse de la toucher plus sincèrement. D’aller plus loin. De revenir. Je n’en sais rien. Je ne comprends pas ce qu’il se passe. J’ai mes yeux dans les siens, j’y lis autant de paradoxes que je peux en ressentir. Je sens sa main venir rejoindre la mienne. Elle semble vouloir me retenir mais en vain. Elle manque de conviction dans son élan. Ma main ne s’arrête pas de monter, dépassant les premières côtes saillantes de la jeune fille, le bout de mes ongles butant sur la baleine de son soutien-gorge. « Arrête ». Je la regarde plus intensément, desserre le poing qui maintenait la porte et m’approche un peu plus vers elle. Je ne dis rien. Je reste lent dans mes gestes. J’approche pour qu’elle puisse sentir mon souffle aiguisé sur son visage. Ses mots disent l’inverse de ses yeux, elle ne veut pas que j’arrête, elle aurait pu crier, se débattre. Mais elle est comme moi. Pétrifiée d’incompréhension. Ma main sur ses côtes qui n’arrête pas sa course commence à ressentir les battements de son cœur accélérés. Mon visage s’approche un peu plus du sien. Nos lèvres ne sont qu’à quelques millimètres l’une de l’autre. Je regarde alternativement sa bouche et ses yeux, toujours l’air impassible, comme si je ne ressentais rien, contenant mes émotions le plus fort possible. Mes doigts se glissent sous la baleine de son soutien-gorge et la sillonne jusqu’à effleurer une partie de son sein. Sans m’y attarder. Il faut beaucoup, beaucoup, beaucoup de courage pour ne pas succomber à son propre jeu. Et là, je le sens que je ne réponds plus de moi. Que je dois condenser le peu de force qu’il me reste pour résister. Je ne veux pas montrer ce que je ressens, je ne veux pas la laisser voir dans mes yeux qu’à cet instant précis j’ai envie d’elle comme je n’ai jamais eu envie de personne. Les filles, quand elles connaissent vos sentiments, émotions, ou ressentis, ne sont bonnes qu’à vous faire pleurer. Je remets mes idées en place tant bien que mal et par le plus gros effort de l’esprit, je fais taire en moi tout ce qu’il vient de se passer. Toutes ces pensées salaces qui ont traversé mon esprit. J’attrape son téléphone du bout des doigts, me redresse, et fait glisser ma main en sens inverse, redescendre le long de son ventre, jusqu’à retrouver la lumière du jour hors de son tee-shirt. Sur mon visage elle ne peut rien lire tant il est fermé de crispation et frustration. Elle ne peut rien lire de sincère. Que des expressions trafiquées. Comme ce sourire en coin faussement moqueur. Au bord de ses lèvres, reprenant mes airs de connard égocentrique, je lui dis sur le ton de la provocation : « C’était presque trop facile. », avant de reculer de quelques pas, secouant son téléphone comme pour la narguer. A l’intérieur de moi, c’est un putain de bordel, tout est remué, chamboulé, incontrôlable. Il me faut tout l’effort du monde pour ne rien laisser transparaitre. Comme je sens mes jambes trembler plus fort, je recule encore, trouvant dans ma nonchalance une excuse pour m’appuyer sur le mur derrière, face à la porte. Loin d’elle. J’essaye d’ouvrir son téléphone, mais il faut un code que je n’ai pas. Je relève les yeux vers elle, et d’un air méprisant lui lance : « Je ne vais pas perdre mon temps en pourparler pour avoir ton code parce que de toute évidence, tu ne me le donneras jamas, donc ... ». Aussitôt dit, aussitôt fait, je me dirige vers la première cabine de toilette, jette le téléphone dans la cuvette et tire la chasse d’eau. Evidemment il ne s’en va pas. Mais au moins, avec ça, tous les circuits devraient être dysfonctionnels et le téléphone ne plus jamais se rallumer. Je me concentre sur ma saloperie pour ne pas m’évanouir. Ça faisait longtemps que je n’avais pas ressentis quelque chose d’aussi intense et à vrai dire, je suis totalement perturbé par ce que je viens de ressentir. J’ai envie de l’embrasser. Et de la mordre. De la mordre encore plus fort et de l’embrasser encore. Je n’en sais rien, je ne sais pas, je ne sais plus. Je me concentre sur ce téléphone qui flotte dans sa cuvette pour ne plus avoir à réfléchir.





Made by Lackey-G © for ILH
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Plus rien n'a d'importance, juste toi, juste lui et, quelques centimètres, quelques sacrifices. Tout est allé tellement vite, beaucoup trop vite, une scène passée en mode rapide, comme si on avait appuyé sur l'accélérateur. T'es en émoi, complètement perdue, comme si t'avais besoin de ça, de quelque chose ou en l'occurance quelqu'un qui vienne troubler ton monde.. Tu commençais à te relever de ta dernière déception, tu voulais prendre du plaisir, juste t'amuser rien de bien méchant mais, là, en face de cet être si méprisant, l'idée de vouloir le voir encore et encore, chaque jour que dieu te donne encore te vient à l'esprit. Comme si depuis qu'il a mis un pied ici il t'avait kidnappé, il t'as prise en otage, prisonnière de La Bête. Tu veux passer de folles nuits en sa présence, tu veux rêver d'un monde meilleur avec lui, faire renaître des rires sincères dans les siens, pourquoi cette vision de bonheur intense te traverse la tête ? Et pourquoi c'est avec son visage que tu l'imagines.. La tension est à son comble, sa main sur ta peau te fait l'effet d'un électrochoc violent, tu sursautes d'abord à son premier contact, la surprise, la découverte de l'un et de l'autre, tu regardes son visage sans relâche, comme si tu voulais marquer tous les détails, la petite ride au-dessus de son front quand il fronce les sourcils, ses narines qui se déploient légèrement quand tu titilles son énervement. Il t'attire, une chose est sûre, il t'attire. Il se fout de tes demandes, sa main continue sa route sur mon corps, tu en frissonnes, tes mains en deviennent moites, tu clignes des yeux beaucoup trop de fois. Il force légèrement poussant l'obstacle que tu venais mettre entre lui et ta peau, remontant jusqu'à ton soutient-gorge, tu ne réfléchis plus, ton cerveau est en déconnexion la plus totale. Tout ce que tu sais c'est que tu le veux, lui. Juste lui. Jamais tu n'as eu l'occasion de ressentir ça, même pas avec Sloan, non, avec Sloan tout restait enfantin et tu t'en rends compte qu'aujourd'hui. Tu le détestes pour ce qu'il te fait subir, tu le détestes de réussir à briser si facilement cette barrière, son visage se rapproche du mien, son souffle effleure mon visage et balaye toute la force que je met en oeuvre pour résister, ne jamais succomber à mes envies, mes sentiments et, il est là, en un claquement de doigt, avec son air hautain scotché sur son visage magnifiquement bien dessiné, il détruit tout ce que j'ai mis si longtemps à bâtir. Il crache sa flamme sur ma forteresse que je pensais pourtant indestructible. Tu te met sur la pointe des pieds sans t'en rendre compte, tu approches tes lèvres un peu plus près des siennes sans vraiment le vouloir, tes pas sont guidés par la force de son charme, charme auquel tu n'arrives pas à dire non. La main sous ton t-shirt effleure ta poitrine, tu en trembles un peu plus sauvagement, l'envie monte d'un cran, tu poses un de tes mains sur son bras tendu contre le mur. Tu veux toi aussi le sentir sous tes doigts, pouvoir apprécier le goût du toucher de sa chair. Découvrant les multiples tatouages, sentant des petites cicatrices sous la noirceur de l'encre. Tu fermes les yeux durant quelques secondes, tu sens ses lèvres si proches, tellement proches des tiennes et tu n'as qu'une envie venir les capturer.. Mais, mais tout s'arrête il recule, les traits de son visage fermés, tu le regardes avec incompréhension et une pointe de gêne quand il s'écarte, mettant fin à cette attraction sensuelle entre nous, ton portable entre ses doigts. Tu baisses la tête naïvement, tu t'en veux d'avoir eu ses dernières pensées, tu pensais qu'il avait baissé sa garde, que tes questions étaient aussi les siennes mais, non, non, et non, il n'est qu'un pourri de calculateur. Il te blesse, tu te mords une nouvelle fois la lèvre avec plus de férocité, le regardant s'adosser sur le mur, concluant que tu ne lui donnerais jamais ton code.. Il avait raison. Tu le regardes de haut sans un mot, nan, il devenait trop dur pour toi de parler, parce que ce que tu avais envie de dire et que tu ne laisses sortir risquerais de te porter préjudice, de lui procurer trop de satisfaction. - Bravo. Tu applaudis à contre coeur, tendant la main pour qu'il te rende ton portable et que tu puisses enfin te casser de là aussi vite que tu y es venu. Il en décide autrement, il se faufile dans les premiers toilettes qu'il croise, bordel, tu devines rapidement ses intentions. Tu le suis dans cet endroit étroit, tu arrives trop tard, ton portable baigne au fond de la cuvette. Tu le pousses alors violemment contre le mur sans réfléchir, juste un élan de haine, étais-ce à cause du portable ? Vraiment ? Ou de la frustration que tu ressens de t'avoir séparé de lui aussi vite. - Va te faire foutre ! Ton regard en devient noir, nan, t'es plus la même personne qu'au début de cette rencontre, tu lui montres une autre facette de toi, plus violente, moins drôle. Les émotions que tu as pu ressentir à son approche ont fait remonter tellement de choses en toi, tu te sens ridicule. Honteuse. T'as qu'une envie c'est de te barrer. Tes mains posées sur son torse pour le maintenir contre la paroi, le temps d'un instant, le temps de regarder une dernière fois ses yeux, cette bouche.. - Pourquoi ?! Pourquoi t'es un bâtard fini ? Tu voulais te taire mais ton cerveau en a décidé autrement, tu passes désespéramment ton regard sur lui pour essayer de capturer une émotion, n'importe laquelle autre que la rage, voir qu'il n'est pas celui qu'il montre. Espérer.


Spoiler:
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Kick your ass off



✧ Toilettes, 17 mai 2016. ✧Sage & Noah



Je le sais que je vais le regretter. A l’instant où ma main attrape le téléphone et fait le chemin inverse, je ressens ce coup de poing de frustration en plein dans les tempes. Je sais que je vais le regretter. Et je le regrette déjà. Je voudrais … l’embrasser, des lèvres au cou, du cou aux seins, arracher ses vêtements, lui faire l’amour contre cette porte, comme deux animaux sauvages. Je voudrais détruire cette putain de carapace que j’ai, cette putain de fausse insensibilité et oser me laisser aller à mes pulsions primaires. Même si je m’en veux, même si j’en ai honte. D’être attiré par une fille comme elle, une fille droguée et sans allure, d’un autre monde, misérable. D’être attiré tout court. D’avoir un cœur, des émotions, comme celles d’un enfant. Me laisser aller et l’embrasser, ne pas reprendre mon souffle, ne pas la laisser reprendre son souffle. Enveloppés tous les deux dans un voile d’incompréhension, soumis à une situation acerbe qui nous dépasse. Aussi plaisante que douloureuse. Juste pour ressentir cette étincelle encore plus fort, cet éclair fugace qui est apparut à l’instant où je l’ai vu ouvrir la bouche et me parler. Tout était si ennuyeux, je désespérais que quelque chose ou quelqu’un vienne me sortir de ma léthargie émotionnelle, de ma neurasthénie. Et là, en quelques secondes à peine, elle avait allumé le feu. Elle avait compressé toute la violence et la rage dont je regorge. Elle lui avait donné un exutoire, une porte de sortie, un moyen d’expression. Et cette rage animale s’intensifiait au gré de l’excitation que je ressentais en la voyant toucher mon bras. C’était insupportable. Agréable, et donc insupportable. Parce que je n’ai pas envie de ressentir ça, je n’ai pas envie de baisser ma garde, de me laisser avoir encore une fois par une fille qui ressemble à toutes les autres, qui me fera ce que toutes les autres m’ont déjà fait mille fois. Je le sais que je vais le regretter, amèrement. Et pourtant je recule. Je reprends mes airs de connard insipide et malicieux, la prétention en prime pour souligner mon sourire hypocrite.

Je la regarde m’efforçant de rester aussi insistant qu’au préalable. Histoire de ne pas laisser transparaitre la moindre réaction, la moindre faiblesse. Il faut qu’elle pense que ça ne m’a rien fait, ni chaud ni froid, que ce n’était qu’un jeu pour arriver à mes fins, et que la fin je la tiens là dans ma main sans pouvoir la déverrouiller. Et à dire vrai, je ressens une pointe dans le cœur quand ses yeux se pointent dans les miens. Je reconnais la honte qu’elle ressent, je reconnais le malaise du perdant, l’écœurement de soi-même, de s’être fait avoir, de s’être montré faible.  Je l’ai ressenti tant de fois. Et au fond, tout au fond de moi, je m’en veux. Je m’en veux à cause de cette putain d’hypersensibilité qui me rend plus empathique que les trois quart des gens de cette terre. J’ai un mal de chien à me montrer impassible. Mais je le fais. Je suis habitué à jouer la comédie, tous les jours de ma putain de vie. Je sais que ce court instant était différent. Qu’il a quelque chose d’exceptionnel. Je le sais, parce que jusque là je me contentais de me battre contre elle comme je me bats contre tous les autres. De la faire bouillir de rage, de lui lancer des remarques sarcastiques. Je me battais contre elle. Mais là, devant cette porte, ma main sur ses côtes, la sienne sur mon bras, c’était différent, parce que je me battais contre moi. De toutes mes forces. Pour ne rien ressentir, ne rien laisser sortir. C’est toujours facile de gagner la guerre contre quelqu’un d’extérieur. Le plus dur, c’est d’arriver à faire ce que je fais. D’arriver à se dominer au point que l’autre en face n’arrive même plus à deviner ce qu’il peut bien se passer dans votre tête. Le plus dur c’est de se battre contre soi-même et de se cogner si fort à l’intérieur qu’on a continuellement l’impression d’être entrain de mourir. Mon sarcasme revient, avec lui mon arrogance. La comédie, toujours la comédie. Je fais mine de saluer à son « bravo » comme pour appuyé ma méchanceté. Et fonce dans les toilettes pour noyer ce secret. L’entreprise de destruction terminée, un violent coup vient me saisir et me propulse contre le mur des toilettes. Mon poing se serre par réflexe, je hais la violence. Et chez moi c’est instinctif, le moindre geste violent entraine un déferlement de rage. J’ai été trop nourri à la violence, la mémoire de mon épiderme réagit malgré moi. C’est à une fraction prés que je réussis à retenir mon poing et à ne pas frapper cette jeune fille. Pour me calmer, je réponds à son insulte de l’air le plus insolent du monde : « J’irais me faire foutre avec plaisir … ». Ma langue glisse sur mes lèvres, le sous-entendu lubrique se devine facilement. Et comme pour me rappeler à la réalité, je sens tout à coup la pression de ses mains contre mon torse. Cette même tension électrique. Cette même envie inassouvie. C’est peut-être le moment de réparer ses regrets, de se laisser aller, de l’attraper, de l’embrasser, de lui dire qu’elle est belle et que là, tout de suite, j’ai envie de crever avec elle. Mais j’en suis incapable. La nervosité est si forte en moi que je sens presque les larmes me monter aux yeux. Ils se mettent à briller. Je regarde la jeune fille dans les yeux, de nouveau. Et je décide de devenir encore plus désobligeant, encore plus détestable. J’attrape ses poignets délicatement et reste là quelques secondes à la regarder dans les yeux. Je souffre de faire ce que je fais, je me déteste d’être aussi glacé. Et tout doucement, je décroche ses mains de mon torse et les fait reculer : « Ne me … », je fais encore reculer ses mains et les incline de manière à ce qu’elles glissent le long du corps de la jeune fille : « touche pas … ». Et je laisse tomber ses mains, loin de moi, avant de souligner d’un ton plus poignant, plus taciturne. Comme si elle me dégoutait profondément : « avec tes mains sales de droguée pathétique ». Regard noir, intense, toute la haine du monde dans mes yeux pour la convaincre de m’haïr. Pour lui donner de bonnes raisons de le faire. Je ne suis pas à apprivoiser. Je me redresse d’un coup d’épaule contre le mur et sort de la cabine. Je contemple le désastre de mon urine sur les affaires de la jeune fille. Je réajuste ma chemise, marche vers la sortie et l’ignore complètement. Un claquement de porte. Me voilà dehors. Je marque un temps de pause, essayant vainement de me remettre de mes émotions. Un soupir, une main dans les cheveux. L’envie de chialer tant toutes ses émotions dans mon ventre me font mal. Et je retourne en cours, comme si de rien n’était.





Spoiler:




Made by Lackey-G © for ILH
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)