Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(Flashback) Strangers in the night || Skyler
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(Flashback) Strangers in the night || Skyler

Anonymous

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Retournons quelques années en arrière, alors que je vivais encore en Irlande, bien avant mon déménagement à Cambridge. Une fin de journée comme les autres, je fais mes devoirs à la bibliothèque comme toujours. Je ne vois pas les heures passées, alors qu'une salariée vient me prévenir qu'il est tard, et que l'établissement va fermer. Je hoche la tête, ramassant mes affaires avant de rentrer chez moi. Une fois chez mes parents, je dépose mes affaires dans ma chambre, prenant mon carnet de note et quitter la maison. Bien entendu, j'ai laissé un mot sur la table de la cuisine sinon, si ma mère voit que je ne suis pas à la maison, elle risque d'alerter tout le pays pour me chercher. Je me balade donc dans les rues de Dublin, allant dans mon pub favoris. La musique y est typiquement Irlandaise, et c'est probablement le seul endroit où je suis inspiré en ce moment. Dans mon coin, je me lance donc dans l'écriture, et cela, durant 2 heures. Il est désormais 23h45 et mon portable ne cesse de vibrer. J'envoie un sms à ma mère, lui disant que je vais bien et en échange, je reçois un texte de sa part disant qu'elle est mon père ne sont pas à la maison, et qu'ils rentreront dans 2 jours. Je hausse les épaules, puis décide tout de même de quitter le Pub, direction la maison.
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strangers in the night
— kyler

Ce regard méprisant. La voix chaude, terrible. Ce fond sonore, bruit sourd qui tambourine contre ma tête. Mon crâne écrasé, le cerveau en chewing-gum. L’impression que tout ce qui m’entoure est loin. Flou. Tout est si fragile, si dense, à la fois. Je me perds. Je perds l’équilibre. Il avait ces yeux de feux. Le rouge brulant avait remplacé le bleu si pur, si envoutant. Qu’est ce que j’ai fait, contre lui ? J’mérite tout ça ? Ses marques sur mon corps, l’violet mauve. C’te couleur dégueulasse et sans beauté qui longe mon ventre, mon visage. Mes jambes couvertes de ces marques indélébiles. Remplis de fragilités. La tremblote. J’avance, j’sais même pas comment j’arrive à tenir sur deux pattes. Ces lumières vive. D’la ville. L’agitation qui résonne contre les murs. J’ai froid. Les jambes à l’air, l’vent qui glisse le long de mes cuisses. Peau dénudée. Peau tâchée. J’avance, rapidement pour partir, loin. La peur qu’il me suive. William. C’mec parfait si mauvais. Larmes qui mouillent mes joues sans vraiment pouvoir retenir ce liquide salé qui m’fait sentir si faible. Le choc. Ma vision se perd, mes yeux se ferment, un instant, trop longtemps pour voir cette silhouette à peine visible. Masse sombre en face de moi, ces traits qui se dessinent lentement. Ce mec-là, type aux très inconnus. Ses yeux qui m’percent, qui m’fixent. Lâche-moi, regarde ailleurs. Dégage de mon chemin. Juste, s’teuplait. Les mots ne sortent pas de ma poche. Coincés au bord des lèvres. Bloqués. Mes mains se sont posées sur ses bras pendant la collusion, dans l’coin d’la rue. Par réflexe. Pour me retenir, ne pas tomber. Me lâche pas, ne me rejette pas. Mes yeux humides, brouillés ne cessent de le fixer. Capter son regard, trouver ce qu’il y a à trouver. Pardon, pardon.. Je chuchote à peine compréhensible. Le souffle rapide.


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