Tu es mon prince charmant de ma soirée ღ LOUKIZEA

Ce soir se déroulait le bal de fin d'année. Ce qui veux dire la fin de l'année scolaire, enfin presque. J'étais revenue il y a quelques semaines et au départ je n'avais pas très l'envie d'aller au bal. Je voulais juste passer du temps avec mon fils puis avec mon mari on est en froid, c'est très tendu même. Surtout que j'ai fait un faux pas en couchant avec Loukas. Je sais je n'aurais pas dû, mais j'ai céder à la tentation. J'ai cette attirance envers lui, c'est plus fort que moi. Il m'est irrésistible et j'avoue que je suis faible face à lui, je n'ai pas pu m'empêcher. J'ignore si ce côté papa tendre et doux qui me fait pincer pour lui ou si c'est ce côté boxeur, rebelle à la fois. En faites, je suis perdue tout simplement. J'ai appris que mon mari était sortit avec ma meilleure amie d'autrefois, Andrea, c'est sans doute pour cette raison qui m'a pousser à céder au charme de Loukas. Je n'ai pas d'excuses en faites, j'ai voulu de lui comme il a voulu de moi, tout simplement. Ce soir, il est mon cavalier, mon prince charmant. Effectivement, il m'avait gentiment demander d'être sa cavalière pour cette soirée et j'ai accepter avec plaisir, être à son bras me réjouissais. Sachant que je verrais Stuart au bras d'une autre femme, alors bon. Loukas est de très bonne compagnie de toute façon. Je me préparais, il fallait que je sois belle et je me coiffe alors d'un beau chignon et m'habille d'une ravissante robe noire dorée, aider par ma meilleure amie Hayley pour ce choix lors du shopping. Lorsque j'entends la sonnerie retentir, j'allais ouvrir à la porte. Il s'agit de Loukas, dans un beau costume, qu'il est charmant ! J'affiche un sourire radieux. « Bonsoir, Loukas. Très beau costume, ça te va vraiment à ravir. » J'espère lui plaire également, après tout je me suis faite belle pour lui. Ceci dit je vois une limousine, ben dis donc la classe. « Tu ne fais pas les choses à moitié à ce que je vois. » S'il faisait ça pour me surprendre et mettre toutes les chances de son côté, c'est très réussis.

Je soufflais alors que le miroir retransmettait ma silhouette, c’est son but en même temps. Je remettais mon nœud papillon, un nouveau costume bleu nuit acheté pour l’occasion. J’avais décidé d’aller au bal seul cette année et au final, lorsque Alizéa avait frappé à ma porte, presque les larmes aux yeux et qu’elle s’était jeté sur moi pour des ébats fous, j’avais lâché ma demande, sans trop savoir pourquoi. Cette fille m’attirait, pire j’appréciais son côté maman. Était-ce Hailee qui me faisait voir les filles d’une façon différente ? Peut-être bien. Bref, j’avais emprunté une limousine et j’avais sorti le grand jeu, comme à mon habitude. J’avais informé ma cavalière que je passais la prendre, que je prévoyais tout car c’est ce que je faisais constamment, tout prévoir… Dans la limousine, pendant le trajet, je restais pensif. Les deux derniers bals avaient pris des tournures insensées. Il y a deux ans, j’y avais été en compagnie de la belle rousse Lyson et c’est là que tout avait commencé à déraper. L’année dernière fut la pire. Après le Spring Break j’étais passé par la case prison, puis j’avais décidé de faire mon grand retour au bal, l’air de rien. C’est à ce moment-là que j’avais remarqué que Lyson, qui fréquentait un Mathers depuis quelque temps, m’avait gentiment avoué qu’elle avait accouché, bref, mes poings avaient terminé abimés, un mathers avait fini à Terre et pour l’unique et seule fois de ma vie, j’avais dû lutter pour ne pas toucher à un seul de ces cheveux roux. Les mois qui suivaient, j’avais disparu de la circulation. Déjà que je n’étais pas vraiment fan des bals, les filles rêvant du prince charmant, très peu pour moi. Mais au final, j’étais plutôt heureux que ma maison remporte le prix pour le thème. J’avais hâte de voir ce que ça donne. Je sortais de mes idées sombres alors que la limousine se garait devant chez la rose. Je descendais alors et allais sonner chez elle. Alors qu’elle ouvrait la porte, je me pinçais les lèvres tout en acquiesçant, lui tendant ensuite un petit bouquet acheté pour l’occasion, ouais je sortais l’artillerie. « Tu es ravissante. » J’attrapais sa main et y déposais un baiser. J’attendais ensuite qu’elle veuille bien se donner la peine d’aller dans la voiture. Je fermais la porte derrière elle et montais à mon tour, direction le bal. « Je fais toujours au mieux pour ma cavalière. »

En faites cette soirée allait me changer un peu les idées et surtout oublier toutes ces histoires et ça allait me faire un grand bien. J'admets que de laisser mon fils à la nounou me faisait mal au cœur parce qu'à la base je voulais passer cette soirée avec lui, mais il est entre de très bonnes mains avec Rosa, j'en suis certaine. Ceci dit, je sais que j'allais passer une bonne soirée en compagnie de mon charmant cavalier. D'ailleurs il ne mit pas longtemps à arriver lorsque je fût enfin prête. Le thème du bal était sur l'espace, mais à vrai dire je n'avais pas trouver quoi porter de farfelu alors je décidais de rester simple. Loukas est tellement beau dans son costume, comment résister à son charme? Il faudrait être aveugle. Je lui souriais quand il me complimentait, ça fait toujours plaisir à entendre. « Merci beaucoup. C'est rien que pour toi. » J'aime bien le taquiner un peu, mais il y a tout de même une part de vérité dans tout ça. Il reste gentleman jusqu'au bout, il me donnais un baiser sur ma main, j'aime bien me faire traiter comme une princesse le temps d'une soirée. Je montais dans la limousine et même l'intérieure de celle-ci est sublime, la soirée commence bien. Il rentre dans la limousine à son tour et referme la porte derrière lui. « Je dois dire que c'est très réussi. Tu peux être fier de toi. » Je lui souriais tandis qu'on commençais à rouler en direction du bal. Je me demandais comment allait être décorer la salle, j'avais hâte d'y être et me demandais aussi si j'allais croiser ma jumelle, ainsi que mon mari. Cependant, je n'y pensais pas, nous n'avions pas le temps d'y penser puisqu'on y était vite arriver. Il y avait déjà du monde dans les alentours. « Dit-moi, tu es toujours aussi gentleman avec toutes les filles? Parce que je comprends pourquoi tu fais tourner la tête de toutes les filles. » Je laisse échapper un petit rire, tandis que le chauffeur sortais de la limousine qu'il avait stationner pour nous ouvrir la porte.

« Tu as intérêt. » Je fronçais les sourcils tout en posant mon regard sérieux sur la jeune demoiselle. Un côté autoritaire ? Oui je l’ai toujours eu et Alizéa le savait, mais à cet instant, c’était pour rigoler, quoi que… J’étais du genre possessif, jaloux et pourtant constamment célibataire, disons que les années de folie à New York ont laissé des traces, on ne disparaît pas aussi facilement des journaux peoples et de la presse à scandales du jour au lendemain. Mais à l’heure actuelle, j’étais bien content d’être discret, de passé inaperçu. C’était une sensation étrange, le fait que les gens autour se demandaient où est passé le vrai Loukas, le fêtard, le premier a en foutre plein la gueule aux gens. Certains commençaient à se poser des questions et je comptais garder le secret de ma fille le plus longtemps possible. Avec Alizéa, c’était différent, elle était au courant de toute l’histoire, c’était même quasiment la seule, avec Sally. Elle savait garder un secret, elle me l’avait prouvé à de nombreuses reprises, notamment en trompant son mari… enfin tromper est un bien grand mot étant donné qu’elle n’était plus dans ses bras depuis bien longtemps. Je me contentais de faire une moue tout en acquiesçant, j’étais comme ça, une sorte de Gatbsy, toujours à mettre le maximum de strass et paillette en avant. J’étalais ma fortune, pas comme ces vieux condescendants qui voulaient prouver que l’argent pouvait tout acheter, non j’appréciais de faire plaisir aux autres lorsqu’ils en valaient la peine et Alizéa avait passé l’épreuve avec brio. « Le fait d’être gentleman c’est une histoire d’éducation ma chère. » Et il y avait une part de vrai. Lors de mon enfance et adolescence, j’avais tout appris, comment me comporter avec la haute, j’avais appris à danser, jouer du piano et j’en passe, si je n’avais pas eu un caractère aussi insupportable et contre toute autorité, j’aurais pu être le parfait petit bourgeois distingué. Je sortais alors de la voiture et tendais ma main à ma cavalière, me dirigeant vers l’entrée du bal.