fake tales (adriel)

To win the hearts of beautiful creatures, your stories must always be told with a joyful face, full of sweetness and love, seen at a distance with kindness — Elle avait sur le coup, détester ses amies. Tina les avait maudit toute une soirée en se rendant compte que les questions qu’ils posaient, sois disant pour en connaître un petit peu plus sur elle n’était que pour, en fait, remplir un profil de site de rencontre. Elle n’avait besoin de rencontrer personne. Valentina était bien toute seule. Enfin, c’était ce qu’elle se disait pour se rassurer, pour se convaincre qu’elle n’avait pas besoin d’être heureuse avec quelqu’un mais qu’elle pouvait bien le faire toute seule. C’était bien trop douloureux d’être avec quelqu’un.
Mais bon, elle avait matché, ils avaient parlé, et maintenant, elle l’attendait pour un café. Banale comme rencard mais au point elle pourrait a) vérifier si la photo de profil était contractuelle -auquel cas le monsieur était vraiment mignon- b) s’il était aussi à l’aise devant elle que derrière son écran et c) si le courant passait vraiment entre eux.
Tina ne savait pour le coup pas trop ce qu’elle cherchait en étant là. La seule chose sûre était que ça la faisait sortir et faire autre chose qu’avoir la tête dans ses bouquins pour ses examens.
Elle n’avait pas dormi de la nuit et pourtant elle avait tenu à venir. Elle lui avait promis. Et puis en même temps ça lui permettrait de savoir si elle devait définitivement ou non arrêter les frais avec les sites de rencontres.
Son gobelet en main, elle attend patiemment de voir un Adriel perdu pour l’inviter à sa table. Ce qui fût le cas cinq petites secondes plus tard. Valentina se mit à faire de grands signes afin qu’il vienne vers elle.
Elle le salut en lui faisant la bise. Ouais, les américains ne font pas vraiment ça mais elle ne l’est qu’à moitié après tout.
« Je me suis permise de commander pour toi, normalement tout le monde aime les cappuccinos, nan ? »
Gentillesse incarnée, cette Tina. Elle paye le café en plus de ça.

(Invité)

fake tales
— valentina

Un délire entre potes qui part en couille. Je décrirais comme cela le rendez-vous que j'avais aujourd'hui. Avec des amis, on avait décidé de s'inscrire sur un site de rencontre, juste pour voir ce que ça donnait comme on avait jamais fait ça. Le soucis, c'était que j'avais fini par me prendre au jeu. Alors j'avais continué chez moi et j'avais parlé avec plusieurs filles. Puis il y avait eut cette fille avec qui le courant était plutôt bien passé et on s'était carrément fixé un rendez-vous. Je ne pensais pas cela possible au début et je me demandais même si c'était une bonne idée. Comment est-ce devait se passer un premier rendez-vous quand tu rencontres la personne sur un site de rencontre ? C'était la première fois que je faisais ça et je me sentais un peu con. Mais bon, j'allais rester moi-même et on verrait bien comment ça se passerait. Alors je me dirigeais au lieu de rendez-vous, un lieu public évidemment. Puis je la trouvais quand elle me faisait des signes et je m'approchais pour m'asseoir en face d'elle. Elle me faisait la bise et elle me posait un café devant moi. « Effectivement, j'aime ça alors merci. » disais-je en lui souriant, l'attrapant pour en boire une gorgée avant de reprendre. « Mais du coup, tu as brisé le cliché là. Normalement, c'est toujours les mecs qui payent au premier rendez-vous. Il va falloir que je te paye quelque chose pour rattraper ça ! » m'exclamais-je en riant légèrement. C'était vrai, c'était les mecs qui payaient, ça avait toujours été comme ça. Déjà, ça me plaisait qu'elle ne fasse pas dans les règles. En même temps, un mather, ça n'aime pas les règles. « Je suis rassuré de voir que tu ressembles à ta photo ! » rajoutais-je en lui souriant.

(Invité)

To win the hearts of beautiful creatures, your stories must always be told with a joyful face, full of sweetness and love, seen at a distance with kindness — Jamais elle n’aurait pensé s’inscrire sur un site de rencontre. Et puis déjà, ce n’était pas elle qui s’était inscrite mais ses amis, alors bon, il y avait prescription. Et puis même ; qu’est-ce qui lui avait pris de discuter avec ce Adriel là, alors qu’en deux clics elle aurait pu se désinscrire et oublier cette mauvaise histoire. Pas qu’elle cherche à se caser non, ou qu’elle ne puisse pas croire que le prince charmant se trouvait sur un site de rencontre, mais sans pour autant paraître de la vieille école, elle trouvait ça stupide. Pour elle, les sites des rencontres, c’était commercialisé l’amour.
Ouais, en fait, avec des remarques comme ça elle était clairement de la vieille école et prenait vingt ans dans les dents.
Elle fût contente quand Adriel ne parût pas bien choquer de ce bonjour chaleureux. Elle le fût encore plus quand il lui dit qu’il aimait le cappuccino. En fait, elle avait eu tellement peur d’être déçue par cette rencontre qu’au final un rien lui allait.
« C’est chez moi qu’on a inventé ça, enfin je crois. » répond-t-elle, flattée bien qu’ignorante quant à l’origine du cappuccino. Italien, ou pas ?
« Je suis une briseuse de cliché et je suis contre cette règle machiste qui dit que les hommes doivent tout payer aux femmes. Sauf en fin de mois quand j’ai plus un rond. » lui dit-elle en rigolant. « Mais si tu veux me payer quelque chose on peut toujours s’arranger »
Elle n’a besoin de rien. Ou peut-être d’un peu de compagnie, mais il n’est pas escort à ce que je sache.
« Je ressemble à ma photo, peut-être, mais tu n’es pas surpris par ma taille de mini-pouce ? »
Un mètre cinquante-sept. C’est vrai qu’elle avait tout d’un petit bout de femme adorable.
« Bon, dis moi des choses que tu ne m’as pas encore dite grâce à ce super moyen de rencontre ahah. »

(Invité)

fake tales
— valentina

Je n'avais pas besoin d'un site de rencontre pour draguer des filles. J'étais plutôt le genre de mecs à draguer dans les bars, dans la rue, partout en fait, sauf sur internet. C'était bien la première fois que je faisais cela mais le changement pouvait parfois avoir du bon non ? Alors je me retrouvais là, à ce café, face à cette fille que je rencontrais pour la première fois en vrai mais avec qui je parlais depuis plusieurs jours sur internet. J'avais vraiment pas l'habitude de ce genre de choses, ça me faisait bizarre. « Il me semble effectivement que c'est italien ! » rétorquais-je en lui souriant. Je savais quand même qu'elle était italienne, je savais plusieurs choses sur elle. Je ne venais pas non plus en face d'une inconnue et encore heureux car je ne savais pas comment je l'aurais vécu. Je riais à ses paroles, j'aimais bien sa façon de penser, c'était intéressant et différent de toutes ses filles qui voulaient absolument voir les mecs payaient. « Je suis bien d'accord, mais on s'arrangera, tu auras bien envie de manger ou quelque chose comme ça dans un moment. » répondais-je en riant. Certes, je n'aimais pas tellement les clichés, mais quand même, je restais un gentleman quand je le voulais et dans ce genre de situations, il fallait l'être. « Certes, surpris. Mais comme on dit, tout ce qui est petit est mignon ! » m'exclamais-je un large sourire aux lèvres. Elle était clairement minuscule face à moi, mais ça restait une très jolie fille malgré tout. Je ne pouvais pas le nier, même si les brunes n'étaient en général pas mes préférés. « Woh, je ne sais pas quoi te dire ! On va plutôt dire que si tu veux savoir des choses, tu me poses directement la question et je fais de même, d'accord ? » disais-je en lui souriant. Je n'étais définitivement pas très doué pour parler de moi.

(Invité)

To win the hearts of beautiful creatures, your stories must always be told with a joyful face, full of sweetness and love, seen at a distance with kindness — Elle était bien seule : c’était ce qu’elle avait tenté d’expliquer tant bien que mal à ses amies. Mais sans résultat concret, elles avaient en effet rempli son profil et espérant la caser. Elle était bien seule, merde. Déjà que toute seule elle avait du mal à suivre, alors qu’est-ce que ça pouvait donner une fois en couple ? Et puis merde, qu’est-ce qui disait qu’après ce petit café elle finirait caser avec cet Adriel tout droit sorti d’internet. Ah la technologie. Mais où était passée l’époque des bals de ses grands parents merde. Où était le romantisme ?
« On a inventé tellement de choses, nous, les italiens. Les pâtes, les bons cafés, les pizzas. Genre les trucs essentiels à la survie d’un américain. Enfin, je dis ça mais je suis aussi américaine. » dit-elle en haussant les épaules. Ouais, sa maman était californienne, quand même.
« Avoue que ça change une fille qui pense comme ça ? » dit-elle en rigolant suite à sa remarque. « J’ai quatre grands frères, j’étais un peu élevée comme un garçon ! »
Au moins, ça pose la menace des grands frères, ça c’est fait.
« Par contre, tu es perdant si tu veux m’offrir à manger : je mange comme un ogre, que ça soit question quantité ou propreté. » Tina elle même se trouvait drôle.
Tout ce qui est petit est mignon. Combien de fois avait-elle entendu ça… Une bonne centaine peut-être, voir plus.
« Du coup ça veut dire que je suis mignonne ? »
Elle en devient presque rouge, mais c’est la réponse qu’elle sort à chaque fois qu’on lui sort cette phrase. Oui, elle a des réponses types.
« En fait, je t’ai posé cette question parce que je ne sais pas trop quoi dire. J’ai l’impression de prendre 20 ans dans les dents vu que j’ai jamais vraiment fait ce genre de, rencontre on va dire. »

(Invité)

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