Athima ∞ confidences entre copines.

La journée avait été plus qu’éreintante aujourd’hui. Déjà qu’il faisait un soleil de plomb alors je ne vous laissais même pas imaginer à quel point je me sentais particulièrement fatiguée en rentrant. J’avais décidé de faire les souks de la ville afin de ramener de jolis souvenirs à ma petite sœur qui n’avait malheureusement pas pu venir. Au gré des étales, j’avais même découverts quelques tours de magie, des poupées vaudous que j’aurais bien achetées également. Juste pour maudire mon ex jusqu’à la fin de sa vie si je pouvais… m’enfin, j’avais fini par dégoter deux ou trois tenues typiques de la ville avant de ramener quelques sachets d’épices qui pourraient nous être très utiles à ma sœur et moi lorsque je rentrerais aux States. Une fois mes courses faites, je m’étais rendue compte qu’il était déjà presque vingt heures si bien que je me décidais à retourner à l’hôtel d’un pas serein, presque contente de voir que j’avais acheté plein de trucs super utiles et surtout abordables. Une fois remontée dans ma chambre, je me préparais à aller me doucher, en profitant pour envoyer un mail à ma sœur, histoire qu’elle sache que je n’étais pas encore morte en territoire hostile. Je me dirigeais donc ensuite vers la douche, profitant pendant quelques bonnes minutes de l’eau si chaude et si rassurante qui coulait contre ma peau. J’étais presque trop tendue si bien que lorsque je sortais de la douche, j’avais l’impression d’avoir retrouvé toute ma vigueur du matin. Assise sur mon lit, je regardais alors la tv en attendant qu’Emilia rentre à son tour. Cela faisait peut-être bien vingt minutes lorsque j’entendis que l’on sonnait à la porte. Ah, elle avait peut-être oublié ses clés après tout. Je me levais donc avec entrain, arrivant devant la porte de la chambre, l’ouvrant alors tandis que je m’apprêtais à faire une remontrance amicale à ma compagne de chambre lorsque je vis que ce n’était pas elle. Troublée, je lançais un « Athéna ? » presque étonné alors que je ne savais pas quoi dire, me sentant presque bête pour tout dire. Après quelques secondes de silence, je me repris, lui disant « non mais, entre. Reste pas à la porte ma jolie » avant de lui sourire doucement. peut-être qu’elle cherchait Emilia après tout alors autant qu’elle l’attende avec moi, à l’intérieur et surtout, à l’abri…