“A man with no enemies is a man with no character.” [Maly]

J’avais plein de boulot à faire. La fin du semestre était à nos portes et comme tous bons étudiants, j’avais laissé tous mes travaux et rapport à la dernière minute. La bibliothèque était bondée et je n’avais pas réussi à trouver une place pour m’asseoir. Je ne pouvais pas non plus étudier à la maison, car j’allais avoir beaucoup trop de distraction près de moi. En cherchant désespéramment une place, j’eus l’idée d’aller au Luna Caffe. C’était un petit café normalement assez tranquille. C’était une bonne idée, car j’allais sûrement besoin d’avoir de la caféine pour passer à travers cette journée. Le cours de comptabilité d’entreprise n’était pas le plus facile et je devais rendre un rapport d’une vingtaine de pages pour demain.

Le printemps sur Harvard était hyper beau. Tous les arbres étaient en feuilles et le plus beau était le cerisier. Certes, nous n’étions pas au Japon, où les cerisiers sont presque l’emblème de leur pays, Harvard avait fait un bon travail en plantant un bon nombre de Sakura sur la place centrale. Cela me rendait heureux de voir ces jolies fleurs roses. Heureusement la journée allait rester agréable. Après quelques minutes de marche rapide, j’entrai dans le café tout aussi bondé que la bibliothèque. Ce n’étais pas mon jour de chance. J’allais tout de même me commander un expresso. Je regardai tout autour de moi pour trouver une place. Rien ! Ah si… juste une, mais sur la même table que quelqu’un. J’allais aller demander si je pouvais partager la table avec lui. Je ne voyais pas son visage, car il était de dos et surtout aussi qu’il était concentré sur quelque chose. Je reçu mon expresso et me dirigea vers la table un peu loin.

-Excusez-moi monsieur, puis-je partager la table avec vous, il n’y a plus aucune place de disponi…

C’était Malachy…

Ennemy

C'était une magnifique journée, et Maly avait décidé de la passé a un café pour glander un peu. Il adore glander, et puis il était plutôt en avance dans ses devoirs, il n'avait rien à faire de mieux en ce moment. Entre Camille et lui c'était toujours non défini de trop, et le bal approchait, Maly avait qu'une envie : ne pas penser à ce foutu bal de merde. POurquoi ? Parce qu'il n'assumait pas qui il était, et qu'il ne pourrait pas passer la soirée avec Camille. Mais même si ça l'ennuyait profondément, il ne se voyait pas débarquer au bal avec  un mec, et encore moins danser et le décoter entouré de monde, ça ça l'angoissait énormément, au lieu de ça, il allait passer une soirée chiante avec une fille probablement. Mais c'était le moins pire des deux maux pour le blond. Alors bref, il était venu super tôt, n'arrivant pas vraiment à dormir, à l'heure où il y 'a encore énormément de place, et choisit une table dans un coin, là où personne ne viendrait le faire chier. Il ouvrit son PC portable, fidèle compagnon de travail et de détente, et se mit à écouter de la musique tout en regardant sa liste de choses à faire qui était plutôt courte à vrai dire. Il vaquait à ses occupations, quand quelqu'un l'interrompit pour lui poser une question. Il soupira doucement en enlevant un écouteur avant de voir Adrian et sa face de sale Eliot. Il lui lança un regard méprisant en lui disant. « Tiens, tu demandes la permission maintenant ? T'as finit par apprendre la politesse ou ça t'as échappé ?» Si il lui en voulait encore de l'avoir embrassé sans lui demander son avis, dans une bibliothèque bondé de monde? Clairement oui! C'était de la trahison pour lui, c'était un acte impardonnable. Et Maly est très peu enclin au pardon.

«.»

J’étais sous le choc. Je ne savais pas trop quoi faire. Je tenais ma tasse bien fort, car croyez-moi, j’aurai très bien pu l’échapper comme j’étais nerveux. Comment Malachy avait répondu était quand même arrogant et un peu méchant. Je me sentais mal. Notre dispute remontait a quelques mois quand je l’avais embrasser sans lui dire. J’aurai dû faire ça un peu plus conforme et lui demander la permission et même l’inviter en rancard. Mais non… j’avais rater ma chance avec Maly. Malachy me dit que j’avais enfin appris la politesse. Je ne pouvais pas rester là et rien dire. Je ne voulais non plus me faire mener par un Mather, ennemi Eliot. Je déposai ma tasse de café sans m’asseoir et lui répondit d’un ton très sec.

-Si j’avais su que c’était toi, je ne serai même pas venu. Si t’a encore un problème sur le fait que je t’aille embrasser, c’est ton problème. J’en ai marre de toi. Cela fait longtemps que je t’ai oublié.

J’avais parlé assez fort quand j’avais dit que je l’avais embrassé. Je voulais le rendre inconfortable.

-Peut-être que tu en veux un autre baiser….

Ennemy

Ce que c'est chiant, quand vous êtes posé agréablement, et que vous vaquer à vos occupation, et qu'un trou du cul vient ruiner votre paix. Et c'était ce qu'était Adrian, un trou du cul. Un connard d'Eliot, un autre qui se pensait investit du droit de faire ce qu'il voulait, quand bon lui semblait, avec Maly. Et ça avait tendance à lui foutre les nerfs, il avait déjà le japonais sur le dos, c'était pas pour supporter ce petit branleur de Adrian. Maly avait un peu évolué, alors il ne le frappa pas tout de suite, se contentant de lui lancer un regard noir en lui répondant. « Et qu'est ce qui t'empêches de te barrer maintenant? » Puis il se mit à rigoler en écoutant Adrian, et l'imita d'une voix plus aigue « J'en ai marre de toi, je t'ai oublié, dis tu veux pas un autre baiser? » Il rit encore de plus belle avant d'arrêter net et de lui dire, de sa voix peu sympathique. « C'est tout ce que savent faire des Eliot? Quémander de l'affection? Tu te souvient de mon poing sur ta gueule la dernière fois, tu veux que je recommence ? » Adrian le saoulait vraiment, lui et tout les autres Eliot de merde.

«.»

La situation devenait rapidement lourde et cela commençait un peu à m’énerver. Au lieu d’essayer de m’excuser pour qu’est ce qui était arrivé à la bibliothèque, je l’offusquais encore plus. Je n’arrêtai pas de de lui dire des bêtises. Je lui avais dit que je l’avais oublié, mais l’avais-je vraiment oublié ? Il était vrai que je n’avais plus d’émotions pour lui, mais à l’oublié complètement je ne le savais pas. Mes parents m’ont toujours dit que l’amour était près de la haine. Malachy me demandait ce qui m’empêchais de me barrer… Il avait un point ici. Pourquoi je n’étais pas parti…. Peut-être qu’il m’avait manqué un peu. Il avait bien répondu à ma demande stupide.

-Maly, je crois qu’on doit ce parlé. Non, je ne veux pas ton poing. Laissons, nos confréries de côté un instant.

Je ne lui laissai pas le choix, je m’assis devant le lui.

Ennemy

Maly était agacé par la situation. Il était venu se détendre, rien de plus, et boire un café, et ce qu'il récoltait? Un putain d'Eliot, qui voulait encore un baiser, et qui pensait qu'ils avaient eut une relation, tout ça parce que, le dit Eliot l'avait embrassé de force. Ces bleus ,toujours aussi débiles apparemment. Il soupira en l'écoutant, surtout quand il s'assit face à lui, ne lui laissant pas le choix de quoi que ce soit. « Je vois que t'as pas compris le message. Je suis pas le genre de type à qui on peut imposer quoi que ce soit. Je vais être très clair, je t'appréciais bien, jusqu'à ce que tu me gonfles avec nos confréries et que tu décides de m’embrasser sans me demander mon avis. Et là tu decides d'imposer ta présence, sans me demander mon avis, encore une fois. Je n'ai aucune envie de te parler, ni même de t'entendre. » Maly soupira, et retourna à son café, essayant d'oublier la présence de l'Eliott.

«.»