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Ses coudes tapent le comptoir tandis que son regard se perd. Carter, il fixe les bouteilles trônant face à lui derrière le bar. Le verre s'illumine sous ces lumières dansantes. On s'accoutume au nocturne et à cette colorimétrie scintillante qui se balade dans tous les sens. Il attend sa boisson, un jus de pêche des plus banaux. Le British ne boit pas d'alcool et encore moins de boissons pétillantes. Des jus de fruits ou de l'eau. Il ne s'attardera alors pas au comptoir de ce bas où les jeunes gens s'abreuvent en liqueur. En neuf années d'études, il n'avait jamais assisté à un bal de fin d'année du début à la fin. Il n'avait d'ailleurs jamais assisté à cet événement. Il a du attendre de mettre le pied sur le territoire américain pour perdre quelques années et tenter de s'éclater comme un vulgaire gamin. Il ne sait pas danser et ne connait pas la moitié de ses cadets. Pourtant il est venu avec une belle créature à ses bras. Faire chier son camarade, en voilà l'intérêt pour Lilah Errington et pour lui, ne pas se ridiculiser à venir seul. En vrai, s'il le pouvait, il l'aurait embrassée. Puis il y a son frère, abomination de la nature qui'l n'avait guère revu depuis leur dernier face à face, leur dernier voyage à l'hôpital. Il y avait de la solitude et de la rancoeur dans ce costume taillé de toute pièce par Cad & the Dandy. L'enfoiré n'avait que les yeux vitreux pour se morfondre et se plaindre de sa regrettable décision. Qu'est ce qu'il fout là, il n'en sait rien. Il aurait préféré passer sa soirée à assister une course équestre ou à dépenser sa tune plutôt que de jouer les plantes vertes.
Puis une chevelure rose apparaît dans le coin de l'oeil. Carter se tourne et la voit, sa Marilyn, son Americain Dream à lui. Elle ne ressemble en rien à la blonde qu'il connait et il lui faut du temps pour la reconnaitre. Son léger nez et ses lèvres pincées. Il se souvient de tout ce temps passé, agréable ou futil, pour lui arracher un baiser.
Blagueur, enjôleur, il esquisse un sourire et chasse toute trace de sa morosité.
Salut toi.
Puis une chevelure rose apparaît dans le coin de l'oeil. Carter se tourne et la voit, sa Marilyn, son Americain Dream à lui. Elle ne ressemble en rien à la blonde qu'il connait et il lui faut du temps pour la reconnaitre. Son léger nez et ses lèvres pincées. Il se souvient de tout ce temps passé, agréable ou futil, pour lui arracher un baiser.
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L'air frais de cette fin de soirée de mai me fait doucement frisonner, tandis que je resserre ma veste autour de mes épaules d'une main, tandis que de l'autre je fais tomber les cendres de ma clope. Je la ramène rapidement entre mes lèvres, tirant doucement une bouffée de nicotine de cette dernière. La fumée me brûle la tranchée, contraste opposant avec la température extérieure . Je ferme les yeux, expirant le reste de fumée dans l'air obscure... j'écoute d'une oreille la conversation de deux ou trois jeunes, à quelques mètres de là. Eux également prennent l'air après avoir bu un verre ou deux en trop ; parlant de la remise des awards en cours . En 4 années, je ne l'ai jamais vraiment suivi, ou seulement le début, m'ennuyant rapidement, avant de rapidement filer. Je pousse un léger soupire, avant de tirer une dernière fois sur ma cigarette, une dernière bouffée de nicotine, avant de la laisser s'écraser au sol, rapidement éteinte par la pression de mon pied sur cette dernière. Je fais rapidement demi-tour, rentrant dans la salle de bal, qui m'enveloppe de sa chaleur étouffante. Mes pas m'entraînent en direction de ma table où la plupart des convives sont encore présents. Je dépose ma veste sur ma chaise. Les différents couples discutent entre eux, je fouille la pièce du regard, recherchant mon cavalier, que je retrouve finalement sur la piste de danse, ayant à son bras, une cabot il me semble. Un léger sourire s'installe sur mes lèvres, heureux de constater qu'il profite de sa soirée. Je reste quelques minutes installé sur ma chaise, mes yeux se posant sur Brent et Robin, qui discutent ensemble, ou encore Arès et Maïa. Lottie ne semble toujours pas être arrivée, laissant Jay seul, disparu dans la foule . Mais je ne tiens plus, j'ai besoin de bouger, je finis par me lever, surveillant du coin de l'oeil que Chase est toujours occupé, avant de me diriger en direction du Bar. Une main dans mes cheveux, je repousse quelques mèches roses me tombant sur le visage. Un sourire vient éclaircir ce dernier lorsque je constate la présence de Carter au comptoir . « Bonsoir Monsieur Daugherty . » . mes fesses viennent se poser sur le tabouret à ses côtés, croisant mes jambes l'une sur l'autre « qu'est-ce que tu fais seul au bar ? Tu n'as pas une cavalière à faire danser? » demandai-je en relevant mon regard bleu vers le sien, un léger sourire aux lèvres, avant de le tourner en direction du barman à qui je commande une pina colada . « tu t'es remis du décalage horaire avec le Japon ? » demandai-je, un sourire amusé aux lèvres, me souvenant de la fatigue qui nous habitait tous durant cette semaine, nous faisant parfois faire ou dire des choses que l'on ne pense pas, ou que l'ont peu regretté...
désolé il est pas super, j'ai toujours du mal avec les début
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Carter, il peut prétendre être l'homme le plus intelligent ou manipulateur de la terre, il reste faible face aux femmes. Il apprécie ces créatures comme on apprécie les spectacles de la nature : avec pureté mais sans innocence. L'arrivée de Mira le fait revenir d'entre les morts. Si éteint et si broyeur dans ces festivités qui purgent les étudiants de toute rancoeur. La fête, il la fait un peu. Sans alcool, sans danse et sans musique. Cela ne fait pas parti des mœurs Daugherty alors l'enfoiré fut pendant des années, un étudiant maudit. La poupée note avec un accent américain tout sucré que Carter ne peut qu'admirer entre les lèvres roses de cette compagne. Elle note sa solitude jointe au bar et une cavalière spectrale à faire danser. Avec beaucoup de légèreté, le garçon repose son verre sur le comptoir. Le bruit cristallin ne rugit pas, avalé sous les basses dominantes. Le British ne peut expliquer qu'il est venu au bras d'une sirène pour faire hurler de jalousie son marin. Alors il s'éclaircit la voix après avoir un rire étouffé.
Je ne sais pas vraiment danser.
Il n'a pas de gêne à révéler ce qui pourrait être un honteux secret. Il avait déjà d'excellentes qualités anglaises. Carter ne pouvait pas être doué par tout. C'est ce qu'il se disait. La vérité c'est que son père ne l'aurait jamais laissé vouer du temps pour des futilités telle que la danse de salon. Il grimace en revanche quand elle évoque le Japon. Le décalage horaire. C'est une chose futile qui provoque le dérèglement du corps. Le jeune homme avait très mal dormi durant les premiers nuits déjà bien écourtées par l'effervescence de ses camarades. Ses besoins physiques s'étaient également retrouvés déroutés par cette nouvelle horloge. En effet, il pouvait se réveiller à une certaine heure avec la firme intention de faire un jogging ou foutre quelques poings à la salle de sport. Le sport le matin lui manquait terriblement en plus de sa tranquillité. Carter faisait des efforts surhumains pour prétendre à sa normalité, s'émanciper de ses années rongées par l'omniprésence d'une solitude et par l'abus de pouvoir d'un pater. C'est inconscient mais cela reste important à ses yeux. Et la seule chose qui lui avait plus en Orient, c'était la présence de cette enfant. Il a joué, cherché subtilement à dérober quelques plaisirs sucrés mais en vain...
Non ça va. On n'peut pas dire qu'on était très décalé entre les nuits et les journées courtes...
Ses yeux se baissent enfin. Toute son attention se porte sur son verre éclatant à cause des couleurs néons. Il joue à le déplacer entre son pouce et son index. Sourire pincé toujours affiché sur sa bouille d'anglais.
Et toi alors, il est où ton cavalier ténébreux ?
Je ne sais pas vraiment danser.
Il n'a pas de gêne à révéler ce qui pourrait être un honteux secret. Il avait déjà d'excellentes qualités anglaises. Carter ne pouvait pas être doué par tout. C'est ce qu'il se disait. La vérité c'est que son père ne l'aurait jamais laissé vouer du temps pour des futilités telle que la danse de salon. Il grimace en revanche quand elle évoque le Japon. Le décalage horaire. C'est une chose futile qui provoque le dérèglement du corps. Le jeune homme avait très mal dormi durant les premiers nuits déjà bien écourtées par l'effervescence de ses camarades. Ses besoins physiques s'étaient également retrouvés déroutés par cette nouvelle horloge. En effet, il pouvait se réveiller à une certaine heure avec la firme intention de faire un jogging ou foutre quelques poings à la salle de sport. Le sport le matin lui manquait terriblement en plus de sa tranquillité. Carter faisait des efforts surhumains pour prétendre à sa normalité, s'émanciper de ses années rongées par l'omniprésence d'une solitude et par l'abus de pouvoir d'un pater. C'est inconscient mais cela reste important à ses yeux. Et la seule chose qui lui avait plus en Orient, c'était la présence de cette enfant. Il a joué, cherché subtilement à dérober quelques plaisirs sucrés mais en vain...
Non ça va. On n'peut pas dire qu'on était très décalé entre les nuits et les journées courtes...
Ses yeux se baissent enfin. Toute son attention se porte sur son verre éclatant à cause des couleurs néons. Il joue à le déplacer entre son pouce et son index. Sourire pincé toujours affiché sur sa bouille d'anglais.
Et toi alors, il est où ton cavalier ténébreux ?
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La fatigue commence doucement à se faire ressentir dans chaque partie de mon corps . Le vent frais de cette fin de soirée de mai, me fait frissonner malgré ma veste posée sur mes épaules nues . Je passe lentement ma main dans mes cheveux, pour remettre quelques mèches rebelles, à l'arrière de mon crâne . Je suis toujours surprise de les voir rose : je ne m'y habituerai pas je crois. Mon blond me manque atrocement alors qu'il ne m'a quitté que depuis quelques heures ; mais je le retrouverai rapidement, ce n'est pas une teinture à longue durée . Mes yeux papillonnent légèrement lorsque je retrouve la luminosité de la salle de bal. Ma table ne me semble pas très accueillante, alors je décide de l'éviter, t me dirige plutôt vers le bar, où je retrouve un visage connu, quelque peu solitaire, ce qui ne ressemble pas vraiment aux Winthrops. Un sourire vient éclairer mon visage, tandis que je repose mes yeux sur le verre qui vient de mettre servit . Je pose ma main autour de ce dernier et le porte jusqu'à mes lèvres, avant de croiser de nouveau le regard de Carter . « c'est un point que nous avons en commun ! » Je ne cache pas non plus le fait que je ne sais pas danser. C'est assez étrange parfois, lorsque l'on se dit que la plupart des petites-filles supplient leurs parents de leur payer des cours de danse, que ce soit du classique ou du moderne. Je ne suis malheureusement pas passé par là. Je suppliais plutôt mon père d'arrêter de me frapper, alors savoir danser était le cadet de mes soucis. Et à présent, je n'ai pas vraiment le temps non plus de prendre des cours de danse. Il y a encore quelques heures, j'étais sur un autre continent, de l'autre côté de l'Atlantique , et demain matin, ce sera le comptoir du Lord hobo qui m'accueillera avec un café entre deux services. . Un léger soupir s'échappe de mes lèvres, tandis que je ne peux m'empêcher de repenser au Japon, un voyage qui remonte à une semaine. Un départ tumultueux avec les nuits sous les tentes, et quant à la fin… j'ai foiré d'A à Z, concernant Jay , pourtant j'aimerai bient dire que cela soit dû au décalage horaire, mais c'est faux. Mais je ne suis pas la seule à avoir eu un comportement, quelque peu étrange, durant cette semaine . Je me souviens ses moments passés avec l'Anglais, où le fait de se lancer des défis est passé au second plan, durant cette semaine. Quelque chose avait changé dans son comportement avec moi, certains regards, certaines remarques, que je préférai mettre sur le dos de la fatigue et peut-être de l'envie de se les jouer don juan. « pour ma part, ce sont plutôt les nuits qui étaient courtes… » Je porte de nouveau mon verre à mes lèvres, pour boire une gorgée d'alcool. Encore cette nuit, je ne risque pas de pouvoir beaucoup me reposer, dans quelques heures je serais au travail. Mes yeux se lèvent légèrement au plafond lorsqu'il évoque mon cavalier, loin d'être ténébreux. « Il offre une dernière danse à un cabot avant de rentrer... » Au final, il ne sera pas resté très longtemps, mais revoir son ex, la quelque peu déstabilisé, et je peux comprendre qu'il préfère rentrer, même si je dois rester seule le reste de la soirée.
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